• Idée Libre n°308 - mars 2015 - Main basse sur l'université est disponible

    L'idée libre  n°308 - mars 2015, en défense de la science: l'édito du président de la FNLP

    Universités, Recherche, Science : vers la frontière du trou noir ?

    Les astrophysiciens admettent qu'en bordure des trous noirs, il existe une frontière à l'intérieur de laquelle nulle matière ne peut s'échapper. Ainsi ces puits cosmiques singuliers avaleraient-ils tous les objets qui s'en approchent, y (...)

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  •  Dominique Dattola vous invite à l’évènement de Les 3 Vies du Chevalier PROJECTION DEBAT AU VOX DE FREJUS vendredi 10 avril

    Dominique Dattola vous invite à l’évènement de "Les 3 Vies du Chevalier"

    PROJECTION DEBAT AU VOX DE FREJUS
    vendredi 17 avril à 20:30

    3 Place Agricola, 83600 Fréjus, France



    Projection suivie d'un débat avec le réalisateur

    Renseignements : 04 94 51 15 11

    Tarif : 5,00 euros

    Site web : www.les3viesduchevalier.org

    Bande Annonce : https://www.youtube.com/watch?v=DMig4s168q8 N...

    Bonjour,

    Le film " Les 3 Vies du Chevalier " sera projeté à Fréjus au Vox le 17 Avril prochain à 20:30. Il s'agit d'un évènement important. Merci d'avance d'agiter vos réseaux sur la Côte d'Azur. Je vous rappelle l'argument du film :

    Documentaire de Création. Au fil de son récit, Dominique Dattola éclaire l’évolution de la liberté de penser en France depuis l’Ancien Régime jusqu’à aujourd’hui en suivant les rebondissements d’une affaire emblématique : l’Affaire n°23 dite « La Barre » ; un procès pour blasphème instruit en France au siècle des Lumières et qui continue de défrayer la chronique depuis plus de 250 ans. Une histoire racontée au fil du procès du Chevalier de la Barre et de la lutte de ses défenseurs pour sa réhabilitation. Un récit éclairé par de nombreux chercheurs dans une fresque où se mêlent sculpture et politique au rythme d’une musique originale interprétée à l’image par l’Orchestre de Picardie. Le film a reçu le prix de l’Initiative Laïque aux Rendez-vous de l’Histoire de Blois.

    Vous trouverez toutes les informations utiles sur le site : www.les3viesduchevalier.org (dossier de presse, livret pédagogique, affiche, pack photos, etc...)

    Page Facebook du film : https://www.facebook.com/les3viesduchevalier

    Bien cordialement,

    Dominique Dattola
    --------------------------------------------------------------------------------------
      AZOTH Studio - Compagnie Cinématographique de Provence & de Partout
    Siège social : M.D.A. - BAL n°74 - 15, passage Ramey 75018 Paris France
    Tél : 00 33 (0)9 82 20 31 87 - Courriel : azoth.studio@free.fr
    www.les3viesduchevalier.org
    ---------------------------------------------------------------------------------------

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  •  FÉDÉRATION NATIONALE DE LA LIBRE PENSÉE

     

    Membre de l’Association Internationale de la Libre Pensée (AILP)

     

    10/12 rue des Fossés-Saint-Jacques 75005 PARIS – Tél  : 01 46 34 21 50 – Fax  : 01 46 34 21 84

     

     

    libre.pensee@wanadoo.frhttp://www.fnlp.fr

     

     

     
      "1905 – 1995 – 2005 – 2015" Christian Eyschen  

    1905 – 1995 – 2005 – 2015

     

    Le 9 décembre 1905, était votée la loi de Séparation des Eglises et de l’Etat. Publiée au Journal officiel le 11 décembre, elle était applicable dès le 1er janvier 1906. Elle sera suivie par la mise en œuvre des inventaires pour recenser ce qui appartenait à la République et qui fut payé par les contributions du peuple, le plus souvent de manière forcée, contre des remises de peine pour l’au-delà.

     

    C’est par l’effort conjoint des républicains, des laïques, des libres penseurs, des Francs-maçons, des radicaux et des socialistes que l’adoption de cette loi de liberté put voir le jour. Une intense mobilisation dans le pays républicain dut être mise en œuvre pour aboutir. Incontestablement, la Libre Pensée fut l’aile marchante de ce mouvement.

     

    La Libre Pensée constitua la fraction la plus résolue dans ce combat pour « rendre la République à son sentiment de dignité » selon la belle formule de Jean Jaurès. Et c’est tout naturellement que les leaders de la Libre Pensée s’illustrèrent dans le débat parlementaire, parfois sur des positions différentes, voire opposées. Mais tous les Députés et Sénateurs libres penseurs votèrent la loi.

     

    La Libre Pensée suppose, en effet, de penser et d’être libre. Et donc d’avoir parfois des approches différentes, ce qui est le fondement de la démocratie et de l’action. Des critiques y verront sans doute une contradiction, mais c’est souvent la contradiction qui est féconde.

     

    L’Assemblée nationale, qui était à l’époque vraiment assemblée (délibérante) et nationale (représentant la Nation), résonna des propos cultivés et éclairés de Jaurès, Briand, Allard, Buisson. Et dans une alliance féconde, Jaurès, Briand et Buisson accomplirent le Grand œuvre de la laïcité. Une loi de liberté vit ainsi le jour.

     

     

    1995 : la Libre Pensée renoue avec son histoire

     

    Après quelques décennies, où notre Libre Pensée périclitait pour des raisons internes et aussi pour des causes extérieures, par un effort de jeunes et de moins jeunes militants, qui ne voulaient pas voir la « vieille maison » disparaître (ce que voulaient les grands du « monde laïque » tout embourbés qu’ils étaient dans leur allégeance au pouvoir), il fut décidé de rebattre le pavé pour la défense de la Séparation des Eglises et de l’Etat.

     

    Le pari était fou et un peu risqué, mais il fut tenu avec succès. En 1995, la Libre Pensée, avec bien d‘autres laïques, décida de constituer le Comité de Liaison et d’Initiative Laïque (CLIL). Militants politiques, militants syndicaux, membres d’associations philosophiques diverses, laïques et libres penseurs firent front commun pour exiger le rétablissement de la loi de 1905 et l’abrogation du statut clérical d’exception d’Alsace-Moselle.

     

    L’anecdote retiendra que c’est dans un banquet de la Libre Pensé du vendredi-dit-saint à la Mutualité, qui en avait vu bien d‘autres, que des centaines de laïques unis dans leurs diversité, décidèrent de lancer l’appel à la manifestation du 9 décembre 1995.

     

    Nous fûmes ainsi 10 000 environ à manifester en direction de l’Assemblée nationale. Stupeur dans le monde médiatique et bienpensant, la manifestation fut un vrai succès. Le chroniqueur religieux du Monde devait constater dans les colonnes du quotidien qui sort à l’heure des vêpres : « 10 000 libres penseurs dans la rue, reprenant les mots d’ordre traditionnels du mouvement laïque ».

     

    René Remond, la réaction faite plumitif clérical,  écumait de rage dans les pages d’une revue jésuite. Lui qui avait proclamé, urbi et orbi, la mort de l’anticléricalisme devait reconnaître que nous étions toujours là et bien vivants. Avec le sûr instinct de la bête blessée, il analysait que cette manifestation avait autant d’importance sur le plan politique que la manifestation du 16 janvier 1994 contre la modification de la loi Falloux qui avait vu une masse considérable de manifestants descendre dans la rue.

     

    Plus que le nombre, ce qui est en soi important, c’est la méthode de la Libre Pensée qui fut déterminante. En réunissant des militants et responsables que d’autres engagements séparaient, en étant véritablement le centre de l’union laïque, elle avait semé des graines qui ne feront  que germer davantage.

     

    Elle accomplissait, 11 ans après l’Appel aux citoyens du Congrès national de la Libre Pensée de Chauny, un pas déterminant vers la reconstruction du mouvement laïque. L’esprit devenait matière. Le mouvement était véritablement lancé.

     

    Quand la manifestation se tint, le pays était encore partiellement paralysé par les mouvements de grève contre la loi Juppé de destruction de la Sécurité sociale. A la tête des manifestations, le libre penseur Marc Blondel qui joua un rôle considérable sur le plan social. La laïcité et le syndicalisme ouvrier étaient intrinsèquement liés. A bas la Calotte et vive la Sociale !

     

     

    2005, la Libre Pensée organise le 100e anniversaire de la loi

     

    Sur la base de ces avancées, la Libre Pensée est alors en pointe pour les 100 ans de la Séparation. Le progrès est tel, qu’il n’est nul besoin de mettre en œuvre une structure particulière comme le CLIL. La Libre Pensée, en tant que telle, existe avec force et vigueur. Elle rend public dès janvier, lors de la réunion traditionnelle de sa Commission Administrative Nationale, un Manifeste pour la défense de la loi de 1905.

     

    Elle y décline tous les aspects nécessaires dans la logique de Ferdinand Buisson : « La Séparation des Eglises et de l’Etat n’est pas le dernier mot de la Révolution sociale, mais elle en constitue indéniablement le premier ». Les Fédérations départementales préparent activement la montée à Paris.

     

    Régulièrement, la Raison publie des appels nominatifs de militants syndicaux, politiques, enseignants, artistes, universitaires, associatifs, personnalités qui appellent à la manifestation du 10 décembre 2005. La chair se reconstitue autour des os. La Libre Pensée associe, agrège autour d’elle militants et associations.

     

    Le 10 décembre 2005, plus de 12 000 personnes manifestent avec la Libre Pensée. En tête, le Grand Orient de France, que la Libre Pensée, par courtoisie, a accepté de voir défiler pour ouvrir le passage à son cortège de loin, très loin, le plus nombreux. Devant les drapeaux rouges, noirs et rouge et noir, une centaine de signataires des appels initiés par la Libre Pensée forment un carré significatif de personnalités.

     

    Marc Blondel, membre de la CAN de la Libre Pensée conduira le cortège et battra le pavé parisien comme en 1995 avec Claude Jenet, lui aussi libre penseur. Et ils en serreront des mains, pas toutes aussi célèbres que celle de 1995, mais quand même. Encore et toujours : « A bas la Calotte et vive la Sociale ! »

     

    Derrière, se pressent aussi les éternels ralliés de la dernière heure. Toutes les tentatives d’opposition et de diversion seront balayées comme un fétu de paille. Pour certains, la haine électronique fera office de cortège et de défouloir de leur dépit désappointé.

     

    Un meeting se tiendra à la fin, où le Grand Orient de France, la Libre Pensée, l’IHEU (Association internationale à laquelle adhère à ce moment-là la FNLP) prendront la parole. Cela restera un moment historique où des milliers de poumons crieront d’une seule voix, souvent pour la première fois : « A bas la Calotte ! ». Bien creusé, vieille Taupe !

     

    A la demande de la Libre Pensée, dès le retour dans leurs terres, les libres penseurs vont établir minutieusement la carte des subventions publiques pour les cultes. Les budgets de l’Etat et des collectivités territoriales seront passés au peigne fin de l’analyse laïque. Le résultat sera rendu public dans les inventaires laïques en décembre 2006, lors d’une séance présidée par Marc Blondel, où il indiquera que plus de 10 milliards d’euros de fonds publics sont détournés chaque année au profit de l’Eglise catholique et de ses œuvres.

     

    Dans la grande salle Ambroise Croizat de la Bourse du Travail, unissant à nouveau le mouvement laïque et le mouvement ouvrier, seront détaillés et égrenés le détail des détournements. Ce chiffre de 10 milliards ne sera jamais contesté et, même, deviendra la référence en la matière.

     

     

    2015, plus haut, plus vite, plus fort

     

    En janvier 2015 à nouveau, la CAN de la Libre Pensée décide de lancer un appel pour la tenue d’une manifestation nationale le 5 décembre à Paris pour le 110e anniversaire de la loi de Séparation. La période a changé. On ne parle plus que de la laïcité, après l’avoir tant ignorée. Même si les Libres penseurs ne sont pas dupes, il y a là en quelque sorte un hommage du vice à la vertu. 

     

    La Libre Pensée a toujours pensé que l’art de la politique, c’est de rendre possible ce qui est nécessaire. A l’inverse, beaucoup pense exactement le contraire, et encore : les jours de fête ! Pour eux, tout dépend du bon vouloir du prince qui nous gouverne. Certains prennent les Bastille, d’autres montent la garde pour les protéger. Et que dire des relents de xénophobie anti-arabe qui ponctuent et qui polluent bien des discours pseudo-laïques.

     

    La Libre Pensée considère que le principe de Séparation des Eglises et de l’Etat repose sur deux principes :

    -        La Séparation de la sphère publique et la sphère privée.

    -    Le non-financement des cultes, directement ou indirectement.

     

    C’est pourquoi l’appel de la Libre Pensée met au centre de la manifestation la question de l’abrogation de la loi Debré, qui est la mère de toutes les lois antilaïques. C’est par la loi Debré que l’Eglise catholique et ses œuvres sont massivement financées sur les fonds publics. C’est le cœur atomique du combat laïque.

     

    Comme par un curieux hasard, tous ceux qui ne voient la laïcité que par le prisme antimusulman, se refusent à mener toute action pour l’abrogation de la loi Debré. Dis-moi qui tu critiques, je te dirai quels intérêts tu défends.

     

    La laïcité est au cœur des questions de société. C’est une défaite de l’Eglise catholique et de toutes les religions. L’opiniâtre travail de la Libre Pensée a permis que les associations historiques de la laïcité se rencontrent, se retrouvent et agissent de concert.  Sans que personne ne renie quoique ce soit, une analyse commune s’est fait jour sur la question de la Séparation public/privé et pour la défense des libertés démocratiques.

     

    Le mouvement laïque se reconstruit sur un nouvel axe. Une excellente entente, basée sur une compréhension commune des problèmes, existe entre la Ligue de l’Enseignement, la Ligue des Droits de l’Homme, l’Union rationaliste et la Libre Pensée.

     

    Chacun a fait un bout du chemin et a compris que la laïcité, ce n’est pas l’interdit, c’est au contraire la possibilité de dire oui à sa conscience. Comme en 1905, la liberté de conscience a de nouveau rendez-vous avec son histoire. La Libre Pensée a toute sa place dans cette action et cela se verra le 5 décembre 2015.

     

    Christian Eyschen

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  • COLLOQUE – DÉBAT à  FRANCHESSE  ( Allier )

    SAMEDI  27  JUIN  2015 

    de  9 h 00  à  18 h 00 (salle de la Mairie

    La résistance à la Guerre de 14-18 :

    dans les partis socialistes et au plan international ;

    dans les syndicats et au Parlement en France ;

    dans la pensée et le vécu des poilus eux-mêmes 

     

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  • INVITATION CONFERENCE-DEBAT 04 AVRIL 2015  à MANOSQUEINVITATION CONFERENCE-DEBAT 04 AVRIL 2015  à MANOSQUE

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pour ceux qui bafouent tous les jours la loi de 1905, il y aurait "un avant et un après 11 janvier 2015" pour la laïcité?

    NON!

    La république n'est ni catholique, ni juive, ni musulmane, ni athée, ni libre penseuse! Elle est laïque! L’État et les cultes sont séparés!

    APPLICATION STRICTE DE LA LOI:

     
    Loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Eglises et de l'Etat.
     
    Article 1
    La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes.

    Article 2

    La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte.

     Article 19

    Elles [Les associations cultuelles ] ne pourront, sous quelque forme que ce soit, recevoir des subventions de l’État, des départements et des communes.

    Respect de la laïcité scolaire!

    Abrogation de la loi Debré qui finance l'enseignement privé confessionnel (>10 milliards par an, soit 20% de l'impôt sur le revenu)

    Fonds publics à l'école publique, fonds privés à l'école privée!

    Abrogation du statut clérical d'Alsace-Moselle!

    Application de la loi de 1905 en Guyane, département d'Outre-mer!

    Application de la circulaire Jean Zay! (Télécharger « Jean Zay Circulaires de 1936 37.doc » )

    Abrogation de l'art 10 de la loi Jospin de 1989!( Télécharger « loi jospin artjuillet 1989 10.doc » )

    Abrogation de toutes les lois antilaïques!

    ________________________________________________________

     

    INVITATION CONFERENCE-DEBAT 25 04 2015 MANOSQUE

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  • Plein succès du colloque sur « Laïcité et libertés publiques »

    samedi 21 mars 2015  par  federation nationale
    popularité : 100%
     
     

    Dans une salle de la Bourse du Travail dans laquelle il a fallu rajouter des chaises pour pouvoir accueillir tous les participants, la Fédération nationale de la Libre Pensée, la Ligue de l’Enseignement, l’Union rationaliste et la Ligue des Droits de l’Homme et divers intervenants ont pu échanger sur le thème de la Laïcité et des libertés publiques.

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    la tribune de la matinée

    Sous la présidence de Christian Eyschen, vice-Président de la Libre Pensée, ont pris la parole :

     

    • Michel Godicheau : Commission « Droit e t Laïcité » de la Libre Pensée 

       
    • Jean Baubérot : Sociologue des religions  

     

     

    • Jean-Michel Ducomte : Président de la Ligue de l’Enseignement

       

    • Mohammed Moussaoui : Président de l’Union des Mosquées, Président d’honneur du Conseil Français du Culte Musulman 

     

    • Philippe Portier : Directeur d’études  à l’Ecole pratique des hautes études   

     

    • Claire Serre-Combe : Porte-parole d’Osez le Féminisme  

     

    Sous la présidence de Pierre Tournemire, vice-Président de la Ligue de l’Enseignement :

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    la tribune de l’après-midi
    • Christophe Habbas du Grand Orient de France, représentant le Grand Maître Daniel Keller
    • Françoise Olivier-Utard de l’Union rationaliste
    • Patrice Rolland : Professeur agrégé de droit public (GSRL)
    • Michel Tubiana : Président d’honneur de la Ligue des Droits de l’Homme
    • Jean-Louis Bianco : Président de l’Observatoire de la laïcité
    • Un débat avec la salle a eu lieu à la fin auquel les différents intervenants ont pu répondre.
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                                                              la salle        

    Notre ami Henri Pena-Ruiz a été empêché de venir au dernier moment pour des raisons personnelles.

    Les Actes de ce colloque seront publiés prochainement. Les personnes désireuses de les commander peuvent s’adresser à la Librairie de la Libre Pensée « marina.librairielp@wanadoo.fr »

    Paris, le 21 mars 2015
     
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  • Pune, Kuala Lumpur, Delhi, Paris, Riyad, Kolhâpur, Copenhague, Dacca …

    Pune, Kuala Lumpur, Delhi, Paris, Riyad, Kolhâpur, Copenhague, Dacca …


    L'Association internationale de la Libre Pensée défend sur tous les continents la liberté de conscience et d'expression. Elle manifeste sa profonde solidarité avec toutes les victimes de la répression religieuse. Elle appelle les opinions publiques de tous les pays à se mobiliser pour la défense de la (...)

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    Communiqué par ADMD 04

     

    DELEGUEE ADMD 04

    09-82/25/52/97
    06-99-93-17-74
     

    admd04@admd.net 
    dufraisse.danielle@bbox.fr

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  • Pour Jean Calas,
    victime de l’injustice royale,
    victime de l’obscurantisme religieux,
    victime « d’un climat d’obsession de haine ».


    Pour Jean Calas, victime de l’injustice royale, victime de l’obscurantisme religieux, victime « d’un climat d’obsession de haine ».253 ans après, La fédération départementale de la Haute-Garonne a participé à la journée d’hommage à la mémoire de Jean Calas, victime de la barbarie royale, victime de la folie religieuse. En présence de Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, des conseillers municipaux de la ville, des représentants de la communauté d’agglomération, d’une descendante de Jean Calas, de l’association « Jean Calas, L’Europe nous regarde », des représentants du Grand Orient de France, prenant la parole devant des dizaines de Toulousains, David Gozlan, secrétaire général de la Fédération nationale de la Libre Pensée, a rappelé que notre organisation, fille des Lumières, est au cœur de tous les combats contre l’obscurantisme, ceux d’hier comme ceux d’aujourd’hui. Nous vous livrons son discours.

     


    Citoyennes, citoyens,
    Chers amis,
    Monsieur le maire, mesdames et messieurs les élus,
     

    Jean Calas. Jean Calas où la mort d’un chaînon de l’humanité. Quand la liberté de conscience n’est pas inscrite dans la constitution, notre propre conscience est assassinée. Et au nom de quoi ?
    La justice royale, justice d’exception où les instructeurs condamnent avant d’instruire, où les charges s’appuient sur la rumeur et les clameurs, où les témoins directs sont coupables de ne pas pratiquer la religion d’Etat. La justice royale n’est alors que le bras armé de la religion catholique qui de la Saint Barthélémy à Vanini, étend son message d’amour au fil de l’épée et à l’ardeur des bûchers. Il ne s’agit pas simplement des erreurs judiciaires mais de la graine de la discorde, du rejet, de l’excommunication contenue dans le dogme. La justice est le produit des conditions politiques, et lorsque le pouvoir spirituel domine le pouvoir temporel, le fanatisme s’empare alors des hommes, de leur destin, de leur vie.
    Calas à Toulouse, Servet à Genève, Le Chevalier De la Barre à Abbeville, Giordano Bruno à Rome, Dolet à Paris, victimes des Eglises, victimes de l’intolérance. Ceux sont les noms connus mais combien de femmes, d’hommes, victimes d’une justice royale qui n’avait de justice que le nom.
    Voilà pourquoi ici à Toulouse, depuis maintenant plus de dix ans la fédération départementale de la Libre Pensée de Haute-Garonne rend un hommage appuyé à Calas mais aussi à Cesare Vanini. Toulouse libérée du dogme fait par ce rassemblement écho aux mots de Voltaire : « Cet écrit sur la tolérance est une requête que l'humanité présente très humblement au pouvoir et à la prudence. Je sème un grain qui pourra un jour produire une moisson. Attendons tout du temps, de la bonté du roi, de la sagesse de ses ministres, et de l'esprit de raison qui commence à répandre partout sa lumière. »
    Et aujourd’hui, à l’heure où les Droits de l’Homme devraient éclairer les gouvernants, qui sont les nouveaux Calas ? Raif Badawi torturé et emprisonné par une théocratie pour délit de Blasphème. Délit moyenâgeux. Ne pouvons-nous pas espérer une intervention forte de nos gouvernants auprès de l’Arabie Saoudite pour abandonner les charges retenues contre Raif, pour obtenir sa libération ? L’Association Internationale de la Libre Pensée dont fait partie la Libre Pensée présente dans plus de quarante pays interpelle les gouvernements. Il ne peut y avoir d’autre Jean Calas, Libérez Raif badawi !
     

    Chers amis, citoyennes, citoyens,
     

    La semaine dernière lors d’une émission sur France Culture, Robert Badinter déclare à propos du contexte de l’affaire Calas: « Nous sommes dans un climat d’obsession de haine envers les Protestants. (…) Cette haine des catholiques envers les protestants n’a jamais cessé, elle est toujours vivace.»
    Plus de 250 ans plus tard, à l’aune de l’affaire Calas, chaque citoyen peut s’interroger ? Qui sont les Calas de 2015 ? Contre qui est développé, ici en France, un « climat d’obsession de haine » ?
    Qui est visé ? Celui que l’on désigne comme musulman avant de le reconnaître comme citoyen, celui que l’on somme de s’expliquer, de s’excuser, d’expier pour des actes qu’il n’a pas commis. Le lynchage médiatique, initié par des experts auto désignés, entretenu par certains politiques, cible une catégorie de la population la livrant à la vindicte populaire. Que cherchent-ils ?
    C’est bien contre les citoyens de confession musulmane qu’un système de pensée, étranger à la République et à la démocratie se dresse. Combien faudra-t-il de générations pour que ces enfants des cités ouvrières soient considérés comme des citoyens à part entière ?
     

    Citoyennes, citoyens, chers amis,
     

    Il n’y a pas d’ennemi intérieur. L’ennemi c’est le cléricalisme qui vit dans un passé révolu, l’ennemi ce sont les affidés de Pétain, Maurras, Doriot et Déat qui par opportunisme, bêtise construisent une France des Provinces, des terroirs, l’ennemi sont les praticiens du choc des civilisations qui instrumentalisent les religions pour en faire des communautés. La République, ce n’est pas le communautarisme, ce n’est pas le droit à la différence mais l’égalité des droits.
    Voilà pourquoi, la loi de 1905 garantissant la liberté de conscience,
    • permettant à chacun de croire ou ne pas croire,
    • permettant aux religions de ne pas voir l’Etat s’insinuer dans leurs affaires d’argent, de formation, de dogme,
    • permettant à l’Etat de ne pas voir les religions l’infiltrer, le ronger, saper l’autorité des représentants de la République.
    Doit être appliquée.
     

    Les pourfendeurs de la Loi de 1905 avance l’argument qu’il y aurait une nouvelle religion en France, l’Islam, donc une nouvelle donne. Quelle méconnaissance ou quelle tromperie ! En 1905, il y avait trois départements français majoritairement musulmans avec pas moins de 10 millions musulmans. Autant dire qu’il y en avait plus qu’aujourd’hui. Les nationalistes algériens étaient d’ailleurs pour l’application de cette loi.
     

    Pour notre part, la Fédération nationale de la Libre Pensée, initiatrice et architecte de la Loi de 1905, nous considérons que le respect et la promotion de cette loi permet la concorde. Nous le dirons haut et fort le samedi 5 décembre 2015 dans les rues de Paris.
    Alors, Oui cette loi, 253 ans après le martyr de Jean Calas, 110 ans après 1905, cette loi doit non seulement être promue, défendue mais elle doit aussi être appliqué. Le sens de l’Histoire est d’aller vers le Progrès, l’émancipation des Hommes, sans que nous fixions le supplicié de la Place Saint-Georges comme une perspective.
     

    La Laïcité ne constitue pas ni la nouvelle religion, ni la nouvelle spiritualité du XXIème siècle, mais une garantie de la Liberté de conscience, d’expression, un rempart contre les fanatismes. Sachons la préserver, comme nous préservons la mémoire du martyr de Jean Calas, victime de l’intolérance, du dogme, d’être un étranger dans son propre pays.
     

    Ecrasons l’infâme, à bas la calotte et vive la sociale !
     

    Je vous remercie.

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  • Laïcité : Universités, Entreprises, Islam Que cherche le Gouvernement ?

    Laïcité : Universités, Entreprises, Islam
    Que cherche le Gouvernement ?

     

    Il n’y a guère de jour où le Gouvernement ne fait pas d’annonces tonitruantes par rapport à la laïcité. Toutes ont un même contenu : remettre en cause la loi de Séparation des Eglises et de l’Etat du 9 décembre 1905 et les fondements de la laïcité.


    L’université républicaine est menacée

    Laïcité : Universités, Entreprises, Islam Que cherche le Gouvernement ?Une campagne savamment orchestrée dans les allées du pouvoir, avec l’aide des supplétifs subsidiaires et souvent subsidiés, remet au-devant de la scène la question du foulard islamique dans les facultés. Ceci a pour objet de s’inscrire dans la politique anti-terroriste qui voudrait voir des islamistes armés partout.

    Rappelons les grands principes de la démocratie, de la République et de la laïcité. L’Université a conquis de hautes luttes son indépendance contre les ingérences du pouvoir et du clergé. Enseignants et étudiants ont conquis les franchises universitaires qui font des facultés publiques des lieux de savoir et de liberté dans la recherche.

    Cette liberté semble insupportable aujourd’hui à bien des gens. Ainsi, l’inévitable Eric Ciotti, député UMP, écrit dans le Monde du 7 mars 2015 pour exiger que la loi de 2004, interdisant le voile islamique à l’Ecole (car sous couvert de signes religieux ostentatoires, il ne s’agit que de viser une certaine catégorie de la population), soit étendue à l’université.

    Il s’agit clairement de soumettre l’université à la pensée unique et aux exigences du gouvernement qui obéit à l’Union européenne. Il s’agit de mettre à bas les franchises universitaires qui sont garantes des libertés démocratiques. Rappelons aussi que le même Ciotti trouvait tout à fait normale la présence de crèches chrétiennes dans les bâtiments de la République. Sa « laïcité », comme pour tant d‘autres, est à géométrie variable selon qu’il s’agisse de l’Islam ou de l’Eglise catholique.

    Dans la foulée, est mis en exergue un rapport sur l’IUT de Seine-saint-Denis où, sur la seule consonance de noms et d’appartenance supposée, on jette en pâture des syndicalistes enseignants. Contrairement à tout usage, ce rapport circule sans que les principaux intéressés aient pu faire valoir leurs réponses aux accusations. Il s’agit d’un procès à charge. Et c’est toujours la même cible : l’Islam et les musulmans.

    Instrumentalisations de l’Islam à des fins inavouables

    Rappelons aussi que l’affirmation fausse et mensongère que l’Islam n’était pas présent sur le territoire de la République en 1905 ne repose que sur une lecture révisionniste de l’Histoire. En 1905, il y avait 3 départements français en Algérie qui regroupaient 10 millions de musulmans, soit le double d’aujourd’hui en France.

    La loi de 1905 avait prévu d’être appliquée en Algérie. Les nationalistes et indépendantistes algériens n’ont cessé de réclamer son application. Mais les tenants du colonialisme voulaient tenir les imams pour tenir les indigènes. C’est aujourd’hui le même scénario qu’on veut nous rejouer : tenir les imams pour tenir la couche la plus défavorisée de la classe ouvrière et imposer le talon de fer du Capital sur le Travail.

    Quand ce gouvernement propose que l’université forme les imams et délivre des diplômes religieux, il s’agit d’une violation de la loi de 1905. L’Etat n’a pas à s’ingérer dans la gestion des cultes et à former les religieux. Ce n’est pas la République qui forme les prêtres dans les séminaires.

    Le gouvernement Hollande/Valls s’inscrit dans les pas du gouvernement Sarkozy/Fillon qui, par les accords Kouchner/Vatican, voulait que les établissements religieux puissent délivrer des diplômes ecclésiastiques au nom du processus de Bologne de l’Union européenne et que la République les reconnaisse à égalité avec les diplômes délivrés par l’université. C’est la remise en cause du principe du monopole de la collation des grades qui a fondé l’université républicaine en 1880.

    La présence de l’Islam en France ne justifie en rien une quelconque modification de la loi de 1905, car c’est une loi de Séparation DES Eglises et de l’Etat. Ses principes s’appliquent donc à toutes les religions. Le bouddhisme, qui compte 600 000 adeptes en France, a parfaitement pu s’intégrer dans les associations cultuelles prévues par la loi de 1905 sans qu’il y ait besoin de modifier ou de suspendre la loi de 1905. Ce qui est valable pour le bouddhisme est valable pour l’Islam. Prétendre autre chose ne procède que d’une volonté de remettre en cause la Séparation des Eglises et de l’Etat.

    Tout cela porte un nom : le retour du Concordat

    Depuis les attentats de janvier 2015, le gouvernement ne cesse d’instrumentaliser les religions pour ses objectifs car, pour lui, les responsables des cultes représentent tous ceux qui sont censés, à tort ou à raison, en être membres. C’est la pleine logique communautariste. En instrumentalisant l’Islam et les musulmans réels ou supposés, c’est le contrôle de l’Etat sur les religions qui revient, contrôle qui avait été aboli par la loi de Séparation des Eglises et de l’Etat de 1905.

    En prétendant, comme Nicolas Sarkozy, désigner les « dirigeants » du culte musulman, c’est le retour au statut de l’indigénat qui réapparait. L’Etat tient les imams qui tiennent eux-mêmes les « musulmans ». C’est la tentation néocoloniale et impérialiste qui fait son grand retour. Mais il faut tenter de casser le lien qui unit les citoyens entre eux quelle que soit leur appartenance religieuse supposée, comme il faut casser le lien entre les salariés pour les opposer entre eux au nom de leur appartenance « communautaire ».

    C’est ainsi que des apprentis-sorciers et les idiots utiles du patronat veulent introduire la problématique de la laïcité dans le Code du Travail qui garantit la liberté d’opinion des salariés dans les entreprises privées au nom de l’article 10 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen du 26 août 1789.

    Ainsi est mise en avant, avec force publicité, la « charte » du Groupe Paprec qui entend interdire toute « expression religieuse ET politique » dans les entreprises. Et demain, les libertés syndicales seront-elles vouées aux gémonies ? Les libres penseurs et les syndicalistes ouvriers ne laisseront pas faire cette ignominie.

    Bas les pattes devant le Code du Travail !

    Il s’agit d’une remise en cause de la séparation de la sphère publique et de la sphère privée qui est le fondement de la loi du 9 décembre 1905 de Séparation des Eglises et de l’Etat. Quand la laïcité est partout, elle n’est nulle part. Les mêmes, qui ne cessent de nous parler de laïcité, refusent obstinément d’exiger l’abrogation de la loi Debré du 31 décembre 1959 qui organise le détournement chaque année de plus de 10 milliards d’euros de fonds publics pour les écoles catholiques.

    La Fédération nationale de la Libre Pensée appelle tous les laïques authentiques à participer à la grande manifestation nationale qu’elle organise

    Le samedi 5 décembre 2015
    15H place de la République à Paris

    La République ne reconnaît, ne subventionne, ni ne salarie aucun culte
    (Article 2 de la loi du 9 décembre 1905)

    Pour la défense de la loi de 1905 :
    Abrogation de la loi Debré !


    Paris, le 11 mars 2015

     

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  • Colloque organisé par la Fédération de la Libre Pensée de la Somme

    DOIT-ON ASSIGNER DES LIMITES A LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE ?

    vendredi 13 mars 2015
    par  federation nationale

     

    Texte seulement

    SAMEDI 18 AVRIL - de 10 h 00 à 18 h 00

    CAMON Salle Gilbert Capron

    (15, rue Lucie Aubrac)

    - Participation : 20, 00€
    10, 00 € pour les étudiants et les demandeurs d’emploi)}
    - inscription préalable obligatoire

    JPEG - 111.1 koDOIT-ON ASSIGNER DES LIMITES A LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE ?

    Avec :

    - Pierre CHARTIER - Professeur de lettres à l’Université Diderot Paris 6 « La science et les lumières »
    - Jean Louis FISCHER - Membre de l’Académie Internationale de l’Histoire des Sciences « Des limites à la recherche scientifique et médicale »
    - Catherine DRAPERI - Professeur de philosophie, UPJV - « Des fondements théologiques de la bioéthique à sa sécularisation »
    - Jean Sébastien Pierre - Président de la Fédération Nationale de la Libre Pensée - Quelles sont les entraves à la liberté de la recherche ?


    INSCRIPTION OBLIGATOIRE (à adresser à : Libre Pensée 80 231, rue Lemerchier 80000 AMIENS)

    Nom, prénom, commune de résidence, département :

    ………………………………………………..………………………………………………..………………………………………………..

    Mail : ………………………………………………..@.............................. tél : ………………………………………………..

    Frais de participation au colloque du 18 avril 2015 : 20,00 € par personne (10,00 € pour les demandeurs d’emploi et les étudiants) comprenant la participation, le buffet, le dossier de présentation.

    Chèque(s) à joindre à l’ordre de Fédération de la Libre Pensée de la Somme. Une confirmation d’inscription vous sera adressée. Pour toute information complémentaire : 06 10 58 58 99

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  •  ___________________________________________________________________

     Le jeudi 5 mars se tenait à Berlin à l'initiative commune de la Ligue Internationale des Athées et sans confession (IBKA/Alliance Athée Internationale (AAI), Allemagne) et de la Fédération Nationale de la Libre Pensée (FNLP/Association Internationale de la Libre Pensée (AILP) France) une conférence de presse à la Maison de la démocratie.

    Le cas du Français Thomas Bores (voir l'article http://www.fnlp.fr/spip.php?article1212) a mis à jour une pratique douteuse: l'archidiocèse de Berlin enquête sur les nouveaux arrivants et récupère les certificats de baptême auprès de leur diocèse d'origine à l'étranger. Le but est de soumettre les étrangers à l'impôt sur le culte. Effectivement, se déclarer athée ou sans confession lors de son arrivée à Berlin ne suffit pas, toute personne baptisée, même non croyante, est imposable. Le seul moyen d'échapper à cette spécificité allemande, est de « sortir de l’Église » en remplissant un formulaire au tribunal d'instance (coût 30€).


    Malgré tout, cela peut ne pas suffire, dans certains cas, l'Eglise relance, après quelques années, les personnes « sorties de l’Église ». Si ces dernières ne peuvent fournir le papier officiel de « sortie de l’Église », alors elles redeviennent imposables.
     

    La Fédération Nationale de la Libre Pensée (France) (membre de l'Association Internationale de la Libre Pensée - AILP) et la Ligue internationale des sans confession et athées (IBKA Allemagne, soutenue par (AAI) l'Atheist Alliance International) ont pris position contre cette pratique inadmissible au regard de la Liberté absolue de conscience et soutiennent Thomas Bores dans sa démarche.
    Étaient présents: Thomas Bores, le Dr. Carsten Frerk (Internationaler Bund der Konfessionslosen und Atheisten, chef du projet « l'église comme acteur politique »), Claude Singer (Paris, Membre de la Commission Administrative de la Fédération Nationale de la Libre Pensée), Heinke Först (Libre Pensée)
    L'écho donné à cette affaire atteint désormais l'Italie et l'Espagne car de nombreux jeunes cherchent du travail en Allemagne
     

    COMMUNIQUE COMMUN DE L'IBKA (Allemagne) et de la FNLP (France)

    Le problème de l'impôt d'église en Allemagne est une survivance Moyenâgeuse, maintenue par la constitution de Weimar et confirmée par le Concordat signé le 20 juillet 1933 par le chancelier A.Hitler et le cardinal Pacelli (futur pie XII). En France l'impôt d’Église (la dîme) n'existe plus depuis 1789, mais le budget de l’État continue à financer les Églises soit en Alsace-Moselle du fait du concordat napoléonien, soit dans l'ensemble du pays à travers la loi du 31 décembre 1959, dite loi Debré qui finance l'école catholique.
     

    L’Église catholique est confrontée en Allemagne à une désaffection croissante des fidèles, ce qui provoque une diminution des ressources. En Allemagne, selon le quotidien catholique La Croix , plus de 178 000 personnes ont officiellement quitté l’Église catholique en 2013. En France, l’Église catholique connaît également la même désaffection ; les donateurs volontaires (qui bénéficient pour le « denier du culte » d'un crédit d'impôt), sont en baisse constante (autour de 3% de la population).
     

    Or les Églises ont ceci de particulier qu'on peut en être membre sans le vouloir et même le savoir. Contrairement aux principes développés par les différentes déclarations des droits de l’homme, le baptême, un acte généralement accompli par vos parents à la naissance, vous fait entrer dans la « communauté d'Eglise », et vous rend taxable si votre gouvernement en décide ainsi par accord avec les autorités catholiques et ceci quelles que soient votre nationalité et vos propres déclarations sur vos convictions. Il existe bien une procédure de désaffiliation, mais elle est elle-même payante et sous le contrôle des évêques, ce qui ne garantit nullement le sort futur de vos données personnelles.


    En France l’Église catholique refuse le droit à l'oubli aux baptisés qui demandent l'effacement de leurs données personnelles de ses fichiers. Un arrêt de la Cour de Cassation lui a pour l'instant donné raison, sous réserve que « la consultation du registre qui portait mention du baptême (ne soit) ouverte, l'intéressé mis à part, qu'aux ministres du culte, eux-mêmes tenus au secret ».
    Or l'organisation internationale de l’Église catholique passant par-dessus la déclaration réitérée de l'intéressé et le droit, se permet de demander des données personnelles sensibles (certificat de baptême) à un culte qui n'a en France, comme tous les cultes, qu'un statut de droit privé.
    C'est pourquoi nous pensons qu'il est indispensable que la mention de la religion cesse, en Allemagne de figurer sur la carte fiscale, qu'en France l'administration déclare illégale la pratique des évêchés catholiques concernés et que dans les deux pays, soit procédé à l'effacement intégral des données personnelles à la demande de l'individu concerné.

    René Hartmann (IBKA Allemagne)
    Claude Singer (FNLP France)

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  •  DECLARATION  DE L'AILP

    DECLARATION  DE L'AILP


                                                   DECLARATION


    L’Association internationale de la Libre Pensée (AILP) agit partout contre l’intrusion des religions et de leurs symboles dans la sphère publique.


    L’AILP a été fondée à Oslo le 10 Août 2011.Dans son Manifeste de fondation pour la liberté de conscience, la question de la Séparation des Églises et des États, de son avènement là où elle n’existe pas encore et sa défense là où elle menacée, est l’action fondamentale des libres penseurs à travers le monde.

    L’AILP constate que partout, sur tous les continents, les religions tentent d’imposer leur loi et leurs symboles dans le domaine public. Ceci est une atteinte à la liberté de conscience des habitants des pays concernés...

     

    Télécharger « Déclaration AILP.pdf »

     

    Téléchargez: CONGRES FONDATION AILP 10 AOÛT 2011

     

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  • A Beyrouth pour la laïcité : Un événement qui fera date

    Publié le 22 avril 2012 par LIBRE PENSEE 04

    Les 13 et 14 avril 2012, à l'initiative de l'Association libanaise de philosophie du droit et de l'Association internationale de la Libre Pensée, s'est tenu à Beyrouth (Liban) un colloque sur la laïcité. Une centaine de participants ont débattu pendant deux jours des rapports entre la laïcité, la (...)

    Lire la suite de l'article 

    Colloque pour la laïcité à Beyrouth avril 2012

    Télécharger « Colloque Beyrouth avril 2012.pdf »

    ou sur Calaméo:


     

    LIRE L'ARTICLE:
    dieu.jpg
    (Article paru sur le site internet Bakchich du 13 mai 2012, publié sous la signature de Jacques-Marie Bourget)

    Au Pays du Cèdre et des milices religieuses, la laïcité est inscrite dans la constitution.

    Début avril, un colloque international, tenu à Beyrouth, l’a opportunément rappelé.

    Secoué et tremblant des contre coups venus du chaos syrien, au-delà de la frontière, le Liban continue d’attendre des lendemains meilleurs. Comme toujours. Pourtant une idée en forme de paratonnerre commence à progresser dans l’opinion : « Et si nous laissions la religion dans nos chambres à coucher pour devenir un peu plus laïcs … ». Moins de religion affichée, dans un pays qui s’est entretué derrière les différentes bannières de dieu, c’est le moyen de ne pas insulter la paix dont, à part quelques matamores, chacun rêve ici. De laisser les armes pourrir au vestiaire.  

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  • Gestionnaire de la Bibliothèque d’Entraide et Solidarité

    Nouvelle adresse de l'Irelp :

    204, rue du Château des Rentiers 75013 Paris

                                                e-mail : irelp@laposte.net

     

    ________________________________________________________________________________

    -          Que sont les origines de l’Union européenne ? ==> cliquez ici ;

    -          Le Congrès de Rome de la Libre Pensée  ==> cliquez ici ;

    -          Que sont les lois mémorielles ?  ==> cliquez ici ;

    -          Les femmes et la Commune de Paris  ==> cliquez ici ;

    (pour 2014)

    -          Que sont les matières premières ? ==> cliquez ici ;

    (pour 2015).

    _______________________________________________________________________________________________________________

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  • Un film: "Incendies": le commautarisme religieux, c'est la guerre civile

    Publié le 8 octobre 2011 par LIBRE PENSEE 04

    Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens!

    amaury

    Printemps 1210, l'assaut de Bram par Simon de Montfort

    "Ils parvinrent au castrum de Bram, l'asségèrent, et le prirent d'assaut en moins de trois jours, sans utiliser de machines. Aux hommes du castrum, qui étaient plus de cent, ils crevèrent les yeux et coupèrent le nez, mais laissant  un oeil à l'un d'entre eux pour qu'il conduisit les autres à Cabaret...

    Hystoria albigensis de Pierre des Vaux de Cernay

    "Nous trouvâmes là  (Morlhon près de Rodez) sept hérétiques de la secte des vaudois; on les conduisit aussitôt au légat, ils confessèrent leur incroyance en toute clarté, et nos pèlerins s'en emparèrent et les brûlèrent avec une immense joie."

    Hystoria albigensis de Pierre des Vaux de Cernay

     

    in Georges DUBY L'Europe au Moyen Age- Champs Flammarion-146  


    Cela se passait  au Liban,

     

    Quand les chefs mafieux se parent du drapeau d'une religion pour prendre le pouvoir

    incendies-d.jpg

    arme au point à l'éffigie de la Vierge

     

    incendies-a.jpg

     

    Le crucifix sur la photo du "chef de guerre" de la milice chrétienne

     

    DEMANDE-T-ON AU PAPE, A L'EGLISE ET AUX CATHOLIQUES DE SE JUSTIFIER?...

     ____________________________________________________________

     film à voir sur youtube:

    https://www.youtube.com/watch?v=sxgygnLsKCQ

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  • Vatican connection : L’Église catholique en France transmet illégalement des données confidentielles à l’Église d'Allemagne

    suivi d'une video tirée d'un media Belge   

    Quand les diocèses catholiques fournissent vos données confidentielles aux administrations étrangères.
    Une anecdote circule actuellement en Allemagne : le pape François a déclaré,« l'argent est l'excrément du Diable ! Et la Conférence des évêques d'Allemagne a répondu : certes, mais l'impôt d’Église nous (...)

    Lire la suite de l'article et voir la video
     

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