• ?Savoir ou croire, il faut choisir!?

    S.J. GOULD

    Principe de Noma (Non empiètement des magistères de la science et de la religion)

    La loi de 1905 ne reconnaît le magistère d'aucune religion dans la sphère publique donc dans l'Ecole laïque également.

    D'ailleurs le manifeste des instituteurs syndicalistes de 1905 annonçait la couleur:

    '' Ce n'est pas au nom du gouvernement, même républicain, ni même au nom du Peuple français que l'instituteur confère son enseignement : c'est au nom de la vérité. Les rapports mathématiques, les règles de grammaire, non plus que les faits d'ordre scientifique, historique, moral, qui le constituent, ne sauraient dès lors être soumis aux fluctuations d'une majorité....''

    Le grand paléontologue Stephen Jay Gould dont la contribution à la science, à l'histoire des sciences et à la philosophie dans ses nombreux ouvrages revigorants est immense, s'est hélas engouffré peu de temps avant de disparaître dans ce principe iréniste (NOMA) de son invention, que semblent reprendre les initiateurs de la charte de la laïcité, avec beaucoup moins de talent c'est sûr!

    G.Bruno

     

     

    _______________________________________________

    Charte de la laïcité

    "Refondation de l'école"

    Savoir ou croire, il faut choisir!

    . éviter la confrontation ou la comparaison du discours religieux et du savoir scientifique.

    Dans les disciplines scientifiques (SVT, physique-chimie, etc) il est essentiel de refuser d'établir une supériorité de l'un sur l'autre comme de les mettre à égalité.

    A propos de cet article du Point:

    http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/brighelli-quand-la-charte-de-la-laicite-veut-epargner-la-supersitition-28-10-2015-1977431_1886.php

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  • 30 octobre 2015

    Communiqués

    Pour le Droit de mourir dans la Dignité

    Inacceptable !

    M. Jean Mercier condamné pour avoir soulagé celle qu’il aimait

    Le 27 octobre 2015, un peu plus d’un mois après l’audience publique du 22 septembre précédent, le Tribunal correctionnel de Saint-Etienne a condamné M. Jean Mercier, âgé de 87 ans, à une peine de prison d’un an, assortie du sursis, pour avoir aidé à mourir, le 10 novembre 2011, son épouse atteinte d’une maladie invalidante particulièrement douloureuse.  Cette juridiction n’a certes pas suivi les réquisitions du Parquet tendant à une condamnation ferme de M. Jean Mercier à trois ans d’incarcération, mais elle a voulu jeter l’opprobre sur un homme seulement coupable d’avoir tenu la promesse qu’il avait faite à celle qu’il aimait de l’aider à quitter ce monde en cas de souffrance intolérable. Cette décision est inacceptable parce qu’elle frappe un homme qui a agi sous la contrainte de la nécessité, à défaut de loi de progrès autorisant l’aide à mourir.

    M. Vincent Lambert demeure en état de coma irréversible

    Après une longue procédure judiciaire, M. Vincent Lambert, victime d’un grave accident de la route, demeure toujours plongé dans un coma irréversible, en dépit de la reconnaissance par les plus hautes juridictions du droit de son épouse et d’un neveu, exprimant sa volonté et animés d’un sentiment de compassion envers lui, d’obtenir un arrêt des traitements dans les conditions prévues par la loi du 22 avril 2005. Le 11 janvier 2014, après avoir respecté la procédure prévue par ce texte, un médecin du centre hospitalier universitaire (CHU) de Reims décide de cesser l’alimentation artificielle de M. Vincent Lambert. Le 16 janvier, le Tribunal administratif de Châlons-en-Champagne annule cette décision à la demande de sa mère, aveuglée par ses convictions religieuses. Après des mois d’expertise, le 24 juin 2014, l’assemblée du contentieux du Conseil d’Etat rend un arrêt par lequel il annule le jugement initial. Pratiquement un an plus tard, saisie par la mère de M. Vincent Lambert, la Cour européenne des droits de l’Homme déboute celle-ci, le 5 juin 2015. Pour autant, les médecins du CHU de Reims ne veulent plus accéder aujourd’hui à la demande d’interruption des traitements maintenant M. Vincent Lambert artificiellement en vie.

    Le docteur Nicolas Bonnemaison condamné en appel  pour avoir aidé des patients à ne plus souffrir

    Le 24 octobre 2015, la cour d’assises du Maine-et-Loire, statuant en appel, a condamné à deux ans de prison avec sursis le docteur Nicolas Bonnemaison qui avait été poursuivi du chef d’empoisonnement pour avoir apporté une aide médicale à mourir à sept patients en fin de vie, éprouvant des souffrances insupportables.  En première instance, en juin 2014, la cour d’assises des Pyrénées Atlantique l’avait acquitté tandis que l’ordre des médecins le radiait bien qu’il fût alors déclaré innocent.

    Toutefois, la cour du Maine-et-Loire avoue implicitement son immense gène. Elle n’a retenu à l’encontre du docteur Nicolas Bonnemaison qu’un seul empoisonnement sur sept. De surcroît, elle l’a condamné à une peine trop lourde, parce que l’acquittement dont il avait bénéficié en première instance était la seule solution raisonnable, mais sans rapport avec celle prévue par le code pénal : jusqu’à trente ans de réclusion.

     

    Un cadre juridique inadapté voué à un replâtrage indécent

    Ces deux drames du prolongement déraisonnable de l’existence et de la fin de vie des personnes atteintes de maladies incurables provoquant des souffrances psychiques ou physiques insupportables mettent en évidence le caractère inadapté de la loi du 22 juin 2005. Elle se révèle soit inapplicable soit, lorsqu’elle est mise en œuvre, parfois inhumaine. L’arrêt des traitements entraîne quelquefois des agonies terribles.

    Censée satisfaire le vingt-et-unième des soixante engagements pour la France pris par François Hollande avant son élection à la Présidence de la République, la proposition de loi sur la fin de vie actuellement en discussion au Parlement, qui est examinée aujourd’hui même en seconde lecture en séance publique au Sénat, ne répond pas au souhait de plus de huit citoyens sur dix. Pour l’essentiel, elle se borne à reprendre la loi du 22 avril 2005 en y introduisant une disposition autorisant « une sédation profonde et continue provoquant une altération de la conscience maintenue jusqu'au décès, associée à une analgésie et à l'arrêt de l'ensemble des traitements de maintien en vie, est mise en œuvre dans les cas suivants : / 1° Lorsque le patient atteint d'une affection grave et incurable et dont le pronostic vital est engagé à court terme présente une souffrance réfractaire au traitement ; / 2° Lorsque la décision du patient atteint d'une affection grave et incurable d'arrêter un traitement engage son pronostic vital à court terme. » Il ne s’agit en aucun cas d’une aide médicale à mourir.

    La Libre Pensée préconise d’abandonner la voie du replâtrage de la loi du 22 avril 2005 et de reprendre la discussion de la proposition de loi qui prévoyait « une assistance médicalisée permettant par un acte délibéré une mort rapide et sans douleur » dans sa version adoptée le 18 janvier 2011 par un très vaste rassemblement des forces politiques représentées à la commission des affaires sociales du Sénat et largement inspirée de la loi belge de 2002. « La mort n’est rien » disait Epicure dans sa lettre à Ménécée. Ce qui la précède est l’essentiel. Que le législateur donne aux malades le droit à une mort douce.

     

    La Fédération nationale de la Libre Pensée assure l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité et son Président Jean-Luc Romero de sa totale solidarité dans leurs actions de justice humaine.

     

    Paris, le 30 octobre 2015

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  • Réponse à un courrier: Crèches

    أنا مسرور    Réponse à un courrier: Crèches

    Message du 23/10/15 19:56
     De : "librepensee04" <librepensee04@orange.fr>
     A : "Michele S"
     Copie à :
     Objet : re: Crêches
     

     Madame,


    Ignorante que vous êtes, vous ne savez pas que la Libre Pensée ne demande pas l'interdiction des crèches (catholiques) en France, encore moins des sapins, boules, guirlandes de noël, symboles païens, par excellence.
    Elle demande seulement que la loi de 1905 soit respectée dans la sphère publique (collectivités territoriales, services publics, écoles publiques). La Loi, toute la loi, rien que la loi!


    Pour les places de village, de ville... par exemple, selon l'article 28, toute exposition religieuse ( quelle que soit la religion, doit se faire à l'intérieur d'un lieu spécifique, strictement religieux ( salle d'exposition réservée à cet effet, église, temple, mosquée, synagogue...). Dans ma commune, où les santons sont une tradition, une crèche est exposée chaque année dans l'église romane. Par contre, es sapins et illuminations quant à elles, s'étalent dans les rues et sur la placette centrale. 
     

    Des amis catholiques se réclamant de la laïcité en France le conçoivent sans problème, par respect des convictions des autres, la liberté de conscience garantie par l'article 1 de la loi.

     Pour le reste (magasins, fabriques de santons et autres objets religieux, cela ne pose aucun problème.)

     Que diriez-vous, Madame,  si votre maire exposait un symbole musulman, juif, bouddhiste, libre penseur, athée...) dans la mairie, lieu  qui ne distingue aucun citoyen d'un autre, puisque devant la République nous sommes tous des citoyens égaux en droits, indépendamment de nos options et convictions religieuses, philosophiques, politiques...?
    La République n'est ni catholique ni musulmane ni juive ni athée ni libre penseuse...elle est simplement séparée des cultes.

    Où avez-vous appris l'histoire de France? 

    La France a des origines gréco-romaines. Le catholicisme a passé son temps à effacer leurs traces par le bûchers, les persécutions, l'intolérance, l'interdit et a remplacé le tout par ses légendes tout aussi sanglantes. 

    Au lieu de promouvoir la paix, vous attisez les différences, méconnaissant  la loi de 1905 votée également par les catholiques libéraux à la Chambre, qui a assuré la paix pendant plus d'un siècle dans notre pays.

    Je ne vous salue pas comme je ne salue pas les Torquemada, Bellarmin, et autres Bernard Gui, inquisiteurs assassins de peuples, et souhaite que vous ravaliez votre xénophobie sur fond d'intolérance religieuse. 

     
     G. Bruno, pour la Libre Pensée

     

     ___________________________________________________________________________

     

     Message du 23/10/15 12:36
     De : "Michele S"
     A : librepensee04@orange.fr
     Copie à :
     Objet : Crêches

    Monsieur
    Je suis en complet desaccord avec votre attitude en ce qui concerne les creches en france.
     Il s'agit, ne vous en deplaise, d'une tradition culturelle française.
     Les santons de provence, le calendrier de l'avant, les sapins de noel, etc....
     Nombre de citoyens, cathos ou pas suivent ces traditions.
     Il est quand même surprenant que ce sujet fasse polémique depuis l'année dernière seulement......
     Ne serait-ce pas lié à l'appartenance politique du maire de Béziers ? Parti dont je n'approuve pas la politique mais ne vous en déplaise nous sommes en démocratie du moins pour le moment.
     Je n'entends pas laisser la France à la merci d'idéologues en quête de  notoriété que ce soit sur ce sujet, l'éducation ou la justice....
     Nous sommes de plus en plus confrontés dans nos communes et villes à des femmes voilées et à des hommes barbus........
     Ceci me semble plus dangereux pour la laicite et notre avenir que la présence de crêches sur les places publiques ou dans les différents lieux de la république !!!!
     Nous n'allons pas abandonner tout ce qui fait notre histoire depuis des siècles pour une "bande" d'idéologues en quête de notoriété et de désir d'existence.
     Personne ne vous oblige a penser autrement alors laissez la majorité des français tranquille....

     Michèle

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  • HPI 16 octobre 2015 Manosque


    _____________________________________________________________________________
    ART. 1 : La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l'intérêt de l'ordre public…

     
    --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
    Dura lex, sed lex

    Dura lex, sed lex! Oui, la « liberté religieuse » se heurte aux limites de l’ordre public !


    Oui, la « liberté religieuse » se heurte aux limites de l’ordre public !
    C’est la loi et c’est tant mieux !


    L’obsession cléricale : Comment contourner la loi de 1905 qui relègue les religions à la sphère privée, pour (re)introduire la « liberté religieuse » à la place du simple « libre exercice des cultes » garanti par l’article 1.
     

    Sinedo

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  • -Communiqué FNLP-

    La guerre des crèches va-t-elle être relancée ?

     

    C’est à y perdre son latin. Le Tribunal Administratif de Melun a considéré la crèche chrétienne de Noël mise dans l’Hôtel de ville comme non-religieux. La Cour d’Appel Administrative de Paris, l’a interdite et a invalidé ce jugement parce que c’est un symbole religieux, comme le prescrit l’Article 28 de la loi de Séparation des Eglises et de l’Etat du 9 décembre 1905.

    Dans le même temps (que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite ?), le Tribunal Administratif de Nantes proscrit la crèche chrétienne de Noël au Conseil général de Vendée, car elle est un symbole religieux. La Cour Administrative de Nantes casse le jugement déclarant que ce n’est pas un symbole religieux.

     

    Crèches de noël : les errances du juge administratif

     

    Et pourtant, l’article 28 de la loi concernant la Séparation des Églises et de l’État du 9 décembre 1905 est parfaitement clair : « Il est interdit, à l'avenir, d'élever ou d'apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à l'exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires, ainsi que des musées ou expositions. » Néanmoins son interprétation par le juge administratif rencontre de grandes difficultés, lorsque celui-ci est appelé à statuer sur des recours pour excès de pouvoir dirigés contre des décisions d’autorités locales d’installer des crèches de Noël dans des bâtiments publics ou sur le domaine public.

