• La Raison n°599 (mars 2015) est disponible. De la guerre à l'extérieur à la guerre à l'intérieur

    La Raison n°599 (mars 2015) est disponible

    Extrait de l'éditorial de Jean-Sébastien Pierre, président de la FNLP

     

    De la guerre à l'extérieur à la guerre à l'intérieur

    De la guerre à l’extérieur à la guerre à l’intérieur

    N’oublions pas les mots de Jean Jaurès : « Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage ». Force est de constater que la guerre sévit ou affleure dans bien des régions du monde. A la faveur des terribles événements de janvier, l’assassinat des journalistes de Charlie-Hebdo et la prise d’otage de Vincennes, les commentateurs "avisés" nous déclarent que : « nous serions entrés dans l’ère du « choc des civilisations ». En bref, Jaurès avait tort, ce ne sont plus les intérêts mercantiles du Capital, mais les incompatibilités culturelles et, en particulier religieuses, qui fonderaient les conflits. Dans ce cas, bien entendu, il faudrait choisir son camp, et la défense de l’Occident chrétien s’identifierait avec celle de la démocratie et des valeurs républicaines. C’est gonflé, c’est énorme, il fallait le trouver, mais c’est le propre de l’idéologie que de surfer sur les apparences. J’invite nos lecteurs à se pencher sur l’article de David Gozlan dans le présent numéro.
    C’est une toute autre analyse qu’il nous propose.(...)



    Lire la suite de l'article


    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • En défense du blogueur Raïf Badawi, La Libre Pensée de Belgique écrit au Ministre des Affaires étrangères

    En défense du blogueur Raïf Badawi, La Libre Pensée de Belgique écrit au Ministre des Affaires étrangères qui lui répond

    La Libre Pensée française informe de l'action de la Libre Pensée de Belgique, membre de l'Association internationale de la Libre Pensée, en défense du blogueur Raïf Badawi. La Libre Pensée française a aussi alerté le Ministère des Affaires étrangères en France sur cette question.

    A Monsieur Didier (...)

    Lire la suite de l'article

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  

    Le principal journal catholique La Croix  accuse réception de la demande de la Libre Pensée pour que la vérité soit faite sur les cadavres de centaines d’enfants découverts au Couvent de Tuam en Irlande. Confirmation est faite, sur le fond, de  la nécessité de la démarche de la Libre Pensée. Puisque que « canoniquement » la Congrégation est « de droit pontifical » et ne dépend pas de la Conférence des Evêques de France, l’Association Internationale de la Libre Pensée va prochainement interpeler le Pape François directement au Vatican. La Justice et la Vérité doivent être faites. 

     

    Télécharger « Couvent de Tuam La Croix.pdf »

     

    L'interpellation par la FNLP:

    http://librepensee04.eklablog.com/lettre-ouverte-a-monsieur-l-archeveque-georges-pontier-president-de-la-a114768854

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • REECOUTER sur RTL: David Gozlan défend la loi de 1905  face à Benoist Apparu

    REECOUTER SUR:

    REECOUTER sur RTL: David Gozlan défend la loi de 1905  face à Benoist Apparu

    http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/laicite-peut-on-faire-evoluer-la-loi-de-1905-7776733044

     

      Ecoute 1

     

       Ecoute suite et fin

     _______________________________________________________________________________________________

    ABROGATION DE LA LOI DEBRE ET DE TOUTES LES LOIS ANTILAÏQUES!

    NON A LA MULTIPLICATION DES CONCORDATS!

    NON AU COMMUNAUTARISME!

    ABROGATION DU CONCORDAT D'ALSACE MOSELLE!

    RESPECT DE LA LOI DE 1905!

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Lettre Ouverte à Monsieur l'Archevêque Georges Pontier, Président de la Conférence des Évêques de France

    Lettre Ouverte à Monsieur l'Archevêque Georges Pontier, Président de la Conférence des Évêques de France

     

     

     

     

    Monsieur le Président,

    La Fédération nationale de la Libre Pensée s’est adressée en recommandé avec Accusé de réception à la Congrégation du Bon Secours dont le siège est au 20 rue Notre-Dame des Champs 75006 Paris pour lui demander d’ouvrir ses archives et de les mettre à la disposition de la Justice dans l’affaire de la découverte des restes de près de 800 cadavres d’enfants au Couvent de Tuam en Irlande.

    L’AR nous a été retourné dûment signé, ce qui prouve que notre interpellation a bien été reçue. Depuis plus d’un mois, nous n’avons eu aucune réponse à notre demande. La loi du silence et l’omerta sont insupportables devant de tels faits.

    Monsieur le Président de la Conférence des Evêques de France : votre responsabilité est engagée !

    Vous avez, au moins, la responsabilité morale que toute la lumière soit faite sur cette dramatique affaire. Vous êtes le responsable de l’Église catholique en France, vous avez tous les moyens en votre possession pour que toutes les archives de cette Congrégation soient transmises à la Justice pour que la lumière soit faite.

    Allez-vous répondre à cette demande de justice et de vérité ?

    Nous informons de notre démarche le Bureau des Cultes du Ministère de l’Intérieur.

    Veuillez agréer l’expression de notre profond attachement à l’établissement de la Justice humaine.

    Le Vice-Président de la Libre Pensée
    Porte-parole de l’Association internationale de la Libre Pensée
    Christian Eyschen

    Interpellation

    La presse a largement fait état d’une découverte horrible : On estime à près de 800 le nombre de cadavres d’enfants morts entre 1925 et 1961 ensevelis dans une cuve en béton dans un ancien couvent catholique de la ville de Tuam en Irlande, dans l’ouest du pays. Géré par les Sœurs du Bon Secours de Notre Dame Auxiliatrice de Paris, une congrégation religieuse catholique française, le centre Sean Ross était spécialisé notamment dans l’accueil des enfants abandonnés par leur mère après leur naissance hors mariage. Il a fermé en 1961 avant d’être détruit. « Quelqu’un m’avait mentionné l’existence d’un cimetière pour nouveau-nés, mais ce que j’ai découvert était bien plus que cela », a déclaré l’historienne Catherine Corless, à l’origine de cette découverte.

    C’est en réalisant des recherches sur les archives de cet ancien couvent de Tuam, aujourd’hui reconverti en lotissement, que l’historienne a découvert que 796 enfants avaient été enterrés sans cercueil ni pierre tombale.

    La congrégation Notre-Dame du Bon secours est une congrégation française, plus précisément qui a son siège à Paris. Bon Secours Generalat est le siège social de la Congrégation International du Bon Secours situé dans la Maison Mère au 20 rue Notre dame des Champs dans le VIéme arrondissement.

    Il est impossible qu’il n’y ait aucune archive de la « province d’Irlande » et plus particulièrement du couvent de Tuam sur une aussi longue période (1925-1961) au siège social. L’Eglise catholique en Irlande a déclaré vouloir participer à l’enquête. Alors les responsables de la Congrégation doivent transmettre spontanément l’ensemble des archives relatives à cette question aux autorités de la République d’Irlande.

    S’ils ne le faisaient pas, ils se rendraient complices de ce crime. La Congrégation du Bon Secours a-t-elle quelque chose à répondre ? Nous attendons, avec intérêt, sa réponse ou son silence. 

