• DE LA LIBRE PENSÉE

    Membre de l’Association Internationale de la Libre Pensée (AILP)

    10/12 rue des Fossés-Saint-Jacques 75005 PARIS

    Tél. : 01 46 34 21 50 – Fax : 01 46 34 21 84

       

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     -        COMMUNIQUÉ DE PRESSE  

     

    FNLP : Nouveaux programmes de Philosophie  Blanquer prépare  le retour de Dieu dans l’école de la République

    Nouveaux programmes de Philosophie

    Blanquer prépare

    le retour de Dieu dans l’école de la République

     

     

    FNLP : Nouveaux programmes de Philosophie  Blanquer prépare  le retour de Dieu dans l’école de la République

    FNLP : Nouveaux programmes de Philosophie  Blanquer prépare  le retour de Dieu dans l’école de la République

    FNLP : Nouveaux programmes de Philosophie  Blanquer prépare  le retour de Dieu dans l’école de la République

    Monsieur Blanquer,

     

    vous devez retirer cette « Idée de Dieu » qui corrompt l’école républicaine et mène à la discorde. Appliquez la Laïcité à l’école, et non pas Thomas d’Aquin, prenez exemple sur les circulaires Jean Zay de 1936 et 1937 en chassant les passions de ce lieu de Raison !

     

    La Libre Pensée, fidèle au serment de Vincennes, réitère sa demande :

     

    ABROGATION DE LA LOI DEBRE ET DE TOUTES LES LOIS ANTILAÏQUES

    RESTITUTION DES 550 MILLIARDS D’EUROS VOLES A L’ECOLE PUBLIQUE

     

    A l’école d’Athènes, le 28 mars 2019

    FNLP : Nouveaux programmes de Philosophie  Blanquer prépare  le retour de Dieu dans l’école de la République

    Télécharger « Blanquer le retour de Dieu Communiqué 28 mars 2019.pdf »

     

     

     

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  • Colloque commun  Libre Pensée et Association pour une Constituante     « De la République »  Samedi 23 mars 2019 (9H30 – 17H  Libre Pensée 10/12 rue des Fossés saint-Jacques. 750005 Paris   (RER : LuxParticipez-tous

    au Colloque commun

    Libre Pensée et Association pour une Constituante

     

    « De la République »

    Samedi 23 mars 2019 (9H30 – 17H

    Libre Pensée 10/12 rue des Fossés saint-Jacques. 750005 Paris

     (RER : Luxembourg)

     

     

    Co présidence : André Bellon et Christian Eyschen

     

    Communications :

     

    Qu’est-ce que la République ? par  Pascal Geiger  

     

    L’Assemblée constituante (1789-1791) par Jean-Marc Schiappa

     

    Qu’est-ce que la souveraineté populaire  par Charles Guittard

     

    Les 1ére, IIème, IIIe et IV République par Dominique Goussot

     

    La Vème République comme anti-modèle, son histoire et sa fin inéluctable par Michel Eliard

     

    L’influence néfaste de l‘Union européenne sur la démocratie républicaine par Christophe Bitaud

     

    La question laïque dans la République par Loïck Gourdon

     

    La question sociale dans la République par Henri Huille

     

    Pour une Assemblée constituante qui redonnera la parole au peuple par André Bellon

     

    Pour s’inscrire au colloque :       libre.pensee@wanadoo.fr – Tel : 01 43 34 21 50

    Ou écrire à : Libre Pensée 10/12 rue des Fossés saint-Jacques 75005 Paris

     

     

    La Libre Pensée se prononce à son Congrès national 

    Pour une Assemblée Constituante souveraine

     

    Le Congrès national de la Libre Pensée de Saint-Herblain (44) réuni du 22 au 25 août 2018 a mis à son ordre du jour, la question : Quelle république sauvera la laïcité ? Vous trouverez ci-joint la synthèse de ce travail réalisé dans la Libre Pensée. 

     

    Le constat est clair : la Ve République est bonapartiste, antidémocratique, antisociale et antilaïque. Elle est conçue pour mettre en œuvre le corporatisme totalitaire. Ce ne sont ni les différents Présidents, ni les différents gouvernements qui adoptant et s’adaptant à ces institutions ne pourront en changer le caractère réactionnaire, le fondement antidémocratique. Cette « monarchie élective », reposant sur le recours à « l’homme providentiel », est très éloignée des principes fondateurs de la République. Elle a, dès sa mise en œuvre, accéléré les attaques contre l’Ecole publique laïque, mais aussi contre la liberté de conscience, la liberté d’expression, la liberté d’association, la liberté syndicale. En soixante ans de Vème République, nombre de ces libertés ont été écornées, malmenées, remises en cause.

     

    La laïcité n’a pas échappé à ces tentatives de destruction et d’effritement. C’’est sans compter sur la résistance des militants laïques, dont ceux de la Libre Pensée, qui face à la Laïcité trahie, ont su préserver l’essentiel. Cependant, la Vème République continue son œuvre de sape.

     

    Dès lors, pour sauver la laïcité, qui est un des piliers de la démocratie, il faut donc liquider les institutions de la Ve République qui ne sont aujourd’hui que la transcription nationale des institutions de l’Union européenne : l’Europe vaticane, telle que l’on appelée des générations entières de libres penseurs. La République ne peut être que la « chose commune » (« respublica ») aux citoyens, pas l'instrument des lobbys capitalistes et cléricaux, qui hantent les couloirs de l’Union européenne.

    « La démocratie, c’est un gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple » (Abraham Lincoln). Il faut redonner la parole au peuple. Il convient donc de renouer avec l’œuvre révolutionnaire et démocratique de nos aînés : mettre en œuvre une Assemblée Constituante souveraine dont le peuple décidera librement la forme et le contenu. « La souveraineté réside dans le peuple ; elle est une et indivisible, imprescriptible et inaliénable » (article 25, Constitution 1793), elle ne peut résider ailleurs, ni dans les couloirs de la Commission européenne, ni dans les bureaux de la Banque Centrale, du FMI, de l’Elysée ou de Matignon. 

     

    Jean Jaurès, dans un discours de 1898, nous dit que le seul moyen de sauver la République laïque, « c’est d’aller à la République vraie, à la République du peuple, à la République sociale ».

     

    Cette République sera celle :

    -        Qui sera avant tout sociale, car l’émancipation des travailleurs doit être en premier lieu économique

    -        Qui donnera les moyens concrets aux travailleurs de mettre en œuvre les principes républicains fondamentaux de liberté, d’égalité et de laïcité

    -        Qui rétablira dans sa plénitude la loi de 1905 et luttera contre le rétablissement des privilèges des religions en rejetant toute politique d'exception de type concordataire

    -        Qui redonnera tous leurs moyens aux services publics qui sont à la base de la justice sociale

    -        Qui redonnera tous ses moyens à l’Ecole publique et laïque en abrogeant la loi Debré et toutes les lois antilaïques et qui répondra au mot d'ordre : « Fonds publics à l’Ecole publique, Fonds privés à l’école privée ».

    -        Qui luttera contre toute dérive corporatiste et communautariste et contre l’individualisation des rapports sociaux

    -        Qui rétablira la République dans son unité, garante de l’égalité entre les citoyens

    -        Qui garantira toutes les libertés individuelles et en premier lieu l'absolue liberté de conscience

     

    La République qui sauvera la laïcité, sera celle qui mettra en œuvre les principes constitutionnels de Liberté, Egalité, Fraternité.

     

     

    Adoptée à l'unanimité

     

     

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  • – COMMUNIQUÉ DE PRESSE –     Déclaration de la Fédération nationale de la Libre Pensée à l’Observatoire de la Laïcité  Mardi 26 février 2019

    – COMMUNIQUÉ DE PRESSE  

     

    Déclaration de la Fédération nationale de la Libre Pensée à l’Observatoire de la Laïcité

    Mardi 26 février 2019

     

    Mesdames et messieurs membres de l’observatoire de la Laïcité,

    Monsieur le président, monsieur le rapporteur général,

    Tout d’abord nous tenons à vous remercier de recevoir La Libre Pensée.

    Nous saluons les travaux et les initiatives de l’observatoire de la Laïcité qui permettent de discuter de la Loi de 1905, de la laïcité sans exacerber les passions.

     

    La Loi de 1905 est menacée.

    Depuis un an, la situation de la laïcité nous inquiète d’autant plus que les services de la présidence de la République, du ministère de l’intérieur ont clairement annoncé leur volonté de « réformer » la Loi de 1905. Selon les annonces, ce serait jusqu’à un tiers de la Loi qui serait réécrit. Nous avons entendu qu’il s’agissait de la renforcer, de la modifier à la marge. Le principal argument étant de « lutter contre l’islamisme politique » et d’adapter la Loi de Séparation des Eglises et de l’Etat à une situation nouvelle. La Loi de 1905 est de par son intitulé une loi adaptée à la séparation des Eglises, comme institution ayant existée lors de la promulgation de la Loi mais aussi apparaissant sur le territoire de la République lors de l’application de la Loi. Nul ne peut e soustraire à la Loi.

    Ce premier argument ne semble pas avoir été entendu.

    En effet, dès le printemps dernier, en déclarant que la République devait « réparer » son lien avec l’Eglise catholique, Emmanuel Macron a contredit tout l’édifice établi depuis des siècles à partir du Concordat de Bologne de 1516, de l’Edit de Nantes, du rejet des Jésuites hors de France, des Lumières, de l’Edit de Tolérance, de la Révolution française, des trois séparation des Églises et de l‘Etat (1795, 1871, 1905), de tout l’édifice républicain et laïque institué par la IIIe République.

    Son intronisation comme Chanoine du Latran pose aussi la question de cette séparation. En la matière, la République française ne peut se soumettre à un organisme privé, à une Eglise. Il n y’a pas de Réparation à avoir, il suffit d’appliquer la Séparation.

    Nous mettons en garde contre l’éclatement du cadre républicain dans le cadre d’une loi qui favoriserait les cadres concordataires. Nous avions déjà attiré l’attention des laïques lors de la mise en place des assises de l’Islam, quand le 25 juin 2018, « dans la continuité du discours qu’il a prononcé à la rupture du jeûne par la Conseil français du culte musulman », le ministre de l’Intérieur a publié un communiqué annonçant la tenue « d’assises territoriales » ayant pour objet « d’aborder les thèmes de la représentation institutionnelle de l’Islam de France, de la gouvernance des lieux de culte, du financement du culte et de la formation des ministres du culte », « dans la continuité des instances de dialogue organisées depuis 2015 […] ». Le même jour, il a adressé aux préfets une circulaire, par laquelle il leur a enjoint de tenir ces assises avant le 15 septembre 2018.

    Pour nous, les cultes n’ont pas besoin de l’Etat et des services de l’Etat pour s’organiser, ainsi l’Etat se préserve de toute ingérence des religions dans son administration, sa politique, et dans les services publics rendus aux usagers. Multiplier les dérives concordataires, c’est accepter le communautarisme, la mainmise des lobbies religieux, le développement du clientélisme. In fine, le morcellement prononcé du territoire républicain.

    Une modification substantielle de la Loi serait fatale à la concorde civile. C’est pourquoi la Libre Pensée demande au président, au gouvernement de ne pas toucher à la Loi de 1905.

    Comme l’indique le sondage organisé par l’Observatoire de la Laïcité, près de trois Français sur quatre (73%) se déclarent attachés à la laïcité telle que définie par le droit. Au-delà des sondages, c’est ce sentiment que nous retrouvons dans les diverses initiatives que nous prenons, à travers les 90 rassemblements et initiatives autour du weekend du 9 décembre 2018, en rassemblant des milliers de laïques. Plusieurs appels ont eu lieu pour la défense de la Loi.

    La Libre Pensée n’est pas candidate pour réécrire la Loi, la modifier ou participer à sa refonte. La Loi dit tout en matière de police des cultes, en matière de séparation des Eglises et de l’Etat. La seule revendication qu’à la Libre Pensée est que le président et le gouvernement reviennent sur les dispositions qui ont modifié profondément la Loi en 1942, sous le régime de Pétain. En cela, qu’ils rétablissent une stricte séparation des Eglises et de l’Etat.

    Comme nous ne sommes pas candidat à participer à la réécriture de la Loi, nous ne le sommes pas plus pour signer des textes, avec les représentants religieux, imposés par le ministère de l’Intérieur. Nous avons la désagréable expérience le mardi 19 février de nous voir associer, à l’inverse de notre avis, à un appel d’union nationale au côté de représentant religieux et d’associations qui n’ont de laïcité que le nom. Si nous devons signer un texte, nous le ferons d’organisation à organisation, et non assujettis à une injonction d’un ministère.

    L’indépendance des associations est là aussi un gage de l’expression de la liberté de conscience. Il nous semble essentiel dans ces temps médiatiques où la confusion règne plus facilement que la compréhension, de ne préserver les segments de démocratie que représentent les associations.

    Si la Loi de 1905 devait être modifiée, nous le saurions apparemment au terme du « Grand débat », la Libre Pensée prendrait ses responsabilités et engagerait les laïques à une manifestation nationale.

    Sur les Crèches de la nativité dans les bâtiments de la République

    La Fédération nationale de la Libre Pensée gagne quasiment tous ses recours, à tous les niveaux de juridiction, car elle se place dans une vision de liberté de la loi de 1905. Les libres penseurs ne sont pas des iconoclastes qui veulent éradiquer la religion par la force. Leur seule arme est la raison et le respect du principe de Séparation des Eglises et de l’Etat.

    La Libre Pensée ne peut que se féliciter de voir des Préfets agir dans le sens des arrêts du Conseil d’Etat (sollicité par la Libre Pensée) et interdire la présence de crèches catholiques dans les bâtiments de la République. Il y a des maires qui refusent de respecter la loi laïque et qui rusent en permanence. Mais force restera à la loi de 1905.

    Sur la Sainte Geneviève

    La Libre Pensée attire l’attention de l’Observatoire sur cette question. Les gendarmes, avec le droit de réserve due à leur fonction, ne sont pas des supplétifs de l’alliance du sabre et du goupillon. Leur liberté de conscience doit être respectée, ils n’ont pas alors à se voir imposer une messe en uniforme le jour de la Sainte-Geneviève. De plus, représentants l’Etat, ils n’ont pas à être en uniforme lors d’une cérémonie religieuse. Ils peuvent s’y rendre en civil, à titre individuel, comme n’importe quel citoyen mais ce double choix imposé, lors d’un jour de congés, est un double manquement à la Loi de 1905.

     

    Funérailles civiles

     

    Il ne doit pas y avoir de symbole religieux à l’entrée des cimetières construits après le 9 décembre 1905. Les bâtiments religieux ne doivent pas servir de cimetières religieux, même temporairement, comme le prévoit la loi sur les statuts des cendres. En conformité avec les lois des 14 mai 1881 et 15 novembre 1887, il ne peut y avoir de « carrés religieux » dans les cimetières. L’article 15 du Concordat de 1801 disposait : « Dans les communes où l’on professe plusieurs cultes, chaque culte doit avoir un lieu d’inhumation particulier ; et dans les cas où il n’y a qu’un seul cimetière, on le partagera par des murs, haies ou fossés en autant de parties qu’il y a de cultes […] ». Mais la loi du 14 novembre 1881, qui abroge l’article 15 du décret du 23 prairial an XII, dispose que « Tout regroupement par confession sous la forme d’une séparation matérielle du reste du cimetière est interdit. » Bien entendu, l’orientation des tombes est aussi libre, cela fait partie de l’ornement des sépultures. Mais la circulaire du 19 février 2008 de madame Alliot-Marie permet de fait la constitution de « carrés religieux ». Elle doit donc être abrogée. On doit revenir sur la loi du 19 décembre 2008 sur le statut des cendres pour permettre une libre disposition et dispersion des cendres, en respectant les volontés des défunts et des familles. Les Rites pratiqués lors des cérémonies de funérailles, quels qu’ils soient, doivent être libres, en tenant compte de la volonté exprimée par les défunts.

     

    Education nationale

    Nous nous interrogeons sur la multiplication des structures autour de la Laïcité, notamment sur le manque de réaction du comité des Sages, créé par monsieur Blanquer, ministre de l’Eduction nationale que nous avons saisi sur la question des « internats-relais » proposant une solution de « réinsertion » pour des enfants en grandes difficultés scolaires sur le rectorat de Bordeaux. En effet, dans une circulaire du 18 avril adressée aux chefs d’établissements le Recteur d’Académie de Région (Bordeaux) propose aux parents d’élèves concernés deux établissements confessionnels, catholiques, privés, qui dépendent de la Fondation d’Auteuil, partenaire de l’opération, laquelle ne cache pas ses engagements ni d’être une œuvre d’Église : « Cela signifie que la mission d’Apprentis d’Auteuil - accueillir, éduquer, former et insérer des jeunes en difficulté - est reconnue par l’Église comme pastorale, puisqu’elle est réalisée en référence à l’Évangile »(…) « Dans chaque établissement, l’équipe d’animation pastorale va à la rencontre des jeunes, comme des adultes. Elle répond aux interrogations, organise des échanges qui aident les jeunes à grandir en intériorité. À ceux qui veulent découvrir le Christ, préparer un sacrement, approfondir leur foi, elle propose catéchèse, célébrations, pèlerinages…, en veillant au lien avec les paroisses et les diocèses. (…) »

    La Laïcité est un principe, elle doit être apprise, comprise et appliquée. Elle doit d’abord l’être au sein des services publics, de l’école de la République. Par son silence, le comité des Sages donne l’impression de répondre plus à l’assertion de Clemenceau "Si vous voulez enterrer un problème, nommez une commission" qu’à la compréhension de la laïcité. C’est une interrogation que nous vous soumettons : si la laïcité connaît des applications concrètes, tangibles, visibles comment faire en sorte de les populariser quand il de tels manquements sont admis?

    Nous déclarons fortement notre opposition à l’amendement d’Eric Ciotti, adopté comme complément à la loi Blanquer dite « école de la confiance », qui imposerait la présence du drapeau français, du drapeau de l’Europe, et des paroles de l’hymne national dans les classes des écoles. Nous ne nous lasserons pas de répéter que le drapeau européen dérive directement de la symbolique mariale qui est tout sauf un gage de laïcité. Le drapeau national impose aux enfants une conception patriotique de l’enseignement, et cela tranche avec la nécessaire neutralité religieuse, philosophique et politique de l’école laïque. La laïcité n’est pas une religion civile.

    Nous souhaitons nous exprimer aussi sur la mesure rendant obligatoire l’école maternelle à partir de 3 ans. Outre l’aspect contestable pour les familles de cette nouvelle obligation scolaire, le caractère obligatoire de cette scolarisation permet l’extension de la loi Debré aux écoles maternelles privées, donne obligation aux municipalités de les financer et constitue une nouvelle manne,  détournant l’argent public de l’institution scolaire de la République. 

    Paris, le 26 février 2019

     

    – COMMUNIQUÉ DE PRESSE –     Déclaration de la Fédération nationale de la Libre Pensée à l’Observatoire de la Laïcité  Mardi 26 février 2019

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  • 20 mars 2019 Communiqués

    Pour poursuivre le débat sur le communiqué de la Libre Pensée au sujet de la « grève sur le climat ».

     

    Notre communiqué, critiquant vertement l’opération de ce vendredi 15 mars dite « grève pour le climat » a suscité de très nombreuses réactions, ce qui était son but : ouvrir le débat. La Libre Pensée a toujours été favorable à la confrontation des points de vue, même quand cela était difficile.

    Beaucoup d’entre vous ont poussé un « ouf » de soulagement face au déferlement en cours où l’on voit toute la classe politique largement discréditée, encourager la jeunesse à faire grève, jeunesse qui, il y a trois mois, était matraquée et gazée sur ordre de l’Etat, quand il s’agissait de demander l’abandon de la réforme du bac et de Parcoursup.

    D’autres nous ont indiqué que la jeunesse qui manifestait était à dissocier des politiciens du Vieux monde. D’autres nous ont clairement exprimé leur hostilité à ce qu’un débat sur le climat puisse avoir lieu, étant donné que ces questions-là étaient tranchées et qu’il n’y avait pas à y revenir.

    Nous apportons donc les précisions utiles suivantes :

    • La Libre Pensée n’a à aucun moment dénigré le travail des scientifiques, mais l’utilisation des modèles qui peuvent être faits ou de certains résultats de modélisation, dans un but évident de dévoyer les aspirations de la jeunesse dans une opération d’union nationale. Celui qui résume cela à merveille est Laurent Berger : «je préfère toujours voir des lycéens se mobiliser sur des causes nobles et justes, pour le climat… plutôt que sur des choix sur telle ou telle réforme de droit du travail »
    • Nous rappelons que ceux qui, au gouvernement ou qui l’ont été, sponsorisent la marche pour le climat et les débats périphériques sont également ceux qui attaquent la recherche, ses crédits, ses personnels, et traitent avec le plus grand mépris les organisations syndicales qui, elles, défendent le service public, les labos, la liberté de recherche sans dogme ;

    Nous savons faire la distinction entre d’une part, ceux qui ignorent à peu près tout du climat et qui parlent avec beaucoup de certitudes, et les scientifiques, qui font régulièrement des allers-retours entre leurs modèles et les observations et qui sont généralement plus prudents sur les conclusions à en tirer ; nous faisons également la différence entre la jeunesse et ses inquiétudes, et l’opération proprement dite.

    • La Libre Pensée avoue, au contraire de beaucoup d’autres qui parlent d’autorité sans la moindre compétence, ne pas être une association scientifique, mais elle en défend la liberté, y compris pour un scientifique, de remettre en cause le discours de son collègue, ce qui, dans la climatologie actuelle, n’est pas possible, du fait des pressions politiques. Elle indique donc son « agnosticisme » en matière de climat, comme en matière de théorie des cordes ou de gravité quantique à boucle (et nous tirons notre chapeau à ceux qui ont déjà un point de vue tranché sur ces deux dernières théories) ;
    • La Libre Pensée ne manifestera jamais bras dessus, bras dessous avec ceux qui organisent les guerres et la ruine de pays entiers, et qui ont créé le business vert en utilisant l’aspiration à vivre dans un monde non pollué. Non, on ne nous verra pas aux côtés de l’Eglise, des patrons, de Macron et sa horde, de Pécresse et consorts…
    • La Libre Pensée constate également que si beaucoup de discours sont assénés, l’accès à la science, à la recherche, aux publications, aux observations… est très difficile et que les documents et chiffre réels sont très peu connus du grand public (nous ne parlons pas ici des nombreux sites internet), ce qui, pour un sujet touchant à « la fin du monde» est pour le moins contradictoire.
    • Nous constatons que derrière les préoccupations dites « écologiques » se trouvent des termes assez flous, comme « destruction de l’environnement ». S’agit-il de faire le procès des pesticides, du nucléaire, de l’éclairage public, des OGM, des habitudes individuelles ou tout simplement de l’industrie ? Malgré la sympathie que l’on a pour la jeunesse et ses combats -souvent très conscient des tentatives de récupération politique, nous ne renforcerons jamais les sentiments d’hostilité contre les progrès que peuvent réserver les découvertes scientifiques pour nourrir et soigner (à condition d’avoir encore des hôpitaux et des paysans dans ces deux cas). Nous rappelons que les famines et les guerres découlent des décisions politiques et des lois morbides du « marché », pas de la température.

    Pour un bilan « carbone » des guerres et des bombardements

    Laissons le mot de la fin à l’un de nos lecteurs à l’esprit acéré : « je serais curieux de savoir à quel niveau de "bilan carbone" se situe la construction puis le largage d'une bombe, ainsi que les guerres "qu'on" a menées, comparé à un nombre de foyers sur une période donnée ».

    La Libre Pensée est disponible cependant à écouter, en la matière, tous les points de vue sans exclusive, car il ne saurait y avoir, en science comme pour le reste, de vérité révélée, à moins de vouloir créer un délit de blasphème, ce qui semble être le cas en matière de climat.

    Ce n’est qu’un début, le débat continue

    Le 20 mars 2019

     

    Retour

    ______________________________________________________________________________

    nota : Dès la sortie du premier communiqué FNLP, un contact nous a fait part de ses soupçons selon lesquels la Libre pensée virerait au "climato-scepticisme".

    Cette formule couperet, comme "l'euro-scepticisme", sert à invalider ceux qui tiennent un discours non dogmatique. La science ne cherche pas la vérité, elle rassemble les connaissances sur l'objet qu'elle se donne à étudier. La science ne se vote pas, contrairement à la pratique du GIEC, en ce qui concerne ses rapports.

     

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  • – COMMUNIQUÉ DE PRESSE  

      

    Après ses déclarations à la rencontre de personnalités,

    La Libre Pensée interroge le Président de la République

     

     

    Le lundi 18 mars 2019, le Président de la République recevait à l’Elysée un panel  de plusieurs dizaines de personnalités. Selon Le Monde électronique avec Reuter du 18 mars 2019 à 23h53 : «
    Emmanuel Macron a annoncé lundi 18 mars qu’il ne souhaitait pas « changer » la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l’Etat, fermant la porte à un amendement de ce texte qui était jusque-là envisagé, mais qui suscitait l’inquiétude des responsables des cultes en France.
    «
    Ma vision est claire c’est 1905 et rien que 1905 », a déclaré le chef de l’Etat lors d’un débat avec une soixantaine d’intellectuels à l’Elysée. « Je ne souhaite pas qu’on change la loi de 1905 et ce qu’elle représente et ce qu’elle permet de préserver. » « Je veux que chacun puisse croire ou ne pas croire librement, que dans le cadre de sa foi, ça puisse être aussi absolu qu’il ait besoin de la vivre mais je demande au même citoyen de respecter absolument toutes les règles de la République », a-t-il ajouté. »

     

    La Libre Pensée a donc immédiatement écrit au Président de la République pour lui demander : « C’est pourquoi, nous vous demandons, par la présente, de bien confirmer qu’il n’y aura aucune modification législative de la loi de 1905. Pour autant, si tel était le cas, ce dont nous nous réjouirions, cela veut-il dire qu’il n’y aura pas non plus de modifications réglementaires touchant à l’application des principes de cette loi fondamentale et fondatrice de la laïcité dans notre pays ? »

     

    La Libre Pensée attend avec impatience la réponse d’Emmanuel Macron et elle reste vigilante pour défendre la laïcité institutionnelle.

     

    Ne touchez pas à la loi de 1905 !

    Après ses déclarations à la rencontre de personnalités,  La Libre Pensée interroge le Président de la RépubliqueTélécharger « Communiqué 1905 19 mars 2019.pdf »

     

     

    Paris, le 19 mars 2019, 11h30

     

     

     

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  • CINE TOILES Digne les Bains 

    MERCREDI 20 MARS 18h30

     

    Projection suivie d'un débat animé

    par Monique Etienne et Mireille Sève de l'AFPS04

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  •   COMMUNIQUÉ DE PRESSE  FNLP   

     

    La grande messe pour le climat

    et l'invention du délit de blasphème scientifique 

     

    La grande messe pour le climat  et l'invention du délit de blasphème scientifique

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    La grande messe pour le climat  et l'invention du délit de blasphème scientifique

     

    La grande messe pour le climat  et l'invention du délit de blasphème scientifique

    La grande messe pour le climat  et l'invention du délit de blasphème scientifique

     

     FÉDÉRATION NATIONALE

    DE LA LIBRE PENSÉE

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    l’Association Internationale de la Libre Pensée (AILP)

    10/12 rue des Fossés-Saint-Jacques 75005 PARIS

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        libre.pensee@wanadoo.fr –https://www.fnlp.fr 

     

    14 mars 2019

    Communiqués

    La grande messe pour le climat et l'invention du délit de blasphème scientifique

     

    En quelques années, la jeunesse de notre pays a connu la destruction physique de pans entiers de l'Humanité : l'Afghanistan, l'Irak, la Lybie, la Syrie... Sous nos yeux, le peuple palestinien est parqué dans des prisons à ciel ouvert, et le Yémen connait un déluge de bombes, made in France, et 80 enfants meurent chaque jour de faim...

    L'armement actuel des puissances militaires est en capacité de raser toutes les grandes villes du monde, et pourrait provoquer des pandémies. Quand ce n’est pas sur le terrain militaire, c’est l’économie qui prend le relais. Après la crise de 2008, tous les experts se demandent quand les prochaines bulles vont éclater, menaçant toute l'économie mondiale.

    Ce tableau rapide, connu et non-discutable, puisque factuel, est sous nos yeux. Or, depuis des mois, s'accélère une campagne d'une ampleur inédite : médias, gouvernement, responsables politiques de tous bords l'affirment : le monde est menacé par... le climat ! Les termes de « fin du monde » sont systématiquement accolés aux termes de « climat », « réchauffement climatique » ou, plus prudemment : « changement climatique ».

    La jeunesse enrôlée comme au bon vieux temps

    Et comme dans ces occasions, ce sont les jeunes qui sont utilisés : des enfants de 14 ans deviennent des stars médiatiques de shows et de démonstrations visant à faire « prendre conscience » de la nocivité des activités humaines et ce, souvent « à l’insu de leur plein gré ». Une grève « pour le climat » est prévue ce 15 mars et le gouvernement encourage cette propagande dans les établissements scolaires par l’organisation de débats.

    Tout est bon dans cette nouvelle croisade et plus besoin d'avoir la moindre compétence dans le domaine : une image d'ours malade, un iceberg qui se détache, et voilà que tout le monde est invité à penser la même chose. Bien entendu, l'heure n'est pas à l'augmentation des salaires ou à la défense de l'industrie, on l'aura bien compris (puisque là, c’est de « fin du monde » dont il s’agit). Qui, face à un tel cataclysme annoncé, pourrait oser penser égoïstement à sa retraite ou à ses 5 euros d'APL, dont on nous a expliqué toute la futilité ringarde (leur suppression, ne l’étant pas, bien évidement).

    Ainsi, ceux qui provoquent guerres, famines, épidémies, effondrements économiques ou asphyxie de pays entiers, invitent sans honte les étudiants et jeunes à se révolter… contre l’Humanité jugée menaçante envers elle-même et la planète. En effet, ce serait l’homme, dans sa totalité et entièreté indépendamment de sa condition sociale et économique, du marchand d’armes au SDF, qui serait responsable du danger imminent qui menace l’Humanité et la planète et serait coupable des catastrophes bien réelles qui se produisent sous nos yeux tous les jours. Tous humains, tous responsables, on vous dit. Cela va même plus loin, puisque dans une revue universitaire publique, on trouve tout naturellement ce titre : « l’homme, cette espèce cancérigène »… Avec cela, famines et guerres ne peuvent être que salvatrices…

    Pour couper court à toute discussion, un des partisans de ce mouvement, François-Marie Bréon, n'hésite pas : « On peut dire que la lutte contre le changement climatique est contraire aux libertés individuelles et donc sans doute avec la démocratie »(1).

     Le climat peut tout justifier, même la dictature. Un bel avenir pour la jeunesse.

    Le GIEC, la machine qui aide à trouver ce que l’on cherche

    Le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) est l'organisme qui fait la pluie et le beau temps en matière de climatologie : ses rapports donnent le la en la matière. Or, celui-ci est le seul exemple de discipline où les résultats de la science sont contrôlés par une bureaucratie politique, qui aide les chercheurs à chercher là où il le faut. Au sein du GIEC, chaque gouvernement possède une voix. Ainsi le GIEC est aujourd'hui présidé par un économiste libéral, Hoesung Lee, frère de l'ancien Premier ministre ultraréactionnaire coréen Lee Hoi-Chang. C’est ainsi que des modèles de prévisions climatiques, très divergents et complexes, sont contrôlés par des paramètres, dont les variations initiales aboutissent à des résultats plus ou moins catastrophistes.

    Le GIEC (créé par Ronald Reagan et Margareth Thatcher), pendant des années, a pu ainsi imposer un consensus à grands coups de campagne médiatique : qui pourrait rester insensible devant une possible fin du monde, dont nous serions tous responsables ? Cependant, l'affaire du Climatgate de 2009 a bien entamé le prestige de l'institution : des petits malins ont mis à jour les méthodes très étonnantes d'un point de vue scientifique sur les tendances à montrer des résultats sous un certain jour... alarmiste ! Le GIEC en a pris un coup, mais il continue tout comme l'ONU  (bien discréditée par ses positions face à la guerre en Irak), cela « marche » encore.

    Cop 13 à 24 : la der-des-der

    La COP (conférences des parties en référence aux parties signataires du protocole de Kyoto) est un événement étrange : depuis 25 ans, les conférences COP sont censées sauver l'Humanité. A chaque fois, l'enjeu est immense, c'est presque la dernière chance... jusqu'à la prochaine.

    Le constat est clair : s'il manque d'argent pour beaucoup de choses (les caisses sont vides dit-on aux syndicalistes), en revanche pour financer le déplacement de 21 000 personnes(2), (plus tous ceux qui gravitent autour, et les 1 500 journalistes agréés) essentiellement des politiques, des membres de cabinets de ministères et d'ONG, l'argent coule à flot. Environ 200 millions d'euros. Quant aux scientifiques, ils ne sont qu'une infime minorité, et bien entendu mieux vaut être dans le discours ambiant pour avoir une chance d'en être.

    Cette énorme usine à gaz, mêlant contributions des Etats, débats sans fin et engagement plus ou moins contraignant aboutit essentiellement en des accompagnements économiques de business « vert ». En effet, comme le relève Novethic, filiale de la Caisse des Dépôts : « l'accord de Paris sur le climat a donné un coup d'accélérateur aux levées de fonds ». Il faut savoir qu'environ 60 milliards d'euros d'actifs sont gérés par 223 fonds européens dédiés à l'environnement. Objectif de la Commission européenne : 180 milliards par an pour l'aide aux entreprises « vertes » (qui le sont toutes en pareille occasion). Derrière les images d'ours polaires faméliques, les affaires vont bon train.

    Le délit de blasphème dans la sphère scientifique ? Peut-on encore débattre, émettre des doutes, discuter ?

    Etonnant qu’une science comme la climatologie, par nature complexe, puisque mêlant plusieurs phénomènes, dont certains sont chaotiques, dont les modèles sont d’une extrême variabilité, puisse créer un prétendu « consensus » avec autant d’aplomb. Il faut dire que rarement une telle science n’a subi autant de pression de la part des politiques.

    C’est ainsi que Valerie Pécresse, à qui l’on doit la LRU et le refroidissement des budgets des universités, a commandé un rapport à l’Académie des sciences en 2010, dont elle sera très satisfaite, puisqu'enfin le réchauffement par les activités humaines est officialisé. S'il est admis que des zones d'ombre subsistent, le communiqué du ministère de l’époque précise la manière dont ceci devra être élucidé : « Ce rapport sera donc un outil pour nous guider dans nos choix pour les investissements d’avenir ». Autant dire que ce genre de menace aide grandement à homogénéiser la recherche dans le cadre de la présentation des Labex Idex et autres mises en concurrence pour la course à l’échalote…

    Dans le même temps, les rares scientifiques qui oseraient contredire les rapports du GIEC sont tout simplement mis de côté. Etrange situation où l’inénarrable Ségolène Royal peut sans craindre le ridicule expliquer : « cet ours blanc, c'est terrible » en parlant d'un animal manifestement malade (alors que le nombre d'ours polaires ne bouge pas, ils sont aux alentours de 25 000) et où dans le même temps, des vrais scientifiques qui chercheraient ailleurs que dans les rapports du GIEC, sont littéralement mis au ban de la communauté scientifique.

    Dans ces conditions, aucun jeune chercheur désirant un poste ne peut songer une minute à chercher à discuter : le résultat est donné, il faut chercher les moyens d'arriver au résultat. Le concept précède la preuve.

    Coucou, revoilà l’Eglise !

    La Libre Pensée connait bien les liens entre la CFDT et l’Eglise : cette organisation de salariés n’est rien d’autre que la CFTC ayant subi un relooking extrême. La CFDT, dont le but avoué est d’empêcher les grèves, a été la principale aide à tous les gouvernements dans leurs œuvres de destruction sociale, tout domaine confondu. Mais, ô surprise, cette fois, la CFDT est pour la grève : « je préfère toujours voir des lycéens se mobiliser sur des causes nobles et justes, pour le climat… plutôt que sur des choix sur telle ou telle réforme de droit du travail » assène son Secrétaire général ! Oui : ceux qui liquident le Code du travail préfèrent clairement qu’on fasse la « grève pour le climat ». L’opération est grossière et révélatrice, mais cela marche (il suffit de le répéter un grand nombre de fois, comme disait l’autre) !

    C’est sans surprise donc, mais profitant de l’opération en cours sur le climat avec frénésie, que l’ancien ministre macroniste Nicolas Hulot et Laurent Berger, Secrétaire de la CFDT, ont signé une tribune commune largement relayée par toute la presse aux ordres, sous la forme de « 66 propositions pour un pacte social et écologique ». 66 propositions, soutenues par… le Secours Catholique, ATD Quart Monde, la CIMADE, la fondation Abbé Pierre, et la FAGE, notamment et la CFTC (n’oublions surtout pas la maison-mère)… Si le titre est fort sympathique, la réalité analysée à l’aune de la politique macroniste l’est beaucoup moins…

    Le Pacte social et écologique de Hulot/Berger, c’est l’Evangile selon saint-Macron

    L’objectif revendiqué : sauver le Grand débat national où l’homme en chemise blanche s’évertue à asséner ses dogmes. D’où vient le mal ? : « Notre incapacité à agir collectivement vient d’abord de ce que nous avons abandonné l’idée de bien commun ». Le Bien commun est un terme tout droit sorti des encycliques papales, cela mélange le bien du patron qui exploite et celui du salarié qui est exploité. C’est aussi celui du partage « dans l’amour chrétien » de celui qui licencie et de celui qui est licencié. Nous sommes « Tous Frères en Jésus-Christ », n’est-il pas ?

    Pour Hulot et Berger, il faut « généraliser les repas bio dans les établissement publics et privés » pour alimenter un circuit commercial en pleine expansion. Il faut « des retraites avec un niveau de pension qui ne puisse pas être inférieur au SMIC… pour une carrière pleine ». Tant pis si vous avez cotisé à une complémentaire. Les deux compères veulent faire du Compte personnel de formation un moyen de concurrence de l’enseignement public et favoriser les « adaptations aux métiers » voulues par le patronat.

    Il faut rétablir la taxe carbone, contre laquelle se sont dressés les Gilets jaunes. Il faut imposer « l’obligation de plans négociés de mobilité dans les entreprises/administrations et les territoires ». En clair «L’esclave doit obéir à son maître, comme la femme à son mari » (Epitre de Paul aux Romains). Si le patron ou l’administration te dit que tu vas voir ailleurs, t’y vas et tu ne discutes pas.

    Sous le climat, la régression !

    S’agit-il de bloquer la politique actuelle pour sauver les retraites, les services publics, le Code du travail, voire même soyons fous, stopper les opérations militaires dans lesquelles la France est impliquée ? Vous n’y êtes pas, toutes les propositions sont totalement compatibles avec le gouvernement Macron/Philippe.

    Elles en sont même le pendant religieux, puisque l’on trouve des choses telles que « Développer une culture d’écoute des aspirations individuelles dans l’éducation ». A la place de la Sécurité sociale, la « garantie jeunes universelle »… tout est à l’avenant : une jolie politique d’accompagnement de la régression sociale du gouvernement, critiquée par les organisations ouvrières confédérales depuis des années. Mais bien sûr, tout cela va sans doute aider à faire baisser le climat (social) ?

    Pour la Libre Pensée, le délit de blasphème n'a pas à exister, en religion, comme en science. Elle ne s'associera donc pas à l'opération d’enfumage sur le climat qui consiste à substituer aux vrais problèmes auxquels l'Humanité est confrontée, une grande messe emmenée par les politiciens de l' « ancien monde » comme du « nouveau » (ce sont les mêmes), responsables des problèmes réels et indiscutables, dont la crise des Gilets jaunes est un des révélateurs.

    Seule la totale liberté de recherche sans pression, l'arrêt des politiques de réduction des crédits de recherche et de mises en concurrence dans le cadre des appels d'offres cadrés et orientés pourra donner un souffle nouveau pour comprendre la réalité et trouver les solutions quand problème il y a, bien loin des buzz, du business vert et des opérations médiatiques...

     

    Laissons la parole à Aimé Césaire

    « On me parle de civilisations, je parle de prolétarisation et de mystification… Chaque jour qui passe, chaque déni de justice, chaque matraquage policier, chaque réclamation ouvrière noyée dans le sang, chaque scandale étouffé, chaque expédition punitive, chaque car de CRS, chaque policier et chaque milicien nous fait sentir le poids de nos vieilles sociétés…

    A preuve qu’à l’heure actuelle, ce sont les indigènes d’Afrique ou d’Asie qui réclament des écoles et c’est l’Europe colonisatrice qui en refuse ; que c’est l’homme africain qui demande des ports et des routes, que c’est l’Europe colonisatrice qui, à ce sujet, lésine ; que c’est le colonisé qui veut aller de l’avant, que c’est le colonisateur qui retient en arrière ».

    De leur « Vieux-Monde » et du « Nouveau » qui sent le moisi et l’oppression :

    Nous n’en voulons plus !

    Voici le message de tous les opprimés du monde !

     

    Paris, le 14 mars 2019

     1-     https://www.liberation.fr/planete/2018/07/29/francois-marie-breon-la-lutte-pour-le-climat-est-contraire-aux-libertes-individuelles_1669641

    2-                    Liste ici : https://unfccc.int/sites/default/files/resource/PLOP.pdf

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  • Le 4 février 2019, la Fédération nationale de la Libre Pensée adressait une lettre ouverte au Mouvement laïque afin de débattre de la nécessaire union face aux divisions. Voici le compte-rendu de cette réunion fait sous la seule responsabilité de la Fédération nationale de la Libre Pensée. Il  a été, cependant, envoyé avant publication à tous les participants pour solliciter leur avis  et, éventuellement, tenir compte de contre-indications éventuelles.

     

    Présents : Fédération nationale de la Libre Pensée, Laïcité-Liberté, CNAFAL, Union rationaliste, Ligue de l’Enseignement, SUD-Education, Grand Orient de France, Ligue des Droits de l’Homme, Confédération Force Ouvrière, FSU et SNES, Mouvement de la Paix Excusé et demandant à être tenus au courant : SE –UNSA 

    Télécharger « Réunion laïque unitaire du 28 février 2019.pdf »

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  • Télécharger « Communique EPLE.pdf »

    Télécharger « Communiqué 3 ans.pdf »

    Chers amis, chers camarades,

    Vous trouverez en pièce jointe les deux communiqués de l'ANELALP  concernant le projet de loi « pour une école de confiance » du ministre Blanquer.

    -       L’un concerne la scolarité obligatoire à trois ans, cadeau à l’école confessionnelle

    -       L’autre le regroupements d’écoles dans le cadre d’EPLE, qui menace les écoles communales

    Ce projet de loi est actuellement en discussion au Parlement.

    Faites-en le meilleur usage autour de vous, aux élus, anciens élus, aux adhérents et sympathisants de la Libre Pensée.

    Avec nos salutations laïques et républicaines

     

    Christian Baqué

    Président de l’ANELALP

     

    Si vous voulez soutenir l’Association nationale des élus locaux Amis de la Libre Pensée, adressez votre cotisation 2019, 10 euros, à notre trésorière:

    Dominique Barbier

    24 rue du Safran

    Viville

     

    16430 CHAMPNIERS  

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