    En première instance, les tribunaux administratifs ont rendu des jugements contradictoires à l’issue d’instances initiées par la Libre Pensée, qui a demandé l’annulation des décisions administratives d’installer ces emblèmes religieux sur le domaine public lors du solstice d’hiver de 2014. Celui de Nantes a estimé illégale la présence d’une crèche de Noël dans les locaux du département de la Vendée, tandis que celui de Melun jugeait légale celle installée sous le porche donnant accès à la cour d’honneur de la maison commune de cette ville. Quant au tribunal administratif d’Amiens, il a fait preuve d’inconséquence. En 2010, il avait annulé la décision du maire de la commune de Montiers d’édifier une crèche de Noël sur la place du village. Or il a considéré que le même objet, présentant les mêmes caractéristiques, pouvait légalement décorer la place Jeanne Hachette de Beauvais, fin 2014.

    Même s’il reste un juge du fond, le juge d’appel a un rôle régulateur. Or, il n’a pas davantage réussi que les premiers juges à dégager la seule jurisprudence qui vaille : la présence d’une crèche de Noël, emblème religieux par excellence, dans un édifice public ou sur le domaine public ne saurait être acceptée au regard des dispositions de l’article 28 de la loi du 9 décembre 1905. Deux cours administratives d’Appel, sur le fondement des mêmes textes, viennent de statuer en sens contraire.

    En application des dispositions combinées des articles 1er de la Constitution du 4 octobre 1958, aux termes duquel « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale », 1er de la loi du 9 décembre 1905, qui « assure la liberté de conscience » et « garantit le libre exercice des cultes », et 28 de celle-ci, dont les termes ont été rappelés plus haut, celle de Nantes a considéré que la crèche installée dans les locaux du département de la Vendée n’était pas illégale aux motifs, d’une part, qu’elle était « de faible taille » et se trouvait dans une « situation non ostentatoire » en « l’absence de tout autre élément religieux », d’autre part, qu’elle s’inscrivait dans la « tradition relative à la préparation de la fête familiale de Noël ».

    Sur le fondement des mêmes textes, la Cour administrative d’appel de Paris a estimé illégale la crèche dressée sous le porche d’accès à la cour d’honneur de la mairie de Melun au motif que, en quelque sorte par nature et quelles que puissent être ses dimensions, « une crèche de Noël, dont l’objet est de représenter la naissance de Jésus, installée au moment où les chrétiens célèbrent cette naissance, doit être regardée comme ayant le caractère d’un emblème religieux […] ». 

    La Cour administrative d’appel de Paris a raison : pour édicter son interdiction de la présence de signes religieux sur les édifices ou le domaine publics, le législateur de 1905 n’a pas retenu des critères sujets à des discussions byzantines, tels que la taille de l’objet, son caractère discret ou ostentatoire ou son rattachement à une tradition.

     

     

    La Libre Pensée saisit le Conseil d’Etat

     

    Il faut espérer que le Conseil d’État, que la Libre Pensée va saisir, clarifiera une situation juridique confuse en donnant le dernier mot à la loi qui interdit manifestement l’installation de crèches chrétiennes, emblèmes religieux incontestables, dans les locaux ou sur le domaine public des Collectivités publiques.   

    Les errances des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire conduisent à une cacophonie de jurisprudences et de pratiques : ceux-là mêmes  qui  veulent  interdire le foulard islamique partout (en public comme en privé) se prononcent pour la présence des crèches chrétiennes dans les  bâtiments publics...Un symbole religieux est un symbole religieux, quelle que soit la religion en cause. Il n’a pas sa place dans les Institutions de la République.

     

    Personne, aucune juridiction ne pourra se dérober : La République est-elle laïque ou concordataire ? Sommes-nous sous la juridiction de l’Etat républicain ou encore sous la coupe des lois du Régime de Vichy ? La quasi-totalité des lois de l’ex-maréchal Pétain contre la laïcité ont, en effet, été maintenues à la Libération. Il faut les abroger.

     

    La Libre Pensée en appelle à l’opinion publique laïque :
    Il faut défendre la loi de 1905 !
    Participez-tous à la Manifestation nationale laïque
    Le 5 décembre 2015
    à 15H Place de la République à Paris !

     

    Paris, le 15 octobre 2015

     

    Télécharger « Guerre des crèches 15 oct 2015.pdf »

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  •  

     

     Communiqué de La Fédération de la Libre Pensée du Bas-Rhin

    Non, monsieur Cazeneuve, la  laïcité ce n’est pas le dialogue entre les religions !

     

    « Dès la rentrée 2016 pourrait être expérimenté dans plusieurs collèges ou lycées d’Alsace des modules d’« éducation au dialogue interculturel et interreligieux » (EDII). Les cultes statutaires d’Alsace-Moselle (catholique, protestants, juif) y réfléchissent : cet EDII – forme particulière de l’Éveil culturel et religieux que permet le statut scolaire local – associerait les autres religions, notamment l’islam. « Il s’agirait, à côté des cours traditionnels, d’accueillir des classes complètes », a indiqué Christian Krieger, président de l’Église protestante réformée d’Alsace et de Lorraine (EPRAL). »DNA du 03/10/2015

    Alors que le public des cours de religion baisse considérablement depuis plusieurs années, alors que les églises sont aussi vides que dans le reste du pays, que la crise de recrutement touche le clergé en Alsace Moselle comme ailleurs, malgré l’assurance d’un salaire payé par l’Etat, les représentants des cultes s’accrochent bec et ongles à l’obligation des cours de religion.

    Au mois de mai, ils se sont opposés à la proposition, pourtant fort modérée, de l’Observatoire de la laïcité qui consisterait à maintenir ces cours sous forme d’option.  Ils inventent même de nouvelles formules qui seraient imposés à tous les élèves sous couvert d’ « éducation » et de « dialogue interreligieux ».

    Ils ont compris que, pour sauver leurs privilèges,  il fallait monter un front uni et s’ouvrir à d’autres religions, en essayant de tourner la législation. Ils utilisent leurs méthodes traditionnelles, employées depuis toujours : le lobbying auprès des représentants des pouvoirs en place.

    Rien d’étonnant qu’ils aient le soutien du très clérical  président de la région Philippe Richert, pour qui  « la religion ne peut être confinée à la sphère privée. » Ils ont aussi celui du Président de l’Observatoire de la Laïcité Jean Louis Bianco, qui estime que « le Concordat est compatible avec la laïcité » et que  « s’il ne peut être transposé ailleurs, il faut s’inspirer du dialogue interreligieux, de l’enrichissement mutuel, de la fraternité que vous tentez ici. »

    Mais ils ont surtout celui du Ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, qui a violé la séparation de l’Eglise et de l’Etat en participant aux Assises du Christianisme et en faisant  un  discours dans la cathédrale de Strasbourg.

    Devant l’Archevêque, il a vanté la tradition « chrétienne de la France »,  dans un discours truffé de citations de deux saints, trois papes et deux archevêques,  pour conclure : « la République laïque, si elle n’a pas à connaître des débats théologiques entre les croyants, s’intéresse au dialogue inter-religieux en tant qu’il favorise la concorde et la paix civile.»

    Non seulement le statut clérical d’exception d’Alsace Moselle (Concordat et enseignement de la religion) est maintenu, mais des extensions sont projetées et il sert de Cheval de Troie à la remise en cause de la Loi de 1905 dans l’ensemble du pays.

    La Libre Pensée du Bas-Rhin appelle tous les laïques à se mobiliser pour la défense de la loi de 1905, et pour son extension à l’Alsace Moselle en manifestant à Paris  le 5 décembre 2015.

     

     

    Strasbourg le 06/10/2015

     

     

     

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  • - COMMUNIQUE DE PRESSE FNLP –

    Gouvernement Hollande, Valls, Cazeneuve, Macron :
    L’exploitation capitaliste pour avenir,
    La religion pour consolation,
    Le patois comme seule communication,
    En clair, la République en berne !

    On pensait que c’était impossible, et pourtant il l’a fait. Bernard Cazeneuve, Ministre de l’Intérieur aura été pire dans l’abjection cléricale que Nicolas Sarkozy. Il est sans doute difficile de voir dans l’histoire un ministre aussi servile envers l’Eglise catholique. Les Sinistres de l’Intérieur se suivent, se ressemblent, se complètent et s’aggravent.

    Incroyable, mais vrai !
    Clérical, mais faux !

    Parlant au nom du Gouvernement, Bernard Cazeneuve est allé à confesse, le 3 octobre 2015, pour clôturer les Etats Généraux du Christianisme dans la cathédrale de Strasbourg. Quand on va à Canossa, on n’a que faire de la loi de Séparation des Eglises et de l’Etat du 9 décembre 1905 qui interdit aux ministres d’aller, ès qualités, aux cérémonies religieuses.

    Plutôt que de faire des commentaires, on laissera les faits parler d’eux-mêmes, la Libre Pensée livre à l’opinion publique laïque quelques propos du représentant du Gouvernement : «Je tiens à remercier La Vie (ex catholique) pour cette invitation qui me permet de contribuer à ma manière aux « États généraux du Christianisme » et qui m’offre l’occasion de m’exprimer pour la deuxième fois en deux semaines, dans l’enceinte même d’une cathédrale sur des sujets essentiels comme la question des valeurs. C’est très précieux, vues les circonstances particulières…

    Cette proximité spirituelle entre la République et l’Église, paradoxale au premier abord, avait parfaitement bien été soulignée par le pape Jean-Paul II dans sa célèbre homélie au Bourget en 1980. Je le cite : «On sait la place que l’idée de liberté, d’égalité et de fraternité tient dans votre culture, dans votre histoire. Au fond, observait Jean-Paul II, ce sont-là des idées chrétiennes. Je le dis tout en ayant bien conscience que ceux qui ont formulé ainsi, les premiers, cet idéal, ne se référaient pas à l’alliance de l’homme avec la sagesse éternelle. Mais ils voulaient agir pour l’homme. »

    Dis-moi qui t’inspire, je te dirai pour qui tu travailles

    Certes, notre histoire contemporaine, tout au long du 19ème siècle notamment, a pu témoigner des difficultés éprouvées par les catholiques français à embrasser sans réserve l’héritage révolutionnaire, tant les séquelles de la constitution civile du clergé et le souvenir des années qui ont suivi restèrent vivaces. La République elle-même ne fit pas toujours preuve de tolérance à l’égard d’une Église perçue comme un redoutable adversaire, plutôt que comme une source d’inspiration dans la recherche du bien public.

    L’histoire politique ne doit cependant pas nous dissimuler la réalité de certains liens. Certes, notre devise républicaine s’adresse à ceux qui croient au ciel, comme à ceux qui n’y croient pas. Pour autant, comme le relevait Jean-Paul II, notre devise nationale, « liberté, égalité, fraternité » rejoint bien à certains égards le message évangélique. »

    Parler d’Histoire, c’est souvent refaire l’Histoire

    Il est vraiment difficile de faire pire en matière de révision de l’Histoire. La Révolution française n’a pas puisé son message et son action dans les Evangiles et dans l’Eglise catholique, mais contre. Il a fallu briser le pouvoir de la monarchie et de l’Eglise catholique pour avancer dans la voie de la République et de la démocratie.

    C’est ainsi qu’on peut lire dans le Compendium de la Doctrine sociale de l’Eglise (Edition du CERF) : « La source ultime des droits de l’homme ne se situe pas dans une simple volonté des êtres humains, dans la réalité de l’État, dans les pouvoirs publics, mais dans l’homme lui-même et en Dieu son Créateur. » C’est une conception diamétralement opposée à la Révolution française qui proclame que l’Homme a des droits, uniquement parce qu’il est Homme (Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen du 26 août 1789).

    Mais cette histoire révisionniste a un objet : nous préparer un certain avenir. Celle du retour du concordat. C’est ainsi que le Ministre de l’Intérieur indique clairement l’objectif à atteindre pour ce gouvernement : « La Fraternité est ici un mot qui prend tout son sens et le modèle alsacien montre que la fraternité passe par le dialogue. »

    Ainsi donc, « l’esprit du 11 janvier 2015 » serait en fait « l’esprit saint » qui nous guiderait vers le Concordat ! Et que dire de l’évocation de Jean Jaurès et d’Aristide Briand présenté comme des laudateurs de la présence du religieux dans l’espace public par Bernard Cazeneuve dans cette opération de falsification historique… Mais que diable vont-ils faire dans cette galère ? !

    Indéniablement, Bernard Cazeneuve est très bien positionné pour recevoir de la Libre Pensée le prix Clericalis 2016.

    La Libre Pensée s’adresse à tous les laïques :
    Il faut défendre la loi de 1905 qui a abrogé le concordat !

    C’est pourquoi, la Fédération nationale de la Libre Pensée propose à l’ensemble des laïques, des associations laïques, des syndicats, à tous ceux qui se reconnaissent dans la défense de la loi de 1905 de Séparation des Eglises et de l’Etat de manifester ensemble


    Le 5 décembre 2015 à 15H
    Place de la République à Paris !
    Pour la défense de la loi de 1905 !

    Chaque association manifestera pour ce qui lui semble important, sur ses propres mots d’ordre, de la manière qu’elle souhaite. Nul ne sera contraint à quoi que ce soit. Il s’agit de la loi de 1905 et de rien d’autre. La Libre Pensée invite les associations laïques qui souhaitent participer à cette manifestation à une réunion le mardi 3 novembre 2015 à 19H à Paris. Les associations intéressées doivent contacter notre siège national pour connaître les modalités de celle-ci.

    Paris, le 7 octobre 2015

     


     

    LIRE-VOIR LA VIDEO DU DISCOURS INTEGRAL DU MINISTRE DU CULTE SUR LE SITE DE "LA VIE":

     
    États-Généraux du Christianisme par Ministere_interieur

    http://www.lavie.fr/actualite/documents/bernard-cazeneuve-les-valeurs-republicaines-sont-largement-celles-de-l-evangile-03-10-2015-66996_496.php

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  • Lettre ouverte à M. Jorge Mario Bergoglio, ou «Pape François»

    2 octobre 2015

    Communiqués

    Lettre ouverte à M. Jorge Mario Bergoglio, ou «Pape François»

    La Vérité, toute la vérité sur le couvent de Tuam !

     

    L’Association internationale de la Libre Pensée, fondée à Oslo (Norvège), le 11 août 2011, réunie en  Ve Congrès international à Montevideo (Uruguay) les 19 et 20 septembre 2015, s’adresse solennellement et publiquement à monsieur Jorge Mario Bergoglio, plus connu sous le nom de Pape François.

     

    Réunis dans un pays qui garde encore la marque de son empreinte et à la date anniversaire de sa grande action libératrice et républicaine qui vit ses partisans, avec bien d’autres, ouvrir la brèche dans la porte Pia à Rome pour l’unification de l’Italie ; les libres penseurs du monde entier honorent le nom de Guiseppe Garibaldi. Celui-ci a toujours combattu le cléricalisme et les méfaits de l’Eglise catholique sur divers continents.

     

    Informé par la Libre Pensée française de son action énergique pour exiger de la hiérarchie catholique l’ouverture des archives de la Congrégation du Bon Secours, domiciliée à Paris (France) qui porte la responsabilité pleine et entière des drames qui se sont déroulés au couvent de Tuam en Irlande, le Ve Congrès de l’AILP exige du Vatican la pleine et entière transparence pour aider la justice des Hommes à faire la lumière pleinement.

     

    Rappelons les faits :

     

    • Nul n’ignore le drame épouvantable du couvent de Tuam en République d’Irlande où le monde entier a appris en mai 2014 que des squelettes d’enfants et de nouveau-nés ont été découverts dans une cuve en béton, à côté d'un ancien couvent catholique dans le comté de Galway. Entre 1925 et 1961, ce lieu, le Centre Sean Ross, a accueilli des jeunes mères célibataires tombées enceintes hors mariage. L'historienne Catherine Corless, en réalisant des recherches sur les archives, a découvert que 796 enfants avaient été enterrés sans cercueil ni pierre tombale, secrètement, par les sœurs du couvent du Bon-Secours.
    • La Libre Pensée française s’est adressée, le 17 octobre 2014, puis le 12 janvier 2015, à cette Congrégation du Bon-Secours pour demander qu’elle ouvre ses archives pour les donner à la Justice.
    • Devant son silence répété, la Libre Pensée s’est adressée, le 5 février 2015, à la Conférence des Evêques de France pour obtenir la même chose. Celle-ci lui a répondu, par le biais du journal catholique La Croix, que cette congrégation dépendait directement du Vatican.
    • Le 3 avril 2015, la Libre Pensée française s’est adressé par voie postale au « Pape François » pour qu’il ordonne que les archives de la Congrégation du Bon-Secours soient ouvertes à la Justice. Nous avons la preuve que la lettre a bien été reçue au Vatican, par  voie postale et en mains propres. Depuis, le Vatican se terre dans le silence sur cette affaire et n’a pas répondu à la demande de la Libre Pensée.

     

    Le Ve Congrès de l’AILP décide de constituer une délégation internationale qui demande à être reçue au Vatican, par le « Pape François » ou par un de ses collaborateurs proches, pour aborder les questions du couvent de Tuam et des archives de la Congrégation du Bon-Secours.

     

    Monsieur l’Evêque de Rome,

     

    La conscience humaine vous demande  des explications. Elle vous demande aussi d’agir pour que la Justice humaine soit rendue. Réparation doit être faite pour toutes les victimes de ces faits odieux. En tant que Chef du catholicisme international, vous ne pouvez plus rester silencieux sur ces affaires dramatiques.

    Le silence de l'Eglise sur cette question nuit à sa réputation et à la souffrance des familles des enfants décédés. Nous espérons que vous voudrez atténuer cela en examinant les circonstances, c'est pourquoi nous demandons qu'une délégation de l'Association Internationale de la Libre Pensée soit reçue au Vatican par un dirigeant de la Commission Pontificale pour la protection des mineurs ou par le nouveau tribunal sous l'autorité de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.

     

     

    Montevideo, le 20 septembre 2015

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  • Lettre ouverte aux Députés et aux Sénateurs :

     

    Ne votez pas la Réforme constitutionnelle qui permettrait la ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires

     

     

     

    Madame la Députée, Madame la Sénatrice,

    Monsieur le Député, Monsieur le Sénateur,

     

     

     

                En 1999, le Gouvernement français avait signé, sous réserve d’une déclaration interprétative, la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Toutefois, par sa décision n° 99-412 DC du 15 juin 1999, le Conseil constitutionnel, sur saisine préalable du Président de la République alors en fonctions, avait par avance invalidé la ratification par le Parlement de cette signature en soulevant deux motifs principaux. D’une part, la Constitution du 4 octobre 1958 dispose que seul le français est la langue de la République. D’autre part, l’entrée en vigueur de la Charte serait une atteinte à l’indivisibilité de cette dernière et à l’unité du peuple français en tant qu’elle conduirait à conférer des droits spécifiques à des groupes particuliers au sein de ce dernier.

               

                Le Président de la République a décidé de rouvrir ce dossier. Elaboré par la Ministre de la Justice, un projet de loi portant révision de la Constitution sera examiné par le Parlement avant la fin de la présente année. Ce texte tend à ratifier la Charte tout en assortissant l’adhésion de la République française à celle-ci d’une déclaration interprétative renvoyant aux motifs énoncés par le Conseil constitutionnel dans sa décision de 1999. Soucieux d’éviter la voie référendaire dans les conditions prévues à l’article 89 de la Constitution, le Président de la République réunira, à cette fin, le Congrès à Versailles.

               

    Attachée à l’unité et à l’indivisibilité de la République, intangibles depuis la Première République fondée en 1792, les signataires ci-dessous estiment que l’adoption de ce projet de révision de la Constitution, au surplus dans un contexte de décentralisation accrue, ferait courir un danger au principe d’égalité des droits que l’une et l’autre garantissent, alors même qu’en l’état du droit applicable sont possibles l’apprentissage dans les établissements publics d’enseignement et la pratique dans la sphère privée des langues régionales ou minoritaires. A cet égard, nombre de juristes soutiennent que la déclaration interprétative à laquelle renvoie le projet de texte n’aura pas de réelle portée normative. En particulier, constant dans ses analyses, le Conseil d’Etat a rendu un avis défavorable, le 24 juin 2015.

               

    Par suite, les signataires de cette lettre ouverte vous demandent, en votre qualité de représentant de la Nation élu par le peuple souverain, qui est un dans sa diversité, de repousser le projet de loi portant révision de la Constitution du 4 octobre 1958 soumis prochainement à votre examen aux fins de ratifier la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires.

     

    Soyez assurés de l’assurance de notre haute considération et de nos sentiments républicains.

     

    Premiers signataires :

     

     

    -        Barbier Alain, Secrétaire national de la CGT –FERC-SUP

    -        Bauer Esther, Présidente de la Fédération du Bas-Rhin de la Libre Pensée

    -        Bénichou Daniel, Président de l’Association du Chevalier de la Barre

    -        Bianchi Serge, Professeur émérite des Universités

    -        Cordier Roger, Président du Comité 1905 Rhône-Alpes 

    -        Coutel Charles, Universitaire, vice-Président du Comité-Laïcité-République

    -        De Keghel Alain, Diplomate en retraite, membre du Comité-Laïcité-République

    -        Eyschen Christian, porte-parole de l’Association internationale de la Libre Pensée

    -        Forget Philippe, essayiste et philosophe politique

    -        Gastaud Georges, philosophe, Président de l’association CO.U.R.R.I.E.L. (Collectif Unitaire Républicain de Résistance et d’Emancipation Linguistique)

    -        Gaudy Gabriel, Elu local

    -        Goussot Dominique, Responsable de la commission « Droit et Laïcité » de la Libre Pensée

    -        Hebert Patrick, syndicaliste

    -        Kessel Patrick, Président du Comité-Laïcité-République

    -        Lacroix-Riz Annie, professeur émérite d’histoire contemporaine université Paris 7 et chercheuse, laïque 

    -        Lafouge Jacques, Philosophe. 

    -        Le Pors Anicet, ancien Ministre. 

    -        Méler Norbert, Instituteur Public retraité 

    -        Olivier-Utard Françoise, administratrice de l'Union rationaliste 

    -        Pecker Jean-Claude, membre de l’Académie des sciences 

    -        Pierre Jean-Sébastien, Président de la Fédération nationale de la Libre Pensée

    -        Pungier Marie-Suzie, citoyenne engagée dans la défense de la langue française

    -        Quillardet Jean-Michel, Président de l’Observatoire international de la laïcité contre les dérives communautaires

    -        Ragache Jean-Robert, historien

    -        Raguin Hubert, Secrétaire Général de la FNEC FP FO

    -        Riera Ramiro, Président de l’Association Laïcité-Liberté

    -        Robyn Johannès, Président de l’Union des Athées

     

     

     

     

     

    Je m’associe à cette lettre ouverte :

     

    Nom :                                                                           Prénom :

     

    Qualité devant figurer à côté de ma signature :

     

    A renvoyer à : « CEFourmetot@orange.fr »

     

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