    Signataires :
    Baubérot Jean, Historien et sociologue
    Bonnemayre Jean-Marie, Président du Comité National des Associations Familiales Laïques (CNAFAL)
    Besson Philippe, membre du Conseil International de l’Association Internationale de la Libre Pensée
    Bougelot Michelle-Marie, auteure du livre « Le Bon Pasteur, nous y étions ! »
    Bourget Jacques-Marie, journaliste et écrivain
    Brito, dessinateur de presse
    Chalot Jean-François, Secrétaire général du CNAFAL
    Combes André, historien
    Cordier Roger, Président du Comité 1905 de Rhône-Alpes
    Dauphiné Quentin, syndicaliste enseignant
    Deguelde Jacques, Directeur de Communication du CAL (Belgique)
    Dehoux Marcel, Membre honoraire du Parlement
    Denis Joël, Vice-Président du CAEDEL
    Eliard Michel, Universitaire
    Eyschen Christian, Porte-parole de l’Association internationale de la Libre Pensée
    Forget Philippe, essayiste
    Gauthier Florence, historienne
    Godicheau François, historien
    Gozlan David, Secrétaire général de la Fédération nationale de la Libre Pensée
    Guglielmi Philippe, Président d’honneur de Laïcité-Liberté
    Lacroix-Riz Annie, historienne
    Lafouge Jacques, Humaniste
    Lalmy Pascal-Eric, Secrétaire national du PRG à la laïcité
    Le Marsec Hervé, Professeur émérite de l’Université de Californie (US)
    Lengagne Guy, ancien ministre
    Mac Kenna Anthony, Professeur des Universités
    Masson Henri, Vice-président (ex-président) d’Espéranto-Vendée, auteur.
    Olivier-Utard Françoise, historienne
    Pierre Jean-Sébastien, Président de la Fédération nationale de la Libre Pensée
    Pras Yves, Président du Mouvement Europe et Laïcité (CAEDEL)
    Quillardet Jean-Michel, Président de l’Observatoire international de la laïcité contre les dérives communautaires
    Quinn Sarah, Sciences Galley Stewarship (Dublin – Irlande)
    Raynaud Jean-Marc, responsable des Editions Libertaires
    Riedinger Jean, Secrétaire de l’Observatoire Chrétien de la Laïcité
    Robyn Johanès, Président de l’Union des Athées
    Romero Jean-Luc, conseiller régional d’Île-de-France, responsable associatif
    Ruff Pierre-Yves, responsable des Editions Théolib
    Schiappa Jean-Marc, Président de l’Institut de Recherches et d’Etudes de la Libre Pensée (IRELP)
    Sodoyez Bernard, Président du Groupe La Barre d’Abbeville
    Thirland Jean, Anarchiste syndicaliste libre penseur
    Turbet Jean-Laurent, bloggueur
    Vennat Marie-Christine, Ancienne pensionnaire des Bons Pasteurs

    Des centaines d’autres personnes ont tenu à contresigner cette interpellation

     

    Télécharger « Lettre ouverte à la CEF.pdf »

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  REECOUTER, LIRE: La Libre Pensée reçoit la LDH sur France Culture

     

     

    REECOUTER, LIRE: La Libre Pensée reçoit la LDH sur France CultureREECOUTER, LIRE: La Libre Pensée reçoit la LDH sur France Culture

     
     
    La Libre Pensée reçoit la LDH


    Auditrices, auditeurs, bonjour, Au micro, David Gozlan, Secrétaire général de la Libre Pensée. J'ai l'honneur et la joie de recevoir Michel Tubiana, représentant la Ligue des Droits de l’Homme.
    Pour commencer Michel, peux-tu te présenter et présenter les activités de la LDH d'une manière générale ? (...)

    Lire la suite de l'article



    ou téléchargez le texte:
    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • LOI DE1905 : Soutien à l’action de monsieur Alain Tien-Liong, Président du Conseil général de Guyane

    SIGNEZ LA PETITION:

    Télécharger « culte en guyane.pdf »

    ________________________________________

    La Fédération nationale de la Libre Pensée soutien monsieur Alain Tien-Liong, Président du Conseil général de Guyane qui mène un combat résolu pour que les fonds publics cessent de servir à payer les salaires des 26 prêtres et de l’Evêque de Guyane.

     

    La Libre Pensée appelle les laïques à contresigner

    cette pétition de soutien à son action.

     

    Nous, citoyennes et citoyens laïques, apportons tout notre soutien à l’action de monsieur Alain Tien-Liong, Président du Conseil général de Guyane dans son action pour que les fonds publics de son département ne servent pas à payer les salaires des 26 prêtres et de l’Evêque.

     

    Nous exigeons le respect de la loi de 1905 de Séparation des Eglises et de l’Etat en Guyane comme sur tout le territoire de la République.

     

    Nom :                                                                                   Prénom :        

     

    Adresse :

     

    Association :                                                                           Signature :

     

     

    A retourner à : Conseil général de Guyane – Place Léopold Héder – BP 5021 – 97397 Cayenne Cedex

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • LES MUTINS DE 17 par Michel TRICOT

    soldat_crosse_enlair.jpg 

    Il y a soixante ans:

    Les auteurs situent habituellement au 29 avril le commencement des mutineries qui allaient marquer l’année 1917 dans les tranchées françaises, entre la Marne et l’Oise ce jour-là en effet fut enregistré dans un bataillon qui allait prendre part à l’attaque des monts de Champagne ce qu’il faudrait d’ailleurs appeler des refus collectifs d’obéissance plutôt que des mutineries, car à de rares exceptions près les soldats ne s’opposèrent pas à leurs supérieurs immédiats et ils ne tentèrent pas de les désarmer. Dans cette affaire six soldats furent jugés pour abandon de poste devant l’ennemi et refus d’obéissance ; neuf pour abandon de poste seulement. Les six condamnés à mort furent graciés. Cependant des indications livrées plus récemment donnent à penser que de tels incidents ont dû se produire plus tôt. Le 15 ou le 16 avril, pour des faits semblables, douze condamnations à mort auraient été prononcées, toutes également commuées. On graciait beaucoup alors: il semble qu’au commencement l’état-major ait voulu éviter de faire des vagues. Cela allait changer.

    •   Soixante ans après, Cet épisode en ef­fet peu glorieux de la Première Guerre mondiale semble encore Couvert par le secret militaire. On Continue de cacher la plaie et nous devons nous contenter d’évaluations approximatives, d’estima­tions, de déductions. Les services histori­ques de l’armée ont certes entrouvert leurs archives, mais dans quelle mesure sont-elles fiables? En 1917 l’état-major et le gouvernement n’ont-ils reçu que des rapports exacts? Nous n’en jurerions pas.

    Le secret, bien entendu, a favorisé l’in­toxication, les exagérations, probable­ment dans les deux sens. Mais les que­relles autour des bilans nous paraissent d’une certaine façon secondaires ce dont on est sûr, les faits avérés, les récits officiels sont suffisamment édifiants, af­freux, révoltants.

    On ne peut pas dire qu’il ne s’était rien passé avant 1917 et que les cours mar­tiales, créées par décret le 6 septembre 1914, avaient chômé, puisque, entre août 1914 et juin 1917, vingt-trois condamna­tions à mort par mois en moyenne avaient été prononcées, sept ou huit étant exécutées, ce que les historiens paraissent tenir pour négligeable. Dès 1916 on parle d’“exécution immédiate ”, c’est-à-dire aussitôt après jugement, sans dépôt de recours en grâce. Même le 8 novembre 1914, un soldat du 60e bataillon de chas­seurs à pied avait été fusillé sans juge­ment on lui reprochait d’aller se mettre à l’abri au moment des combats.

    La plupart des abandons de poste de­vant l’ennemi étaient l’effet de la pani­que, mais les causes les plus habituelles de la comparution en cour martiale étaient l’ivresse et l’injure à supérieur les peines étaient légères et leur applica­tion aussitôt suspendue, autrement en­gueuler le capitaine eût été un moyen commode pour déserter légalement, et la guerre avait besoin d’hommes. Les pei­nes par contre étaient sévères en cas de mutilations volontaires, qui furent relati­vement nombreuses dans une même unité quarante soldats se tirèrent une balle de fusil à travers la main. En l’enve­loppant d’un linge qui faisait écran aux traces de poudre on pouvait faire croire qu’il s’agissait d’une balle allemande.

     

    Rien là-dedans de massif en tout cas et surtout aucun mouvement à caractère collectif. Au début les soldats avaient cru que la guerre serait brève, et qu’elle se­rait la “der des der ”. Au point que les autorités avaient pu desserrer le disposi­tif répressif mis en place le 10 août 1914, un décret avait autorisé l’autorité militaire à faire fusiller sans recours les condamnés à mort “ sous la seule réserve d’en rendre compte ». Cette disposition fut abrogée quelque temps plus tard; il est vrai que Joffre ne tint guère compte de l’abrogation selon lui la transmission par le conseil de guerre d’une demande de grâce ne pouvait qu’être qu’exception­nelle. Même à l’état-major ces mesures apparurent finalement excessives et inu­tiles elles furent adoucies en 1915.

     

    Les mouvements de 1917 sont donc pour les autorités, mais pour elles seules, comme un coup de tonnerre dans un ciel pur. Car les esprits ne sont plus, on va le voir, à la sérénité, ni au front ni à l’in­térieur où les grèves sont nombreuses. Tout craque, et le commandement qui ne comprend rien est comme d’habitude tenté d’incriminer l’ennemi intérieur ou extérieur. En mars, justement, la révolu­tion russe s’est mise en route n’est-ce point là le mauvais exemple? A tout ha­sard, une dizaine de milliers de soldats

    russes qui combattaient sur le front fran­çais sont concentrés au camp de la Cour­tine, dans la Creuse, et parce qu’ils sem­blent s’y organiser en soviets, on les ré­duit à coups de canon. Les survivants se­ront déportés à Mers E1-Kébir, et comme ils continueront d’y prêcher la mauvaise parole, on les expédiera encore plus loin, dans le Sahara.

    Les pacifistes sont jugés responsables de cette situation, et parmi eux tout spé­cialement les instituteurs. La Section de renseignement des armées écrit “ Les instituteurs syndicalistes se font particu­lièrement remarquer par l’activité de leurs propagande. ” Le général Pétain es­time que les meneurs qui incitent les di­visions à refuser d’aller aux tranchées, ou alors seulement pour s’y tenir sur la dé­fensive, sont liés à la CGT. Poincaré, pré­sident de la République, écrit “ L’ar­mée se gâte. Ces magnifiques soldats, si pleins d’ardeur, si confiants, si héroïques, l’arrière les a peu à peu corrompus. On raconte que de bons officiers, très décou­ragés, parlent trop librement dans les trains. ” En effet, nombre de sous-offi­ciers sont acquis au mouvement.

    Le rapport du général Nivelle, complè­tement affolé, au ministre de la Guerre, mérite d’être plus longuement cité. Il at­teste en effet

    “ 1. Que les mobilisés soutenaient de leurs deniers leurs camarades grévistes.

    2. Que dans certains cas, à Bourges no­tamment, ils avaient osé se syndiquer.

    3. Que certains d’entre eux, qui travail­lent dans les arsenaux, sont des agents actifs de la propagande pacifiste.

    4. Que l’indiscipline règne dans les éta­blissements de l’Etat, qu’on y distribue et que l’on y vend ouvertement dans les ateliers les tracts et journaux pacifistes, qu’on y perd volontairement du temps, que le rendement est très inférieur au rendement moyen, que des malfaçons ont été commises.

    5. Qu’il s’agit là d’une situation générale s’étendant à Bourges, Paris, Puteaux, Tarbes, Toulon, Toulouse... ”

    Si cette situation est exactement peinte, on se demande pourquoi l’état major allemand n’en a pas profité pour attaquer un adversaire ainsi affaibli. Ré­ponse habituelle il n’a pas su, ou pas assez tôt. Il est vraisemblable en réalité qu’il était en butte aux mêmes difficul­tés fin 1916, le blocus des côtes alle­mandes avait imposé des restrictions ali­mentaires plus sévères encore que dans les autres pays ; chacun devait vivre avec une demi-livre de pain, soixante gram­mes de viande, soixante grammes de beurre, une livre de pommes de terre et un oeuf par jour; deux cents grammes de sucre par semaine ; cinquante gram­mes de savon et une demi-livre de savon en poudre par mois. En avril il y eut aus­si des grèves dans les usines de munitions allemandes et une fraction du parti so­cial-démocrate demanda que l’on mît fin à la guerre.

    En juin des mutineries se produisirent dans la marine militaire allemande.

     

    Au commencement les midinettes

    En France la situation sociale dans le premier trimestre de 1917 ne fut pas pai­sible, c’est le moins que l’on puisse dire. Les mouvements de grève, curieusement, furent déclenchés par les midinettes pari­siennes, qui, plusieurs jours de suite, au nombre de dix mille environ, manifestè­rent sur les Champs-Élysées. On compta bientôt cent mille grévistes à Paris, trois cent mille en province, notamment à Saint-Etienne, Commentry, Le Havre, à la cartoucherie de Valence. Le 30 mai, quinze mille grévistes étaient dénombrés à Billancourt. En juin de nouvelles grèves éclatèrent à Rennes, Marseille, Montbri­son et encore Billancourt. Le 7, même les gardiens de la paix revendiquèrent. La plupart de ces informations furent rete­nues par la censure, de même celles qui faisaient état d’une agitation redoutable dans toute la métallurgie, d’une efferves­cence au Creusot où le 28 mars un train de munitions a été couché au travers des voies. Car aux manifestations revendica­tives se mêlent des mouvements en fa­veur de la paix: les passages des trains de permissionnaires dans les gares sont l’occasion de meetings improvisés. Ce­pendant les revendications salariales sont incontestablement les causes premières du mouvement: l’inflation, d’abord lente, s’est considérablement accélérée en 1917. Le litre de lait, vendu 30 centimes à Tours en 1915, est passé à 2 francs en 1918. A Paris le prix des oeufs et celui du beurre ont triplé ; le porc devient ina­bordable : vendu 2,15 francs le kilo au début de la guerre il sera à 12 francs après l’armistice.

    Le mouvement de grève a peut-être été encouragé aussi par le fait qu’en règle gé­nérale les revendications ont été satisfai­tes assez vite : il n’était point question, évidemment, de laisser ralentir ou stop­per la production d’armes et de muni­tions. “ Si les femmes qui travaillent dans les usines s’arrêtaient vingt minutes, les Alliés perdraient la guerre ”, avait dit Joffre un jour. La main-d’œuvre était bien entendu devenue essentiellement fé­minine, cependant les ouvriers spécialisés indispensables avaient bénéficié d’un sursis et été maintenus à l’usine. Mais leurs salaires avaient été réduits de 25 % à 50 % alors que leurs horaires étaient alourdis. Récriminer eût été courir le risque d’être envoyé au front, c’est pour­quoi les femmes ont joué un rôle prépon­dérant dans ces grèves.

    La guerre n’appauvrit pas tout le monde, comme toujours elle sécrète de nouveaux riches: Louis Renault qui construit des chars, André Citroën qui produit des obus, Marcel Boussac qui à partir de 1915 bâtit une immense fortune presque uniquement avec la toile d’avion. Paris vit étroitement, le Tout-Pa­ris s’amuse. La disette allait se prolonger bien après l’armistice, mais les restau­rants chics n’ont jamais manqué de rien, surtout pas de clients. Ainsi le 29 septem­bre 1916 Prunier refuse du monde et, im­pitoyable, “ jette les gens à la rue sous l’averse ”.

    Il a eu la trouille un moment, le Tout-Paris, lors de l’avance allemande, mais depuis la bataille de la Marne il respire. L’arrière se distrait, pas toujours avec bon goût. Le 24 juin 1916, dans les lo­caux du journal  «  Le Matin », Louis Fo­rest a organisé «  le déjeuner de la pou­belle délicieuse ou  l’art d’accommo­der les restes ». Les comédiens admirés, les journalistes en renom, même des mi­nistres, sont venus déguster les joues de bœuf aux croquettes d’orties, les fanes de carottes à la crème, les cosses de petits pois à la française, les gâteaux aux écor­ces de fruits. Les équipages risquaient de s’ennuyer : le 2 septembre 1916 le droit de chasse a été rétabli.

    Les hommes sont au front, pour ceux qui ont su rester à l’arrière les femmes ne manquent pas et les fourrés du bois de Boulogne ont une réputation plus croustilleuse encore qu’aujourd’hui. Les permissionnaires qui voient cela, ou qui entendent dire, repartent écœurés. Les “ planqués ”, les “ embusqués ”ont mauvaise presse dans les tranchées.

    « L’arrière corrompt le front », commen­te un officier. Pour Louis Malvy, ministre de l’Intérieur, c’est exactement le contrai­re : le front a gâté l’arrière et par exem­ple favorisé les mouvements de grève. Les récits épouvantables faits par les per­missionnaires après l’échec des offensives répétées ont brisé le moral de la nation.

     

        Au début de 1917, 2 636 000 soldats français sont morts, prisonniers ou dispa­rus, déjà. La réputation de Joffre et de Foch a sombré, en 1916, dans les enfers de Verdun et de la Somme, et cette an­née-là à la Chambre le député Abel Fer­ry a dénoncé “ les attaques pour le communiqué ” qui se traduisent par “ rien à signaler sur l’ensemble du front ” : C’est quatre cent mille hom­mes de pertes inutiles. «  Autre réflexion du même : « On s’offre des holocaustes pour se faire faire un article par Tar­dieu. »

     

    Nivelle, donc, n’avait rien inventé. Pourtant la goutte d’eau qui fait débor­der le vase, la cause immédiate des muti­neries de 1917, furent incontestablement les massacres inutiles du Chemin des Da­mes qu’il ordonna, l’échec de ses offen­sives du 16 avril et du 5 mai: deux cent soixante-dix mille morts pour quelques centaines de mètres gagnés sans que l’on en voie l’intérêt stratégique. Ce fut d’abord une révolte contre l’inconscien­ce, l’incompétence, l’imbécillité des offi­ciers supérieurs. Ici on avait jeté les hom­mes hors des tranchées en ayant oublié de couper les fils de fer barbelés disposés devant elles, de sorte qu’ils furent pour les Allemands des cibles impuissantes. Ailleurs, le 5 mai, selon des lettres de sol­dats saisies par la censure, les canons de 75 français mal réglés firent plus de victi­mes que les armes allemandes. Les auteurs de ces lettres traitent leurs officiers de “ bouchers ”, de “ buveurs de sang ”qui ne valent même pas la balle qui les abattrait. Un soldat du 317e régiment d’infanterie écrira un peu plus tard : “ La lassitude est grande et tous pensent à la fin, quelle qu’elle soit. L’Alsace-Lorraine est seulement un sujet de moqueries ceux qui la veulent peuvent toujours aller la chercher... ”

     

    Ces malheureux que l’on envoyait au massacre étaient pour beaucoup complè­tement épuisés. Certains n’ avaient pas eu de permission depuis six mois. Alors, par une sorte de ras le bol, ils refusèrent d’obéir: il y en avait un qui déposait son fusil et d’autres l’imitaient, sans prémédi­tation, sans concertation. On a cité des mutineries qui se sont produites à deux kilomètres de distance et qui se sont ignorées. A noter que ces mouvements n’ont pas touché tous les secteurs du front: seulement ceux où à l’évidence on envoyait les hommes se faire tuer pour rien, si ce n’est pour le communiqué. Par ailleurs les refus d’obéissance ont été ex­primés toujours en arrière des lignes et non directement au contact de l’adver­saire.

     

    Les formes prises par ces mouvements ont été diverses et là encore on n’a que des indications éparses. A Dormans, des soldats ont crié: “ Vive la Révolution, à bas la guerre ! Deux régiments avaient décidé de marcher sur Paris pour en­voyer à la Chambre une délégation de­mandant la paix immédiate : ils furent dispersés. Quatre compagnies du 298e ré­giment de l’armée de Souilly demandent elles aussi la conclusion d’une paix hono­rable dans des lettres collectives adres­sées aux capitaines. Mais le 23 mai une  affiche se borne à proclamer: “ Le 15 le ne remontera qu’après avoir eu ses per­missions et le repos auquel il a droit. ”

    Ces mouvements ont habituellement duré quelques heures, exceptionnelle­ment un jour ou deux, et puis tout est rentré dans l’ordre militaire. Ce furent des coups de colère, habituellement sans violence. Mais devant la mairie de Ville­-en-Tardenois, deux mille soldats mani­festèrent drapeau rouge en tête, et pour la première fois un général, Bulot, fut molesté et lapidé, ses étoiles et sa fourra­gère lui étant arrachées. Une fois au moins des soldats en cortège furent re­poussés par des tirs de mitrailleuse.

    Bref ces mutineries de 1917 avaient des causes profondes. Leurs justifications étaient incontestables et nombreuses. Ce­pendant leurs effets furent limités. L’af­folement des pouvoirs publics, la férocité et la répression, sont d’autant moins ex­plicables.

     

    Les exemples et la terreur

     

    Dans l’état-major, c’est donc la pa­nique. Le général Duchêne estime que nous sommes en présence d’une “ grève générale contre la guerre ”. Les “ me­neurs ” supposés sont emprisonnés, mais, ainsi que le note dans son journal l’aide-major Louis Lambert, “ on n’ose pas les arrêter devant les troupes, Une demi-douzaine est envoyée en permission et arrêtée au départ dans les bois, autant envoyés à l’ambulance en autosanitaire et cueillis à l’arrivée. Sans commentai­res. ”

    Nivelle, décidément jugé incapable, a cédé son poste de commandant en chef le 15 mai à Pétain, qui sent son heure venue. Lisons dans les souvenirs de Ray­mond Poincaré le compte rendu du

    Conseil des ministres du 11juin : “ Pé­tain déclare : “ Le mal est profond, il n’est pourtant pas sans remède : j’espère en triompher en quelques semaines; mais il faut faire des exemples dans tous les régiments qui se sont mutinés et il faut renoncer à la grâce dans tous les cas de désobéissance collective et d’abandon de poste concerté. ” Le Conseil accepte ces solutions. D’accord avec Ribot et Painlevé, je demande toutefois à Pétain d’envisager avec humanité les cas qui lui seront soumis, de faire en sorte que les exemples nécessaires soient très soigneu­sement choisis par les généraux de divi­sion et aussi réduits en nombre que possible, de manière à ne pas laisser dans l’esprit de l’armée de la rancune et du découragement. Pétain répond qu’il tien­dra compte, bien entendu, de toutes ces considérations, mais qu’une première im­pression de terreur est indispensable et que c’est aux premiers exemples qu’est due l’amélioration constatée hier et avant-hier.”

    Même source, 19 juin : “ Painlevé in­forme le Conseil qu’indépendamment des onze condamnés déjà exécutés par suite du rejet de leur recours en grâce, le général en chef en a fait fusiller sept dont il n’a pas transmis les recours. Il y a donc eu dix-huit exécutions et il reste

    encore des condamnations à intervenir.

    Ces exemples faits, Pétain est décidé à

    user désormais de clémence. ”

    26 juin: “ Cinq exécutions nouvelles vont encore avoir lieu, hélas à la suite du rejet des recours en grâce, sur la de­mande instante du général Pétain et conformément aux décisions des mi­nistres de la Guerre et de la Justice.”

    C’est donc Pétain qui mène la danse macabre, mais les bons apôtres qui l’en­tourent ont leur part de sang sur les mains. Poincaré, auquel le 4 juin on a demandé la grâce de deux soldats, dont un instituteur, accusés d’avoir pris part à des mutineries, a répondu : “ L’heure n’est pas à la faiblesse. ” Quant à Painle­vé, le ministre de la Guerre, il a pris quelque liberté avec les lois pour hâter la procédure sans modification législa­tive, afin de ne pas mettre dans le débat la Chambre et le Sénat: “ Je décidai de maintenir les conseils de guerre en abré­geant au maximum les délais légaux, mais, par un décret du 9 juin, je suppri­mai la procédure de révision dans les cas de refus collectifs d’obéissance ; en outre le président de la République abdiquait son droit de grâce entre les mains du gé­néral en chef. ”

    Painlevé assure avoir vainement sup­plié Pétain de gracier un certain nombre de condamnés, dont le fameux caporal Lefèvre, qui dans un geste de colère au­rait mis en joue son capitaine. Quand le général en chef cède, ce n’est point par pitié mais par calcul ou pour éviter les remous : ainsi un instituteur syndicaliste dont la condamnation, dit Poincaré, “ a mis en mouvement des députés socialis­tes ”, est épargné.

    Il est bien difficile, avons-nous dit dé­jà, d’établir un bilan. Les sources varient trop : 412 condamnations à mort et 55 exécutions selon le Service historique de l’armée. 250 cas de refus d’obéissance mettant en cause trente à quarante mille soldats, cinq à six cents condamnations à mort et cinquante à soixante-dix exécu­tions, selon M. Guy Pedroncini, dont l’étude est incontestablement la plus complète et la plus sérieuse, mais qui peut-être n’a pas pris des distances suffi­santes vis-à-vis des archives militaires auxquelles il semble avoir eu accès le premier. Ainsi le compte rendu par Poin­caré du Conseil des ministres du 19 juin, que nous avons cité voici quatre paragra­phes, permet-il de conclure sérieusement que Pétain n’a autorisé sous sa seule res­ponsabilité qu’un maximum de sept exé­cutions immédiates. Et puis, outre ces as­sassinés selon les règles, combien de mal­heureux pris au hasard et fusillés sur-le-champ, ou bien délibérément envoyés au massacre, comptabilisés parmi les profits et pertes de la grande tuerie, fusillés dans le dos et décorés à titre posthume peut-être?

    Les mutineries de 1917 ont participé à modifier le cours de la guerre, condui­sant à abandonner certaines méthodes de combat. Après avoir fait régner “ l’indis­pensable terreur ”, pour reprendre ses mots, Pétain s’est efforcé de supprimer les causes de révolte afin de reconstituer une armée efficace. Il a donc augmenté sensiblement le rythme des permissions, assuré des roulements permettant quel­ques repos entre deux combats, évité les massacres inutiles. Ainsi il s’est taillé une popularité facile mais incontestable au­près d’une bonne partie des troupes; ceux qui savaient étaient morts ou dis­persés, “ terrorisés ” : cinquante ans après, les historiens auront encore bien du mal à obtenir des récits de survivants d’unités mutinées. Plus humain, Pétain, certainement pas, plus malin, sans aucun doute: on sait comment, beaucoup plus tard, il utilisera cette popularité.

    Combien d’exécutés par erreur, jugés déserteurs pour avoir un instant perdu le contact avec le gros de la troupe, s’étant réfugiés pendant un bombardement dans les creutes du Chemin des Dames?

    Combien de fusillés pour l’exemple? Parmi ceux-ci, le chasseur Brunel, dont le cas fut évoqué au cour d’un comité se­cret de la Chambre des députés, où l’on s’aperçut que peu avant de l’exécuter on lui avait décerné la citation suivante “Caporal de la classe 1899, remarquable par son entrain et son mépris du danger. Grenadier volontaire, s’est toujours pro­posé pour les missions périlleuses. S’est introduit seul dans une tranchée ennemie et a ramené devant lui quatre-vingt-trois prisonniers valides. Grièvement blessé quelques minutes après, n’a cessé de maintenir le moral de ses hommes par ses paroles et par son exemple. ”

    La Cour spéciale de justice militaire, réunie en 1934, presque vingt ans après, notons-le, demanda à un certain nombre d’officiers pourquoi ils avaient choisi telle victime expiatoire plutôt que telle autre. Voici deux réponses: “ Quand on me demanda de désigner un homme pour être traduit devant le conseil de guerre, je me tournai vers un sergent, et lui demandait de me dire un chiffre entre 1 et 40. Il me répondit 17. Sur mon car­net, 17 c’était Fontanaud.”

    “J’ai pris mon carnet et j’ai désigné au hasard le premier nom qui m’est venu sous les yeux. Il n’y avait d’ailleurs pas de raison pour que je désigne plutôt ce­lui-là qu’un autre : Je ne le connaissais pas, je n’étais que depuis le matin à la compagnie. ”

    Comment s’étonner alors de la stu­peur, du désespoir de ces malheureux tout à coup accusés, condamnés, assassi­nés sans avoir rien compris. Voici la der­nière lettre, tragique et dérisoire, d’un fu­sillé pour l’exemple

    Ma chère femme,

    Je t’écris mes dernières nouvelles. C’est fini pour moi. C’est bien triste. J’ai pas le courage. Pour toi tu ne me verras plus.

    Il nous est arrivé une histoire dans la compagnie. Nous sommes passés vingt-quatre au conseil de guerre. Nous sommes six condamnés à mort. Moi, je suis dans les six, et je ne suis pas plus coupable que les camarades mais notre vie est sacrifiée pour les autres. Ah ! autre chose: si vous pouvez m’emmener à Vallon. Je suis enter­ré à Vingré.

    Dernier adieu, chère petite femme. C’est fini pour moi. Adieu à tous, pour la vie. Dernière lettre de moi, décédé au 298’ régiment d’infanterie, /9e compagnie, pour un motif dont je ne sais pas bien la raison. Les officiers ont tous les torts et c’est nous qui sommes condamnés pour eux. Ceux qui s’en iront pourront le raconter. Jamais j’aurais cru finir mes jours à Vin gré et sur­tout d’être fusillé pour si peu de chose et n’être pas coupable. Ça ne s’est jamais vu une affaire comme cela.

    Je suis enterré à Vingré ... Ah ! autre chose, si vous pouvez m’enterrer à Val­lon...

    L’arrière tient bon. Paris est resté in­différent à l’échec de l’offensive Nivelle. Dans les salons on parle surtout affaires et mode. En avril 1917, cinquante-deux candidats se disputent les neuf fauteuils déclarés vacants à l’Académie française.

    Le 18 juin, la création du ballet “ Pa­rade ”, oeuvre commune de Diaghilev, Nijinski, Picasso, Fric Satie, Jean Coc­teau, fait scandale. C’est un échec. Le pu­blic préfère le café-concert, où Polin vient de relancer avec un énorme succès “ la Madelon ”, et le Casino de Paris où cent cinquante femmes splendides et court-vêtues “ marchent en l’air ”, enten­dez sur les mains. La salle affiche un luxe insolent, les échotiers n’en finissent pas d’évaluer les bijoux. Les soirs de repré­sentation la bousculade est telle qu’il faut interdire la circulation dans toute la rue de Clichy.

    Les fourrés du bois de Boulogne res­tent scandaleusement accueillants. Un restaurateur de la grande banlieue a creusé dans son jardin un réseau de tran­chées, avec des cabinets particuliers très amusants mais confortables, bien sûr éclairés à l’électricité. Un aubergiste de Valence a eu la même idée. Pour dîner dans la tranchée plutôt que dans la salle de restaurant, il faut retenir à l’avance et payer deux francs de plus.

    Michel Tricot

     

     

    PRINCIPALES SOURCES:

     

    Pedroncini (Guy), “ Les mutineries de 1917” - P.U.F. - Publications de la faculté des lettres et des sciences humai­nes de Paris - Sorbonne.

    Citerne (Guy), “ 1917. La guerre mise en question en France” - BT2 n° 64, nov. 1974.

    Castex (Henri), “Les comités secrets ”

    -Roblot.

    Williams (John), “ Mutineries 1917 ” -Presses de la Cité.

    Cobb (Humphrey), “Les sentiers de la gloire ” - Marabout.

    Watt (Richard), “Trahison ” - Presses de la Cité.

    Bernier (Jean), “ Les fusillés par er­reur ” - Le Crapouillot, oct. 1960.

    Ferreux (Gabriel), “ La vie quotidienne des civils en France pendant la Grande Guerre ” - Hachette.

     ___________________________________________________________________________________

    DESSINS

    ROCHBERNY

     

     

     

     Télécharger « LES MUTINS DE 17.pdf »

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • LISTE DES LOIS ANTILAÏQUES A ABROGER, LE PLUS TÔT SERA LE MIEUX!

    LISTE DES LOIS ANTILAÏQUES A ABROGER, LE PLUS TÔT SERA LE MIEUX!

    LISTE DES LOIS ANTILAÏQUES A ABROGER, LE PLUS TÔT SERA LE MIEUX!

                                                                           Jean ZAY, libre penseur

                                                                            

     A COMMENCER PAR LA LOI DEBRE (1959)!

    LISTE DES LOIS ANTILAÏQUES A ABROGER, LE PLUS TÔT SERA LE MIEUX!

    Télécharger « LOIS ANTI LAÏQUES.pdf »

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Madame Fleur Pellerin (ministère de la Culture), Arrêtez le financement et la diffusion de la messe et de toute autre religion sur France 2

    Madame Fleur Pellerin (ministère de la Culture), Arrêtez le financement et la diffusion de la messe et de toute autre religion sur France 2


    La Fédération nationale de la Libre Pensée s'associe à cette pétition et elle appelle à sa signature en défense de la loi de 1905 de Séparation des Églises et de l’État qui stipule : « La République ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte ».
    Adressée au Ministre de la Culture, madame Fleur (...)

    Lire la suite de l'article

     TELECHARGEZ LA PETITION:

    Télécharger « France 2 pétition.pdf »

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  Pour mettre en place le communautarisme religieux en France, contre la loi de 1905, il faut un clergé comme interlocuteur de l’Etat: les musulmans n’en ayant pas, JP Chevènement  impulsa le CFCM (Comité Français du Culte Musulman), “l’islam de France" "baguette et béret basque", "frites-saucisson-pinard"...en crise aujourd’hui, objet de l'émission.

     

    Une auditrice intervient et se fait couper plusieurs fois la parole pour avoir posé la question qui fâche: “Le problème, c’est pas l’islam de France, mais le chômage, la précarité en France...rétablir une école publique pour tous, un avenir...”

     

    A réécouter :

    Télécharger « tél sonne france inter 11 02 15.wav.mp3 »

     

    Réécouter l’intégralité de l’émission sur:

    "ça fait 30 ans qu'on a abandonné l'école publique..." "Le problème, c’est pas l’islam de France, mais le chômage, la précarité en France",une auditrice de France Inter...REECOUTER

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Une victoire de plus de la Libre Pensée en faveur de la loi de 1905 !

    Une victoire de plus de la Libre Pensée en faveur de la loi de 1905 !

     

    Communiqué de La Fédération de Haute-Savoie de la Libre Pensée


    Vierge de PUBLIER : une victoire de la laïcité ! Le Tribunal Administratif condamne la Commune et son Maire.

    Les juges ont dit le droit. Ils ont donné raison à la Libre Pensée. C'est une victoire de la laïcité. C'est une victoire de la (...)

    Lire la suite de l'article

    TELECHAGEZ:

    Télécharger « Communiqué LP74 Vierge de Publier.pdf »

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Lettre ouverte du Bureau de la Fédération Ardéchoise et Drômoise à M. Jean Jacques Queyranne, Président du Conseil Régional, à Valérie Malavieille et à Olivier Dussopt, Député-Maire d'Anno

    Lettre ouverte du Bureau de la Fédération Ardéchoise et Drômoise à M. Jean Jacques Queyranne, Président du Conseil Régional, à Valérie Malavieille et à Olivier Dussopt, Député-Maire d'Annonay
    La Libre Pensée informe de la lettre ouverte de sa Fédération de la Drôme-Ardèche adressée au Président du Conseil Régional sur une question de financement public de l’enseignement privé.


    Le lycée privé catholique St-Denis vient d'inaugurer son nouveau pôle scientifique. A cette inauguration, Mme Valérie (...)

    Télécharger « Lettre ouverte à Jean Jacques Queyranne.pdf »

     

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Metz, Nancy, Rennes : La tentative concordataire du Gouvernement Hollande/Valls

    Metz, Nancy, Rennes : La tentative concordataire du Gouvernement Hollande/Valls

       
    Il semble évident que le Gouvernement a donné des consignes claires aux Préfets et à ses partisans pour sur-jouer « l'unité nationale » et utiliser un sens dévoyé de la journée du 11 janvier 2015 afin d'institutionnaliser les religions comme représentants officiels des citoyens. C'est la tentative (...)

    Lire la suite de l'article

    ____________________________________________________________________________

    Lettre de la Libre Pensée à madame Nathalie Appéré, Maire de Rennes :

    Nous ne participerons pas à votre concordat !  

    Madame La Maire,

     

    Nous avons bien reçu votre courrier en date du 29 janvier 2015 nous invitant à participer au Comité Consultatif pour la Laïcité. Nous avons cependant le regret de décliner cette offre.

    Autant la Libre Pensée est disponible pour donner son avis sur la laïcité, autant elle refuse d'en débattre avec les représentants des cultes invités es-qualité. La loi de 1905 indique que la République « ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ». Nous ne voyons pas en quoi les dramatiques événements, auxquels vous faites référence, pourraient changer cette donnée fondamentale. Instituer un collectif, même consultatif, associant les religions es qualité pour élaborer des recommandations applicables à tous, nous semble profondément contraire à la laïcité, mais bien au contraire relevant d'un esprit de concordat. « L'État chez lui, l'Église chez elle » disait Victor Hugo.

     

    La légitime indignation des citoyens devant les attentats de janvier dernier ne justifie en rien la mise en place d'opérations concordataires. Les relations entre l'Etat et les cultes sont parfaitement définies par la loi de 1905. Nous sommes partisans du respect de la Séparation des Églises et de l'État. Nous sommes également partisans de la Séparation de la sphère publique et de la sphère privée.

     

    Permettez-nous d'avoir par ailleurs une nuance d'appréciation quant à ces terribles événements : ce n'est pas la laïcité qui a été mise en cause par l'attentat à Charlie-Hebdo, c'est beaucoup plus fondamentalement la liberté d'expression et la sécurité des citoyens, valeurs républicaines antérieures mêmes à l'instauration de la laïcité.

     

    Permettez-nous de penser que la meilleure des situations pour la laïcité serait d'abord que l'Etat et les institutions de la République la respectent. Nous ne nous lasserons pas de protester contre la totale indécence de la présence du Premier ministre à la canonisation de deux papes à Castelgandolfo.

     

    Il nous semble inconcevable que la municipalité de Rennes, lors des mandats précédent le vôtre, ait pu financer la construction de deux mosquées, d'une synagogue et d'un centre bouddhiste sur fonds publics, au prétexte très répandu de leur inclusion dans des «centres culturels». Il nous semble inconcevable que ni le concordat d'Alsace-Moselle, ni la scandaleuse loi Debré de 1959 n'aient jamais été, et ne soient toujours pas, remis en cause par l'État.

     

    La défense de la laïcité est d'abord pour nous l'abrogation des lois antilaïques édictées par la Vème République. Elles se sont établies de la loi Debré jusqu’à la loi Carle, mais la première est la mère et la condition de toutes les autres. Nous appelons les laïques à une manifestation nationale le 5 décembre 2015, pour l'abrogation de cette loi, à l'occasion du 110ème anniversaire de la loi de 1905.

     

    Veuillez agréer, Madame la Maire, nos meilleures salutations laïques et républicaines.

     

    Pour la Libre Pensée d'Ille-et-Vilaine

    Le Président, Jean-Sébastien Pierre


     
     Le Rheu, le 5 février 2015

    _____________________________________________________________________

                                                                                                              téléchargez:

    Metz, Nancy, Rennes : La tentative concordataire du Gouvernement Hollande/Valls

    Télécharger « Réponse FNLP maire de Rennes.pdf »

                          

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • La Libre Pensée classée comme nouvelle maladie mentale : Ils sont fous ces Romains !

    Source : Esprit Sciences Métaphysiques : Est-ce que la non-conformité et la Libre Pensée sont une maladie mentale ? Selon la dernière édition du DSM-IV (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux), oui.
    Ce manuel identifie une nouvelle maladie mentale appelée « trouble oppositionnel (...)

    Lire la suite de l'article

                                                                                    Téléchargez l'article FNLP :

    Télécharger « La Libre Pensée une maladie mentale.pdf »

    __________________________________________________________________________________________________

    http://www.espritsciencemetaphysiques.com/la-non-conformite-et-la-libre-pensee-considerees-comme-maladies-mentales.html

    ____________________________________________________

    Un "malade mental" assis? Et les autres, tous sains d'esprit?

    La Libre Pensée classée comme nouvelle maladie mentale : Ils sont fous ces Romains !

    "The Mortal Storm"(1940)

    Film de Frank Borzage

    {The Mortal Storm est un film admirable,l'un des plus lucides et des plus réalistes dans un contexte historique immédiat. On y voit un autodafé de livres et la première représentation cinématographique d'un camp de concentration où disparaissent les opposants allemands au régime nazi. Nous sommes en 1940.}

    __________________________________________________

    Sigmund, reviens! Ils sont devenus fous!

    La Libre Pensée classée comme nouvelle maladie mentale : Ils sont fous ces Romains !

    Télécharger « Sigmund Freud l'avenir d'une illusion.doc »

    _________________________________________

    Lire cet article du Monde:

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2013/05/13/dsm-5-le-manuel-qui-rend-fou_3176452_1650684.html

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • La Fédération nationale de la Libre Pensée informe :
    Communique de la Libre Pensée de Moselle

    A propos de la création du Comité Interreligieux de Moselle

    Depuis 1905, la République française est laïque !

     

    mercredi 28 janvier 2015 par  federation nationale

    L’article 1er de la loi de 1905 stipule : « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées dans l’intérêt de l’ordre public »

    L’article 2 affirme solennellement : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ».

    C’est pourquoi la Fédération de la Libre Pensée de la Moselle proteste vigoureusement contre l’initiative prise par le préfet de Moselle, M. Nacer Meddah, de créer un « Comité interreligieux de Moselle  » avec les représentants des cultes reconnus et non reconnus de Moselle.

    Le Préfet a pour rôle de faire respecter les lois, il est le garant de l’Etat et des valeurs de la République dont la laïcité, la neutralité s’impose à sa fonction. En apparaissant ainsi aux côtés des autorités religieuses, paré de ses habits de haut fonctionnaire, M. Nacer Meddah indique implicitement que la politique de l’Etat vis à vis des citoyens serait de les encourager à modifier leurs attitudes vis à vis de ces communautés religieuses, « vivre ensemble » et attentats terroristes obligent… Monsieur le Préfet se croit sans doute revenu sous le Consulat et sous Bonaparte.

    C’est une image forte qui ne peut que marquer les esprits de la multitude des citoyens qui composent la société en Moselle. Ainsi, chacun d’entre nous est donc invité pour le moins à se reconnaître ou à se sentir représenté par un des chefs de communautés membres du comité interreligieux, et pour le plus à s’incorporer dans l’une ou l’autre des options religieuses présentée comme conforme au « vivre ensemble ».

    Cela fait écho au discours ambiant après les meurtres odieux de janvier. Les citoyens sont appelés à rester dans leur communauté d’appartenance religieuse réelle ou supposée. Les chefs religieux deviennent ainsi les représentants légitimes des citoyens. C’est le concordat généralisé à la République. Que deviennent alors les athées, les agnostiques et les libres penseurs dans un tel système ? Des citoyens de seconde zone ?

    L’initiative est d’autant plus condamnable qu’elle vise à permettre aux religions de remettre les pieds dans des lieux comme la Préfecture, représentant le pouvoir républicain, séparé des Eglises depuis 1905. Le rôle de M. le Préfet, représentant de la République, est de veiller à ce que le libre exercice des cultes ne trouble pas l’ordre public, et non pas de s’ériger en médiateur des communautés religieuses et en promoteur du communautarisme.

    Le communautarisme, addition d’intérêts religieux particuliers, est la négation de la concorde civile entre citoyens libres et égaux en droits voulue par la loi de Séparation des Eglises et de l’Etat de 1905.

    Le préfet doit veiller au respect de l’égalité des droits entre citoyens, pas à la promotion des cultes sur la place publique et dans la presse. La politique interreligieuse ne lui appartient pas. Elle relève des seules religions elles-mêmes. L’Etat chez lui, les religions chez elles.

    Ainsi, sous couvert de « vivre ensemble » les représentants des cultes seraient autorisés par Monsieur Le Préfet à intervenir en milieu « scolaire, carcéral, hospitalier … » en vue de « changer les regards sur les religions » !

    De quel droit le préfet patronne-t-il une opération cléricale qui vise à manipuler et modifier les consciences citoyennes en vue de ’relancer un printemps des religions », en vue d’enrayer l’inexorable sécularisation rationnelle qui affecte les croyances religieuses, les dogmes et les cultes ? « Printemps » terme particulièrement chargé de sens depuis qu’il a été utilisé pour nommer le mouvement des peuples qui sont venus à bout de Ben Ali et autres Moubarak, dirigeants tyranniques. La République laïque, dénoncée comme « laïcarde » par des élus d’un large éventail politique devrait-elle subir le même sort ?

    Le Préfet bafoue officiellement le principe de neutralité et de Séparation de l’Etat en vigueur depuis plus d’un siècle. Il le fait pour les cultes aujourd’hui, demain dictera-t-il aux agnostiques et non-croyants les principes de morale qu’ils devraient adopter pour un meilleur « vivre ensemble » ? Les non-croyants, les athées, les agnostiques, les libres penseurs, les citoyens qui ne se reconnaissent pas dans ces cultes devraient-ils quitter la Moselle pour se sentir chez eux au risque de passer pour des adversaires d’un « vivre ensemble » bien particulier préconisé par M. Le Préfet !!!

    Dès lors, la proposition des cultes « d’abandonner le délit de blasphème  » apparaît sous un tout autre jour, il ne s’agit en fait que d’épouser l’émotion ambiante pour mieux réaffirmer une situation concordataire élargie des cultes catholique, protestants, juif, aux cultes musulman et orthodoxe, en attendant une généralisation, qui n’en doutons pas, aura une prétention beaucoup plus importante sur un plan politique et géographique.

    On ne cesse de nous parler de laïcité, mais ce que le Préfet de Moselle fait, c’est non seulement le maintien du statut clérical d’exception d’Alsace-Moselle, mais c’est son renforcement et son extension aux religions orthodoxes et à l’Islam. C’est-à-dire la négation même de la laïcité garantie par la loi de Séparation des Eglises et de l’Etat.

    Les victimes des attentats terroristes de Paris subissent aujourd’hui la double peine : eux qui ont toujours défendu la République laïque, sont non seulement les victimes de leur liberté de conscience et d’expression, mais sont utilisés post-mortem au service de manipulations inter-cléricales initiées, menées et coordonnées par un préfet de la République ! Dans un pays laïque, le préfet ne peut être un organisateur du dialogue inter-religieux ni un promoteur des cultes. Il doit agit au compte de tous les citoyens.

     La Fédération nationale de la Libre Pensée ne laissera pas faire. Elle a décidé de saisir le Ministre de l’Intérieur et l’Observatoire de la laïcité afin qu’elle rappelle à l’ordre les responsables publics afin que soit mis un terme à ces violations de la liberté de conscience des citoyens et de la laïcité.

    [/Metz le 23/01/2015

    La Fédération nationale de la Libre Pensée répond par avance « aux bonnes âmes » qui ne manqueront pas de dire que cela se passe en terre concordataire. L’Est républicain informe en date du 23 janvier 2015, que le Préfet de Meurthe-et-Moselle a pris une initiative similaire à Nancy, qui n’est pas en terre concordataire. Il s’agit bien d’une offensive généralisée du cléricalisme contre la loi de 1905 en utilisant odieusement et indignement les victimes des barbares attentats de janvier 2015.

    En voici la preuve :

     

    "Deux visions de la laïcité s’opposent. La première veut que la religion reste une affaire privée.
    Pour la seconde, la neutralité de l’Etat n’est pas la neutralisation des individus dans l’espace public."

    JPEG - 63.2 ko
    Les religions au secours de la République !

    http://www.lille.catholique.fr/les-religions-au-secours-de-la-republique-actualite-1685.htm

     ___________________________________________________________________________________

    Les religions au secours de la république


    Publié le Vendredi 06 Février 2015   |   Par


    Les religions au secours de la république

    Les religions au secours de la république ?
    Partager nos expériences pour vivre ensemble

    Du vendredi 6 février, 20h au samedi 7 février, 19h
    Centre spirituel du Haumont

     

    Les faits divers et les revendications liés aux religions se multiplient. Dans un moment de crise, certains crient à l’étiolement des valeurs républicaines…
    Deux visions de la laïcité s’opposent. La première veut que la religion reste une affaire privée.
    Pour la seconde, la neutralité de l’Etat n’est pas la neutralisation des individus dans l’espace public.
    Quel rôle peuvent jouer les croyants de religions différentes dans la construction d’une société plus libre, plus égalitaire, plus fraternelle ?

    Une proposition du Centre spirituel du Hautmont, conçue par Anne-Laure & Frédéric Pascal, du projet Faithbook, tour du monde du dialogue interreligieux.

    Partager via Gmail

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires