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    Présentation

    Nous présentons ici au lecteur une Histoire de la Libre Pensée, qui clôt les activités liées au XXe anniversaire de l’IRELP. C’est un ouvrage collectif, composé d’études, de documents anciens et d’études contemporaines. Parfois, nous nous sommes appuyés - et cela est bien normal - sur nos productions déjà existantes, souvent en les actualisant.

    Les auteurs sont des militants ; c’est un ouvrage militant.

    C’est un outil pour les Libres Penseurs, mais pas seulement pour eux, afin de connaître et faire connaître la plus vieille association de ce pays.

    Cette somme permet d’étudier, en quelque sorte de l’intérieur, la Libre Pensée ; nous ne sommes pas neutres, nous sommes des participants de cette histoire. Pour autant, nous prétendons à l’honnêteté intellectuelle sans laquelle tout combat politique n’est qu’une indignité.

    Cet ouvrage ne comporte ni notes ni bibliographie parce qu’il se veut une source première et nous mettons au défi quiconque de nous prendre en défaut sur un fait historique. Voilà pourquoi nous assumons hautement notre libre interprétation des faits, qui est une interprétation militante justifiée et amplifiée par une scrupuleuse rectitude historique.

    C’est ce qui nous a amenés à signer collectivement l’ouvrage « IRELP » sans, bien évidemment, nier les apports individuels des auteurs particuliers qui sont tous nommés et qui ont mêlé leurs voix particulières dans le chœur récitant et multiple de cette aventure humaine. S’il y a homogénéité dans le but poursuivi, il ne peut y avoir uniformité de pensée ni identité dans le style qui est, heureusement, propre à chacun. On découvrira immanquablement des répétitions même si nous avons cherché à les limiter ; à tout coup, on relèvera des contradictions qui sont celles de la vie même. « Je fais partie de l’opposition qui s’appelle la vie » écrivait Balzac ; les auteurs ne partagent pas, sur tout, le même point de vue et c’est une chance : au lecteur de se faire son propre point de vue.

    Nous ne pouvons nous appeler « La Libre Pensée » et imposer une pensée… Nous avons adopté pour cet ouvrage la graphie « Libres Penseurs », « Libre Pensée », « Libre Penseur » mais elle ne peut être une norme. Elle est simplement une commodité du moment.

    Un mot sur l’histoire de la Libre Pensée en France, quand même.

    La Libre Pensée a souvent failli périr ; après 1905, en 1918, en 1940, en 1963, en 1982, en 1995, pour ne prendre que les moments les plus saillants. Cela correspond toujours à des moments où la nature profonde de la Libre Pensée était en cause.

    Elle n’est pas le bras armé d’un parti ou d’une coalition de partis.

    Ce n’est pas seulement une organisation laïque, même si elle défend la laïcité.

    Ce n’est pas seulement une organisation sociale, même si elle combat l’injustice sociale.

    Ce n’est pas seulement une organisation démocratique, même si elle promeut la démocratie.

    Ce n’est pas non plus une organisation athée ou d’athées, même si elle compte beaucoup d’athées. Elle est tout cela et bien plus que cela.

    Un communiqué récent écrit : « La Libre Pensée n’est pas cathophobe, judéophobe, islamophobe, etc. Elle ne tend pas le poing contre l’autre, elle tend la main à celle et à celui qui n’est qu’un autre soi-même. Elle défend le droit de tous et de chacun de penser ce qu’il veut et de l’exprimer. » Être « je ne sais qui-phobe », c’est tourner le dos à la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen proclamant l’égalité en droits. Une opinion différente ne donne pas un droit supplémentaire ou inférieur.

    La Libre Pensée se réclame de la Charte de Rome de 1904 qui combat « toute croyance imposée ». Et qu’est ce qu’une croyance imposée ? C’est le cléricalisme, c’est la religion au pouvoir et, par définition, la religion veut le pouvoir. Quelle religion ne veut pas plus d’adeptes ? Quel est le moyen le plus sûr pour avoir plus d’adeptes sinon le pouvoir ?

    La Libre Pensée est anti-dogmatique.

    Chaque fois menacée, la Libre Pensée a trouvé en son sein, ou, plus exactement, dans sa nature même, les ressources propres à surmonter cette menace : parce que la Libre Pensée est anti-dogmatique avant toute chose et qu’elle réveille en permanence la vie contre la glaciation de la pensée.

    C’est ce que veut rappeler cet ouvrage de l’IRELP.

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    Blasphème ou insulte envers un groupe de personnes ?

    La toile s’emballe sous l’aiguillon de sombres arrière-pensées

    Sur le réseau social Instagram, un jeune homme fait des avances appuyées à une jeune fille qui vient de signaler sa passion pour le chant. Homosexuelle, elle lui signifie qu’il doit cesser de l’importuner, ce qui est parfaitement son droit. L’éconduit l’aurait alors qualifiée de « sale lesbienne » et accusée de racisme et d’hostilité envers les musulmans. En réplique, elle poste une vidéo sur ce réseau, dans laquelle elle soutient que « L’islam c’est de la merde […] Je ne suis pas raciste, pas du tout. [Mais] votre religion c’est de la merde, votre Dieu, je lui mets un doigt dans le c…, au revoir. » Depuis lors, elle fait l’objet d’une campagne de harcèlement, comportant des menaces de viol et de mort, au point qu’elle a dû interrompre momentanément ses études. Le parquet a ouvert une double information judiciaire, l’une pour menaces de mort et de viol ayant entraîné une déscolarisation temporaire, l’autre pour provocation à la haine religieuse. La seconde vient d’être classée sans suite.

    La Libre Pensée condamne les menaces de haine et de mort contre la jeune lycéenne

    La garde des sceaux se lance dans des propos dont elle reconnaît par la suite, qu’ils sont inappropriés

    Au lieu d’alimenter à nouveau la réflexion sur les dérives auxquelles peut conduire un usage irraisonné des réseaux sociaux, cette affaire nourrit au contraire une polémique irrationnelle où s’expriment à la fois des propos ineptes, des concessions inadmissibles aux cultes de la part de certaines autorités publiques, ainsi que des arrière-pensées politiques haineuses. Le délégué du Conseil français du culte musulman, M. Abdallah Zekri, soutient que l’adage « Qui sème le vent récolte la tempête » s’applique à la jeune fille, ce qui n’est pas de nature à calmer une campagne de haine inadmissible contre l’intéressée. La Garde des Sceaux affirme à tort, de son côté, que « L’insulte à la religion, c’est évidemment une atteinte à la liberté de conscience», alors que celle-ci comporte la possibilité de critiquer toutes les croyances, même de façon estimée insultante par les cultes. Elle vient de concéder que ces propos sont inappropriés. Des politiciens hostiles aux musulmans, qui se dissimulent en général derrière le paravent d’une pseudo-laïcité de combat frelatée et ici celui de la liberté d’expression, éructent et bavent de haine. Enfin, des juristes ont publié une tribune dans le journal Le Figaro, dans laquelle ils écrivent sans craindre l’excès : « Le parquet amorce le basculement de tous les dangers pour la liberté d’expression. »

    La subtilité du droit s’accommode mal des passions tristes

    Plutôt que de hurler avec les loups, la Fédération nationale de la Libre Pensée préfère rappeler le cadre juridique applicable en pareilles circonstances. Le droit de critiquer les religions, auquel elle est très attachée dans la mesure où, par sa nature même, elle défend la liberté absolue de conscience, ne comporte pas automatiquement celui d’insulter, individuellement ou collectivement, les croyants ni de les stigmatiser.

    La notion de blasphème a largement été utilisée par les religions, notamment toutes les formes de christianisme et appelle la condamnation de toute parole jugée outrageante envers Dieu. De leur côté, les musulmans préfèrent le mot apostasie. Le délit de blasphème pollue encore le droit applicable dans bien des États démocratiques : les articles 198 et 199 du Code pénal grec, le Defamation Act en Irlande, entré en vigueur le 1er janvier 2010, les articles 166 du Code pénal allemand, 188 de celui de l’Autriche ou 724 de celui de la République italienne en témoignent.

    La Libre Pensée ne revendique pas un « droit au blasphème »,  ce qui serait reconnaître un dogme religieux et l’institutionnaliser, mais se prononce pour une totale liberté d’expression et de critique.

    La liberté sans l’offense pour les croyants : la Cour européenne des droits de l’Homme sur une ligne de crête

    La Cour européenne des Droits de l’Homme

    La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) qui est chargée de contrôler l’application de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales du 4 novembre 1950, s’emploie à reconnaître aux États membres du Conseil de l’Europe « une marge d’appréciation » pour articuler « La liberté de pensée, de conscience et de religion » et « La liberté d’expression », respectivement protégées par les articles 9 et 10 de cette Convention.

    En cas de difficulté de conciliation de ces deux libertés, sa jurisprudence constante a été de reconnaître à chacun le droit de tenir des propos qui « heurtent, choquent et inquiètent » les croyants ou proférer une parole qui les « blesse, choque ou dérange. » (1) En même temps, elle considère que chacun est tenu à « des devoirs et responsabilités », parmi lesquels « s’agissant des croyances religieuses, figure l’exigence générale d’assurer la jouissance pacifique des droits garantis par l’article 9 aux personnes partageant ces croyances, ce qui inclut le devoir d’éviter autant que possible l’expression d’opinions offensant autrui à propos d’objets de de vénération. » (2) D’ailleurs, dans une recommandation n° 1805 de 2007, le Conseil de l’Europe souligne qu’en ce qui concerne « […] les insultes à caractère religieux et les discours de haine contre les personnes au motif de leur religion, il incombe à l’État de déterminer ce qui est à considérer comme infraction pénale dans les limites imposées par la jurisprudence de la CEDH. »

    La plus large liberté d’expression sans appel à la discrimination, ni à la haine :

    La République dans le droit fil de la Révolution française

    En France, le délit de blasphème n’existe plus depuis la Révolution française (1792). La loi du 27 janvier 2017 relative à l’égalité et la citoyenneté a même abrogé l’article 166 du Code pénal allemand, appliqué en Alsace-Moselle depuis 1871. Pour autant, la liberté d’expression ne saurait aller dans la République jusqu’à l’offense envers les personnes à raison de leur religion : le législateur les protège de ces dérives.

    Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi 

    Les articles 10 et 11 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen du 26 août 1789, qui a valeur constitutionnelle depuis la décision du Conseil constitutionnel n° 71-44 DC du 16 juillet 1971, disposent respectivement : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi » ; « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. » Ni le Code criminel de 1810, publié dans le contexte du Concordat de 1801, ni la loi sur le sacrilège du 20 avril 1825 n’ont réussi à remettre en cause ces principes. La loi du 29 juillet 1881 sur la presse consacre la liberté d’expression. Son article 1er affirme que « L’imprimerie et la librairie sont libres », une formulation qui s’applique aux écrits circulant sur Internet. Par conséquent, chacun est libre, s’il le juge utile, de critiquer les religions, même au moyen d’une formulation que d’aucuns estiment violente.

    Néanmoins, le législateur a prévu de réprimer ceux qui, sous couvert de liberté d’expression exercée contre une religion, appellent à la discrimination ou incitent à la haine contre une personne ou un groupe de personnes. Le nouvel article 24 de la loi du 29 juillet 1881, dans sa rédaction issue de celle du 27 janvier 2017 relative à l’égalité et à la citoyenneté, dispose que « Seront punis de cinq ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende […] / Ceux qui, par l’un des moyens énoncés à l’article 23 [notamment écrits, imprimés, dessins, gravures, peintures, emblèmes, images ou tout autre support de l’écrit, de la parole ou de l’image], auront provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, seront punis d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende ou de l’une de ces deux peines seulement. »

    Ainsi, poursuivi et sanctionné pénalement par les juges du fond pour avoir notamment dit qu’il fallait donner aux musulmans « le choix entre l’Islam et la France », afin d’enrayer le processus infligeant au pays « depuis trente ans une invasion » en vue d’ « islamiser le territoire », M. Éric Zemmour, bien qu’il ait invoqué les articles 10 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales du 4 novembre 1950 et 24 de la loi du 29 juillet 1881 sur la presse, a vu confirmée sa condamnation par la Cour de cassation : les « […] passages incriminés, compris ensemble, visent les musulmans dans leur globalité et contiennent une exhortation implicite à la discrimination » (3).

    Dans l’affaire Mila, il n’appartient pas à la Libre Pensée de juger du caractère pénalement répréhensible ou non des propos tenus par cette jeune fille, ni de ceux de son insulteur.  Au fond l’essentiel est ailleurs : l’instrumentalisation de Mila par tous ceux qui se prévalent frauduleusement de la liberté d’expression et du droit au blasphème pour montrer du doigt une communauté tout entière est sans doute le syndrome le plus inquiétant dans cette affaire.

    OUI à la critique sans concession de toutes les religions !

    NON à la discrimination et à la haine !

    Paris, le 3 Février 2020

    1. Voir CEDH, 25 mai 1993, Kokkinakis c/ Grèce ; CEDH, 20 septembre 1994, Otto Preminger Institut c/ Autriche ; CEDH, 25 octobre 2018, ES c/ Autriche

    2. CEDH, 25 octobre 2018, ES c/ Autriche
    3. Cour de cassation, 17 septembre 2019, n° 18-85299.

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  • Les fusillés pour l’exemple à l’assemblée nationale
    Jean-Marc Schiappa président de l’IRELP : 
    « ce que l’Assemblée de Corse a fait, l’Assemblée nationale doit le faire. Tel est le sens d’une proposition de loi soutenue par la Libre Pensée et soumise à différents groupes parlementaires. »
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    Réhabilitation des « Fusillés pour l’exemple » de 14 -18 via un projet de loi ? Initiative de P.-A. Colombani (député Libertés & Territoires) et de l’historien J.-M. Schiappa : voici une opération mémorielle transpartisane autour du film « Aio Zidelli ! » en présence de G. Simeoni (Pd Conseil Exécutif), J.-G. Talamoni (Pd Assemblée de Corse), S. Pinel (L&T), Alexis Corbière (LFI).
    A lire:

     


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  • La Raison n°648 – février 2020

    L’éditorial

    Pudenda sed dolorosa (parties honteuses, mais douloureuses)

    Le dossier de La Raison nous entretient de nos parties intimes et des tortures qui leur sont infligées pour des raisons religieuses ou traditionnelles. Affectées du genre neutre en grec (ta aidoia), les pudenda du latin ont le sens à la fois de « sacrées » et de « honteuses » en ce sens qu’elles ne doivent pas être dévoilées en public, qu’elles sont strictement personnelles. Avec le christianisme, ce caractère privé devient synonyme de honte. Ce sont, définitivement les « parties honteuses ». Aldrovandi, immense naturaliste de la Renaissance par ailleurs, disait qu’elles étaient comparables aux lieux infects du monde, à l’Enfer, à ses ténèbres, aux damnés qui sont comme les excréments de l’Univers. C’est probablement le « pas touche » associé qui fit abandonner la pratique juive de la circoncision.

    Le légendaire Jésus-Christ fut donc le dernier circoncis dans l’histoire ecclésiastique officielle. Le devenir de son prépuce atteignit aux XVIIe et XVIIIe siècles une considérable notoriété parmi les reliques les plus prisées. Tel le crane de Saint-Antoine de Padoue, le saint-prépuce fut revendiqué par nombre de reliquaires assortis de récits de voyages et de découvertes fantastiques. Les théologiens s’en mêlèrent tel Leo Allatius, qui, dans “De Praeputio Domini Nostri Jesu Christi Diatriba” (discussions sur le prépuce de notre Seigneur Jésus-Christ), a proposé une autre hypothèse : le prépuce, monté au ciel par ses propres moyens, se serait transformé en anneau de Saturne. Non, vous ne rêvez pas. Cette dernière stupidité a bel et bien été émise par un théologien grec, profitant de l’invention de la lunette galiléenne pour délirer sur cet anneau nouvellement découvert.

    Le dossier aborde un problème encore grave : la persistance des mutilations génitales rituelles pour des raisons religieuses ou traditionnelles. La circoncision est-elle librement choisie ? La Libre Pensée le conteste pour le baptême, alors que dire d’une intervention corporelle infantile ? L’excision des filles est un problème dramatique dans une grande partie du monde, condamnant les femmes à de sévères problèmes tout au long de leur vie. Lors du colloque de Tunis, dont les actes sont disponibles, une militante mauritanienne avait entretenu les participants de la question et des actions entreprises pour faire reculer cette pratique.

    J’ose inviter également nos lecteurs à méditer et discuter l’argumentaire sur le temps présent de nos pages 26 et suivantes. Au nom de la « lutte contre le terrorisme », les plus hautes instances gouvernementales instillent un climat d’affrontement religieux dans le pays relayé par des plumitifs aux ordres, parmi lesquels on doit compter Michel Onfray. Les citations de sa prose données dans notre texte donnent le frisson. Elles appellent à la délation. Toute personne qui ne dénoncerait pas le port du voile dans l’espace public (attention ! du voile islamique. Ne le confondez surtout pas avec le voile modeste des religieuses catholiques) serait complice des égorgeurs. Et puis, nous revenons aussi sur les questions que j’évoquais plus haut : circoncision, excision, baptême, prise de possession de l’individu par les religions avant qu’il puisse donner son consentement éclairé, irréversibilité voulue de ces « sacrements ». Ce n’est pas tout. D’autres exemples sont donnés qui concernent Monsieur Blanquer, ministre de l’Éducation nationale.

    Mais vous le savez, chers lecteurs, le monde bouge. Nous avons connu, après un an de manifestations et de répressions, les grandes grèves pour défendre les retraites, conquêtes populaires des grands mouvements sociaux de 1936 et de 1945. A l’heure où j’écris ces lignes, je ne peux savoir où en seront ces combats lorsqu’elles paraîtront, mais leur empreinte sera profonde. Avec les droits sociaux, la revendication de la liberté de conscience ne peut que croître.

    Je vous souhaite bonne lecture de ce numéro.

    Jean-Sébastien Pierre, Président de la Libre Pensée

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    Le Sommaire

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  • L’Idée Libre n°327- En défense de la science – décembre 2019

    Présentation du dossier :

    En défense de la science

    Depuis la nuit des temps, l’Humanité est avide de connaître le monde du vivant. Au cours des siècles cette quête irrépressible a rencontré et rencontre encore les obstacles des forces obscurantistes. « C’est la guerre pour la connaissance que livre éternellement l’Humanité » (Stefan Zweig).

    La science se définit par ses méthodes et par son objectif d’élaborer des connaissances vérifiables et vérifiées par des observateurs indépendants : des connaissances objectives qui, dès lors, ont une portée universelle.

    Le but de la science est de construire des connaissances universelles partageables et partagées.

    « L’ignorance naturelle est semblable au jeune arbre qui absorbe la pluie et les rayons du soleil et qui va en croissant ; l’ignorance instruite est semblable au tonneau cerclé de fer ; on peut le remplir d’eau la plus pure ou de vin le plus fin, il n’en tire aucun avantage et reste le même vieux tonneau de bois mort jusqu’à ce qu’il devienne pourri ».[1] Le dogme contre la science !

    La science dit le vrai. Ni le bien, ni le mal. Elle n’est pas le domaine des certitudes. Sans cesse de nouvelles données accumulées remettent en cause des connaissances que l’on jugeait autrefois solides. « La science va se raturant elle-même. Ratures fécondes » (Victor Hugo). Et ainsi, toute activité scientifique requiert la liberté de pensée, le libre cours de l’imagination. Aucune autorité, aucune injonction, aucune contrainte.

    Je reprendrai à mon compte cette réflexion de Pascal Picq ( Il était une fois la paléoanthropologie. Quelques millions d’années et trente ans plus tard ) :« Les « ce que je crois«  et les « quêtes de sens«   n’ont jamais fait avancer les connaissances. C’est pour cela que la science est l’entreprise à la fois la plus humble et la plus noble de l’esprit humain car elle s’en remet toujours à la validation des faits par une démarche objectiviste (observation, comparaison, expérimentation et modélisation )».

    Alors peut-on assigner des limites à cette activité humaine ?

    Nous remercions vivement les scientifiques, médecins, chercheurs… que nous avons sollicités pour mettre en lumière la Science.

    Puissent ces pages nourrir la curiosité, la réflexion du lecteur, l’aider à penser par lui-même. Et l’inciter à défendre la liberté de la recherche scientifique.

    « La compréhension des lois de la nature est un levier puissant pour l’émancipation humaine » [2].

    [1] Actes du congrès mondial de la Libre Pensée à Rome en 1904

    [2] « Vers un Manifeste de la Libre Pensée pour la science » publié dans la collection Arguments de la Libre Pensée: Sciences et Libre Pensée

    Martine Boussel

    La couverture :

    L’Idée Libre n°327- En défense de la science – décembre 2019


    Le Sommaire

    L’Idée Libre n°327- En défense de la science – décembre 2019

     

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  • Il faut savoir terminer une trêve - par Maurice Reztau

     

    Cher-e-s Ami-e-s,

    Nous vous invitons à prendre connaissance de cette article paru sur notre blog Mediapart :

    Nous vivons une curieuse époque. Les salariés se mobilisent nombreux pour faire échec à la contre-réforme des retraites, qui cache mal une volonté de remise en cause des acquis sociaux arrachés depuis 1945. On voit bien que ce qu’il y a derrière est de confier ce pan entier de l’économie sociale aux fonds de pensions spéculatifs.
     
    Il s’agit, comme pour la mise en œuvre des directives assurantielles européennes qui ont liquidé la mutualité historique et entrainé la disparition de milliers de mutuelles authentiques, d’injecter des milliards dans la bulle spéculative.

     

     

    En savoir plus

    https://blogs.mediapart.fr/libre-pensee/blog/180120/il-faut-savoir-terminer-une-treve

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    "Comme un oiseau sur la mer..."  a pour thème la résistance palestinienne et qui se déroule entre Gaza, Marseille et Hébron entre 2001 et 2048. -Daniel Berthet-

    "Comme un oiseau sur la mer..."  a pour thème la résistance palestinienne et qui se déroule entre Gaza, Marseille et Hébron entre 2001 et 2048. -Daniel Berthet-

    "Comme un oiseau sur la mer..."  a pour thème la résistance palestinienne et qui se déroule entre Gaza, Marseille et Hébron entre 2001 et 2048. -Daniel Berthet-

    Cher(e)rs ami(e)s
    Voici le clip vidéo de présentation de mon nouveau roman "Comme un oiseau sur la mer..." qui a pour thème la résistance palestinienne et qui se déroule entre Gaza, Marseille et Hébron entre 2001 et 2048.
    Sortie officielle le 30 mars 2020 à l'occasion du deuxième anniversaire des marches du retour.

    Roman vendu au profit de l'aide médicale à Gaza (Reversement de 5 € par exemplaire souscrit par l'intermédiaire de SOS Palestine)

    Ci-joint le bon de souscription ainsi que la 1ere et la 4eme de couverture.

    Cliquez sur le lien suivant pour découvrir la vidéo privée :

    https://www.youtube.com/watch?v=pjzaRNdLKTA

    Merci à celles et ceux qui ont déjà souscrit.

    Possibilité de disposer du roman dans le courant du mois de mars.

    Cordialement

    Daniel Berthet 

     
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    La Libre Pensée informe

    Vous trouverez ci-joint un Communiqué du Syndicat national des journalistes, en commun avec d’autres syndicats de journalistes. La Libre Pensée en partage les préoccupations.

    Et en avant-première, la Libre Pensée a le plaisir de vous informer de la sortie du livre de notre ami Alain (Georges) Leduc sur l’Athéisme

    Vous pouvez le commander auprès de Théolib, l’éditeur ou auprès de la Librairie de la Libre Pensée.

    Bonne lecture

    La Libre Pensée

     

    COMMUNIQUÉS DE PRESSE

    [SNJ - SNJ-CGT - CFDT-JOURNALISTES]
    Cinq ans après, que reste-t-il de l’esprit de Charlie

    Les journalistes Cabu, Charb, Honoré, Tignous et Wolinski, la psychanalyste Elsa Cayat, l’économiste Bernard Maris, le policier Franck Brinsolaro qui assurait la protection de Charb, le correcteur Mustapha Ourrad, le cofondateur du festival Rendez-vous du carnet de voyage Michel Renaud, l’agent de maintenance Frédéric Boisseau, sans oublier le policier Ahmed Merabet.

    Le 7 janvier 2015, la France est bouleversée par l’attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo et la mort de ces 12 personnes.

    LIRE L'ARTICLE:

    Clic!

    \/

    https://www.fnlp.fr/news/760/17/Cinq-ans-apres-que-reste-t-il-de-l-esprit-de-Charlie/d,lp_detail.html

     

      Document(s) joint(s) :  HommagesSyndicatsCharlie110115 EP.pdfParis, le 07 Janvier 2020
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  • Débat laïcité

    à l'occasion du

    114ème anniversaire de la promulgation de la Loi de 1905

    -Les Mées -18h - Maison des associations

    Débat laïcité à l'occasion du 114ème anniversaire de la Loi de 1905-Les Mées -18h

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  • Télécharger « Appel Laicité 09 12 19.pdf »

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    Appel aux laïques et au Mouvement laïque

     

    En cette journée anniversaire de l’adoption de la loi du 9 décembre 1905 de Séparation des Eglises et de l’Etat,  à l’initiative de la Ligue des Droits de l’Homme, de la Ligue de l’Enseignement et de la Libre Pensée,   52 associations, syndicats, partis ont adopté cette déclaration unitaire.

    La Libre Pensée vous appelle  à la diffuser largement autour de vous.

    Salutations laïques

    La Libre Pensée

     

    Laïcité. Appel du 9 décembre 2019

    Texte de la Ligue des droits de l’Homme, de la Ligue de l’enseignement et de la Libre pensée

    Notre inquiétude est grande. Depuis maintenant de trop nombreuses années, la laïcité est l’objet de remises en cause qui en faussent le sens et la portée. Ses plus anciens adversaires l’utilisent pour exclure une partie d’entre nous et en font l’étendard de leur haine raciste tandis que certains en contestent les fondements et veulent enfermer chacun dans des identités figées. D’autres enfin, y voient l’occasion de mettre en avant le fantasme d’une société amputée de toute diversité.

    Aujourd’hui, ces discours et ces actes émanent d’acteurs politiques, associatifs et religieux, de penseurs célébrés, de femmes et d’hommes de tous horizons. Comme si l’urgence était à la multiplication de ces atteintes intolérables au contrat social Car c’est bien de cela dont il s’agit : adversaires et faux amis de la laïcité s’acharnent à saper ce que la République a mis plus de deux siècles à construire. Il est urgent d’y mettre un terme.

    La laïcité est un principe issu des valeurs fondatrices de notre contrat politique commun.

    La liberté, d’abord, car elle garantit à chacun une liberté de conscience absolue, de pratiquer, y compris publiquement, le culte de son choix ou d’en changer, comme le droit de n’en pratiquer aucun et de contester les dogmes et leurs pratiques.

    L’égalité, car, en assurant la séparation des cultes et de l’état et la stricte neutralité de celui-ci vis-à-vis de ceux-là, elle implique de respecter les droits et libertés de toutes et tous sans discriminations.

    La fraternité, car elle s’ancre dans l’universelle humanité qui précède en chacun de nous la diversité de nos appartenances.

    Malgré les obstacles qu’ils ont rencontrés et qu’ils rencontrent encore, ces principes sont inséparables d’une société ouverte à l’Autre et respectueuse des choix de chacune et chacun. Les remettre en cause, au nom du soupçon, de l’amalgame ou de la haine de telle ou telle religion, en désignant celui ou celle qui serait l’ennemi de la République et de nos libertés, ne fera qu’alimenter la division, le ressentiment et la violence.

    C’est pourquoi, nous réaffirmons notre attachement à l’esprit et à la lettre de la loi de 1905 et à sa conséquence, la neutralité de l’État et des services publics.
    Nous en avons plus que jamais besoin pour affronter, ensemble, les défis posés aujourd’hui par l’urgence sociale, l’urgence environnementale, l’urgence démocratique

    C’est pourquoi nous condamnons les actes et les propos qui feraient de la laïcité une arme d’exclusion ou de discriminations ou l’alibi d’une assignation à résidence, comme ceux qui justifieraient la prééminence d’un dogme sur les lois de la République.

    C’est enfin pourquoi nous nous engageons à respecter et faire respecter ces principes et que nous appelons les pouvoirs publics à s’engager dans la même voie et à être irréprochables en la matière.

    Avec le soutien de :

    Syndicats :

    Confédération générale du travail (CGT), Fédération nationale de l'enseignement, de la culture et de la formation professionnelle Force ouvrière (Fnec FP-FO), Fédération syndicale unitaire (FSU), Syndicat des avocats de France (Saf), Union nationale des étudiants de France (Unef), Union syndicale solidaires

    Partis :

    Ensemble !, Europe écologie les verts (EELV), Gauche démocratique et sociale (GDS), Génération.s, La France insoumise et groupe parlementaire de l’Assemblée nationale, Parti communiste français (PCF), Parti de gauche, Place publique

    Associations :

    Action droits des musulmans (ADM), Amis du 68 rue de Babylone, APF France handicap, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association France Palestine solidarité (AFPS), Association des Marocains de France (AMF), Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne (Attac), Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active (Céméa), Centre de recherche et d’information pour le développement (Crid), Chrétiens pour une Eglise dégagée de l’école confessionnelle (Cedec), La Cimade, Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), Comité Adama Traoré, Comité national de liaison des régies de quartier (CNLRQ), Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d’éducation populaire (Cnajep), Confédération nationale du logement (CNL), Crap - Cahiers pédagogiques, L'Economie sociale partenaire de l'école de la République  (L'Esper),Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE), Fédération Léo Lagrange, Fédération nationale des associations solidaires d'action avec les Tsiganes et Gens du voyage (Fnasat-Gens du voyage), Fédération nationale des Francas, Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT), Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR), Fondation Copernic, France Libertés - Fondation Danielle Mitterrand, Jeunesse étudiante chrétienne (Jec), Jeunesse au plein air (JPA), Mémorial 98, Mouvement contre le racisme et pour  l’amitié entre  les peuples (Mrap), Nous sommes aussi l’Eglise, Observatoire chrétien de la laïcité, Pas sans nous, Le Planning familial, Solidarité laïque, SOS Racisme, Union rationaliste.

     

     

     

    *   *
     *

     

    Crèches de Noël: les gardiens du temple laïque lancent leur campagne répressive
    Pour les bannir de l’espace public, les activistes de la loi de 1905 diffusent un vade-mecum sur les actions à mener.
    Par Stéphane Kovacs
    (article paru dans le Figaro du 9  décembre)
     
    Le maire apparenté RN de Béziers, Robert Ménard, dévoile la crèche de la Nativité, entouré de représentants de cinq religions, dimanche, dans le hall de l’hôtel de ville. Nicolas Guyonnet/Hans Lucas
    Le «solstice d’hiver» approchant, voilà de nouveau la Fédération de la libre pensée en ordre de bataille contre les crèches de la Nativité dans les bâtiments publics. Une note vient d’être envoyée à tous les représentants départementaux, rappelant «les démarches à accomplir avant de saisir le juge administratif». «On est dans la tendance au reflux drastique, se félicite Christian Eyschen, vice-président de la fédération. Partout où on a fait des recours, on a gagné! Notre action, sanctionnée positivement par le Conseil d’État, a eu ses effets bénéfiques.»
    À Béziers, c’est entouré de «représentants de cinq religions» que le maire - apparenté RN - Robert Ménard a inauguré sa crèche dans l’enceinte de l’hôtel de ville, lundi dernier. Pour montrer qu’«elle n’est pas une polémique, pas une provocation, mais un trait d’union», explique-t-il.
    Comme l’an dernier, elle est disposée sur une table à roulettes, de manière à pouvoir la déplacer en cas de contestation. En 2017 et 2018, la justice avait estimé que l’installation portait atteinte à la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État. «Cette année, on a essayé de se conformer un peu plus aux préconisations du Conseil d’État, poursuit l’édile. Il y a quelque temps, le sous-préfet m’a envoyé un courrier apaisé, me rappelant les règles ; je lui ai répondu sur le même ton. Et je n’ai reçu aucune plainte.»
    Dans un communiqué, la Libre pensée de l’Hérault fustige toutefois «une crèche catholique, installée dans l’enceinte du bâtiment public de tous les Biterrois, investie d’un contenu prosélyte par le maire» et se dit «prête à déposer un recours».
    Mise en avant des traditions
    En revanche, il n’y aura pas - pour l’instant - d’autres plaintes, affirme Christian Eyschen. «De manière à ne pas affaiblir notre action en la matière, indique la note, il est recommandé de renoncer à toute action contentieuse - ce qui n’interdit pas une campagne locale de dénonciation - lorsque la crèche est installée soit sur le domaine public dans le cadre d’une animation commerciale ou festive (marché de Noël, par exemple), soit dans un bâtiment public n’étant pas le siège de la collectivité, ou lorsque la crèche s’intègre dans une tradition locale.»
    Comme chaque année depuis 2016, la région Auvergne-Rhône-Alpes s’apprête à mettre en place une crèche de Noël dans le hall du conseil régional. D’abord retoquée par le tribunal administratif, l’installation avait été autorisée en 2017, le président Laurent Wauquiez ayant pris soin de mettre en avant les métiers d’art et les traditions santonnières régionales. «Si c’est une exposition, ça va! tranche Christian Eyschen. On n’est pas des maniaques.»
    C’est dans un espace public, mais ce ne sont pas non plus des prières de rue ! Notre événement n’est pas fait pour revendiquer quoi que ce soit. Et puis il y a des choses bien plus graves dans l’actualité…
    Erwan Demolins
    À Toulouse, c’est une crèche vivante qui indispose certains. Elle se tiendra, pour la septième année consécutive, samedi prochain: «Tout l’après-midi, une quarantaine d’enfants et quelques adultes entourés d’animaux se relaieront place Saint-Georges pour chanter et jouer des tableaux de Noël », raconte Erwan Demolins, de l’association Vivre Noël Autrement. Une «manifestation publique» autorisée par la mairie, qui ne subventionne pas l’association. «Le problème, c’est que c’est une crèche vivante, qui veut “raconter la vraie histoire de Noël”, donc, pour eux, la naissance de Jésus-Christ, fait remarquer Pierre Juston, doctorant en droit public, spécialiste des questions de laïcité. Ce n’est pas conforme à la loi de 1905. D’ailleurs, il y a trois ans, en marge de cet événement, une personne avait distribué les horaires des messes. Et le maire, Jean-Luc Moudenc, accepterait-il que l’histoire de Mahomet soit racontée sur la place du Capitole pendant l’Aïd?» Certes, «c’est dans un espace public, mais ce ne sont pas non plus des prières de rue! réplique Erwan Demolins. Notre événement n’est pas fait pour revendiquer quoi que ce soit. Et puis il y a des choses bien plus graves dans l’actualité…»
    Pour le père Laurent Stalla-Bourdillon, qui dirige le service pour les professionnels de l’information (SPI), «le contexte social tendu de cette fin d’année va éclipser les polémiques sur la laïcité». «On ne tolère plus l’expression du moindre signe religieux, regrette-t-il toutefois. Bientôt, on s’élèvera contre les croix des carrefours ou même les églises des villages… La société française a conçu une forme d’aversion pour le christianisme, qu’on a du mal à admettre.» Présidente du Parti républicain solidariste, Laurence Taillade met cependant en garde: «Il faut être très rigoureux sur la distinction entre les crèches qui représentent la Nativité et les santons qui incarnent la vie en Provence, insiste-t-elle. Car cela va dans le sens des islamistes, qui entretiennent le flou entre culturel et cultuel, avec l’objectif de nous imposer des rites ou des symboles contraires à nos principes.»

     

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    – COMMUNIQUÉ DE PRESSE  

     

     Erasmus des religions :

    un nouveau vent clérical souffle

    sur l 'Union européenne !

     

     

    Erasmus des religions : un nouveau vent clérical souffle sur l 'Union européenne !Alors qu'en France, Emmanuel Macron n'a pas apaisé les inquiétudes au sujet d'amendements envisagés de la loi de 1905, on apprend que l'Union Européenne, en la personne de Federica Mogherini, souhaite instaurer un programme d'« Échange mondial sur la religion dans la société », il s'agirait de « tirer parti du rôle positif de la religion pour favoriser l'inclusion sociale ». La Haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité a eu cette illumination, il y a 3 ans en Indonésie.

     

     

     

    Au moment de sa déclaration, le régime indonésien réprimait violemment les manifestants qui s'opposaient à plusieurs révisions du code pénal, dont une prévoyant des peines de prison pour les relations sexuelles hors mariage ou entre personnes de même sexe. Il est des exemples vraiment inspirants concernant le « vivre ensemble » en effet. (source article Le Monde https://www.lemonde.fr/international/article/2019/09/24/la-police-indonesienne-reprime-des- manifestations-contre-des-lois-controversees_6012863_3210.html)

     

     

     

    Erasmus des religions

     

     

     

    Depuis, le projet a été nommé « plate-forme mondiale d’échanges de l’UE sur la religion et l’inclusion sociale », mais rapidement rebaptisé « Erasmus des religions » par sa créatrice et devrait commencer à fonctionner début 2020.

     

     

     

    Dans son article, un journaliste de la Croix est extrêmement enthousiaste « et s’il existait un vaste réseau capable de rassembler tous les acteurs – croyants ou non – qui mettent la religion au cœur de leur action ? Ne serait-ce pas là une formidable manière de promouvoir la coexistence, en Europe et au-delà ? »

     

     

     

    Dans Marianne, on cite Peter Mandaville, professeur de relations internationales à l’université George-Mason à Washington, qui « est déjà convaincu » : « C’est une approche unique qui donnera la possibilité d’agréger le travail de personnes qui ont un impact tangible dans le monde, de ceux qui pensent que la religion n’est pas à séparer de la société civile », explique-t-il. Et Federica Mogherini de s’enthousiasmer : « On ne le répétera jamais assez : plus on partage, plus on reçoit ! »"

     

     

     

    Leur conception de ce qui est profitable à la société est très discutable, c'est pourtant énoncé comme un fait à ne pas mettre en doute. Peter Mandaville est spécialisé dans les relations avec l'Islam. Faut-il le mentionner pour parler de l'idée d'un Islam DE france ?

     

    Erasmus des religions : un nouveau vent clérical souffle sur l 'Union européenne !

     

     

    Favoriser le vivre ensemble ?

     

    Encore selon La Croix « Pour faire progresser le « vivre ensemble », l’Union européenne lance un programme innovant visant à soutenir les différents engagements religieux. L’idée est de permettre à ceux qui travaillent sur les thèmes de la foi et de l’inclusion sociale de se rencontrer. » Jusque-là, la Doctrine sociale de l’Église parsemait les initiatives européennes, incluse partout, vraiment assumée nulle part, cette « plate-forme » semble en être le versant officiel et financé.

     

     

     

    Les travailleurs « sociaux » se revendiquant des principes religieux, prônent la charité, pas la justice. Ainsi, aucun programme Européen n'a prévu de combattre les causes de la misère et de l'exclusion, non il faut favoriser le vivre-ensemble, riches et pauvres, pour la paix. On nous vendait l'UE comme seul rempart contre la guerre en Europe (c'est vite oublier la Bosnie), maintenant on nous impose la religion comme unique vecteur de coexistence.

     

     

     

    Les fondamentalistes de tous poils nous font d'ailleurs régulièrement la démonstration de leur aptitude au respect et à la coexistence (On ne compte plus les tueries régulières au nom de leur dieu)

     

     

     

    Les citoyens rejettent massivement les religions

     

     

     

    Federica Mogherini se sert d'une étude de 2017 du Pew Research center pour affirmer qu'il y a dans le monde 84% de croyants contre logiquement 16% d'athées. Et justifie ainsi le besoin quasi-général du religieux dans nos existences. C'est oublier que dans de nombreux pays, il est impensable de se déclarer athée sans risquer d'être battu, emprisonné ou exécuté. C'est oublier les grands mouvements d’apostasie qui ont eu lieu depuis dans de nombreux pays à dominance catholique à la suite des scandales d'abus sexuels et de lois anti-IVG. Et c'est oublier les incroyants, les indécis, les non-intéressés, qui doivent se plier à des principes dépassés qui ne devraient regarder que ceux qui les ont choisis.

     

     

     

    Alors que de nombreux citoyens des pays d’Europe et du monde luttent pour se soustraire du joug religieux (loi pour l'IVG en Irlande, en Nouvelle-Galles du sud, manifestations pour ces mêmes lois en Espagne, au Chili, à travers les États-Unis et au Maroc dernièrement) et que nous sommes nombreux à demander que lumière soit faite sur les crimes de l’Église catholique, les institutions Françaises et Européennes semblent favoriser le retour du religieux contre la volonté de leur peuple.

     

     

     

    C'est une attaque supplémentaire et violente

     

    à l'encontre de la liberté de conscience

     

     

     

    L'Union Européenne est vaticane dans ses fondements, nous n'avions pas besoins de preuves supplémentaires et pourtant en voilà encore une démonstration.

     

     

     

    Selon La Croix encore, 1,5 millions d'euros seront alloués à ce programme. C'est l'argent public qui va financer directement les rencontres des cléricaux qui discuterons à nos frais de comment mieux imposer leurs dogmes. Ce réseau chapeauté et financé par l'Europe gagnera en poids.

     

     

     

    Il est aisé alors d'imaginer plus d'éléments religieux dans nos débats, prises de décisions et lois nous gouvernant.

     

     

     

    Au sein l'Union européenne, tous les pays ne sont pas laïques, mais la France l'est encore et nous refusons de subir un financement supplémentaire du cléricalisme. 

     

     

     

    A l’Erasmus des religions,

     

    Nous préférons toujours l’Euréka de la Science !

     

     

     

    Paris, le 2 décembre 2019

     

     

     

    Les Jeunes de la Libre Pensée

     

     

     

    Sources :

     

     

     

    https://www.marianne.net/societe/l-union-europeenne-lance-un-erasmus-des-religions-farouchement-anti-laique

     

    https://www.la-croix.com/Religion/LUnion-europeenne-cree-Erasmus-religion-2019-09-09-1201046266

     

    https://eeas.europa.eu/headquarters/headquarters-homepage/67391/%C3%A9change-mondial-sur-la-religion- dans-la-soci%C3%A9t%C3%A9-tirer-parti-du-r%C3%B4le-positif-de-la-religion_fr

     

     

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  • – COMMUNIQUÉ DE PRESSE –

     

     

    La traque contre les partisans

    de l’aide à mourir a commencé

     

    Dans son édition du 25 novembre 2019, le journal Le Parisien révèle que trois cents officiers de police judiciaire ont procédé, le 15 octobre dernier, à des perquisitions au domicile d’une centaine de personnes en France, presque toutes à la retraite, soupçonnées de s’être procurées en ligne, auprès d’un laboratoire américain, du pentobarbital, un produit létal interdit en France, sauf pour un usage vétérinaire. Madame Chantal Sébire, à qui la justice avait refusé en 2008 une aide à mourir, en dépit des souffrances insupportables qu’elle endurait en raison d’une tumeur incurable de la face, avait employé ce produit pour mettre fin à ses jours. Les personnes ayant fait l’objet des perquisitions, dont certaines sont atteintes d’affections très lourdes, sont pour la plupart membres d’associations agissant pour la légalisation de l’aide à mourir, notamment de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD).

     

    En premier lieu, la Fédération nationale de la Libre Pensée (FNLP) rappelle que le suicide ne donne plus lieu à des poursuites pénales en France depuis 1791. Robert Badinter avait d’ailleurs indiqué devant la commission parlementaire d’évaluation de la première loi dite Léonetti du 22 avril 2005 que l’assistance au suicide d’un tiers ne saurait être elle-même poursuivie, dès lors qu’il ne s’agit que de complicité à l’exercice d’un acte licite.

     

    Dans ces conditions, le fait de s’être procuré du pentobarbital ne saurait en soi constituer un délit dès lors qu’il n’est pas établi que les acheteurs avaient l’intention d’en faire la promotion auprès des tiers en vue de mettre fin à leur jour. En effet, la provocation au suicide d’autrui et la propagande en faveur des produits, objets et méthodes permettant de se donner la mort sont seules réprimées par les articles 223-13 et 223-14 du Code pénal. Dans ces conditions, la FNLP considère que ces perquisitions ont présenté un caractère arbitraire dans la mesure où les personnes concernées avaient pour la plupart l’intention de s’en servir pour elles-mêmes au moment choisi par elles.

     

     

    En second lieu, à supposer même que quelques-unes des personnes dont le domicile a fait l’objet d’une perquisition aient eu l’intention de proposer à des tiers l’usage du pentobarbital en vue de se suicider, ce qui pourrait entrer dans le champ de la répression pénale instituée par les articles précités du Code pénal, la responsabilité de cette situation revient au premier chef aux gouvernements successifs ayant jusqu’à présent refusé de légaliser l’aide à mourir demandée par des malades incurables, subissant des douleurs et/ou une violence psychique insupportables, et plus largement par une très large majorité de Français. L’affaire Vincent Lambert l’a suffisamment montré : la loi du 2 février 2016, non seulement laisse aux seuls médecins la possibilité de recourir à une sédation profonde et continue, mais permet à quiconque le souhaite pour des motifs religieux, en l’absence de toute compassion envers le malade, de s’y opposer, au moins pendant le temps infini des procédures juridictionnelles.

     

    En troisième lieu, la FNLP apporte son concours et son entier soutien à l’ADMD et à ses militants pour faire advenir une avancée trop longtemps retardée : la légalisation de l’aide médicale à mourir, à la fois sous la forme d’une intervention médicale, comme en Belgique, et du recours au suicide assisté, comme en Suisse.

     

    Pour la légalisation de l’aide médicale à mourir !

    Pour la légalisation du suicide assisté !

     

    Paris, le 28 novembre 2019

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  • – COMMUNIQUÉ DE PRESSE  

    Télécharger « Solidarité avec les peuples du Chili.pdf »

     

    Solidarité avec les peuples du Chili

    Halte à la répression !

     

    Au moins 23 morts, 2 000 blessés, dont 200 éborgnés, suite à l'état d'urgence décreté entre le 18 et le 28 octobre dans tout le pays. Aujourd'hui encore, les peuples du Chili se battent, jour après jour, « huelga general » après « huelga general » (grève générale), ils sont « des millions à s'être réveillés » (Chile despertò) 

     

    Les «carabineros», pilier du Régime de Pinochet, agissant sous la couverture de l'état d'urgence décrété par le Président Pinera, n'en ont rien à faire des droits de l'Homme. C'était connu. Mais ils ont agit également sous couvert d'institutions établies  : le Procureur général est resté muet face à la barbarie répressive.

     

    – COMMUNIQUÉ DE PRESSE FNLP –  Solidarité avec les peuples du Chili  Halte à la répression !

    Puis, comme d'habitude, l'Eglise catholique chilienne a aussi joué son rôle par son silence pesant. Plus personne n'a d'illusion sur cette institution, soutien ouvert de Pinochet, dont l'épiscopat a été contraint à la démission en mai 2018, après que sa responsabilité dans la destruction de preuves d'agressions pédophiles ait été mise en évidence. Une démission en bloc jamais vue depuis Pie VII, qui l'avait demandé aux évêques français après le Concordat de 1801...

     

    Dernière manœuvre en date du régime aux abois : « l'accord pour la paix et la nouvelle constitution » conclut entre les partis politiques présents au Parlement et La Moneda (la présidence). « L'accord pour la paix et la nouvelle constitution » laisse miroiter l'espoir d'en finir avec la constitution de Pinochet en passant par une Assemblée constituante, avec des quorum faisant disparaître les minorités du pays (5% de la population) comme les « mapuches », principal peuple parmi la douzaine de populations indigènes, descendants des survivants des exterminations coloniales et aussi des épidémies, qui ont été qualifiés par l'Etat de « terrorristes » …. Mais pour cela il faut que dans six mois le referendum donne un résultat allant dans ce sens....

    « Unité sociale » , coordination qui regroupe plus de 200 organisations sociales, syndicales, de défense des droits de l'Homme, des personnes handicapées, féministes, de l'enseignement secondaire et universitaire (professeurs et étudiants), vient de rejeter cet accord conclu, alors que des manifestants étaient assassinés par les forces de l'ordre.

     

    «Unité sociale» appelle à poursuivre la mobilisation et prépare une nouvelle grève générale pour une « véritable assemblée constituante plurinationale et paritaire » et « un agenda immédiat de restitution de droits sociaux, contre la précarité et pour la préservation du milieu ambiant » 

     

    Chile desperto (le Chili s'est réveillé) et maintenant Chile no se rinde (le Chili ne se rend pas)

     

    Les Libres Penseurs de France apportent leur soutien aux peuples du Chili et particulièrement à leur frères et sœurs membres de l'Association internationale de la Libre Pensée 

     

    A bas la constitution de Pinochet !

    Vive les Peuples du Chili !

     

     

    *************************************

    – COMMUNIQUÉ DE PRESSE FNLP –  Solidarité avec les peuples du Chili  Halte à la répression !

     

    Déclaration d’Unité Sociale

     

     rejetant l’"Accord de paix et de la Nouvelle Constitution"

     

    En tant qu’Unité sociale qui regroupe plus de 200 organisations sociales, syndicales, de droits de l'Homme, environnementaux, de peuples premiers, de sans-logis, de migrants, du secteur santé, d’handicapés, de féministes, de l’enseignement universitaire et de second degré, des professeurs et universitaires, nous voulons indiquer notre rejet de « l’Accord pour la paix et la nouvelle constitution ». Cet accord a été réalisé au petit matin entre partis politiques, sans la participation et la légitimité de tous ceux qui, comme nous, ont participé aux mobilisations ; il a été bâti littéralement pendant que les droits de l’Homme étaient réprimés et violés systématiquement et il a été réalisé entre quatre murs et dans le dos des mouvements sociaux.

     

     

    Il est très révélateur de cette origine que l’Accord intègre des mécanismes que nous avons rejetés de manière solennelle :

    1) un quorum restreint qui perpétue la mise à l’écart des minorités.

    2) il est discriminatoire à l’égard des mineurs de 18 ans.

    3) il ne prévoit pas des mécanismes de participation plurinationale et d’égalité de genre.

    4) il établit un mécanisme de représentation et d’élection fonctionnelle pour les partis politiques qui ont été responsables de l’actuelle crise politique et sociale.

     

    Le fait que l’Assemblée constituante soit une nécessité transversale ne peut être compris que comme fruit de la mobilisation populaire. Cette avancée du peuple implique une rupture avec le modèle néo-libéral imposé lors de la Dictature et consolidé par les gouvernements de la Concertation et de la Droite pendant les 30 dernières années. En ce moment, nous devons être capables de nous diriger de manière irrévocable vers une Assemblée Constituante pluri-nationale et paritaire.

     

    La répression criminelle contre les peuples exercée par le gouvernement et par les forces armées est le fait de responsables politiques qui ne peuvent pas rester dans l’impunité et doivent être jugSTLSés de manière immédiate. La mise sur pied d’une « commission de Vérité et de Justice » est fondamentale tout comme l’arrêt immédiat de toute politique de criminalisation et de répression des mouvements et des combattants sociaux. Aucune démocratie ne peut se construire sur l’impunité.

     

    Dans un contexte de répression et de terrorisme d’État, à travers tout le pays s’est construit un processus de délibérations inédit à travers la participation à des formes différentes de réunions, locales, Cabildos, d’Assemblées territoriales, et de trawün (assemblée dans la langue des Mapuches), qui construisent démocratiquement nos propositions des nécessaires transformations pour une nouvelle société.

     

    Pour toutes ces raisons, nous lançons un appel à maintenir la mobilisation pour une véritable Assemblée Constituante plurinationale et paritaire, et pour un calendrier immédiat de restitution des droits sociaux et contre la précarisation de la vie et de la crise socio-environnementale. De plus en même temps nous appelons à freiner l’agenda législatif néo-libéral de l’Exécutif, qui doit retirer des projets comme par exemple celui du TPP11 (l’Accord de partenariat trans-Pacifique), la Loi d’Intégration sociale et la loi du Local berceau universelle (1). C’est pour tout cela que dans les prochains jours nous lancerons un appel adressé à la population et aux organisations sociales pour une nouvelle grève générale et une journée de protestations. De la même manière, nous présenterons une proposition d’Assemblée constituante plurinationale ainsi qu’un programme de transformations élaboré par les mouvements sociaux..

     

    (1) Cette loi, très probablement, ferait disparaître les congés maternité, puisque les femmes pourraient trouver, peut-être sur leur lieu de travail ?,  un local pour y déposer leur bébé le matin ; et tout cela sous l’égide du ministère de la Femme, pour des opportunités de travail pour les femmes et pour l’égalité hommes-femmes! (NDT).  

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  • FÉDÉRATION NATIONALE DE LA LIBRE PENSÉE

    Membre de l’Association Internationale de la Libre Pensée (AILP)

    10/12 rue des Fossés-Saint-Jacques 75005 PARIS Tél. : 01 46 34 21 50 – Fax : 01 46 34 21 84

           libre.pensee@wanadoo.frhttps://www.fnlp.fr 

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    – COMMUNIQUÉ DE PRESSE  

    Télécharger « A propos du coup d'Etat en Bolivie.pdf »

    – COMMUNIQUÉ DE PRESSE FNLP –     A propos du coup d’État en Bolivie

    A propos du coup d’État en Bolivie

     

    Mme de Montchalin, ministre d’Emmanuel Macron et Edouard Philippe, a affiché au nom du gouvernement, un soutien à peine voilé aux putschistes. Les principaux médias ont évidemment illustré cette position honteuse.

    Cette image de la sénatrice autoproclamée Présidente de Bolivie, brandissant une énorme Bible qu’elle réinstalle dans le palais présidentiel, résume bien ce qui se trame.

     En février 2009, l’Ambassade de Bolivie à Paris avait pris contact avec la Fédération Nationale de la Libre Pensée pour discuter du communiqué que nous avions publié pour saluer la nouvelle Constitution de Bolivie qui instaurait la Séparation de l’Église et de l’État : la communication avait été chaleureuse et nous avions bien sûr souhaité que la présidence d’Evo Morales soit l’occasion de renforcer nos liens en Amérique Latine.

    – COMMUNIQUÉ DE PRESSE FNLP –     A propos du coup d’État en Bolivie   Nous savions aussi, les uns et les autres, que cette Séparation des Eglises et de l’État avait un contenu social, vis à vis des Amérindiens, mais aussi et surtout vis à vis de l’appropriation par le

    peuple de Bolivie des richesses de son sous-sol.

     

    Nous rappelions dans ce communiqué : « Cela n’a pas été sans mal ni sans violences tant les forces réactionnaires ont mis tout leur poids dans la balance. A tel point que l’Assemblée Constituante dût abandonner Sucre la capitale constitutionnelle pour la ville minière d’Oruro où elle put travailler en sécurité sous la protection des jeunes, des

    paysans et des mineurs.

     

    Avec émotion, parce que cette nouvelle Constitution comporte un certain nombre de dispositions que la Libre Pensée ne peut qu’approuver :

    -interdiction d’installation de bases militaires étrangères,

    -reconnaissance de plusieurs types de propriété y compris la propriété communautaire, dans le même temps qu’il y aura limitation de la grande propriété appelée « latifundia »,

    -interdiction de l’aliénation des ressources naturelles au profit de puissances, entreprises ou personnes étrangères, acte considéré désormais comme un crime.

    Avec émotion parce cette nouvelle Constitution sépare les Eglises de l’Etat. La Bolivie sera donc le premier Etat d’Amérique du Sud à adopter constitutionnellement la Laïcité, puisque le Mexique fait partie de l’Amérique du Nord. La Bolivie ouvre le chemin à tous les peuples d’Amérique latine.

    Il faut peser à son juste poids ce que cette décision représente de conviction et de détermination.

     

    Il faut se convaincre du poids de cette mesure dans un continent dominé depuis 1492 par l’Eglise catholique.

     

    Il faut considérer la valeur exemplaire de ce vote populaire, car ce n’est pas une Assemblée qui a pris une décision, mais un peuple tout entier qui en s’exprimant démocratiquement a, selon la vieille formule, décidé : « l’Eglise chez elle et l’Etat chez lui ». »

    Quelle qu’ait été la suite, ce qui a été exprimé par cette Constitution reste totalement d’actualité et cela désigne, dix ans après, ceux qui sont les auteurs de ce coup d’Etat, dont nous espérons que la mobilisation viendra à bout.

    Nous assurons le peuple bolivien de la solidarité des libres penseurs de France

     

    Paris, le 15 novembre 2019

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  • Château-Arnoux : un 11 Novembre Pacifiste!

     Nicole Aurigny, vice-présidente de la FNLP et Claudie Nevière  du Mouvement de la Paix 04

    Château-Arnoux : un 11 Novembre Pacifiste!

    Château-Arnoux : un 11 Novembre Pacifiste!

    Château-Arnoux : un 11 Novembre Pacifiste!

    Château-Arnoux : un 11 Novembre Pacifiste!

     

    Merci à Monsieur le Maire de Vachères pour le prêt chaque année du drapeau de la Libre Pensée de Vachères!

    Château-Arnoux : un 11 Novembre Pacifiste! 

    Château-Arnoux : un 11 Novembre Pacifiste!

    Château-Arnoux : un 11 Novembre Pacifiste! 

    Château-Arnoux : un 11 Novembre Pacifiste!

    Château-Arnoux : un 11 Novembre Pacifiste!

    Nicole Aurigny, vice-présidente de la FNLP, Présidente de l'association qui a mis en oeuvre l'érection du Monument dédié aux 700 Fusillés pour l'exemple 14-18, inauguré le 6 avril 2019 à Chauny (02). 

    Après la projection du film "Fusillés par la France", Nicole a présenté l'historique du monument unique en France puis animé un débat avec l'auditoire.

     

    Vidéo

    Château-Arnoux : un 11 Novembre Pacifiste!

     https://youtu.be/sYQfoKEJYxQ

    (remettre au début)

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    Au Monument pacifiste Victorin Maurel

    Château-Arnoux : un 11 Novembre Pacifiste!

     

    Château-Arnoux : un 11 Novembre Pacifiste!

    Château-Arnoux : un 11 Novembre Pacifiste!

    Château-Arnoux : un 11 Novembre Pacifiste!

    Discours du Mouvement de la Paix 04

    Michèle Tripon 

    Château-Arnoux : un 11 Novembre Pacifiste!

    Discours de la Libre Pensée 04

    Marc Pouyet

    Amis, Citoyens, Camarades,

    Je vous apporte le salut fraternel de la Fédération nationale de la Libre Pensée et de la Fédération nationale laïque des Associations des Amis des Monuments pacifistes.

    Comme chaque année, plus d’une centaine de rassemblements pacifistes se font autour du 11 novembre, notamment devant les monuments pacifistes. Mais cette année est une année spéciale, il y a un monument pacifiste et antimilitariste de plus : celui que nous avons inauguré le 6 avril 2019 à Chauny en hommage aux 639 Fusillés pour l’exemple de la Première guerre mondiale. 

    La Première guerre mondiale fut la dernière d’un genre ancien et la première d’un genre nouveau.  Jamais guerre ne fit jusqu’alors autant de morts, plus de 10 millions chez les différents belligérants. La majorité était sous l’uniforme, mais un grand nombre de civils furent aussi massacrés.

    La Deuxième guerre mondiale allait inverser les données. Ce fut essentiellement les civils qui furent tués, le nombre de soldats étant moindre en proportion. Cela ouvrit les guerres dites « modernes », où ce sont les populations civiles qui sont massacrées par une technologie toujours plus meurtrières. Mais cette « modernité » se fit au prix de 60 millions de morts, six fois plus qu’en 1914-1918.

    Et le martyrologue des populations civiles est effrayant : 4 millions en Allemagne, 10 millions en Chine, 1 million au Japon, 6 millions en Pologne, 8 millions en URSS.

    En France, entre 1914-1918, il y eut un million trois cent mille tués, dont 350 00 ouvriers et 700 000 paysans. Ce furent essentiellement les paysans qui payèrent le prix le plus important. Un million d’ouvriers furent ramenés du front à l’arrière, pour être mis dans l’industrie et nourrir la bête immonde de la machine de guerre, pour la barbarie.

    Si la Libre Pensée a consacré une intense activité sur le thème de la Première Guerre mondiale, c’est parce qu’elle est marquée par le combat internationaliste contre les intérêts des capitalistes, ce fut une guerre de rapine. C’est aussi parce qu’il y a la question des monuments : il y en eut 40 000 d’érigés dans les 36 000 communes de France. La question des Fusillés pour l’exemple est aussi déterminante ainsi que celle de la Révolution d’Octobre.

    Cent ans après la fin de la Première guerre mondiale, la Libre Pensée avec tous ceux qui sont attachés à la paix, ne peut que dresser un constat accablant sur l’état du monde actuel.

    Aujourd’hui, l’état de guerre est presque partout, la plus grande partie de la planète est placée sous surveillance militaire, ce sont des  guerres multiples qui se  mènent contre les peuples et contre des minorités ethniques, en Afrique noire, en Libye, au Proche et Moyen-Orient, en Afghanistan, en Birmanie, etc. etc.

    L’état de guerre actuel, ce sont des millions et des millions de réfugiés chassés de leurs pays pour des raisons économiques, politiques, religieuses, ethniques, générant ces camps de la honte qui désormais ponctuent la carte des continents. 

    L’état de guerre actuel, ce sont ces terribles errances de populations en absolue détresse, dont l’Afrique, l’Asie, l’Europe, l’Amérique et les mers qui les ceinturent, donnent le spectacle insoutenable. On les appelle des « migrants », mais ils n’ont pas choisi de « migrer » : ce sont des réfugiés privés de tout, parfois même prisonniers, réduits à la survie précaire accordée par les organismes internationaux qui gèrent les chiches aides aux plus démunis.

    Cent ans après la fin de la Première guerre mondiale, c’est, aujourd’hui, un commerce des armes porté à des niveaux tels qu’ils rendent possible une catastrophe mondiale dans de très brefs délais. Les efforts prioritaires des États vont à la fabrication et à l’achat d’armes. Dans ce match mortifère, les USA sont champions du monde toutes catégories, mais la Chine, la France, la Russie, l’Allemagne et jusqu’à la petite Suisse réputée pacifique sont également bien placées. 

    Les commandes d'armes françaises ont augmenté de 30 % entre 2017 et 2018,pour atteindre les neuf milliards d'euros.

    Les trois contrats majeurs de plus de cinq cents millions d'euros ont été passés au Moyen-Orient. Le Moyen et le Proche-Orient continuent de représenter le plus gros groupe de clients de l'industrie française, avec 4,086 milliards d'euros de commandes. 

    La France a notamment continué de livrer des armes aux Emirats arabes unis et à l'Arabie saoudite, malgré les multiples protestations en direction du chef de l'Etat, en lien avec la guerre au Yémen et les bombardements du peuple yéménite. 

    Les exportations d'armements ont progresséé de 5 % au niveau mondial entre 2017 et 2018, pour atteindre 1 780 milliards de dollars. La France, après avoir passé le contrat du siècle avec l'Australie, est maintenant le troisième exportateur mondial d'armes, juste devant la Russie. Des millions de femmes et d'hommes sont chassés de leur terre par la guerre! Comment ne pas pointer la responsabilité de la France, pourvoyeuse d'engins de mort, plongeant ainsi des peuples entiers dans le chaos!

    Ainsi cent ans après la première gigantesque boucherie mondiale, la France continue à sonner du clairon comme si l’Histoire n’avait rien appris à ses dirigeants dont l’actuel, Bonaparte sans grandeur, mais non sans arrogance, a été fabriqué et formaté par les jésuites et la banque.

    Entièrement dévoué au service de la Finance mondiale, imbu de cette logique managériale dont toute sa conduite politique est imprégnée, Emmanuel Macron pense pouvoir tout soumettre à la loi du dieu Profit et comme il bat des records d’impopularité, il multiplie les opérations de communication ;  pour garder son cap de destruction tout azimut des conquêtes sociales, il s’est encore, davantage que ses prédécesseurs, rapproché de la religion, à laquelle il doit son éducation en rendant visite aux évêques de France aux Bernardins et en leur promettant une « réparation » de ce que la République, à travers la loi de 1905 de Séparation des Églises et de l’État, aurait indûment retiré à l’Église catholique.

    Emmanuel Macron déclare la guerre à la laïcité, comme il poursuit les opérations (OPEX) au Mali, en Centre-Afrique, en Syrie, etc. La Libre Pensée s’est adressée à l’ensemble du mouvement laïque pour proposer une marche nationale à Paris pour empêcher toute modification de la loi du 9 décembre 1905 de Séparation des Eglises et de l’Etat. Il faut stopper le cléricalisme, comme il faut stopper le militarisme !

    Les cérémonies du 11 novembre 2018 ont souligné la dérive autoritaire du régime : hommage aux maréchaux, Pétain quasiment réhabilité, volonté d’embrigader la jeunesse ; quant aux 639 fusillés pour l’exemple, ils auraient « failli à leur devoir », selon Emmanuel Macron. Cent ans après, aussi scandaleux que cela paraisse, ils ne sont toujours pas réhabilités.

    Le Royaume-Uni l’a fait, la Nouvelle Zélande et le Canada aussi, et les dirigeants de la France s’y refusent obstinément, verbeusement, multipliant les prétextes, déformant les faits, bref, renvoyant les familles à leur souffrance morale. Cette insupportable attente n’est que  mépris des victimes de balles françaises et refus de leur rendre justice. 

    L’état de guerre actuel, c’est aussi, dans la France d’Emmanuel Macron, la jeunesse embrigadée dans le cadre d’un service prétendument civique, le SNU (service national universel), dont le but réel est de séduire les jeunes confrontés au chômage de masse, de les placer sous uniforme, de leur apprendre à marcher au pas et d’imposer aux populations des lois de plus en plus antirépublicaines, et donc de plus en plus répressives. 

    Il s’agit de mettre à terme en situation d’embrigadement toute une classe d’âge chaque année. C’est donc toute la jeunesse de notre pays qui sera enrôlée dans ces opérations. L’opération montera en charge pendant sept ans avant d’atteindre son objectif. En 2019, il y aura 2 à 3 000 jeunes embrigadés dans 13 départements. Ils seront 30 000 en 2020, pour atteindre 800 000 plus tard. Toute une classe d’âge.

    La Libre Pensée participe activement au collectif initié par nos amis de l’Union pacifiste de France. Elle est aussi en contact avec l’UNEF et les associations de lycéens pour exiger l’abrogation du SNU. C’est pourquoi, nous avions souhaité leur présence aujourd'hui pour y prendre la parole. 

    Tous les oppresseurs veulent la jeunesse servile et docile, nous, nous la voulons libre et instruite de la science de son malheur (Pelloutier), pour lui permettre de prendre sa destinée en mains.

    C’est pourquoi, la Libre Pensée appelle au renforcement des actions unitaires contre le SNU et pour son abrogation. 

    La Libre Pensée s’oppose à toute militarisation de la société, dans la répression, dans l’industrie comme dans les cerveaux et contre le peuple.

    Guerre à la guerre !  Maudits soient ses auteurs !

    Merci

     

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  • Nicole du Mouvement de la Paix 04 et Marc de la Libre Pensée 04 remettent officiellement le livre de l'Association Nationale Laïque des Amis des Monuments Pacifistes, Républicains et Anticléricaux à Monsieur Martinelli, Maire de Château-Arnoux.

    Et lui expriment leurs remerciements au nom des Pacifistes du département pour leur avoir permis depuis plus de 10 ans de se rassembler chaque 11 novembre autour du Monument Pacifiste Victorin Maurel, en parallèle avec les cérémonies institutionnelles. 

    Château-Arnoux : Remise officielle du livre de Danielle & Pierre Roy "De Gentioux à Chauny" à M. Martinelli, Maire, le 11 11 19

    Château-Arnoux : Remise officielle du livre de Danielle & Pierre Roy "De Gentioux à Chauny" à M. Martinelli, Maire, le 11 11 19

    Château-Arnoux : Remise officielle du livre de Danielle & Pierre Roy "De Gentioux à Chauny" à M. Martinelli, Maire, le 11 11 19

     photos Serge et Marc

    Château-Arnoux : un 11 Novembre pour la paix

     

    Château-Arnoux : un 11 Novembre Pacifiste!

    Château-Arnoux : un 11 Novembre Pacifiste!

    Château-Arnoux : un 11 Novembre Pacifiste!

    Château-Arnoux : un 11 Novembre Pacifiste!

     

    Château-Arnoux : un 11 Novembre Pacifiste!

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  • Télécharger « 2019 - 11 - 5 - Texte unitaire SNU.pdf »

    Le Service national universel que le gouvernement veut rendre obligatoire pour les jeunes de 16 ans

    Une opération de soumission de la jeunesse : il s’agit d’inculquer un esprit d’obéissance aux règles, un respect absolu des normes… Règles et normes qui, pour la plupart, ne visent qu’à perpétuer les inégalités et injustices inhérentes à l’organisation actuelle de la société. Cette volonté de soumission passe aussi par un contrôle renforcé, notamment à travers la mise en fiches de tous les jeunes de 16 à 25 ans ; on sait comment ce genre de fichier peut être utilisé ! Volonté de soumission, enfin, car elle ne reconnaît comme « engagement » des jeunes que les dispositifs étatiques.

    La remise en cause des droits des travailleurs et travailleuses : les jeunes du SNU seront utilisé/es pour remplacer des emplois aujourd’hui occupés par des employé/es qui ont un salaire, une convention collective ou un statut, la possibilité de s’organiser syndicalement, des droits individuels et collectifs. Avec le SNU, chaque année, 800 000 jeunes seront exploité/es, sans aucun de ces droits, pour des durées variables ; ils et elles seront très vivement encouragé.es à poursuivre leur « engagement volontaire » par un service civique, dans les mêmes conditions de précarité. Des dépenses considérables : 6 milliards €/an, selon un rapport sénatorial de 2017. Ces milliards seraient bien plus utiles pour le service public de l’Éducation, qu’aux mains des militaires ! Le renforcement de la militarisation. Encadrement militaire, levée du drapeau, chant guerrier, uniforme, parcours du combattant, raid commando, etc. contribueront à l’endoctrinement des jeunes. La propagande visera à banaliser encore plus le rôle de l’armée, alors que celle-ci est en pointe dans la répression, sur le territoire français, dans les colonies et diverses régions du monde. Sans surprise, il n’est nullement question dans le programme de pacifisme, de non-violence, ni de remise en cause du rôle de l’armée. 

     Des dépenses considérables : 6 milliards €/an, selon un rapport sénatorial de 2017. Ces milliards seraient bien plus utiles pour le service public de l’Éducation, qu’aux mains des militaires !

    Le renforcement de la militarisation. Encadrement militaire, levée du drapeau, chant guerrier, uniforme, parcours du combattant, raid commando, etc. contribueront à l’endoctrinement des jeunes. La propagande visera à banaliser encore plus le rôle de l’armée, alors que celle-ci est en pointe dans la répression, sur le territoire français, dans les colonies et diverses régions du monde. Sans surprise, il n’est nullement question dans le programme de pacifisme, de non-violence, ni de remise en cause du rôle de l’armée.

    Le gouvernement nous dit : Il faut que les jeunes s’engagent. Mais c’est déjà le cas ! Ils et elles s’engagent pour lutter contre le racisme, pour que cesse la destruction de la terre, pour défendre leur droit à étudier, pour le partage des richesses, pour le droit au logement, pour l’égalité des droits et contre les discriminations, etc. Ce n’est pas à l’État de les forcer à s’engager ! Comment peut-on parler d’apprendre la citoyenneté, lorsqu’on confie l’encadrement à l’armée (qui, par ailleurs, n’était pas demandeuse) ?

     

    Non au SNU ! Abrogation du SNU !

    Campagne unitaire contre le SNU :

    Union pacifiste, Union syndicale Solidaires, Solidaires Étudiant.e.s, ASSO-Solidaires, SUD éducation, SUNDEP Solidaires Sud Enseignement privé, Solidaires Jeunesse et Sports, Fédération Éducation de la Confédération Nationale du Travail, Émancipation tendance intersyndicale, Mouvement National Lycéen, Fédération Indépendante et Démocratique Lycéenne, Fédération nationale de la Libre Pensée, Droits Devant !!, Ni guerres ni état de guerre, Causes communes, Anciens Appelés en Algérie et leurs Ami(e)s Contre la Guerre, Parti Communiste des Ouvriers de France, Europe Écologie – Les Verts, Fédération Anarchiste, Union Communiste Libertaire, L’insurgé, Les Jeunes écologistes, Union des Jeunes Révolutionnaires, Union Prolétarienne, Unité Communiste de Lyon, Radio-Libertaire, Revue Silence.

     

     

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  • INVITATION 11 NOVEMBRE 2019 : JOURNÉE PACIFISTE à CHÂTEAU-ARNOUX!

    INVITATION 

    INVITATION 11 NOVEMBRE 2019 : JOURNÉE PACIFISTE à CHÂTEAU-ARNOUX!

     

    lpahp@orange.fr

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    Bande annonce:

     


     

    Libre Pensée de Corse

    COMMUNIQUE DE PRESSE

    La Fédération de la Libre Pensée de Corse salue la résolution de l’Assemblée de Corse sur la réhabilitation des fusillés pour l’exemple du 25 octobre 2019.

    Elle s’honore de faire partie, de « ceux qui, en Corse et ailleurs, depuis des années, se sont mobilisés, ont lutté et luttent encore pour la réhabilitation des fusillés ».

    Elle entend faire connaitre dans l’opinion publique, avec la Fédération nationale de la Libre Pensée, cette résolution qui constitue un moment important dans la campagne pour la réhabilitation de tous les fusillés pour l’exemple.

    Elle félicite hautement les responsables de la majorité « Pé a Corsica » d’avoir pris l’initiative d’une telle résolution et l’ensemble des élu-e-s de l’avoir votée.

    Elle remercie tous les acteurs et tous les partisans qui ont aidé au vote de cette résolution qui constitue un grand acte démocratique.

    C’est un grand acte démocratique parce qu’elle prouve que l’on peut rester fidèles à ses valeurs et être responsable politique.

    C’est un grand acte démocratique parce qu’au moment où les pouvoirs gouvernementaux ne cessent d’expliquer ce qui est souhaitable ou pas dans la vie de chacun, cette résolution de l’Assemblée de Corse réunit au lieu de diviser, rassemble au lieu de stigmatiser.

    Au moment où certains jouent leur petite et sinistre musique xénophobe, l’Assemblée de Corse dans ce texte de haute portée morale et humaniste salue « la mémoire de tous les soldats fusillés pour l’exemple, Corses comme de toutes origines et nationalités». Aucune discrimination parce que la justice est contraire à la discrimination.
    La justice est pour tout le monde ou pour personne.

    Sans esprit de parti ni esprit de clocher, l’Assemblée de Corse se comporte comme toute Assemblée digne de ce nom devrait se comporter. Il n’est pas interdit de suivre son exemple.

    L’Assemblée de Corse, par ce texte remarquable, pose devant toutes et tous, une question à laquelle personne, maintenant, ne peut plus se soustraire. Si l’Assemblée de Corse déclare « solennellement la réhabilitation collective des fusillés insulaires pour l’exemple », qu’est-ce qui empêche l’Assemblée Nationale d’en faire autant ?

    LP20 / 28.10.2019

     


     

     

    Résolution solennelle du Conseil exécutif de Corse et de l’Assemblée de Corse demandant la réhabilitation des soldats, corses et de toutes origines et nationalités, « fusillés pour l’exemple » durant la première guerre mondiale

     

    Vu la délibération n°11/188 AC de l’Assemblée de Corse, en date du 29 juillet 2011, portant adoption d’une motion relative au documentaire Fucilati in prima ligna et sollicitant la réhabilitation des soldats corses fusillés pour l’exemple, dont les termes sont tenus pour répétés dans le cadre de la présente résolution ;

    Considérant que les Fusillés pour l’exemple de 14-18, les Corses comme ceux de l’Hexagone, de l’Outre-Mer et de l’empire colonial français, ont été condamnés et exécutés dans le cadre de procédures entachées d’arbitraire, relevant d’une justice d’exception et expéditive, ;

    Que ces tribunaux militaires étaient composés de juges improvisés, souvent guidés par des préjugés xénophobes ;

    Qu’ils faisaient comparaître des accusés en situation de faiblesse et de vulnérabilité psychique et physique, souvent victimes de syndromes traumatiques consécutifs à des bombardements intenses, parlant et comprenant mal le français, et privés des droits attachés à un procès équitable, y compris en temps de guerre ;

    Considérant que la réhabilitation effectuée durant l’entre-deux-guerres de quelques victimes parmi lesquelles deux Corses, Joseph Tomasini et Joseph Gabrielli - lequel n’aurait, pour sa part, même pas dû être mobilisé en raison d’une déficience mentale - apparaît comme une mesure partielle et insuffisante ;

    Considérant que seule une réhabilitation officielle et collective est conforme à l’exigence de justice des familles des fusillés, et de tout citoyen attaché aux valeurs de justice, d’humanité, et d’équité ;

    Considérant que l’Etat n’a donné à ce jour aucune réponse à la première demande en ce sens de l’Assemblée de Corse, en date du 29 juillet 2011 ;

    Que ce silence est d’autant plus douloureux et incompréhensible qu’un hommage officiel a été rendu par le Ministre délégué aux Anciens Combattants, en novembre 2012, à un soldat continental injustement passé par les armes, suite à une lettre adressée à l’Elysée en juin 2012 par des collégiens de la région de ce fusillé. 

    Considérant qu’après une velléité de règlement individuel des dossiers relevant de choix totalement arbitraires opérés par l’Etat entre les victimes, et a qu’aux termes d’effets d’annonce, de tergiversations et de mesures dilatoires, les autorités de la République ont finalement refusé en 2014 le principe de toute réhabilitation, qu’elle ait lieu après examen au cas par cas par une commission de spécialistes ou sous forme collective, ceci malgré une montée en puissance de la mobilisation sur le sujet, en Corse comme en France continentale.

    Considérant que les collectivités de l’île, et singulièrement la Collectivité territoriale de Corse, mais aussi le peuple corse dans son ensemble, se sont fortement mobilisés et impliqués pour obtenir justice, et ce à travers plusieurs initiatives : associations œuvrant sur le sujet, pétition signée par des élus de tous bords et des centaines d’insulaires, motions votées par diverses instances délibératives, inscription en 2013 sur le Monument aux morts de Casabianca, apposition en 2014 à Auddè d’une stèle, publication d’un ouvrage de Frédéric Bertocchini et réalisation d’œuvres audiovisuelles sur le sujet, comme le court-métrage sorti récemment,  Aiò zitelli,  de Jean-Marie Antonini.

    Considérant que, malgré le refus de l’Etat de tout règlement de cette question, les insulaires ne se sont pas résignés à mettre un terme à la mobilisation sur le terrain. 

    LE CONSEIL EXECUTIF DE CORSE ET L’ASSEMBLEE DE CORSE

    Saluent la mémoire de tous les soldats fusillés pour l’exemple, Corses comme de toutes origines et nationalités, et celle des soldats condamnés au bagne ou à la prison dans des conditions constitutives d’injustice et d’arbitraire, ainsi que des victimes disparues dans le cadre d’exécutions extra-judiciaires, individuelles et collectives.

    Regrettent le refus persistant de l’Etat de reconnaître ces injustices dont le principe est avéré, ceci alors même que la France est, selon les historiens, la puissance occidentale qui a exécuté le plus grand nombre de ses propres soldats en 14-18.

    Rendent hommage à tous ceux qui, en Corse et ailleurs, depuis des années, se sont mobilisés, ont lutté et luttent encore pour la réhabilitation des fusillés.

    Souscrivent à la demande de réhabilitation de ces soldats et souhaite donner à cette décision sa dimension la plus officielle et solennelle.

    Prennent acte, pour le regretter, de ce que les plus hautes autorités de l’Etat semblent être hostiles à toute procédure de réhabilitation, alors que d’autres pays comme le Canada, la Nouvelle Zélande et la Grande-Bretagne ont depuis des années engagé une telle démarche ;

    Décident en conséquence de ne plus attendre un éventuel texte de loi pour prendre une position déclarative officielle, pour ce qui concerne la Corse et les Corses ;

    Déclarent donc solennellement la réhabilitation collective des fusillés insulaires pour l’exemple ;

    Espèrent que cette initiative propre à la Corse sera un levier susceptible, au soutien des autres démarches engagées, d’ouvrir une nouvelle étape dans la mobilisation sur le sujet, au-delà de l’île et dans les institutions de la République, pour parvenir à ce que le processus permettant de conduire à la réhabilitation collective de tous les fusillés pour l’exemple de la guerre 1914-1918 soit enfin inscrite dans la loi.


     

    INVITATION 11 NOVEMBRE 2019 : JOURNÉE PACIFISTE à CHÂTEAU-ARNOUX!

    Sur 700 fusillés pour l'exemple, 639 n'ont toujours pas été réhabilités.

     Les fusillés pour l'exemple ont été condamnés en vertu du code militaire qui imposait aux soldats "l'obéissance sans mouvement ni murmure" (sic général André Bach), ce qui exclut les condamnés à mort de droit communs! 

    INVITATION 11 NOVEMBRE 2019 : JOURNÉE PACIFISTE à CHÂTEAU-ARNOUX!

    INVITATION 11 NOVEMBRE 2019 : JOURNÉE PACIFISTE à CHÂTEAU-ARNOUX!

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    INVITATION 11 NOVEMBRE 2019 : JOURNÉE PACIFISTE à CHÂTEAU-ARNOUX!Tardi

     

    INVITATION 11 NOVEMBRE 2019 : JOURNÉE PACIFISTE à CHÂTEAU-ARNOUX!

    INVITATION 11 NOVEMBRE 2019 : JOURNÉE PACIFISTE à CHÂTEAU-ARNOUX!

     

     

    INVITATION 11 NOVEMBRE 2019 : JOURNÉE PACIFISTE à CHÂTEAU-ARNOUX!

    INVITATION 11 NOVEMBRE 2019 : JOURNÉE PACIFISTE à CHÂTEAU-ARNOUX!

     


    INVITATION 11 NOVEMBRE 2019 : JOURNÉE PACIFISTE à CHÂTEAU-ARNOUX!

    Délégations pacifistes 04 aux députées 04:

     

    Télécharger « LP04 à Mme E Fontaine Domeizel.pdf »

    Télécharger « CR délégation à députée 04 02 08 19.pdf »

    Télécharger « réponse E F Domeizel.pdf »

     

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