• 25 février 2017

    Publications

    La Raison n°619 (mars 2017)

     

    L'éditorial de Jean-Sébastien Pierre

     

    Fluctuat nec mergitur

    (devise latine de la ville de Paris)

    Ce numéro de la Raison est riche en pages internationales. C’est que la Libre Pensée française s’est engagée à fond dans la préparation du 7ème congrès mondial de l’Association Internationale de la Libre Pensée (AILP-IAFT) qui aura lieu à Paris les 22, 23 et 24 septembre 2017.

    Une rencontre qui se prépare sur les cinq continents. Une rencontre qui rassemblera les ennemis des dogmes et les partisans de la Séparation des Eglises et des Etats. Une rencontre qui verra les libres penseurs, athées, humanistes et les sécularistes comme les nomme la langue anglaise, à la recherche de déclarations et d’actions communes. Toutes les associations et organisations qui viendront ou se feront représenter ne seront pas membres de l’AILP. Le congrès accueillera aussi les membres de la Fédération Humaniste Européenne (FHE), de l’International Humanist and Ethical Union (IHEU), de l’Atheist Alliance International (AAI) avec lesquelles l’AILP entretient des rapports de confiance et de coopération. Le CLIPSAS (association maçonnique internationale sera aussi invitée).

    Le congrès de Paris sera un grand moment, ne le ratez pas !

    Dans le cours de sa préparation se sont tenus ou vont se tenir une série de congrès internationaux qui ont déjà marqué ou vont marquer la réflexion et le rassemblement des libres penseurs  : aux Amériques, les 22 et 24 septembre 2016 à Quito s’est tenu le 6ème congrès ; en Europe de l’Ouest, le 9 décembre 2016 la rencontre de Madrid, organisée par les deux associations laïques et de libres penseurs espagnoles et la Libre Pensée Française. A l’Est, ce sera Varsovie, et au cœur du monde méditerranéen, Chypre. La réussite de ces réunions et leur convergence vers le 7ème congrès à Paris témoignent du besoin de rencontre, de confrontation des expériences, et de cohésion internationale de l’ensemble de ces organisations. A Madrid, nous avons entendu les représentants d’un mouvement de maires et d’Elus locaux qui proclament la laïcité dans leurs communes et territoires, notamment dans les Asturies. Cette nouvelle s’ajoute à la campagne qu’a menée Europa Laïca contre l’implantation des croix sur les sommets de la sierra de Guadarrama près de Madrid. Nombre de participants espagnols  furent plus que surpris d’entendre la relation de notre combat juridique contre la présence des crèches dans les lieux publics, tant ils étaient convaincus que la laïcité en France ne pouvait souffrir de telles atteintes.

    Vous trouverez dans nos colonnes une contribution à la discussion de notre ami Keith Porteous Wood de la NSS d’Angleterre (National Secular Society) à propos de l’amorce d’une Séparation de l’Église luthérienne et de l’État en Norvège. Il en profite pour esquisser un parallèle avec la situation anglaise. En même temps, notre rubrique « Ainsi va le Monde » rapporte les inquiétantes dérives communautaristes entrainées par la politique dite d’intégration du Royaume-Uni, ce qui fait l’objet d’un rapport de la chevalière de l’Empire Britannique Louise Casey. Cela sera discuté à Paris.

    En page 10, vous trouverez l’affiche invitant au congrès de Chypre, sur le thème «États et religion en Méditerranée orientale» à l’Université de Limassol. En plus des organisateurs grecs et chypriotes, sont attendus des participants de France, Liban, Territoires palestiniens, Tunisie, Turquie, Serbie et peut-être d’autres nationalités encore, tant le sujet traité est préoccupant dans toute la région concernée. Souhaitons plein succès à cette initiative. Elle nourrira les travaux de Paris.

    Libres penseurs, chers lecteurs de notre revue, vous ne pouvez manquer cet événement considérable. Paris a été adopté avec enthousiasme comme prochain lieu de rencontre par les congressistes de Quito, je me permets de vous inciter à vous inscrire et à soutenir ce rendez-vous historique.

    Pour terminer par quelques mots plus nationaux, vous verrez aussi que l’arrêt du Conseil d’Etat sur les crèches dans les bâtiments de la République induit ses premières conséquences : Laurent Wauquiez, seul Président de région à avoir osé installer un de ces dioramas catholiques, de dimension considérable (9m 2 ) dans son hôtel de région, vient d’être désavoué par le Préfet de la dite région  : Auvergne-Rhône-Alpes, nous permettant d’attaquer le fait lorsque le délai de rigueur de deux mois sera écoulé. Nous n’y manquerons pas, comme partout où une droite cléricale rêvant de reconquête et de croisade poursuivra cette œuvre provocatrice. Nous défendrons la loi de 1905 !

    Jean-Sébastien Pierre,
    Président de la Fédération Nationale
    de la Libre Pensée
     
    La Couverture   le sommaire   
    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Publications

    ACTES DES COLLOQUES DE FRANCHESSE ET DE SAINT-NAZAIRE

     

    COMMANDE ACTES DES COLLOQUES DE FRANCHESSE ET DE SAINT-NAZAIRE.


    Le Monde libertaire publie un numéro de février 2017 sur « 2017 : toujours antimilitaristes ! ». Plus de 50 pages sur le sujet où notamment les actes des colloques de Franchesse et de Saint-Nazaire réalisés à l’initiative de la Libre Pensée sont brillamment chroniqués. Nous vous livrons cette chronique, et vous avez toujours la possibilité de commander les actes des deux colloques en un exemplaire de plus de 500 pages.

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'histoire officielle, celle qu'on enseigne à l'école, est toujours celle des vainqueurs. Et elle se veut parole d'évangile.

    Ainsi, la guerre de 14-18 aurait vu nos braves poilus partir la fleur au fusil pour défendre la patrie en danger. celle de 39-45 minimise la collaboration pour mettre l'accent sur les résistance (souvent de la 25ème heure). Celle d'Algérie exalte les braves troufions qui se sont ralliés à l'appel de de Gaulle lors du putsch d'Alger. Celle de...

    Bref, à chaque fois c'était l'enthousiasme populaire pour... Ben tiens!

    L'Histoire, la vraie, n'a rien à voir avec l'Histoire officielle. Elle est plus complexe. Et, surtout, elle nous raconte ces quelques-une et quelques-unes, beaucoup plus nombreux et nombreuses que k'on croie, qui ont sauvé l'honneur du mouvement ouvrier, du socialisme et de l'anarchisme..., et du genre humain en osant dire NON! Non à la vérole capitalise qui vit la guerre. Non à la vérole nationaliste qui fait se massacrer les prolétaires entre eux. Non à l'insulte à l'intelligence qui pense résoudre un conflit (réel ou supposé) par le massacre de celui d'en face.

    L'Histoire, la vraie, c'est celle de ces coeurs purs qui, spontanément ou par trouille, d'entrée de jeu ou au bout de l'insupportable, ont dit NON!

    Ce livre (1) nous raconte cette histoire méconnue mais réelle. Celle des déserteurs, des insoumis, des objecteur de conscience, des mutins...

    Daviez-vous qu'en 1914 il y eut 45 000 déserteurs ? Quen pendant la guerre d'Algérie, il y eut 12 000 rappelés qui refusèrent de partir ? Qu'en 14-18, il y eut 639 fusillés pour l'exemple dont certains (et pas que des Bretons), pour n'avoir pas obéi à des ordres qu'ils ne comprenaient pas car ils ne parlaient pas français? Qu'il y eut maints exemples de fraternisations? Qu'il y eut des tas de mutineries aussi bien du côté français que du côté allemand ? Que 20 000 Russes qui étaient sur le front français, en apprenant qu'il y avait la révolution dans leur pays, ont exigé de rentrer chez eux et ont constitué des soviets ? Qu'en Ariège, lors des guerres napoléoniennes, il y avait 98% d'insoumis et de déserteurs ? Qu'il y eut quelques rares leaders du mouvement ouvrier international et de nombreux militants qui sauvèrent l'honneur de 'internationalisme prolétarien bafoué par des "socialistes" à la mie de pain ? Qu'à Gentioux, un petit village de la Creuse, sur le monument aux morts, il y a gravé "Maudite soit la guerre" ? Qu'à Ambérieux, sur la tombe d'un fils mort au chemin des Dames, il y a marqué "Victime du capitalisme, du cléricalisme, du militarisme" ?... Saviez-vous que... ?

    Désormais, vous ne pourrez pas dire que vous n'avez pas eu l'occasion de savoir !

    Plus sérieusement, ce livre est un putain de bouquin. Un livre référence. 500 pages peuplées d'innombrables portraits, relatant une foultitude d'événements qu'on nous a toujours tus. C'est une claque dans la gueule de tous ceux qui savent mais, détenteurs du pouvoir, ne disent jamais rien, ou très peu, de ce qui dérange leur cupidité et leur veulerie.

    Merci à la Libre Pensée de la publication de ce livre qui devrait être dans toutes les bibliothèques de toutes les écoles. On peut bien rêver!

    Pas un homme, pas un sous, pas une heure de travail pour la guerre : Hier comme aujourd'hui et demain.
    Par Jean-Marc Raynaud

    groupe Nous autres de la Fédération anarchiste Charente-Maritime

    (1) 500 pages 20€. Plein d'iconographies. En vente à la librairie Publico, 145 rue Amelot, 75011 Paris ou à la librairie de la Libre Pensée, 10/12 rue des Fossés-St-Jacques 75005 Paris

     

     

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • La Libre Pensée a reçu sur France Culture le Dimanche 12 février 2017, Jean-Luc Romero, Président de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD)

    Libre Pensée  (Jean-Marc Schiappa) : Bonjour Jean-Luc Romero. Vous êtes le Président de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité et vous êtes aussi, tout le monde le sait, un Elu. Pourriez-vous– vous présenter plus complétement ?

     

     

    Jean-Luc Romero : Vous avez dit l’essentiel. Je suis ici d’abord au titre de Président de l’ADMD et je remercie la Libre Pensée pour sa collaboration pour partager cette cause. Je suis comme vous le dites Elu, à la fois maire-adjoint du 12ème et conseiller régional Ile-de-France, et un militant aussi pour la lutte contre le SIDA depuis très longtemps. Globalement, je suis un activiste contre le SIDA, pour le droit de mourir dans la dignité et aussi contre les discriminations et contre l’homophobie.

     

    LP : Quelle est la position, certainement connue, mais les choses connues doivent être encore plus rappelées qu’on ne le croit, sur ce que l’on appelle communément parlant l’euthanasie et surtout sur l’aide active à mourir ?

     

    JLR : En fait, l’ADMD  réunit aujourd’hui un peu plus de 68 000 adhérents, c’est dire à quel point cette cause intéresse etLa Libre Pensée sur France Culture le 12 février 2017a reçu Jean-Luc Romero,  Président de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD).Lire et réécouter... passionne les français. Il faut dire que tout le monde est concerné par la fin de vie. 100 % d’entre nous allons mourir. J’espère ne pas annoncer de mauvaises nouvelles à vos auditeurs. Notre association se bat pour qu’il y ait une loi de liberté, une loi qui place la volonté de celui qui est en fin de vie au centre des décisions. C’est cela tout notre combat. Quelle que soit d’ailleurs sa décision. Alors qu’aujourd’hui on sait très bien que ce sont ceux qui sont autour du lit, les héritiers, les médecins, qui souvent décident pour la personne en fin de vie. On veut une nouvelle loi qui change de logique. Jusqu’à présent on a eu les lois Leonetti, on en est à la troisième loi Leonetti, qui est une loi faite par les médecins pour les médecins. Nous on veut enfin une loi de liberté pour celui qui meurt. C’est-à-dire une loi qui permette d’un côté l’accès universel aux soins palliatifs, et là-dessus c’est un grand échec des pouvoirs publics sur cette question-là, puisque à peine 20% des gens qui en ont besoin en bénéficie. Cela veut dire que 80% d’entre nous ne pourrons pas accéder à des soins palliatifs, quand on en aura besoin. On sait aussi que les soins palliatifs, dans certaines circonstances, ce n’est pas suffisant. Il faut qu’il y ait donc à côté l’euthanasie, le suicide assisté et c’est une des grandes batailles de l’ADMD que d’avoir ce choix ultime comme des pays qui nous entourent l’ont : Pays-Bas, Belgique, le Luxembourg et la Suisse qui a le suicide assisté.

     

    Voilà le combat de l’ADMD, c’est-à-dire avoir une loi qui respecte la volonté de celui qui est en fin de vie, si il veut mourir le plus tard possible ou si il n’en peut plus de ses souffrances qu’il puisse bénéficier d’une euthanasie ou d’un suicide assisté, parce qu’il n’existe pas dans une république laïque un principe supérieur qui vous oblige à mourir le plus tard possible et notamment dans la souffrance.

     

    LP : C’est un combat essentiellement humaniste qui est au cœur même des préoccupations de la Libre Pensée qui sont des préoccupations humanistes, démocratiques, et plus particulièrement pour nous Libre Pensée, mais ce n’est que notre point de vue, nous pensons que le droit de choisir sa fin de vie est une liberté démocratique essentielle parce que rien ne peut être au-dessus d’un être humain. C’est notre point de vue et vous qu’en pensez-vous ?

     

    JLR : L’ADMD et la Libre Pensée là-dessus sont tout à fait d’accord. On partage le même principe. C’est une question qui ne dépend que de la personne concernée. On peut avoir par exemple des convictions religieuses, mais ces convictions on se les applique à soi-même, mais elles ne doivent pas forcément s’appliquer aux autres. On a un peu l’impression, que sur cette question, cela a été à la fois l’avis d’un certain nombre de grands mandarins qui ne veulent pas que ce soit la personne en fin de vie qui décide et puis l’avis de religieux qui ont décidé que ce n’étaient pas aux hommes de décider. Ceux qui croient peuvent le faire, mais ils ne peuvent pas l’imposer aux autres. Et c’est tout à fait notre combat aujourd’hui de faire comprendre que cette loi s’inscrit dans la laïcité parce qu’elle respecte tous les points de vue, mais elle permet enfin à des libres penseurs, à des gens qui n’ont pas de convictions religieuses ou qui en ont, de décider car rien n’indique que l’on soit obligé de mourir dans la souffrance.

     

    La Libre Pensée sur France Culture le 12 février 2017a reçu Jean-Luc Romero,  Président de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD).Lire et réécouter...LP : Rien ne peut être imposé et je souscris totalement à vos propos et à votre démarche. Ce n’est pas secondaire que vous soyez l’auteur d’un nouveau J’accuse !. Là aussi J’accuse !, pour reprendre cette bonne vieille formulation terriblement évidente, terriblement essentielle, cela veut dire qu’on ne peut pas accepter des choses qui sont inacceptables. Pourriez-vous nous parler de ce nouveau J’accuse ! ?

     

     

    JLR : L’ADMD a voulu lancer un J’accuse ! en interpelant tous les responsables politiques, du Président de la République aux parlementaires notamment, parce que dans notre pays on meurt mal, et la loi qui existe en France donne comme seule possibilité d’arrêter les traitements, d’arrêter de vous alimenter, d’arrêter de vous hydrater. C’est-à-dire qu’en 2017, on vous offre comme seule possibilité quand vous n’en pouvez plus de vos souffrances, de mourir de faim et de soif ! Cela ne plait pas à certains, mais c’est cette réalité.

     

    On accuse aujourd’hui les pouvoirs publics et la plus part des partis politiques qui ne veulent pas entendre notre revendication, de laisser, dans le pays des droits de l’homme, les gens mourir de faim et de soif. J’espère que dans le cadre de cette présidentielle et de ces législatives certains vont nous entendre et qu’on va enfin avoir cette loi d’ultime liberté qui est, je le rappelle, une loi républicaine et une loi qui s’inscrit dans la laïcité.

     

    LP : Vous avez eu parfaitement raison de le signaler, dans le cadre de ce débat faussement politique, de ce débat politicien qu’est celui des présidentielles et des législatives,  vous lancez un pavé dans la mare. L’ADMD a décidé d’organiser le 18 mars 2017 une grande journée de mobilisation pour faire avancer vos revendications et vous faire connaître. Pouvez-vous nous présenter cette journée et ses objectifs précis ?

     

    JLR : Le 18 mars, nous avons décidé de faire à la fois une mobilisation place de la République à 13h et donc d’inviter celles et ceux qui défendent l’ultime liberté et je sais que la Libre Pensée sera à nos côtés comme elle l’est souvent … … Et d’autres associations laïques, d’autres français qui partagent cette préoccupation. A partir de 14h30 nous serons au Cirque d’Hiver pour interpeler les candidats aux élections présidentielles. Nous allons inviter tous les candidats à venir dire leur position sur la question de la fin de vie et les interpeler réellement sur cette question parce que c’est important.

     

    C’est important que les français sachent quelles sont les positions des candidats, quelles sont les positions des partis politiques, car quand on doit voter on ne vote pas seulement pour la « binette » de quelqu’un on vote d’abord pour un programme, en tous les cas je l’espère, ce n’est peut-être pas toujours le cas …

     

    LP : Vous êtes peut-être le dernier à l’espérer !

     

    JLR : Oui, mais en tous cas pour nous le programme est important et sur cette question-là, nous allons les interpeler et les français connaitrons leur position. Nous allons d’ailleurs créer un site d’interpellation qui permettra aux français par un simple clic d’interpeler les candidats aux élections présidentielles et ensuite les candidats aux législatives pour connaitre leur position et pour voter en toute conscience.

     

    Le 18 mars, j’appelle, et aussi avec la Libre Pensée qui a répondu à cet appel, tous ceux qui défendent la liberté, tous les humanistes à être à nos côtés pour manifester cette demande d’ultime liberté. On voit suffisamment de gens revenir en arrière sur plein de choses et notamment tous ces militants anti-avortement que l’on n’a jamais autant entendus qu’actuellement. Que ceux qui sont pour que les femmes puissent dire « mon corps m’appartient » soient là et ceux qui ont envie de dire « ma mort m’appartient » je leur donne rendez-vous le 18 mars, République à 13h et après au Cirque d’Hiver pour entendre les candidats aux présidentielles.

     

    LP : C’est un beau lieu, c’est un lieu symbolique la place de la République et ce n’est pas uniquement  combat franco-français. Ce qui s’est passé en Pologne ou ce qui se passe actuellement aux Etats-Unis nous montre que c’est une revendication humaine et humaniste essentielle, absolue et qu’il y a en face de nous des résistances très très fortes. De ce point de vue, une fois de plus, l’actualité éditoriale qui est la vôtre est importante. Vous venez de publier un ouvrage qui s’appelle « Survivant » et j’aimerai que vous puissiez préciser, les auditeurs de l’entendent pas, dans « SurVivant », à la fois le fond de cet ouvrage et puis cette présentation en termes de jeu sur les caractères n’est pas qu’une présentation allégorique ou secondaire ou marginale. Il y a quelque chose d’essentiel, de prenant si chose dire sur ce titre.

     

    Quelques mots, et plus, sur le titre et le fond de l’ouvrage. Votre combat en tant qu’individu et votre combat personnel contre le  SIDA et contre toutes les politiques qui auraient tendance à faire comme si c’était une sorte de fatalité, quelque chose qui nous est imposée, une malédiction. J’aimerai, mon cher Jean-Luc que vous puissiez nous dire quelques mots sur cet ouvrage qui vous est personnel et intime.

     

    JLR : SurVivant, c’est le récit de 30 ans de vie avec le VIH puisque je vis depuis 30 ans avec ce virus. Les gens ne savent plus ce que c’est, puisque cette maladie est invisible. C’est aussi l’histoire du SIDA que je raconte. L’histoire vue par une personne qui vie avec ce virus, parce que je vois que notamment les plus jeunes ne savent pas quel a été ce combat, à quel point les personnes séropositives ont été rejetées. Et puis, c’est aussi un livre d’espoir à double titre : j’y explique, et c’est valable pour toutes les personnes qui vivent avec des pathologies de longue durée, comment on vit avec une maladie grave. On ne m’a pas donné les conseils, quand j’ai appris très jeune, je ne croyais même pas voir mes trente ans, que j’allais vivre avec une maladie grave. J’essaie de donner des conseils et en même temps je parle de ce que l’on n’évoque pas, notamment dans le cadre de cette présidentielle, c’est qu’aujourd’hui le SIDA peut disparaitre. En 2030 comme l’a proposé l’ONUSIDA, on peut vivre dans un monde sans SIDA. Vous imaginez qu’il peut y avoir des enfants qui vont naitre en 2030, le SIDA n’existera plus. En France, on n’est dans les objectifs de l’ONUSIDA qui sont notamment d’avoir 90% des personnes dépistées en 2030. Aujourd’hui on est autour de 81 - 82% mais il existe 30 000 personnes qui ne le sont pas. Tant que ces personnes ne seront pas dépistées le SIDA continuera dans notre pays. Il faut leur dire que c’est important pour eux, important pour les autres et dire à tout le monde : n’ayez pas peur, aujourd’hui on peut faire disparaître le SIDA.

     

    J’espère qu’il va y avoir un candidat ou une candidate qui va dire « Je serais le Président – la Présidente d’une France sans SIDA et je ferai tout après pour que l’on est un monde sans SIDA ». C’est un objectif atteignable en France, objectif de 2030. Encore faut-il de la volonté politique, encore faut-il qu’on en parle. C’est vrai que dans tous ce que l’on a pu voir, dans tous ces discours jusqu’à aujourd’hui, pas un mot sur le SIDA alors qu’il n’y a jamais eu autant de gens qui vivent avec dans le monde et en France – plus de 150 000 personnes – on continue à avoir des infections aujourd’hui dans notre pays – entre 6 000 et 7 000 par an.

     

    Je pense que cela doit être aussi un des débats de la présidentielle et autant avec l’ADMD nous allons interpeler, mettre des moyens vis-à-vis des candidats, sous une autre casquette, celle de Président d’ « Elus locaux contre le Sida » nous allons aussi interpeler les candidats pour leur dire « serez-vous le candidat d’une France sans SIDA ? ».

     

    Voilà ce livre ! C’est un combat individuel devenu collectif et c’est aussi une façon de débanaliser la vie avec le VIH – 3 petits cachets tous va bien – ce n’est pas vrai. Nous on vit dans un pays riche, mais aujourd’hui, pendant que l’on fait cette émission, il y a 3 200 personnes qui vont mourir du SIDA dans une indifférence glacée alors qu’aujourd’hui cela ne devrait plus être possible. Derrière le mot SIDA se sont des hommes et des femmes qui sont cachés en France, qui n’osent même pas le dire à leurs proches, leurs parents, leurs amis tellement ils ont peur. C’est leur dire que l’on peut vivre avec le virus. J’ai voulu donner de l’espoir à travers ce livre, à tous les gens malades. Nous sommes dans une société où il y a de plus en plus de gens malades et on ne s’adresse pas à eux.

     

    Ce livre est un message pour les personnes qui vivent avec le virus, un message pour les politiques, et un message à tous les malades : oui aujourd’hui, le malade dans la cité doit être pris en compte et qu’il ne l’est pas. C’est aussi un cri contre cela, car ce n’est pas normal, dans notre société, quand il y a plus d’un français sur 6 qui vit avec une pathologie de longue durée, on ne fasse rien pour lui permettre de mieux s’intégrer dans la société, professionnellement. C’est un livre d’espoir, en tous cas, je l’espère.

     

    LP : Merci Jean-Luc Romero. Après ces phrases particulièrement fortes, on peut dire que ces chiffres dans leur brutalité sèche, indiquent le combat nécessaire, le combat politique au sens le plus noble du terme, l’espoir. Il y a beaucoup de choses que vous nous avez indiqué et qui de notre point de vue comme Libre Pensée nous conforte dans toute notre activité, sur le fait de refuser tous les dogmes et ce n’est pas du tout secondaire que le livre du mois que nous vous conseillons soit « SurVivant » de Jean-Luc Romero. Vous pouvez le commander à la librairie de la Libre Pensée 10/12 rue des Fossés St Jacques 75005 Paris.

    La Libre Pensée sur France Culture le 12 février 2017a reçu Jean-Luc Romero,  Président de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD).Lire et réécouter...

    Télécharger « JL Romero sur France culture.pdf »

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • 17 février 2017  COMMUNIQUE FNLP

    Vierges : 0 - Libre Pensée : 2 !

     

    Chacun connaît l’action de la Libre Pensée pour faire respecter la loi du 9 décembre 1905 dite de Séparation des Eglises et de l’Etat et, particulièrement son article 28 qui interdit l’installation de symboles religieux dans les bâtiments de la République et dans la sphère publique. L’affaire des crèches catholiques dans les mairies et Conseils départementaux et régionaux n’est pas encore terminée, car de nombreux recours sont, soit déposés, soit en voie d’instruction par la justice administrative.

    Les édiles qui violent la laïcité devront rendre des comptes.  La Libre Pensée est dans l’action, alors que tant d‘autres, à l’extérieur de la Libre Pensée, sont dans le commentaire,  pas toujours éclairé. Ce qui en dit bien long sur la réalité militante des uns et des autres. Après la victoire juridique, obtenue par les deux arrêts du Conseil d’Etat qui prohibent la présence de crèches catholiques dans les bâtiments de la République, le long calvaire de ceux qui bafouent la loi de 1905 continue et va s’amplifier.

    La Vierge de Publier, priée de déménager, a quitté son domicile public pour un terrain privé, en conformité avec la loi de 1905

    La Commune de PUBLIER (Haute-Savoie) fait procéder aux travaux pour le déplacement de la statue « Notre Dame du Léman veille sur tes enfants » hors du domaine public qu'elle occupait illégalement. Elle se met ainsi en conformité avec la loi. Il aura fallu un combat de plus de 5 ans pour arriver à ce résultat, pour que soit respectée la loi républicaine du 9 décembre 1905 de Séparation des Églises et de l’État. Cette affaire a défrayé la chronique en 2011, quand le Maire de la Commune a entrepris la construction de ce monument religieux dans un parc public communal aux frais du contribuable pour « donner des repères à la société ».

    Durant ces 5 années, des discussions à l'amiable ont eu lieu, des courriers et des recours gracieux ont été faits. Mais il aura fallu deux décisions du Tribunal Administratif de Grenoble, lequel a donné raison à la Libre Pensée et aux habitants de Publier requérants. En novembre dernier, le juge a enjoint à la Commune d'enlever la statue dans un délai de 3 mois sous peine d'astreinte.

    C'est une victoire de la liberté de conscience. La Libre Pensée n'a pas mené campagne contre la Vierge contrairement à ce qu'affirment de manière mensongère ses détracteurs : elle a mené campagne contre la prétention d'ériger une religion comme religion officielle de la Commune et de lui accorder des privilèges particuliers. Nous ne sommes plus sous l'Ancien-Régime, la Révolution française est passée par là. Un Maire de la République n'est pas un guide spirituel ou un dalaï-lama qui dicterait à ses administrés ce qu'il faut penser dans le domaine métaphysique ou philosophique. L'existence ou non d'un dieu ou d'une déesse n'est pas de sa compétence; il est chargé de la gestion des affaires de la cité dans le respect de la plus stricte neutralité.

    L’érection de la Vierge des Granitiers de Brusvily n’aura pas lieu

    Alerté par le journal Ouest-France,  les libres penseurs du groupe de Dinan et la Fédération départementale de la Libre Pensée des Côtes d’Armor sont intervenus pour empêcher l’érection d’une statue dite « Notre Dame des Granitiers » sur la place de l’église de la commune de Brusvily près de Dinan.

    La LP 22 a agi rapidement : premièrement, une alerte auprès de la préfecture des Côtes d’Armor et au sous-préfet de Dinan le 3 octobre. Deuxièmement, ses représentants ont pris  un rendez-vous avec le maire pour vérifier si l’endroit prévu par la statue appartenait au domaine public.

    Lors de l’entretien, ils ont récupéré le compte-rendu du Conseil municipal du 21 juillet qui acceptait le projet, mais sans délibéré, et déposé un recours gracieux rappelant l’article 28 de la loi de 1905. Ensuite, ils ont adressé une nouvelle requête auprès de la sous-préfecture de Dinan avec copie au Préfet. Et enfin, ils ont régulièrement pris des nouvelles de l’état du projet tant auprès de la mairie que des services de la sous-préfecture.

    Le 10 novembre, le sous-préfet a été clair et a signifié au maire que « l’érection de cette statue sur le parvis de l’église de Brusvily, qui appartient au domaine public de la commune serait bien illégale ». Il l’a ensuite confirmé le 26 décembre par un courrier adressé à la Libre Pensée en tant que requérant et a rappelé sa décision au maire. Le maire a alors pris la décision  concernant l'affaire, de la  classer sans suite.

    C’est ainsi que la jurisprudence induite par les arrêts du Conseil d’Etat retrouve son cours laïque

    Il y a les mots et il y a les faits. Et les faits sont que la Libre Pensée agit pour faire respecter la loi de 1905. C'est pourquoi la Libre Pensée appelle les citoyens à signer massivement l'Appel des Laïques pour le respect de la laïcité – initié par des responsables de la Libre Pensée, de la Ligue de l'Enseignement, de la Ligue des Droits de l'Homme et de l’Union rationaliste et  de nombreuses autres associations laïques et des principaux syndicats ouvriers.

    http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2016N49240

    La défense et le respect de la loi de 1905 à tous les niveaux est la condition indispensable pour permettre l'égalité des droits des citoyens et la concorde civile dans le cadre d'une République laïque et ainsi éviter les affrontements communautaires religieux que connaissent les pays où il n'y a pas de Séparation des Églises et de l’État.

    Rejoignez la Libre Pensée !

    Paris, le 17 février 2017

     

     17 février 2017   COMMUNIQUE FNLP  Vierges : 0 - Libre Pensée : 2 !Télécharger « Publier et Granit.pdf »

     

    Télécharger « LE POINT.doc »

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  FNLP communiqué:

    Colloques et Conférences

    Syndicalisme et Laïcité

     

    Conférence-débat sur

    "Syndicalisme et Laïcité"

    Jeudi 23 février 2017 à 19H

    Salle Eugène Varlin – Bourse du Travail

    3 rue du Château d’eau 75010 Paris

    La Libre Pensée étudie chaque année une Question à l’étude qu’elle adopte lors de son congrès national. Cette année, elle porte sur les rapports entre le syndicalisme et la laïcité. Pour cela, la Libre Pensée organise une conférence-débat qui sera introduite par des exposés de responsables syndicaux de différentes organisations.

    Ont d’ores et déjà donné leurs accords pour y intervenir :

    • Alain Barbier, Secrétaire de la Fédération de l'éducation de la recherche et de la culture  CGT
    • Jacques Borensztejn, responsable de l’Union départementale FO de Paris

    Ont été aussi invités des représentants d’autres organisations syndicales issus de la Vieille CGT, comme il est de tradition à la Libre Pensée. Nous attendons leurs répondes.

     

     

    Le syndicalisme a été au cœur des mois de combat contre la loi El Khomri. Venez nombreux débattre avec des responsables syndicaux de la question laïque. La Libre Pensée rappelle que l’Appel des laïques a été contresigné par des responsables, au plus haut niveau, de la CGT, de Force Ouvrière, de la FSU, de l’UNSA-SE.

     

    * * *

     

    Question à l’étude 2016

    « Syndicalisme et Laïcité »

    La laïcité est un système institutionnel qui vise à l’affirmation de la liberté de conscience et à l’émancipation de chacun. Elle affirme la neutralité de l’Etat et des services publics en matière  métaphysique.

    Le syndicalisme vise, in fine,  à l’émancipation intégrale. Il regroupe les salariés indépendamment de leurs convictions métaphysiques. Voici ce que dit la Charte d’Amiens, adoptée en 1906, par la vieille CGT : « « Le Congrès confédéral d'Amiens confirme l'article 2, constitutif de la CGT :

    « La CGT groupe, en dehors de toute école politique, tous les travailleurs conscients de la lutte à mener pour la disparition du salariat et du patronat... Le Congrès précise, par les points suivants, cette affirmation théorique : dans l'œuvre revendicatrice quotidienne, le syndicalisme poursuit la coordination des efforts ouvriers, l'accroissement du mieux-être des travailleurs par la réalisation d'améliorations immédiates, telles que la diminution des heures de travail, l'augmentation des salaires, etc. Mais cette besogne n'est qu'un côté de l'œuvre du syndicalisme : d'une part il prépare l'émancipation intégrale, qui ne peut se réaliser que par l'expropriation capitaliste, et d'autre part, il préconise comme moyen d'action la grève générale et il considère que le syndicat, aujourd'hui groupement de résistance, sera, dans l'avenir, le groupe de production et de répartition, base de réorganisation sociale.

    Le Congrès déclare que cette double besogne, quotidienne et d'avenir, découle de la situation des salariés qui pèse sur la classe ouvrière et qui fait, à tous les travailleurs, quelles que soient leurs opinions ou leurs tendances politiques ou philosophiques, un devoir d'appartenir au groupement essentiel qu'est le syndicat.

    Comme conséquence, en ce qui concerne les individus, le Congrès affirme l'entière liberté pour le syndiqué, de participer, en dehors du groupement corporatif, à telles formes de lutte correspondant à sa conception philosophique ou politique, se bornant à lui demander, en réciprocité, de ne pas introduire dans le syndicat les opinions qu'il professe au dehors. En ce qui concerne les organisations, le Congrès déclare qu'afin que le syndicalisme atteigne son maximum d'effet, l'action économique doit s'exercer directement contre le patronat, les organisations confédérées n'ayant pas, en tant que groupements syndicaux, à se préoccuper des partis et des sectes qui, en dehors et à côté, peuvent poursuivre en toute liberté la transformation sociale ».

     

     

    • Y-a-t-il un rapport entre ces deux conceptions (Laïcité et Charte d’Amiens) ? Si oui, lequel ?
    • Le combat de défense de la laïcité a toujours été porté par le syndicalisme qui se réclame de la Charte d’Amiens. Pourquoi ?
    • Ce combat est-il toujours d’actualité et doit-il être réaffirmé ?
    • Y-a-t-il une rencontre possible et nécessaire entre la Libre Pensée et le Mouvement ouvrier syndical organisé ?

     

    Conférence-débat sur

    "Syndicalisme et Laïcité"
    Jeudi 23 février 2017 à 19H

    Salle Eugène Varlin – Bourse du Travail
    3 rue du Château d’eau 75010 Paris

     

    Télécharger « syndicalisme et laïcité.pdf »

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  

    7ème Congrès international de l’AILP  Paris, les 21, 22, 23, 24 septembre 2017

    7ème Congrès international de l’AILP

    Paris, les 21, 22, 23, 24 septembre 2017

     

    Lettre d’invitation

    des Porte-Parole de l’Association internationale de la Libre Pensée

     

     

    Mesdames, Messieurs,

    Chers amis, chers camarades,

     

    Nous avons le plaisir de vous informer de la tenue du 7ème Congrès de l’AILP qui se tiendra à Paris du 22 au 24 septembre 2017 dans des lieux symboliques (Bourse du Travail, Mairie du Xe Arrondissement, Université de Paris). Il sera précédé d’un colloque international de l’IRELP (Institut de Recherches et d’Etudes de la Libre Pensée) et d’un rassemblement square Garibaldi.

     

     

    Colloque international de l’IRELP – 21 septembre 2017

     

    Salle Léon Jouhaux – Annexe de la Bourse du Travail

    67 rue Turbigo - 75003 Paris

     

    « Libre Pensée et Libres Penseurs

    Hier et aujourd’hui »

     

    Sous la Présidence de Jean-Marc Schiappa, Président de l’IRELP

     

    Matin:

    Co-présidente Mme Faouzia Farida Charfi, Professeur de physique à l’Université de Tunis (Tunisie), ancienne Ministre.

    -        « La christianisation, fin de la liberté de pensée » par Jean-Pierre Castel du Cercle Ernest Renan (Paris)

    -        « Sylvain Maréchal, un libre penseur dans la Révolution » par Serge Bianchi (Professeur émérite Université Rennes II)

    -         « La Commune de Paris essaime la Libre Pensée à travers le monde » par Pierre Roy (Historien, IRELP)

     

    v Débat avec la salle

     

     

    Après-midi:

    Co-président Babacar Diop Buuba Professeur à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines (FLSH) Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal)

    -        « La Libre Pensée et le Mouvement ouvrier » par Serge Sebban (Historien, CERMTRI Paris)

    -        « La Libre Pensée et la Théologie de la Libération » par Fernando Lozada (Argentine)

    -        « Problèmes actuels de la laïcité en France » par Philippe Portier (Professeur Ecole Pratique des Hautes Etudes, Paris)

    -        « La Reconquête catholique en Europe de l’Est » par Nina Sankari (Association Kazimir Leszczynski, Pologne)

     

    v Débat avec la salle

     

    Conclusion : « La Libre Pensée organisée au XXIe siècle » par David Gozlan, secrétaire général de la Libre Pensée, France.

     

     

    * * *

    7ème Congrès international de l’AILP

    Paris, le 21, 22, 23, 24 septembre 2017

    Programme provisoire

     

     

    Jeudi 21 Septembre : Journée internationale de la Libre Pensée 

     

    18h30 : rassemblement Square Garibaldi - Paris

    Interventions prévues : Maria Mantello (Italie), Elbio Laxalte (Uruguay), Pierre Gueguen (France)

     

     

    Vendredi 22 Septembre :

     

    Matin : Session plénière d’ouverture du congrès 

    Présidence : Christian Eyschen (France), Antonio Vergara (Chili), Jean-Sébastien Pierre (France).

     

    Allocutions de bienvenue et rapports introductifs sur les campagnes de l’AILP

    o   Max Wallace (Australie),

    o   Keith P. Wood (Royaume-Uni)

    o   David Gozlan (France).

     

    Après-midi : Session générale sur les droits des femmes 

    Présidence : Keith Porteous Wood (Royaume-Uni), Monica Rodriguez (Chili), Maria Mantello (Italie)

     

    o   Maria Mantello : Le syndrome machiste et le « féminicide »

    o   Un intervenant du Planning familial

    o   Nina Sankari (Pologne)

    o   Babu Gogineni (Inde)

    o   Hansi Brémond (France) – Les enjeux autour des vêtements des femmes

     

    v Débat avec la salle

     

    -        Samedi 23 Septembre :

     

    Matin : Discussion suite aux 3 rapports introductifs 

    Présidence : David Rand (Canada), David Silverman (USA), Elbio Laxalte (Uruguay)

     

     

    Introductions à la discussion :

    o   David Rand Le Communautarisme, principale menace pour le sécularisme au Canada 

    o   Michael Nugent (Irlande) – Les discriminations et atteintes aux Droits de l’Homme en Irlande 

    o   Paco Delgado (Espagne) - Les financements publics des religions

    o   Un responsable de l’IBKA – La Séparation des Eglises et de l’Etat

    o   Léo Igwe (Nigeria) - Le financement public des pèlerinages au Nigeria

    o   Attila Jakab (Hongrie) – Les atteintes à la laïcité en Hongrie

    o   Elbio Laxalte - Démocratie et attaques contre la laïcité en Uruguay

     

    v Débat avec la salle

     

    Après-midi : Session générale sur le droit de mourir dans la dignité 

    Présidence : Nina Sankari (Pologne), Albert Riba (Espagne), Fernando Lozada (Argentine)

     

    o   Jean-Luc Roméro (France)

    o   Un représentant d’Exit Suisse (Suisse)

    o   Jacqueline Herremans (Belgique)  

    o   Michael Nugent (Irlande) 

     

    v Débat avec la salle

     

    Ou : 

     

    Soirée :

    Balade en bateaux mouches

    Banquet des participants

     

    Dimanche 24 Septembre :

     

    Matin : Session plénière sur la Défense de la Science  

    Présidence : Pierre Galand (FHE), Fernando Lozada (Argentine), Paco Delgado (Espagne),

     

    o   Jean-Sébastien Pierre (France)

    o   Charles Suzanne (Belgique)

    o   Gauthier N’Gumbu - Les mythes créationnistes et la Théorie de l’Evolution en Afrique

    o   P Galland   

     

    v Débat avec la salle

     

    Midi : Réunion du Conseil international au siège, salle Marc Blondel au siège de la FNLP

     

    Après-midi : Clôture du congrès 

    Présidence : Christian Eyschen (France), Roger Lepeix (France), Antonio Vergara (Chili)

     

     

    Résumés des débats sur les trois campagnes de l’AILP, résolutions, déclaration finale du congrès, clôture.

    _________________________________________________________________________

    7ème Congrès international de l’AILP  Paris, les 21, 22, 23, 24 septembre 2017

    Télécharger « invitation Congrès AILP de Paris 081216.pdf »

    Partager via Gmail

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires