• – COMMUNIQUÉ DE PRESSE FNLP   

    La vérité sur la laïcité au Luxembourg

     Sans doute, non sans arrières pensées pour nous préparer un concordat « light » sur l’ensemble du territoire de la France, sur le modèle du Statut clérical d’exception d’Alsace-Moselle, une certaine campagne médiatique a vu le jour pour nous informer que la Séparation des Eglises et de l’Etat avait triomphé au Grand-Duché du Luxembourg. Pas moins …..

     Aussi, La Raison – revue de la Libre Pensée française – a interviewé Edouard Kutten, Président de la Libre Pensée du Luxembourg, sans doute la plus vieille association laïque au Luxembourg pour connaître la réalité de la situation. Il y a loin de la coupe aux lèvres …..

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  mai 2017

    Aux partisans du monde entier

    de la Séparation des Eglises et de l’Etat

    Chers amis,

    Chers camarades,

    Le  5éme Congrès de l’Association internationale de la Libre Pensée (AILP), qui s’est tenue à Montevideo en Uruguay en septembre 2015, a lancé un appel à toutes les associations laïques, Humanistes, Rationalistes, Athées et de Libre Pensée pour leur proposer de s’associer à une Déclaration internationale contre le financement public des religions
    De nombreuses associations et personnalités ont tenues à s’y associer. Toutes les associations laïques nationales, sans aucune exception, ont été sollicitées pour aussi la contresigner.

    Nous publions donc ici la première liste des signataires, nous savons que bien d ‘autres vont s’y joindre prochainement.

    Nous appelons toutes et tous qui se reconnaissent dans le combat laïque à s’associer à cette initiative.

    Par ailleurs, vous trouverez aussi le programme finalisé du 7éme Congrès de l’Association internationale de la Libre Pensée (AILP),  qui se tiendra à Paris, les 21 22 23 24 septembre 2017 dans des lieux symboliques de la Capitale.

    Nous vous invitions à y participer et y à vous inscrire (par voie postale ou internet).

    Recevez l’expression de notre profond attachement au combat laïque sur tous les continents.

    Christian Eyschen, porte-parole de l’AILP

     

    Déclaration internationale des associations de Libre Pensée, laïques, humanistes, rationalistes, athées  des cinq continents

    A l’initiative de l’Association internationale de la Libre Pensée

     

    L’argent public ne doit plus financer les Eglises et les religions !

     

    Nous sommes des Associations de tous les continents qui agissons pour la Séparation des Eglises et des Religions, des Etats, pour la laïcisation des institutions qui valide la sécularisation grandissante des sociétés...

    Lire la suite: 

    Télécharger « LaRaison622_8-9.pdf »

    Télécharger « Appel AILP Fonds publics.rtf »

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • 19 mai 2017

    Communiqués

    In memoriam Général André Bach

     

    L’annonce du décès du général Bach est une bien triste nouvelle. André Bach a été le grand défricheur en matière de réhabilitation concrète des Fusillés pour l’exemple. Plus que tout autre, il savait ce que représentait cette inqualifiable et déshonorante exécution de soldats pour « désobéissance militaire ». Il savait le prix de la vie des soldats et il n’admettait pas que l’on ait fait si peu de cas de l’honneur de Poilus, souvent cités par leur hiérarchie peu auparavant pour des faits de guerre où ils avaient fait preuve de détermination ou de dévouement.

     

    La Libre Pensée lui doit beaucoup. Elle lui doit d’avoir réussi à imposer la cause de la réhabilitation des Fusillés pour l’exemple, comme une grande cause humaine. Il est resté fidèle à ce combat de justice jusqu’au bout. Ce n’est pas si courant. Avec d’autres partisans de cette action, la Libre Pensée lui doit d’avoir conféré un statut à cette cause, imposant le respect, car procédant d’une démarche rigoureuse. Son livre, Fusillés pour l’exemple -1914-1915, a été un livre pionnier, celui qui a donné l’impulsion pour quantité d’autres travaux allant dans le même sens.

    Que ce soit lors de conférences, ou sur le terrain du Chemin des Dames, dans le vieux village abandonné de Craonne, au pied de la pente du plateau de Californie, ou dans les nombreux colloques auxquels il a participé, toujours disponible, toujours modeste, il a sans cesse traqué l’injustice. Ses ouvrages sont désormais des ouvrages de référence et ils témoignent de cet engagement auquel nous rendons hommage. On mesure le très grand mérite qui fut le sien à avoir contribué à faire la lumière dans ces dossiers militaires obscurs, où la hiérarchie est si souvent impliquée et si rarement dans un rôle à son avantage.

    La Fédération Nationale de la Libre Pensée présente à sa famille ses plus sincères condoléances.

    Paris, le 19 mai 2017

     

    Les funérailles auront lieu à Andernos, Eglise St Eloi, le 23 Mai à 11h

    Communiqué:  In memoriam Général André BachCommuniqué:  In memoriam Général André Bach

     

      

    Télécharger « Décès du général André Bach.pdf »

    ________________________________________________

     

    témoignage 04

     
    "Je l'ai connu. Il avait de l'admiration pour les jeunes officiers FTP issus de l'armée. Je suis donc tout à fait de votre avis. Thérèse Dumont, Combattante Volontaire de la Résistance en Zone Interdite rattachée à l'E.M. de Bruxelles                          
     Officier des Palmes académiques pour aide aux enseignants et élèves (témoignage et documents)                          
     Ordre National du Mérite pour 72 ans de bénévolat dans des asso. patriotiques & de mémoire. @+ cordialement,  
     
     T. Dumont."
     
    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  12 Mai: La Libre Pensée débattait avec les jeunes de l'aumônerie de Digne, à l'invitation du vicaire Guillaume, sur le thème "La laïcité"

    https://www.youtube.com/watch?v=xxgg3cU3B2E 

     _________________________________________________________________________________________ 

    Echo de la rencontre

     

    12 Mai: La Libre Pensée débattait avec les jeunes de l'aumônerie de Digne, à l'invitation du vicaire Guillaume, sur le thème "La laïcité"

    12 Mai: La Libre Pensée débattait avec les jeunes de l'aumônerie de Digne, à l'invitation du vicaire Guillaume, sur le thème "La laïcité"

    Comme il n’y a qu’un Code de la route, il n’y a qu’une laïcité 

    Deux libres penseurs à l’aumônerie (évêché) de Digne ce 12 mai 2017. 

    Après un sympathique et copieux repas, offert par le vicaire-cuisinier Guillaume, pris en commun avec les jeunes et leurs deux aumôniers, les libres penseurs Marc et Morgan, mandatés par la fédération départementale de la Libre Pensée, ont, comme convenu, présenté aux jeunes de l’aumônerie des lycées publics et privé de Digne ce qu’est vraiment la laïcité institutionnelle, écartant les délires, fantasmes, contre-vérités et  autres mensonges en vogue particulièrement chez nos gouvernants de droite comme de gauche depuis quelques années, avec une surenchère hystérique depuis les barbares attentats de Paris, Nice, St Etienne de Rouvray etc.

    En préambule, les libres penseurs ont remercié le vicaire Guillaume pour son audace d’avoir invité la Libre Pensée à présenter la laïcité et débattre, sachant que la loi de 1905 est leur œuvre.  A ce titre, la Libre Pensée et l’Eglise romaine ne sont pas amies mais plutôt historiquement des adversaires implacables. Ils ont remercié les jeunes d’avoir accepté de débattre avec la plus ancienne association laïque de ce pays (1848).

    Les libres penseurs et les jeunes débatteurs se sont préalablement mis d’accord sur la définition commune la plus courante de la laïcité : la laïcité consiste dans le respect de la liberté de conscience de chacun ; liberté de conscience qui consiste elle-même dans le droit de croire, de ne pas croire et de changer de croyance.

    Ceci étant admis, les libres penseurs se sont attachés, faits et écrits à l’appui, à démontrer la nécessité de séparer le pouvoir politique et les religions, pour préserver la liberté de conscience de chaque citoyen. Leur collusion aboutissant aux pires catastrophes : viol des consciences, manipulations, oppressions, guerres de religions, guerres civiles.

    Ainsi, la monarchie « de droit divin » imposait aux sujets du royaume d’avoir la même religion que leur roi. Quid des juifs et autres croyants( voire non-croyants) ?...

    Un jeune argue du fait que les juifs étaient souvent assignés au rôle de banquiers et donc n’étaient pas tenus de renier leur religion. Ce qui, répondirent les libres penseurs, ne contredit pas la règle, puisque, au final, les juifs tolérés se voyaient discriminés par les autorités par cette assignation infamante (le crédit et l’usure condamnée par Aristote et les écritures, leur étaient dévolus évitant ainsi aux autorités de se « se salir les mains avec l’argent », ce « crottin du diable » selon François d’Assise)…

    - Louis IX et les juifs obligés de porter la « rouelle » pour les distinguer du reste de la population. Réserve bien commode de boucs-émissaires suivant les besoins du moment pour contenir les colères populaires.

    -Le massacre de la St Barthélémy, commandité par Catherine de Médicis, mère de Charles IX, contre les protestants qui par leur positions politiques et leur puissance financière (marchands, banquiers etc.) semblaient menacer l’autorité en place.

    -Le concordat de 1801, « deal » entre Napoléon et le pape: Je salarie tes prêtres et évêques…; en échange, tu maintiens l’ordre social établi,  inégalitaire et oppresseur, voulu par Dieu sur terre, que l’Empire restaurait. Napoléon, cynique, s’en expliquait d’ailleurs ainsi :

    “Comment avoir de l'ordre dans un Etat sans religion?…la société ne peut exister dans un Etat sans religion. La société ne peut exister sans l'inégalité des fortunes, et l'inégalité des fortunes ne peut exister sans la religion. Quand un homme meurt de faim à côté d'un autre qui regorge, il lui est impossible d'accéder à cette différence s'il n'y a pas là une autorité qui lui dise "Dieu le veut ainsi, il faut qu'il y ait des pauvres et des riches dans le monde; mais ensuite et pendant l’éternité le partage sera fait autrement…” 

    Les libres penseurs ont volontairement insisté sur l’instrumentalisation des religions par le pouvoir politique dans l’histoire et aujourd’hui (ministres, hommes et femmes politiques instrumentalisant la religion et la laïcité en la dénaturant pour stigmatiser les musulmans ). 

    Une jeune évoqua pertinemment le conflit irlandais (catholiques/protestants, drapeaux religieux de l’oppression et de sa résistance...)

    La pertinence de la loi de 1905 (articles 1 et 2) portée par la Libre Pensée à la Chambre et la laïcité institutionnelle comme mode d’organisation de la république (ni opinion, ni philosophie, ni religion) a été expliquée, discutée et, manifestement plébiscitée par les jeunes débatteurs, surpris par notre présentation rationnelle et libertaire aux antipodes des discours liberticides actuels.

    D’ailleurs, l’un des jeunes à la fin déclara ne pas comprendre en quoi la Libre Pensée et l’Eglise catholique ne sont pas amies, mais des adversaires implacables:  « puisque nous sommes d’accords ! », s’exclama-t-il.

    L’affirmation d’un jeune selon laquelle si la laïcité n’est pas une opinion, elle est issue d’une opinion et interprétable, a été levée : Comme il n’y a qu’un Code de la route, il n’y a qu’une laïcité.

    L’hypothèse d’un autre selon lequel la loi de 1905 ne serait plus adaptée aujourd’hui, avec l’islam, a été levée en rappelant le refus de la République de l’accorder aux 10 millions de musulmans demandeurs dans l’Empire français, en 1907, selon l’exigence de généraux, pour transformer les imams en police coloniale appointée par l’Etat.

    Le vicaire a, pour conclure, et c’est de bonne guerre, cherché à démonter notre point de vue antidogmatique en faisant appel au bagage de la casuistique théologique,  notamment  la théorie catholique de “l’équivalence des thèses” (ou équivalence des hypothèses ).[ex: Galilée a eu le tort, selon l'Inquisition, de choisir l'hypothèse de l'héliocentrisme (Copernic) pour sa simplicité dans le calcul astronomique, plutôt que l'hypothèse d'Aristote en vigueur de la Terre au centre du monde, tout  en reconnaissant que les 2 hypothèses ne se contredisaient pas. En faisant ce choix de la rationalité, il s'opposait donc au dogme et devait être condamné...] 

     

    A noter la critique cinématographique par une jeune, concernant le film “Agora” (Hypatie d’Alexandrie), fiction ignorant la plupart des faits selon elle... Les libres penseurs ont approuvé la nécessité du doute et de l’antidogmatisme en ne s’appuyant que sur les faits et les écrits.

     Le vicaire Guillaume envisage de nous inviter une nouvelle fois, pour poursuivre le débat avec ces jeunes que nous avons trouvés accueillants, sympathiques, plein d’humour, ouverts au débat contradictoire, libres dans leur tête... des jeunes, quoi!  Rassurant au possible.

    En aparté, sans doute pour ne pas rompre la joyeuse humeur de la soirée, le vicaire nous a fait part de son indignation concernant le communiqué de la FNLP condamnant le financement par C. Estrosi du voyage des catholiques au Vatican après les attentats de Nice.  De même le vicaire s’est dit étonné du refus de la mairie de Digne de subventionner l’aumônerie, association cultuelle. Faudrait-il la repeindre en association culturelle pour accéder aux subventions publiques? 

    Nul doute que dans  un éventuel prochain débat, la question du financement illégal des cultes par la République, seulement effleurée ce soir, reviendra au galop, cette fois, avec la loi Debré de 1959.

     


    12 Mai: La Libre Pensée débattait avec les jeunes de l'aumônerie de Digne, à l'invitation du vicaire Guillaume, sur le thème "La laïcité"

    12 Mai: La Libre Pensée débattait avec les jeunes de l'aumônerie de Digne, à l'invitation du vicaire Guillaume, sur le thème "La laïcité"

     Le digest laïcité de la LP04

    Télécharger « laïcité vade mecum républicain.pdf »

     

    Nota: Il ne faut pas oublier les ''Franchises universitaires"  qui accordent aux universitaires et aux étudiants les plus grandes libertés que différents gouvernements souhaiteraient abolir.

    L'interdiction du voile à l'université, l'obsession d'un certain premier ministre, revient comme un boomerang à toutes occasions, comme prétexte (ILLEGAL!) à leur suppression.

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  

    POUR LA RÉHABILITATION COLLECTIVE

    DES FUSILLÉS POUR L’EXEMPLE

     

    POUR RENDRE HOMMAGE AUX MUTINS

    qui, en 1917, ont dit non à la guerre

     

    RASSEMBLEMENT

    SAMEDI 13 MAI 16 H

    au cimetière de MAIZY (Aisne) 

     

    Dans le cimetière de ce village de l’Aisne, à quelques kilomètres du Chemin des Dames, le 12 juin 1917, 3 soldats ont été fusillés.

    Qui étaient-ils ?

    Casimir CANEL, mineur, Alphonse DIDIER, typographe, Jean LASPLACETTES, agriculteur, tous de très bons combattants.

    Aucun d’eux, comme tous les mutins de 17, n’a été réhabilité.

    Leur crime ?

    Avoir manifesté pour la paix avec plus de 150 de leurs camarades, avec drapeau rouge, au chant de l’Internationale, et refusé de remonter aux tranchées.

    Avec l’Union Pacifiste de France, l’Association Républicaine des Anciens Combattants, la Ligue des Droits de l’Homme, la Ligue de l’Enseignement, nous rendrons hommage à tous ceux qui, en 1917, ont dit NON à la guerre et nous poursuivrons notre combat pour le droit de dire NON, aujourd’hui, à l’oppression et aux massacres de la barbarie militariste.

    __________________________________________________________________________________

    Renseignements pratiques :

    Pour se rendre à Maizy : Maizy se trouve sur la rive gauche de l’Aisne, à 35 kms au nord ouest de Reims, à 36 kms à l’est de Soissons.

    Pour le rassemblement : se garer sur la place de la mairie ; prendre à pied la « rue de la vieille église » à droite du monument aux morts ; il y a environ 450m jusqu’au cimetière. (On peut aller en automobile jusqu’au cimetière mais il y a seulement quelques places de parking disponibles à l’entrée du cimetière).

     

    A l’issue du rassemblement : un pot de l’amitié sera servi dans la cour de l’école, où l’on pourra se procurer les publications de la L.P. (Attention veillez à vous inscrire à libre.pensee@wanadoo.fr )

     

    Télécharger « Rassemblement de Maizy.pdf »

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • 1er  mai

    Discours au Mur des Fédérés

     

    1er mai 2017

    Par Christian Eyschen, vice-Président de la Libre Pensée

    Aujourd’hui comme hier, Ni  Thiers, ni Bismarck !

    Amis, Citoyens, Compagnons, Camarades,

    Je vous apporte le salut fraternel de la Fédération nationale de la Libre Pensée. C’est désormais une tradition, nous nous retrouvons ensemble le 1er mai devant le Mur des Fédérés pour honorer ceux qui combattirent en refusant d’accepter le Vieux monde de l’exploitation et de l’agiotage.

    Déjà à l’époque, on voulait faire accepter à la classe ouvrière la domination de la bourgeoisie, du Capital, de la banque et des coffres forts. Rien n’est jamais nouveau sous le soleil.

    On disait à nos ainés : « il faut choisir ou Thiers ou Bismarck ». La Banque Rothschild, toutes les banques capitalistes participaient de cette mascarade. C’est normal, elles défendaient leurs intérêts d’exploiteurs du peuple, de financiers et de spéculateurs. Et à la fin, nos ainés ont eu droit à Thiers et à Bismarck, ensemble et en marche.

    Il y a 146 ans, le prolétariat parisien montait à l’assaut du ciel contre la réaction et le cléricalisme. Pendant deux mois, une semaine et quelques jours, la classe ouvrière dressait le programme révolutionnaire d’un véritable gouvernement ouvrier du peuple, pour le peuple, par le peuple.

    La Commune de Paris interdisait le travail de nuit, luttait contre l’exploitation capitaliste, fondait l’Ecole laïque et décrétait, pour la deuxième fois dans l’histoire du pays, la Séparation des Eglises et de l’Etat. Son œuvre fut immense et a ouvert le chemin aux peuples du monde.

    Le Mur  des Fédérés appartient au Mouvement ouvrier

    La Commune de Paris s’acheva au Père Lachaise, lors de la Semaine sanglante, au Mur des Fédérés où les Communards furent assassinés par la barbarie versaillaise. Le mouvement ouvrier a toujours été avec la Commune de Paris et son héritage, quand tant d’autres étaient à Versailles au nom de la « concorde nationale » et, déjà, d’une « certaine idée de l’Europe ».

     

     

    Hier, comme aujourd’hui

    Les tenants du Vieux monde, de l’Eglise et du capitalisme veulent faire tourner la roue de l’Histoire à l’envers. Ils entendent détruire tous les acquis sociaux sur l’autel des intérêts du patronat. De la loi Marisol Touraine contre la Sécurité sociale et l’Hôpital public, à la loi El Khomry contre le Code du Travail et les acquis ouvriers, en passant par la remise en cause croissante de la laïcité et de la liberté de conscience, par l’offensive contre les Franchises universitaires, par le développement d’une campagne communautariste et haineuse contre nos concitoyens « suspects » parce que d’origine arabo-musulmane ; ce gouvernement, comme tous les gouvernements passés et futurs de la Vème République, n’est que réaction et cléricalisme.

    En s’en prenant ouvertement aux acquis ouvriers, sociaux, démocratiques, laïques  et à la jeunesse, le gouvernement entend imposer un monde d’exploitation et d’obscurantisme, tout dévoué au patronat et à l’Eglise catholique.

    Il faut défendre la République sociale !

    La classe ouvrière et le mouvement démocratique ont arraché, par des années de lutte, des droits et des acquis, comme en 1936 et 1945. Ces droits et acquis sont aujourd’hui remis en cause. Il en est ainsi de la Sécurité sociale, conquête majeure de la classe ouvrière, que patrons, banquiers, capitalistes, gouvernants et ministres de tous bords veulent privatiser pour mettre la main sur les milliards de cotisations sociales.

    Pour tous ces mercantis, la Sécurité sociale est une vache à lait qu’ils ne veulent jamais nourrir, mais qu’ils veulent tous traire à leurs profits.

    Ils détruisent la République sociale et les acquis des travailleurs, ils créent ainsi le terreau de la révolte et du rejet. La réaction a toujours eu plusieurs visages : celui du racisme, celui de la réaction sociale, celui de l’offensive antilaïque. Ils créent la misère et la réaction sociale et ils déplorent le monstre qu’ils ont créé.

    Et ils font cela partout : ils bombardent les pays, les peuples et les nations pour leurs intérêts, et ils  se plaignent que des millions de gens émigrent pour sauver leur vie et leur famille. L’horizon indépassable des fauteurs de guerre et de misère, c’est la bombe et le barbelé.

    La Commune de Paris était internationaliste et pacifiste, elle montrait la voie à tous les peuples. C’est ce chemin que nous voulons prendre à notre tour.

     

     

    Défendre la démocratie, c’est défendre les acquis sociaux qui fondent l’égalité en droit !

    Lundi 24 avril 2017, au lendemain du 1er tour des élections présidentielles, la réalité du système capitaliste n’a pu être cachée bien longtemps. A Bordeaux, un homme « sans-papier », comme ils disent, a été condamné à 15 jours de prison ferme pour avoir « volé » 20€ de nourriture, parce qu’il avait faim.

    Voici le système qu’on nous demande de défendre. C’est la justice de classe qui réprime les syndicalistes, enferme les pauvres et qui absout les capitalistes, les banquiers et les ministres. C’est le retour de la prison pour dettes. Contre cela, le peuple a abattu la Bastille en 1789. Mais quelques décennies plus tard, il y eut plusieurs prisons de construites à Paris pour dettes, dont les sinistres Petite et Grande Roquette et Sainte-Pélagie où furent enfermés Jules VallèsAuguste BlanquiAristide BruantGustave Courbet et tant d‘autres.

    La Commune de Paris, que nous honorons aujourd’hui, a mis fin à ce système honteux, mais il fut rétabli par Thiers avec le soutien de Bismarck après la Semaine sanglante.

    La meilleure façon de défendre la République et la Démocratie, c’est de combattre pour préserver les acquis sociaux et les étendre et de ne pas se plier aux combines, notamment électoralistes, des grands de ce monde.

    Il est consternant et affligeant de voir la campagne actuelle de calomnie et de diffamation contre tous ceux qui n’appellent pas à voter, au second tour des élections présidentielles, pour le candidat des banquiers et de la finance. Non pas que le véritable enjeu soit la non-élection du Front National, c’est déjà fait ; mais derrière cette gigantesque Propagandastaffel, il s’agit de tenter de faire plier tous ceux qui disent NON ! et qui refusent les diktats de la pensée unique.

    On veut nous imposer le fait qu’il faudrait obéir, en tous temps et en tous lieux, à ce que décident les maîtres de la Finance et du Capital, relayés sans honte par les domestiques du système.

    La liberté, c’est de refuser de choisir entre une corporatiste, nostalgique du Régime de Vichy et un social-catholique élevé aux biberons de la Doctrine sociale de l’Eglise. Ce n’est pas un choix, c’est une turpitude.

    En démocratie, chacun doit être libre de son choix et de sa décision, car « nul ne saurait être inquiété pour ses opinions.. », comme le proclame la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.

    Les êtres libres et égaux conduisent leurs destinées eux-mêmes sans que personne ne les guide, ni ne leur dise quoi faire et comment faire. Les libres penseurs refuseront toujours la pensée unique.

    Pas plus hier qu’aujourd’hui, nous ne voulons  de nouveaux Thiers et Bismarck.

     

     

    Ni dieu, ni maître !
    A bas la Calotte et vive la Sociale !

    Je vous remercie

    Télécharger « Discours au Mur des Fédérés.pdf »

    Partager via Gmail

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires