• L’histoire de la Libre Pensée en France

    mercredi 5 janvier 2000 par  federation nationale

     

    La commission Histoire de la Fédération Nationale de la Libre Pensée a publié deux cahiers portant pour le premier sur la période 1847-1938 et pour le second sur la période 1939-1980

    Plusieurs jeunes chercheurs travaillent aujourd’hui sur l’Histoire des Libres Penseurs en France

    Histoire de la Libre Pensée (1847 - 1980)

    1847 : Fondation de la revue " La Liberté de penser "qui va défendre jusqu’en novembre 1851 les principes de la Libre Pensée et de la philosophie laïque. C’est elle qui lança l’expression de " parti clérical " pour désigner le clergé et ses alliés . Elle critiqua les dogmes, dénonça les actes d’intolérance et fit une guerre acharnée au ministre Falloux. Ses fondateurs sont Jules Simon et Amédée Jacques.

    1848 : Apparition de la " société démocratique des libres penseurs ". Elle était présidée par Jules Simon et son vice - président était Jules Barni. 1848 . L’action du libre penseur Victor Schoelcher fait supprimer l’esclavage des noirs dans toutes les colonies françaises. A la suite du coup d’Etat du 2 décembre 1851, les meilleures militants de Paris et de la province furent dispersés de par le monde.

    Réfugiés en Belgique, à Londres, à Jersey, en Suisse, en Amérique, ils devaient continuer en terre d’exil leur propagande démocratique. Ils furent les pionniers des premiers cercles de Libre Pensée de Belgique et ailleurs, des adversaires déterminés de l’Eglise.

    1860 à 1862 : Parution d’un hebdomadaire " Le libre penseur du XIXème siècle. Journal des idées nouvelles ".

    1863 : Fondation à Bruxelles de La Libre Pensée, association pour l’émancipation des consciences par l’instruction et l’organisation des enterrements civils.

    1864 : Les libres penseurs de France et particulièrement les proscrits du 2 décembre 1851 jouent un rôle de premier plan dans la création à Londres de l’A.I.T. (Association internationale des travailleurs), plus connue sous le nom de Première Internationale, en compagnie de Karl Marx, Bakounine, Engels, etc.

    1866 : Parution de La Libre Pensée, hebdomadaire parisien dont le gérant est Emile Eudes, qui sera général de la Commune. Le journal a été lancé par les blanquistes. Ainsi fut lancé, non seulement un journal, mais un mot qui devait servir d’enseigne à tout le mouvement anticlérical et antireligieux.

    Les enterrements civils, sous Napoléon III, étaient une occasion de manifestations où de retrouvaient ouvriers et étudiants. Il va sans dire qu’en dehors des enterrements civils, les libres penseurs se réunissaient pour faire de la politique active et parler de la révolution. Parmi eux Louise Michel, la future " vierge rouge ".

    Les libres penseurs de France et des autres pays se rencontrèrent à la fin de l’Empire à Genève, au Congrès de la Libre Pensée et au Congrès de la Paix. Victor Hugo, Louis Blanc, Clémenceau, Ledru - Rollin assistèrent à ces congrès et collaborèrent à leurs travaux. En Italie, lors du Concile Vatican I en 1870, s’est tenu à Naples un anti- concile international au cours duquel on développa les principes de la Libre Pensée et du rationalisme et on critiqua ardemment la politique de la Papauté.

    1871 : La Commune de Paris. Les libres penseurs se retrouvent parmi les républicains les plus énergiques et les révolutionnaires les plus décidés. Le décret du 2 avril prononce à la fois la séparation de l’Eglise et de l’Etat, la suppression du budget des cultes ; les biens, dits de mainmorte, appartenant aux congrégations religieuses, meubles ou immeubles, sont déclarés propriétés nationales.

    1880 : Fondation de l’Internationale de la Libre Pensée, qui tint à Bruxelles son premier congrès la même année. Parmi les fondateurs de l’Internationale libre penseuse, on relève les noms de Louis Buchner, le grand savant matérialiste allemand (auteur du célèbre " Force et matière "), Wilhem Liebknecht, le seul député allemand qui eut le courage, avec Bebel, de protester au Reichstag en 1871 contre l’annexion de l’Alsace et de la Lorraine ; Herbert Spencer, le grand sociologue, Charles Bradlaugh Bonner, le premier député anglais qui osa refuser de prêter serment sur la Bible et qui fut, pour cela, expulsé de la Chambre des Communes ; César de Paepe, un des fondateurs du Parti ouvrier belge, Charles Renouvier, illustre philosophe français, Clémence Royer, Vogt (Suisse) et Moleschott (Italie) physiologistes, Eugène Hins et Désirée Brismée, Belges qui avaient fait partie de la Première Internationale.Suite à l’amnistie des communards, le mouvement libre penseur se structure.

    1881 : Le congrès international de Paris définit la Libre Pensée comme une " société rationaliste et athéistique ".

    Septembre 1889 : Congrès universel à Paris de la Libre Pensée qui affirme " La libre pensée a été, est et sera la véritable émancipation de l’humanité ". Lorsqu’elle aura accompli son œuvre " nous pourrons voir notre idéal se réaliser, c’est - à - dire voir :

    1. la paix internationale,
    2. la paix intérieure,
    3. l’outil à l’ouvrier, la terre au laboureur, enfin la fortune publique à tous,
    4. la Liberté, l’Egalité , la Fraternité ne plus être de vains mots, et la République être triomphante ".

    1890 : Création de la Fédération française de la Libre Pensée.

    Novembre 1902 : A l’initiative de Victor Charbonnel, directeur de l’Hebdomadaire anticlérical La Raison formation d’une Association nationale des libres penseurs de France qui " agira parallèlement à la fédération française ". Dans la Commission exécutive :

    - des dreyfusards comme Alphonse Aulard
    - des radicaux comme Ferdinand Buisson
    - des socialistes comme Jean Allemane, Aristide Briand, Marcel Sembat,
    - des anarchistes comme Sébastien Faure.

    Janvier 1903 : Marcelin Berthelot, rejoint un peu plus tard par Anatole France, acceptait la présidence d’honneur du mouvement. A cette époque La Raison tirait à 37.000 exemplaires et évaluait le nombre de ses lecteurs à 150.000. La Raison faisait campagne contre les infiltrations cléricales dans l’Université, soutenait sans défaillance la politique de Combes. L’Association nationale contribua largement, sous la direction de Ferdinand Buisson, à créer l’atmosphère et à propager l’état d’esprit d’où devait sortir la séparation.

    1904 : Congrès de Rome, avec grand défilé à la Porta Pia au chant des hymnes révolutionnaires. Son succès fut éclatant par le nombre et la valeur des personnalités qui participèrent à ses travaux. Le Congrès de Rome marque une date mémorable dans l’histoire de la Libre Pensée mondiale.

    La Libre Pensée détermine sa position à partir des trois grands principes définis par le charte qui fut adoptée à l’unanimité au Congrès international de Rome (22 septembre 1904).

    " La Libre Pensée est démocratique, laïque et sociale. Au nom de la dignité humaine, elle rejette le triple joug :

    • du dogmatisme dans tous les domaines et en particulier, en matière religieuse et morale,
    • du privilège en matière politique
    • du profit en matière économique ".

    1905 : Congrès mondial à Paris au palais du Trocadéro, auquel assiste André Lorulot, marqué par une solennelle réception des congressistes à l’Hôtel de Ville et par l’inauguration, le 3 septembre, face au Sacré - Coeur, de la statue du chevalier de la Barre. Le Congrès se montre favorable à l’adhésion des libres penseurs aux sociétés pacifistes, au désarmement général, à l’arbitrage international imposé et adopte la devise " Guerre à la guerre ". A l’occasion du congrès la Fédération française de la Libre Pensée devient la Fédération nationale de la Libre pensée.

    9 décembre 1905 : La loi de séparation des Eglises et de l’Etat est promulguée. La Libre Pensée triomphe.

    Octobre 1912 : Constitution à la Rochelle de l’Union fédérative de la Libre Pensée de France et des colonies.

    1921 : Nouvelle scission. Création de la Fédération National de la Libre Pensée et d’Action Sociale, sous la direction d’un animateur qui tiendra désormais une place de premier plan dans le monde libre penseur : André Lorulot.

    1925 : réunification. Naissance de la Fédération Nationale des libres penseurs de France et des colonies. La charte dénonçait " l’esprit de caste, l’appétit des oligarchies et les provocations nationalistes aussi néfastes que l’obscurantisme religieux " et fixait comme but à la Libre Pensée "l’instauration d’une société libre, sans exploitation ni tyrannie d’aucune sorte ". Elle précisait : " Indépendante de tous les partis, la Libre Pensée fait appel à tous les hommes d’avant - garde sans exception : républicains, radicaux, socialistes, communistes, libertaires ".

    1925 : La même année, scission internationale avec l’apparition de la Fédération internationale de la Libre Pensée prolétarienne plus connue sous le nom d’Organisation des Travailleurs sans Dieu. La nouvelle Fédération Nationale continua à faire partie de l’ancienne internationale toujours installée à Bruxelles.

    16 août 1935 : La nouvelle Fédération nationale adhère au Front populaire et à la Commission du plan de la C.G.T.

    29 décembre 1935 : A la mutualité, à l’appel de la Libre Pensée, constitution du Front laïque qui groupait, aux côtés des organisations laïques et rationalistes, tous les partis du Front populaire et qui reprenait le programme traditionnel de la Fédération nationale :

    - suppression de l’ambassade au Vatican,
    - suppression de toutes les subventions aux oeuvres de caractère confessionnel,
    - suppression des émissions de caractère religieux aux postes radiophoniques de l’Etat,
    - fermeture des écoles congréganistes illégalement ouvertes,
    - abrogation des derniers vestiges de la loi Falloux et du statut scolaire spécial de l’Alsace - Moselle.

    1936 : Congrès mondial à Prague. Réunification de deux internationales. Ce résultat fut obtenu en grande partie grâce à la ténacité de la section française.

    13 au 15 août 1936 : Congrès national d’unification avec les Travailleurs sans Dieu. les 3.918 membres de Sans - Dieu vinrent rejoindre les 24.300 membres de la Fédération nationale.

    1938 : Congrès de Londres. Modification du titre de l’Internationale qui porte depuis lors, le nom d’Union Mondiale des Libres Penseurs.

    1939 : La Libre Pensée, réunie en congrès à Clermont - Ferrand, se prononce pour le maintien des testaments des libres penseurs et l’interrogation des candidats lors des élections. Le congrès dénonce un projet de loi en préparation par Daladier qui autoriserait le retour des congrégations religieuses. En Septembre, la Libre Pensée, journal de la Fédération Nationale parait sur 4 pages en titrant à la une : " La Libre Pensée continue ! " et publie l’appel du Bureau National pour le maintien de l’Association. le journal " La Vague " remplace provisoirement La Calotte.

    1940 : En Janvier, André Lorulot condamne l’agression soviétique contre la Finlande et appelle " au maintien des tendances de gauche et d’extrême - gauche au sein de la Libre Pensée ".La Libre Pensée édite des tracts et des médailles pour les soldats au front afin qu’il fasse respecter leur désir de funérailles civiles.

    1940 - 1944 : L’Idée Libre cesse de paraître après son ultime numéro de Juin 1940. Elle reparaîtra en Mars 1945. En octobre 1940, le gouvernement du Maréchal Pétain interdit la Libre Pensée, mais par le biais de la solidarité, une action clandestine perdure cependant. Pendant la guerre, l’abbé Bergey de la Gironde demande l’arrestation de Lorulot.

    1945 : Le gouvernement provisoire refuse la parution du journal La Libre Pensée et que l’association parle à la radio. En Avril, parution de la Libre Pensée N°1 qui titre : " L’Ecole laïque en danger " et dénonce les catholiques infiltrés dans la Résistance pour protéger le clergé collaborationniste. André Lorulot dénonce l’Union nationale imposée qui interdit l’allocution radio de la Libre Pensée. Il rend hommage aux libres penseurs disparus pendant la guerre : Joseph Turmel et Sébastien Faure, notamment. En Novembre, la Libre Pensée titre : " Le M.R.P., voilà l’ennemi ! " Jean Cotereau propose la reconstitution du Front Laïque.

    1946 : Le Groupe d’Abbeville réorganise la manifestation La Barre le premier dimanche de Juillet. Il existe alors diverses associations de libres penseurs qui fusionnent le plus souvent sous l’égide de la Fédération Nationale. Le Front Laïque reconstitué s’appelle désormais le Cartel d’Action Laïque. Le congrès national se tient à Dijon et propose de créer un journal de propagande " La Raison militante ", qui sort en Décembre et dont le Rédacteur en chef est Jean Cotereau. La Libre Pensée se prononce pour la laïcisation de l’Alsace - Moselle, pour la nationalisation des pompes funèbres et exige la ré - érection de la statue du chevalier de La Barre à Montmartre. Jean Cotereau devient délégué permanent à la Propagande.

    1947 : La Libre Pensée rend hommage au professeur Langevin qui vient de disparaître. Elle condamne les interventions militaires en Indochine et propose la reconstitution d’un inter - groupe parlementaire des libres - penseurs.

    1948 : La liste de tous les préfets et Elus, bafouant la laïcité en allant à des cérémonies religieuses, est publiée. En Mars, la Libre Pensée dénonce les subventions publiques aux écoles privées, et André Lorulot conclut son éditorial : " La bataille va donc s’engager à fond : pour ou contre les subventions aux écoles catholiques, c’est - à - dire pour ou contre l’Ecole laïque.

    1949 : Après le Congrès Mondial de 1938 à Londres, se réunit pour la première fois depuis le Congrès de l’Union Mondiale à Rome, sous le patronage de Jean Rostand, Becquerel, Albert Bayet, Couchoud, Prosper Alfaric et Joliot - Curie.

    1950 : En Mai, il titre son éditorial : Les Munichois contre la laïcité et écrit : " Et l’on voit d’excellents laïques (et même des " révolutionnaires " intrépides) considérer les libres penseurs comme des maniaques de l’anticléricalisme et des " bouffeurs de curés " sans idéal ".

    1951 : A l’occasion des élections, la Libre Pensée interroge les candidats sur le subventionnement public des écoles privées. Il se tient un camp international de la Libre Pensée en Angleterre. André Lorulot dénonce la collusion de la gauche et du M.R.P.

    1952 : André Lorulot dénonce " Le Nouvel Ordre Moral " et rend hommage à Ferdinand Buisson pour le 20ème anniversaire de sa disparition. La Libre Pensée écrit au gouvernement pour dénoncer les pèlerinages militaires à Lourdes. Pour la première fois, la Libre Pensée tient son congrès à Nantes et condamne le fait que l’on retire le socle de la statue d’Etienne Dolet, place Maubert après que les nazis en aient retiré la statue. Lorulot écrit à Edouard Herriot, Président de l’Assemblée Nationale, à ce sujet. En août, se tient le XXXème Congrès International de la Libre Pensée à Bruxelles.

    1953 : La Libre Pensée dénonce Eisenhower qui a déclaré que " la France est décadente parce que la moitié des Français sont athées ". Le Parisien Libéré justifie la disparition du socle de la statue d’Etienne Dolet pour des problèmes de circulation. La Libre Pensée émet une virulente protestation. La CAN condamne le versement de primes données par le gouvernement pour la reconstruction des presbytères. En Mars, le Bureau National prend position en faveur des enfants Finaly que l’Eglise catholique refuse de rendre à leur famille.

    1954 :
    La Libre Pensée dénonce " Gerlier le fasciste ", toujours Primat des Gaules. En Avril, la Libre Pensée titre : " Des prêtres - ouvriers aux prêtres - chiffonniers, laïques, méfiez - vous ! ". Le 27 Juin se tient une manifestation à la Butte Montmartre pour exiger la ré - érection de la statue du Chevalier de la Barre. Le congrès se tient à Niort, salué par le camarade Gaillard et honore Colette qui vient de disparaître. André Lorulot adresse son salut à Messali Hadj, leader nationaliste algérien. Le congrès exige la fin de sa résidence forcée. Une délégation officielle de la Libre Pensée (avec Lorulot et Cotereau, notamment) lui rend visite. Jean Cotereau appelle à l’union de toutes les forces laïques. Congrès de l’Union Mondiale au Luxembourg.

    1955 : En Janvier, la Libre Pensée dénonce " le mensonge de la prétendue démocratie - chrétienne " et condamne le déplacement forcé de Messali Hadj en Vendée. La CAN adresse un texte aux organisations laïques pour créer " un front commun pour l’action anticléricale ". En Juin, le congrès se tient à Marseille et sur proposition du Groupe de Lorient, il adopte un voeu pour la constitution d’un Front Laïque.

    La section d’Alger se prononce pour l’égalité des droits entre tous les habitants de l’Algérie, pour des élections libres dans un collège unique, pour la séparation des Eglises et de l’Etat. En Décembre, le monument d’Etienne Dolet à Orléans est inauguré grâce à une souscription nationale de la Libre Pensée.

    1956 : La Libre Pensée s’adresse aux partis de gauche qui viennent de remporter les élections : " Abrogez la loi Barangé ! ". En Mai, André Lorulot dénonce l’abandon de la laïcité par la gauche au pouvoir au nom du slogan " Ne réveillez pas la guerre scolaire " et conclut : " Aucune subvention ne doit être accordée à des établissements privés ! ".

    1957 : Dans un texte paru en début d’année, intitulé " Qu’est - ce que la Libre Pensée ? " , on peut lire : " Les libres penseurs demandant l’abrogation de toutes les lois antilaïques...Les fonds publics ne doivent aller qu’aux écoles publiques ".

    1958 : En Mars, la Libre Pensée dénonce le silence organisé autour du scandale du curé d’Uruffe. Jean Cotereau dénonce le coup de force du 13 Mai 1958. La Libre Pensée participe à la manifestation du 28 Mai, de la Nation à la République " Pour la défense des libertés républicaines et démocratiques menacées ". La Libre Pensée condamne le référendum gaulliste.

    Elle appelle à voter pour les candidats qui se prononcent pour :

    - l’abrogation de la loi Barrangé.
    - l’abrogation du Statut d’Alsace - Moselle.
    - le respect de la loi de Séparation.

    1959 : Dans un éditorial intitulé "Et maintenant ? " , la Libre Pensée dénonce le projet de l’Eglise : " Mettre sur le même plan, l’école confessionnelle et l’école officielle ". En Mars, la Libre Pensée s’inquiète des projets du Ministre Boulloche (SFIO) en matière scolaire et s’interroge : " Est - ce la fin de l’Ecole laïque ? " En Mai, est publiée une lettre ouverte à Michel Debré (Président du Conseil) et à M.Michelet (Garde des Sceaux) contre l’obligation annoncée des jurés de prêter serment " devant Dieu et devant les hommes ". Cette disposition ne sera abrogée qu’en 1972. André Lorulot salue l’élection de Jean Rostand à l’Académie Française.

    1960 : En Janvier, la Libre Pensée dénonce la loi Debré. Jean Cotereau écrit : " Fille aînée, fille soumise ". Il critique " cet étranglement dans la nuit ". En Février, la Libre Pensée s’associe à la pétition du CNAL pour l’abrogation de la loi Debré et appelle tous les groupements affiliés à la faire signer massivement.

    La Raison annonce qu’au 20 Mars, la pétition du CNAL a recueilli 5.900.000 signatures. René Labrégère représente la CAN au grand rassemblement laïque du 19 Juin 1960 où sont rassemblées les 10.813.697 signatures contre la loi Debré et où voté le serment de Vincennes.

    1961 : En Avril, la Libre Pensée réclame l’abrogation des lois Debré et Marie - Barangé. Elle condamne le putsch des généraux d’Alger

    1962 : Le 13 février, la Libre Pensée participe à la manifestation contre les assassinats de Charonne. En Juin, elle soutient la grève de la faim de Louis Lecoin. La Libre Pensée se prononce pour le NON au référendum sur l’élection du Président de la République au suffrage universel.

    1963 : En Mars, mort d’André Lorulot, Président de la Libre Pensée.

    1967 : La Libre Pensée s’oppose à la circulaire du 27 Décembre sur les aumôneries.

    1970 : La Libre Pensée proteste contre le procès de Burgos.

    1971 : Le 20 Février, la Libre Pensée soutient le lycéen Gilles Guyot. Elle participe le 14 Mars au Centenaire de la Commune de Paris.

    1973 : En Septembre, la Libre Pensée condamne le coup d’Etat du général Pinochet et salue la mémoire du Président Allende.

    1974 : En Mars, la Libre Pensée condamne la réforme Haby. Le 7 Juin, la Libre Pensée emménage au 10/12 rue des Fossés - Saint - Jacques, à l’endroit de l’ancien hôtel des mousquetaires du Roi.

    1976 : les 15 et 16 Mai, la Libre Pensée rend hommage à la mémoire de Prosper Alfaric.

    1977 : En Septembre, disparaît Jean Rostand, Président d’Honneur de la Libre Pensée. La Fédération Nationale proteste contre la récupération par l’Eglise du grand libre penseur qu’il fût. En Décembre, après le vote de la loi Guermeur, la Libre Pensée " se situe en situation d’insurrection laïque ".

    1978 - 1979 : La Libre Pensée participe aux campagnes pour le droit à l’avortement.

    1980 : A l’occasion du voyage du pape en France, est inaugurée la plaque sur le siège national en hommage à Ferdinand Buisson et à la loi de Séparation des Eglises et de l’Etat du 9 décembre 1905. En Octobre, la Libre Pensée condamne le lâche attentat de la rue Copernic.

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  • Ce samedi malsain(t), il y avait Conférence avec Michel Barbe à ManosqueEn ce samedi malsain(t), il y avait Conférence avec Michel Barbe à Manosque

    En ce samedi malsain(t), il y avait Conférence avec Michel Barbe à ManosqueEn ce samedi malsain(t), il y avait Conférence avec Michel Barbe à ManosqueEn ce samedi malsain(t), il y avait Conférence avec Michel Barbe à ManosqueEn ce samedi malsain(t), il y avait Conférence avec Michel Barbe à Manosque

     

    En ce samedi malsain(t), il y avait Conférence avec Michel Barbe à Manosque

    Photos Serge Bouvet

     EXTRAITS A REECOUTER:

    extrait 1

     

    extrait 2

    En ce samedi malsain(t), il y avait Conférence avec Michel Barbe à Manosque

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    Télécharger « art LM Manosque.doc »

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    Télécharger « Le Monde 1er mars 15 réserve citoyenne.doc »

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    Michel Barbe, sur le symposium de Louvain 24 04 2011

    http://librepensee04.eklablog.com/il-y-avait-conference-a-vacheres-et-banquet-gras-a-reillanne-ce-23-avr-a117220802

     

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    BANQUET GRAS LIBRE-PENSEUR!

    Ce samedi malsain(t), il y avait Conférence avec Michel Barbe à ManosqueCe samedi malsain(t), il y avait Conférence avec Michel Barbe à Manosque

     Photos Serge Bouvet

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  • 1 avril 2015

    France-culture

    Dimanche 8 février 2015 - La Libre Pensée reçoit la LDH

     

    Auditrices, auditeurs, bonjour, 
    Au micro, David Gozlan, Secrétaire général de la Libre Pensée. J’ai l’honneur et la joie de recevoir Michel Tubiana, représentant la Ligue des Droits de l’Homme.
    Pour commencer Michel, peux-tu te présenter et présenter les activités de la LDH d’une manière générale ?

    Michel Tubiana : Je suis un ancien président de la Ligue, pas tout à fait rangé des cadres, c’est pourquoi je suis là. 
    La Ligue, depuis 1898, n’a cessé de parfaire son champ d’activités et elle est loin encore de tout ce qu’elle pourrait et devrait faire : libertés publiques, libertés individuelles, défense du droit des étrangers, des droits économiques et sociaux, bien entendu de la laïcité, etc. Aucun des champs des droits ne nous est étranger, tout cela nous concerne.

    D.G. : L’invitation d’aujourd’hui est liée au fait que nous préparons ensemble, LDH, FNLP mais aussi la Ligue de l’Enseignement et l’Union Rationaliste, un colloque le samedi 21 mars. Ce colloque est intitulé « Laïcité et libertés publiques ».
    Pourquoi la LDH pense qu’il est essentiel de faire ce type de colloque ?

    M.T. : Tout d’abord parce que cela permet d’éclaircir un peu les choses en ce qui concerne la laïcité elle-même. Il ne t’aura pas échappé qu’aujourd’hui tout le monde est laïque ! Même ceux qui par le passé n’ont jamais cessé de combattre la laïcité se découvrent tout à coup un amour immodéré de la laïcité, souvent, il faut bien le reconnaître, parce que ce qui les anime avant tout c’est d’être anti musulmans. La laïcité devient une espèce de glaive porté contre les musulmans. 
    Donc c’est déjà une manière de dire ce qu’est la laïcité, c’est-à-dire un dispositif institutionnel qui sépare l’Église et l’État mais qui ne prohibe pas les religions, qui ne les empêche pas de vivre. Mais qui en revanche nous garantit à tous notre liberté de conscience, car derrière la laïcité c’est ce concept fondamental pour l’humanité c’est-à-dire avoir sa liberté de conscience en terme individuel et collectif.
    Trop souvent aujourd’hui la laïcité a été entendue comme étant une forme d’atteinte aux libertés publiques pour certains. J’ai toujours pensé que la laïcité n’avait pas besoin d’adjectif, elle se suffit à elle-même. Elle n’a pas besoin d’être « nouvelle »« ouverte » ou ce que l’on veut, elle est la laïcité telle qu’elle est instituée dans l’expérience française. Il faut bien reconnaître qu’il n’y a pas beaucoup de pays qui pratiquent la laïcité, dans le sens de la Séparation des Églises et de l’État. Il y en a peut-être un ou deux autres mais pas plus. 
    La laïcité, à partir de là, et les libertés publiques, c’est l’affirmation que la laïcité est émancipatrice. Elle est émancipatrice individuellement mais elle est aussi un des concepts du dispositif institutionnel qui permet de protéger les libertés publiques, la liberté de conscience mais aussi la liberté individuelle de croire, de ne pas croire, d’être ce que l’on veut, y compris d’être sans discrimination selon ses orientations sexuelles, selon ceci ou cela, tout en organisant un vivre ensemble, une communauté de vie qui permet d’accepter les autres. 
    Or, pour des raisons ultimes que nous n’aurons pas le temps d’évoquer ici, certains pensent que la laïcité c’est la bonne méthode pour restreindre les libertés publiques. Et bien c’est là aussi un contresens majeur, c’est détourner la réalité de ce qu’a été l’histoire de la laïcité dans ce pays, qui a toujours accompagné les libertés et qui n’a jamais été une contrainte.

    D.G. : On voit bien quelle est la philosophie, partagée par la Libre Pensée, de l’organisation de ce colloque. Auditrices, auditeurs, pour bien vous faire comprendre l’importance du colloque et la portée qu’il va avoir – je le pense et je l’espère – je vais vous indiquer les intervenants : les 4 organisations citées,Jean Baubérot (Sociologue des religions), Henri Pena-Ruiz (Philosophe), Philippe PortierClaire Serre-Combe (Porte-parole d’Osez le Féminisme), Mohammed Moussaoui (Pdt de l’Union des Mosquées et Pdt d’honneur du Conseil Français du Culte Musulman), Patrice Rolland (Juriste) et Jean-Louis Bianco (Pdt de l’Observatoire de la laïcité). 
    Vous voyez qu’à travers ce panel il y a une diversité des orateurs. Des actes sortiront de ce colloque que nous espérons fructueux.

    Michel, pour revenir à la question des libertés, dans un de vos récents communiqués la LDH écrit la chose suivante : « Privilégier la dénonciation et la mise à l’écart, c’est au contraire engendrer des situations insupportables au regard des droits élémentaires des personnes visées, alimenter amertume et contentieux, donner finalement le sentiment d’une République essentiellement répressive. »
    Quelles sont pour toi les atteintes aux libertés publiques et les dangers qui en découlent ?

    M.T.  : Dans cette période de grand unanimisme national, il faut bien reconnaître que le danger qui nous guette,- c’est vrai aujourd’hui de manière démultipliée car il y a eu ces événements terribles mais c’est une vieille tendance qui ne date pas d’aujourd’hui - , c’est de vouloir un peu plus enfermer les gens dans un peu moins de libertés au nom d’un processus sécuritaire et au nom de leur sécurité. Cela a toujours été pour l’État « donnez-moi de vos libertés et je vous garantis votre sécurité. » 
    On sait que c’est un marché de dupe parce que personne n’est en état de garantir absolument la sécurité, le risque zéro n’existe pas. Non seulement il n’existe pas mais si il existait cela voudrait dire que l’on se trouverait dans une société parfaitement totalitaire et donc irrespirable. Dans ces cas-là d’ailleurs, le risque c’est toujours l’autre, celui qui pense mal, celui qui pense librement qui est souvent visé. 
    Et puis on voit bien qu’après chaque attentat, les gouvernements se font un devoir d’essayer de prendre un peu plus de mesures de contrôle de la population, un peu plus de mesures dites « anti-terroriste », un peu plus de pouvoir donné aux policiers, un peu plus de justice d’exception etc. etc.

    D.G. : Tu as des exemples par rapport à cette justice d’exception ?

    M.T. : Une mesure passée au mois de novembre, contre laquelle nous avons protesté, était de transférer la répression de l’apologie du terrorisme, - qui était dans le cadre de la loi de la presse- , au code pénal. On a bien vu tout de suite ce que cela a donné : cette espèce d’hystérie où l’ivrognerie de quiconque à l’égard d’un policier, sans même de publicité, sans même de médias, mais dans le cadre classique d’un policier qui essaie de le raisonner – un mot sur le terrorisme et c’est trois ans de prison. Etc. 
    Un gamin de 8 ans qui est parfaitement incapable d’expliquer ce que c’est que le terrorisme, se retrouve interrogé par des policiers.

    Nous avions souligné les dangers de cela. Double danger : d’abord les attaques manifestes aux libertés des gens, et aussi une forme de dévalorisation de l’apologie réelle du terrorisme que l’on a du mal à poursuivre sur le net, sur lequel on a aussi pris des mesures d’exceptions. 
    Il y a aussi le projet du gouvernement qui est cette fois-ci de passer la lutte contre le racisme, la répression du racisme, la provocation à la haine etc., de la loi sur la presse au code pénal normal. Alors là on reste un peu saisi car il faut bien percevoir ce que cela veut dire. D’une part cela va être une régression fantastique du débat en général, mais d’autre part concrètement cela veut dire quoi ? Cela veut dire que le procès des caricatures de Charlie Hebdo sera jugé dans une chambre de tout venant entre deux accidents de la route, trois chèques sans provisions, quatre junkies et autres affaires du même genre ! 
    Le débat profond, intéressant qui a lieu parce que la loi de la presse s’appliquait dans le cadre de la 17ème Chambre correctionnelle à propos des caricatures de Charlie, va se trouver transformer en délit avec n’importe quoi au bout de chemin, mais une réelle atteinte à la liberté de la presse. Et si ce n’est pas une atteinte directe à la liberté de la presse cela le sera indirectement par les phénomènes d’auto censure que cela engendrera.

    Voilà deux exemples qui ne sont pas les pires. 
    Une idée : la France a vécue 5 ans sans juridiction d’exception. 5 ans dans ces trente dernières années.
    81 : Abolition de la Cour de sureté de l’Etat
    86 : Création des juridictions et procédures anti-terroristes.
    Depuis 86, 15 lois sont intervenues pour durcir la chose et comme nous l’avions dit, comme nous l’avions prévu, malheureusement la procédure anti-terroriste a fait des petits et maintenant il y a la procédure dite« en criminalité organisée » qui rejoint quasi à l’identique la procédure anti-terroriste. C’est-à-dire que ce qui était censé être une exception est pratiquement devenu le doit commun au niveau de la procédure pénale.

    D.G. : Cela va être difficile pour un libre penseur de se mettre dans cette peau là, mais je vais me faire l’avocat du diable. Dans le climat délétère que tu as décrit, certains médias et surtout certains instituts de sondages justifient la situation et affirment notamment que les Français sont prêts à abandonner une part de leur liberté. Faut-il abandonner une part de nos libertés pour justement se protéger de phénomènes qui semblent nous dépasser ? On pourrait revenir après sur l’origine de ces phénomènes, on a un point de vue là-dessus.

    M.T. : C’est une idée ancienne. Surfer sur la peur, l’émotion pour essayer de faire passer des choses, le gouvernement précédent avait atteint si je puis dire, le niveau du reflex de Pavlov. A chaque événement de droit commun ou autre on nous faisait une nouvelle loi en matière pénale !
    Le pouvoir actuel le fait avec un peu plus de modération et un peu plus de temps, je lui en donne acte, ce qui n’enlève rien à la nocivité de fond de ces mesures. Quant aux fonds des choses, il n’y a pas de meilleure réponse que celle que Benjamin Franklin a donnée : « Ceux qui pensent qu’en abandonnant un peu de liberté ils auront un peu plus de sécurité, n’auront au bout de chemin ni sécurité ni liberté. »

    D.G. : Là-dessus on est vraiment d’accord. Aujourd’hui il y a un débat sur « comment fairepour réintroduire la notion de laïcité dans la société ? ». C’est vrai que c’est complexe. Est-ce que la Ligue des Droits de l’Homme a une idée sur la remise en place de ces questions de laïcité ? 
    Nous, je te le dis, comme cela on est dans le débat, nous considérons que c’est le politique tout d’abord qui doit donner l’exemple. Qu’est-ce que vous en pensez ?

    M.T. : Bien évidemment que c’est le politique qui doit donner l’exemple et respecter le caractère laïque des institutions sous tous ces aspects. En même temps, faire de la laïcité une espèce d’alpha et oméga de la résolution d’une crise qui a bien d’autres composantes que l’aspect laïque, c’est comme penser que l’école va résoudre tous les problèmes. C’est faire supporter à l’Éducation Nationale des enjeux sociétaux qui dépassent et de loin, la place de la seule école !
    Problèmes sociaux, mais aussi il faut le dire très clairement, cette espèce de culture post-coloniale qui a imposé un mode de vie ghettoïsant, stigmatisant, dévalorisant, à toute une partie de la population, ceux que l’on qualifie encore aujourd’hui d’immigrés de la 2ème et 3ème génération qui ont une carte nationale d’identité française, mais on continue de les qualifier d’abord d’immigrés. Je ne sais pas à quelle génération on finira par enlever cette terminologie mais il faut espérer que ce soit le plus rapidement possible car ça n’a déjà que trop tardé ! Cela illustre bien ce type de problème d’ostracisme et autre. Ce n’est pas parce que l’on est pauvre que l’on devient criminel, ce n’est pas parce que l’on est pauvre que l’on devient djihadiste ou fondamentaliste.
    Avant de se préoccuper d’un certain nombre de problèmes symboliques, faudrait-il que les symboles de la République soient respectés. 
    Et les symboles de la République ce sont, certes la laïcité, mais aussi l’égalité, l’égalité sociale, le fait qu’il n’y ait pas de discrimination, le fait de pouvoir vivre de son travail, et le fait que l’Éducation nationale soit autre chose qu’une machine à reproduire des échecs dans un certain nombre de quartiers. 
    Voilà ce que je peux dire.

    D.G. : Je te remercie. Je rappelle que ce colloque aura lieu le 21 mars. « Laïcité et libertés publiques » avec la LDH, la Ligue de l’Enseignement, l’U.R. et la FNLP.

     
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  • INVITATION CONFERENCE-DEBAT 04 AVRIL 2015  à MANOSQUEINVITATION CONFERENCE-DEBAT 04 AVRIL 2015  à MANOSQUE

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pour ceux qui bafouent tous les jours la loi de 1905, il y aurait "un avant et un après 11 janvier 2015" pour la laïcité?

    NON!

    La république n'est ni catholique, ni juive, ni musulmane, ni athée, ni libre penseuse! Elle est laïque! L’État et les cultes sont séparés!

    APPLICATION STRICTE DE LA LOI:

     
    Loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Eglises et de l'Etat.
     
    Article 1
    La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes.

    Article 2

    La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte.

     Article 19

    Elles [Les associations cultuelles ] ne pourront, sous quelque forme que ce soit, recevoir des subventions de l’État, des départements et des communes.

    Respect de la laïcité scolaire!

    Abrogation de la loi Debré qui finance l'enseignement privé confessionnel (>10 milliards par an, soit 20% de l'impôt sur le revenu)

    Fonds publics à l'école publique, fonds privés à l'école privée!

    Abrogation du statut clérical d'Alsace-Moselle!

    Application de la loi de 1905 en Guyane, département d'Outre-mer!

    Application de la circulaire Jean Zay! (Télécharger « Jean Zay Circulaires de 1936 37.doc » )

    Abrogation de l'art 10 de la loi Jospin de 1989!( Télécharger « loi jospin artjuillet 1989 10.doc » )

    Abrogation de toutes les lois antilaïques!

    ________________________________________________________

     

    INVITATION CONFERENCE-DEBAT 25 04 2015 MANOSQUE

    Télécharger « Invitation 4 Avril 2015 Manosque.pdf »

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  • La Raison n°599 (mars 2015) est disponible. De la guerre à l'extérieur à la guerre à l'intérieur

    La Raison n°599 (mars 2015) est disponible

    Extrait de l'éditorial de Jean-Sébastien Pierre, président de la FNLP

     

    De la guerre à l'extérieur à la guerre à l'intérieur

    De la guerre à l’extérieur à la guerre à l’intérieur

    N’oublions pas les mots de Jean Jaurès : « Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage ». Force est de constater que la guerre sévit ou affleure dans bien des régions du monde. A la faveur des terribles événements de janvier, l’assassinat des journalistes de Charlie-Hebdo et la prise d’otage de Vincennes, les commentateurs "avisés" nous déclarent que : « nous serions entrés dans l’ère du « choc des civilisations ». En bref, Jaurès avait tort, ce ne sont plus les intérêts mercantiles du Capital, mais les incompatibilités culturelles et, en particulier religieuses, qui fonderaient les conflits. Dans ce cas, bien entendu, il faudrait choisir son camp, et la défense de l’Occident chrétien s’identifierait avec celle de la démocratie et des valeurs républicaines. C’est gonflé, c’est énorme, il fallait le trouver, mais c’est le propre de l’idéologie que de surfer sur les apparences. J’invite nos lecteurs à se pencher sur l’article de David Gozlan dans le présent numéro.
    C’est une toute autre analyse qu’il nous propose.(...)



    Lire la suite de l'article


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  •  

    Le principal journal catholique La Croix  accuse réception de la demande de la Libre Pensée pour que la vérité soit faite sur les cadavres de centaines d’enfants découverts au Couvent de Tuam en Irlande. Confirmation est faite, sur le fond, de  la nécessité de la démarche de la Libre Pensée. Puisque que « canoniquement » la Congrégation est « de droit pontifical » et ne dépend pas de la Conférence des Evêques de France, l’Association Internationale de la Libre Pensée va prochainement interpeler le Pape François directement au Vatican. La Justice et la Vérité doivent être faites. 

     

    Télécharger « Couvent de Tuam La Croix.pdf »

     

    L'interpellation par la FNLP:

    http://librepensee04.eklablog.com/lettre-ouverte-a-monsieur-l-archeveque-georges-pontier-president-de-la-a114768854

     

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  • Lettre à la rédaction de La Marseillaise

    Lettre à la rédaction de La Marseillaise

     

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  • LISTE DES LOIS ANTILAÏQUES A ABROGER, LE PLUS TÔT SERA LE MIEUX!

    LISTE DES LOIS ANTILAÏQUES A ABROGER, LE PLUS TÔT SERA LE MIEUX!

    LISTE DES LOIS ANTILAÏQUES A ABROGER, LE PLUS TÔT SERA LE MIEUX!

                                                                           Jean ZAY, libre penseur

                                                                            

     A COMMENCER PAR LA LOI DEBRE (1959)!

    LISTE DES LOIS ANTILAÏQUES A ABROGER, LE PLUS TÔT SERA LE MIEUX!

    Télécharger « LOIS ANTI LAÏQUES.pdf »

     

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  • Lettre ouverte du Bureau de la Fédération Ardéchoise et Drômoise à M. Jean Jacques Queyranne, Président du Conseil Régional, à Valérie Malavieille et à Olivier Dussopt, Député-Maire d'Anno

    Lettre ouverte du Bureau de la Fédération Ardéchoise et Drômoise à M. Jean Jacques Queyranne, Président du Conseil Régional, à Valérie Malavieille et à Olivier Dussopt, Député-Maire d'Annonay
    La Libre Pensée informe de la lettre ouverte de sa Fédération de la Drôme-Ardèche adressée au Président du Conseil Régional sur une question de financement public de l’enseignement privé.


    Le lycée privé catholique St-Denis vient d'inaugurer son nouveau pôle scientifique. A cette inauguration, Mme Valérie (...)

    Télécharger « Lettre ouverte à Jean Jacques Queyranne.pdf »

     

     

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  • La Libre Pensée classée comme nouvelle maladie mentale : Ils sont fous ces Romains !

    Source : Esprit Sciences Métaphysiques : Est-ce que la non-conformité et la Libre Pensée sont une maladie mentale ? Selon la dernière édition du DSM-IV (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux), oui.
    Ce manuel identifie une nouvelle maladie mentale appelée « trouble oppositionnel (...)

    Lire la suite de l'article

                                                                                    Téléchargez l'article FNLP :

    Télécharger « La Libre Pensée une maladie mentale.pdf »

    __________________________________________________________________________________________________

    http://www.espritsciencemetaphysiques.com/la-non-conformite-et-la-libre-pensee-considerees-comme-maladies-mentales.html

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    Un "malade mental" assis? Et les autres, tous sains d'esprit?

    La Libre Pensée classée comme nouvelle maladie mentale : Ils sont fous ces Romains !

    "The Mortal Storm"(1940)

    Film de Frank Borzage

    {The Mortal Storm est un film admirable,l'un des plus lucides et des plus réalistes dans un contexte historique immédiat. On y voit un autodafé de livres et la première représentation cinématographique d'un camp de concentration où disparaissent les opposants allemands au régime nazi. Nous sommes en 1940.}

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    Sigmund, reviens! Ils sont devenus fous!

    La Libre Pensée classée comme nouvelle maladie mentale : Ils sont fous ces Romains !

    Télécharger « Sigmund Freud l'avenir d'une illusion.doc »

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    Lire cet article du Monde:

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2013/05/13/dsm-5-le-manuel-qui-rend-fou_3176452_1650684.html

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  • La Fédération nationale de la Libre Pensée informe :
    Communique de la Libre Pensée de Moselle

    A propos de la création du Comité Interreligieux de Moselle

    Depuis 1905, la République française est laïque !

     

    mercredi 28 janvier 2015 par  federation nationale

    L’article 1er de la loi de 1905 stipule : « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées dans l’intérêt de l’ordre public »

    L’article 2 affirme solennellement : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ».

    C’est pourquoi la Fédération de la Libre Pensée de la Moselle proteste vigoureusement contre l’initiative prise par le préfet de Moselle, M. Nacer Meddah, de créer un « Comité interreligieux de Moselle  » avec les représentants des cultes reconnus et non reconnus de Moselle.

    Le Préfet a pour rôle de faire respecter les lois, il est le garant de l’Etat et des valeurs de la République dont la laïcité, la neutralité s’impose à sa fonction. En apparaissant ainsi aux côtés des autorités religieuses, paré de ses habits de haut fonctionnaire, M. Nacer Meddah indique implicitement que la politique de l’Etat vis à vis des citoyens serait de les encourager à modifier leurs attitudes vis à vis de ces communautés religieuses, « vivre ensemble » et attentats terroristes obligent… Monsieur le Préfet se croit sans doute revenu sous le Consulat et sous Bonaparte.

    C’est une image forte qui ne peut que marquer les esprits de la multitude des citoyens qui composent la société en Moselle. Ainsi, chacun d’entre nous est donc invité pour le moins à se reconnaître ou à se sentir représenté par un des chefs de communautés membres du comité interreligieux, et pour le plus à s’incorporer dans l’une ou l’autre des options religieuses présentée comme conforme au « vivre ensemble ».

    Cela fait écho au discours ambiant après les meurtres odieux de janvier. Les citoyens sont appelés à rester dans leur communauté d’appartenance religieuse réelle ou supposée. Les chefs religieux deviennent ainsi les représentants légitimes des citoyens. C’est le concordat généralisé à la République. Que deviennent alors les athées, les agnostiques et les libres penseurs dans un tel système ? Des citoyens de seconde zone ?

    L’initiative est d’autant plus condamnable qu’elle vise à permettre aux religions de remettre les pieds dans des lieux comme la Préfecture, représentant le pouvoir républicain, séparé des Eglises depuis 1905. Le rôle de M. le Préfet, représentant de la République, est de veiller à ce que le libre exercice des cultes ne trouble pas l’ordre public, et non pas de s’ériger en médiateur des communautés religieuses et en promoteur du communautarisme.

    Le communautarisme, addition d’intérêts religieux particuliers, est la négation de la concorde civile entre citoyens libres et égaux en droits voulue par la loi de Séparation des Eglises et de l’Etat de 1905.

    Le préfet doit veiller au respect de l’égalité des droits entre citoyens, pas à la promotion des cultes sur la place publique et dans la presse. La politique interreligieuse ne lui appartient pas. Elle relève des seules religions elles-mêmes. L’Etat chez lui, les religions chez elles.

    Ainsi, sous couvert de « vivre ensemble » les représentants des cultes seraient autorisés par Monsieur Le Préfet à intervenir en milieu « scolaire, carcéral, hospitalier … » en vue de « changer les regards sur les religions » !

    De quel droit le préfet patronne-t-il une opération cléricale qui vise à manipuler et modifier les consciences citoyennes en vue de ’relancer un printemps des religions », en vue d’enrayer l’inexorable sécularisation rationnelle qui affecte les croyances religieuses, les dogmes et les cultes ? « Printemps » terme particulièrement chargé de sens depuis qu’il a été utilisé pour nommer le mouvement des peuples qui sont venus à bout de Ben Ali et autres Moubarak, dirigeants tyranniques. La République laïque, dénoncée comme « laïcarde » par des élus d’un large éventail politique devrait-elle subir le même sort ?

    Le Préfet bafoue officiellement le principe de neutralité et de Séparation de l’Etat en vigueur depuis plus d’un siècle. Il le fait pour les cultes aujourd’hui, demain dictera-t-il aux agnostiques et non-croyants les principes de morale qu’ils devraient adopter pour un meilleur « vivre ensemble » ? Les non-croyants, les athées, les agnostiques, les libres penseurs, les citoyens qui ne se reconnaissent pas dans ces cultes devraient-ils quitter la Moselle pour se sentir chez eux au risque de passer pour des adversaires d’un « vivre ensemble » bien particulier préconisé par M. Le Préfet !!!

    Dès lors, la proposition des cultes « d’abandonner le délit de blasphème  » apparaît sous un tout autre jour, il ne s’agit en fait que d’épouser l’émotion ambiante pour mieux réaffirmer une situation concordataire élargie des cultes catholique, protestants, juif, aux cultes musulman et orthodoxe, en attendant une généralisation, qui n’en doutons pas, aura une prétention beaucoup plus importante sur un plan politique et géographique.

    On ne cesse de nous parler de laïcité, mais ce que le Préfet de Moselle fait, c’est non seulement le maintien du statut clérical d’exception d’Alsace-Moselle, mais c’est son renforcement et son extension aux religions orthodoxes et à l’Islam. C’est-à-dire la négation même de la laïcité garantie par la loi de Séparation des Eglises et de l’Etat.

    Les victimes des attentats terroristes de Paris subissent aujourd’hui la double peine : eux qui ont toujours défendu la République laïque, sont non seulement les victimes de leur liberté de conscience et d’expression, mais sont utilisés post-mortem au service de manipulations inter-cléricales initiées, menées et coordonnées par un préfet de la République ! Dans un pays laïque, le préfet ne peut être un organisateur du dialogue inter-religieux ni un promoteur des cultes. Il doit agit au compte de tous les citoyens.

     La Fédération nationale de la Libre Pensée ne laissera pas faire. Elle a décidé de saisir le Ministre de l’Intérieur et l’Observatoire de la laïcité afin qu’elle rappelle à l’ordre les responsables publics afin que soit mis un terme à ces violations de la liberté de conscience des citoyens et de la laïcité.

    [/Metz le 23/01/2015

    La Fédération nationale de la Libre Pensée répond par avance « aux bonnes âmes » qui ne manqueront pas de dire que cela se passe en terre concordataire. L’Est républicain informe en date du 23 janvier 2015, que le Préfet de Meurthe-et-Moselle a pris une initiative similaire à Nancy, qui n’est pas en terre concordataire. Il s’agit bien d’une offensive généralisée du cléricalisme contre la loi de 1905 en utilisant odieusement et indignement les victimes des barbares attentats de janvier 2015.

    En voici la preuve :

     

    "Deux visions de la laïcité s’opposent. La première veut que la religion reste une affaire privée.
    Pour la seconde, la neutralité de l’Etat n’est pas la neutralisation des individus dans l’espace public."

    JPEG - 63.2 ko
    Les religions au secours de la République !

    http://www.lille.catholique.fr/les-religions-au-secours-de-la-republique-actualite-1685.htm

     ___________________________________________________________________________________

    Les religions au secours de la république


    Publié le Vendredi 06 Février 2015   |   Par


    Les religions au secours de la république

    Les religions au secours de la république ?
    Partager nos expériences pour vivre ensemble

    Du vendredi 6 février, 20h au samedi 7 février, 19h
    Centre spirituel du Haumont

     

    Les faits divers et les revendications liés aux religions se multiplient. Dans un moment de crise, certains crient à l’étiolement des valeurs républicaines…
    Deux visions de la laïcité s’opposent. La première veut que la religion reste une affaire privée.
    Pour la seconde, la neutralité de l’Etat n’est pas la neutralisation des individus dans l’espace public.
    Quel rôle peuvent jouer les croyants de religions différentes dans la construction d’une société plus libre, plus égalitaire, plus fraternelle ?

    Une proposition du Centre spirituel du Hautmont, conçue par Anne-Laure & Frédéric Pascal, du projet Faithbook, tour du monde du dialogue interreligieux.

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  • Télécharger « Lettre à Mme le Maire de Digne Laïcité.pdf »

    Lettre à Madame le Maire de Digne 

    Lettre à Madame le Maire de Digne

     

                                  
     

                                   et

     

     

     

     LIBRE PENSEE 04                                                                                         Droits & Liberté 

    ___________________________________________________________________________ 

    à 

    Madame le Maire de Digne les Bains 

     

    Objet : Présence es qualité de la première magistrate de la commune de Digne les Bains à la cérémonie religieuse de nomination du nouvel évêque du diocèse et respect de la loi de 1905 de séparation des Eglises et de l’Etat.

     

                        Madame le Maire,

     

         La Libre Pensée des Alpes de Haute Provence et Droits & Libertés ont pris l’initiative de ce courrier suite à la relation dans la presse départementale de la cérémonie de nomination du nouvel évêque du diocèse le 17 janvier dernier où « De nombreux élus, personnalités civiles, et militaires, et religieuses bien sûr,  étaient présentes, dont le préfet Patricia Willaert, et le maire de Digne, Patricia Granet Brunello. » [HPI du 18 janvier 2015]

         Notre étonnement prend un relief particulier après la tenue à Digne du meeting laïque départemental à l’initiative de la Ligue de l’enseignement en présence de Monsieur Jean-Louis Bianco, président de l’Observatoire de la laïcité, à l’occasion duquel vous déclariez à très juste titre que la laïcité n’est « ni de l’athéisme ni d’une nouvelle religion mais un principe de fonctionnement de la Cité  ».

         Vous ajoutiez :

    « La laïcité n’est pas négociable ; je souhaite que le débat de ce soir soit à la hauteur des enjeux, qu’il se déroule dans le respect de nos principes républicains»[La Marseillaise du 20/10/ 2014] 

         Madame le Maire, le respect de nos principes républicains n’inclut-il point le respect de la loi de 1905 de séparation des Eglises et de l’Etat notamment dans ses deux premiers articles : 

    Article 1 La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes.

    Article 2 La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte.?

         Madame le Maire, si la laïcité n’est pas négociable dans vos paroles, le serait-elle dans vos actes par votre participation à cette cérémonie d’un culte au titre de maire de la commune de Digne ?

         Comment comprendre ?

         Aujourd’hui, il est de bon ton de se dire laïque.

         Mais la laïcité est défigurée dans de nombreux médias et discours politiques  peu au fait de la loi et des principes de la république, présentée par certains même comme un principe liberticide, bafouée de plus en plus souvent au nom de la « liberté religieuse » prenant le pas sur la liberté de conscience, excluant de la Cité les citoyens qui n’ont aucune religion ou qui ont une religion différente.

         Madame le Maire, nous faisons volontiers nôtres vos paroles : « La laïcité n’est pas négociable ». 

         La loi de 1905 doit être respectée.

         Mais qui, sinon les élus de la république se doivent, les premiers, de montrer l’exemple en la matière ? 

         Madame le Maire, nous souhaiterions en discuter avec vous.

         Veuillez agréer, Madame le Maire, nos salutations laïques.

     

         Le 25 janvier 2015 

       

    ______________________________________________________________________________

    http://www.hauteprovenceinfo.com/article-5430-trois-mille-personnes-pour-accueillir-monseigneur-nault-eveque-digne.html

     __________________________________________________________________________________

    Comte-rendu de la délégation reçue

    par le chef de cabinet de la mairie de Digne le 04 juin 201

    La délégation a remercié le chef de cabinet de recevoir notre délégation composée de Pascale, Christian, Anne-Marie, Hervé et Marc. 

     Mais elle a déploré à plusieurs reprises de ne pouvoir s'entretenir avec la maire en personne. 

     

    La délégation a présenté la Libre Pensée, à l'origine de la loi de 1905 avec le radical socialiste Ferdinand Buisson, les socialistes Briand et Jaurès, ce dernier à la chambre expliquant que c’est une  loi de liberté et de paix!

    La délégation a rappelé l'objet de sa demande: participation  du maire es-qualité à la cérémonie religieuse d'intronisation du nouvel évêque en infraction avec les articles 1 et 2 de la loi de 1905. Autant la Libre Pensée a approuvé les propos de la maire au meeting Ligue de l’Enseignement –Bianco : la laïcité n’est « ni de l’athéisme ni d’une nouvelle religion mais un principe de fonctionnement de la Cité  »« La laïcité n’est pas négociable ; je souhaite que le débat de ce soir soit à la hauteur des enjeux, qu’il se déroule dans le respect de nos principes républicains»[La Marseillaise du 20/10/ 2014] 

    Propos conformes à la laïcité institutionnelle que défend la Libre Pensée.

     Autant  dans la pratique, la loi de 1905 de séparation des Eglises et de l’Etat est enfreinte par la maire dans ses deux premiers articles :

                     Article 1 La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes. 

                    Article 2 La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte.? 

    La République ne reconnaît que des citoyens égaux en droit, elle ne doit donc reconnaître aucun culte, sinon il y a  discrimination contre l’égalité de traitement de tous. La maire en se rendant à une cérémonie religieuse reconnaît un culte et engage tous les citoyens qu’elle représente de par sa fonction, contre la liberté de conscience de tous. 

     

    Le directeur de cabinet a répondu que : 

    -La maire trouvait normal de répondre à une invitation d'un culte et le ferait d'ailleurs pour tous les cultes. Il précise cependant que sa présence à la messe ne remettait pas en cause ses convictions précédemment exposées. 

    -Après les évènements de janvier, la maire a rencontré, à leur demande des représentants de la communauté musulmane qui exprimaient leur peur et cherchaient un soutien auprès du Maire. 

     -Il y a un ministre de l’intérieur et des cultes...dont acte pour la mairie... 

     

    La délégation a répondu que : 

    -rencontrer des citoyens, quand bien même membres d'un culte particulier,  en demande de sécurité, était une chose bien normale pour le maire chargé de la sécurité de tous les citoyens de sa commune. Mais pour autant, cela n'avait rien à voir avec la participation officielle à une cérémonie religieuse.

    Quant au ministère …des  cultes, il avait été supprimé en ce qui concerne les cultes par la loi de 1905. De tous les représentants de la République, le ministre de l’intérieur et des cultes est le seul à avoir cette prérogative. Un maire ne l’a pas. 

    Le chef de cabinet a cru bon de prendre l’exemple de la « chapelle ardente » après le crash de l'A220: la maire était sur les lieux et les différents cultes étaient représentés, y compris pour les japonais…Un culte cependant a été plus démonstratif  que les autres...(inutile de préciser de quel culte il s'agit!) 

    La délégation : Et les athées et autres ? 

    Le chef de cabinet : 

    -Idem.

    -La maire a fait une avancée par rapport à la pratique précédente: les messes sont enlevées du déroulé des commémorations nationales relayées par la municipalité. 

     

    La délégation : Ce n'est pas parce que les gouvernants piétinent allègrement la loi de 1905 (Vals au Vatican, Hollande à la synagogue avec Netanyahou, dans la foulée de Sarkozy … que tout le monde doit les suivre. Au contraire, si les communes avec leurs maires, sensés garantir les principes de la République, en tête, montraient l'exemple du respect de la laïcité institutionnelle, ils trouveraient l'assentiment général des citoyens. Les rassemblements spontanés de janvier ont montré cette aspiration…

    La délégation a exprimé ses craintes de l’instauration du communautarisme en France impulsé volontairement par tous les gouvernements depuis de nombreuses années, dont le maintien de la  loi Debré est un exemple... elle doit être abrogée !

    C’est aussi ce qui conduit aux conflits interreligieux dans la société civile du type observé en banlieue parisienne dans des établissements scolaires où des communautés reproduisaient le conflit israélo-palestinien par exemple . 

    Tout le monde se dit laïque :

    D. Spagnou, Sisteron: ''La république est laïque mais la France est judéo-chrétienne par tradition'' 

    L’ex Évêque de Digne déplorait une laïcité qui  relègue l'Eglise à la sphère privée.

    Sarkozy: laïcité « positive », comme Adolphe Thiers : le curé et le pasteur (qui croient) sont supérieurs à l'instituteur laïque (qui ne croit pas)...

    C.Castaner: loi de 1905 bouffeuse de curés, « laïcarde », ayatollah  etc...

     

    Le chef de cabinet : 

    Il a regardé le documentaire de Caroline Fourest qui a justement parlé des 11 milliards de fonds publics détournés vers le privé, hier à la TV...  « Eternel débat… » conclut-il. 

     

    Le chef de cabinet qui a noté nos interventions sur son bloc-notes s'est engagé à les transmettre au maire de façon exhaustive... 

     

    POUR LA DELEGATION:

    La date éloignée de l'audience concédée, l'abstention de Mme le Maire quant à sa présence à l'entretien et sa non réponse ultérieure trahissent de sa part un malaise de l'élue quant à son positionnement par rapport à la loi de 1905, la loi, rien que la loi.

    A suivre donc...

             

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  • 11 janvier 2015

    France-culture

    La Libre Pensée sur France Culture - Dimanche 11 janvier 2015 : Nicolas Sadoul, secrétaire national de la Ligue de l’Enseignement.

     

    Au micro, David Gozlan, Secrétaire général de la Libre Pensée. 
    Je tiens tout d’abord, au nom de la Libre Pensée, à assurer de tout notre soutien les membres de de Charlie Hebdo, l’ensemble de ses journalistes et des familles touchées par ce drame [1].

    J’ai le plaisir d’accueillir aujourd’hui Nicolas Sadoul, secrétaire national de la Ligue de l’Enseignement. Peux-tu te présenter en quelques mots à nos auditeurs ?

    N. Sadoul  : Je suis donc secrétaire national de la Ligue de l’Enseignement, en charge pour notre confédération générale des œuvres laïques, de la formation, du développement durable et de la laïcité. J’ai donc en charge, avec une équipe, d’animer nos réseaux départementaux et régionaux dans le cadre de notre programme national.

    D. Gozlan : Tu viens de le dire, tu es responsable de la laïcité et d’un certain nombre d’autres secteurs. Quels sont vos champs d’action pour les auditeurs qui ne connaissent pas la Ligue de l’Enseignement ? Est-ce que tu peux expliquer quels sont vos domaines de compétences, d’influence, où est-ce que vous agissez ?

    N. Sadoul : La Ligue de l’Enseignement est née en 1866, elle va avoir 150 ans en 2016. Elle est à la fois un mouvement d’idées et d’opinions qui vise à promouvoir l’éducation populaire, l’éducation pour tous, les loisirs éducatifs, la culture, en étant porteur d’un projet de transformation sociale profond et qu’elle assume. 
    Elle est deuxièmement, un réseau d’associations locales fédérées départementalement, un mouvement associatif, donc près de 30 000 associations locales : des associations sportives, des associations de quartier, des associations culturelles, de théâtre amateur, de chorales, qui vivent, qui sont adhérentes à la Ligue et qu’il faut animer, dont il faut former les militants.
    Troisièmement, nous sommes un réseau d’entreprises de l’économie sociale et solidaire, et à ce titre là nous animons des maisons de quartier, des centres sociaux, des organismes de formation professionnelle, des centres de loisirs, des centres de vacances, des réseaux d’ingénierie sociale, bref un tissu d’activités éducatives, citoyennes et culturelles très dense puisque cela concerne à peu près 3 millions d’adhérents.

    D. Gozlan : Ce n’est donc pas une petite organisation ! Vous êtes véritablement insérés dans la société et au plus près des citoyens de ce pays. Toi, en tant que responsable de la laïcité, quels sont les messages que la Ligue de l’Enseignement réussi, ou veut faire passer à travers ce réseau ?

    N. Sadoul  : La Ligue de l’Enseignement, comme je le disais, est un mouvement d’éducation populaire, né dans la deuxième moitié du 19ème siècle, sous le Second Empire autoritaire et dictatorial. Elle promet la mise en place, après l’échec de la IIe République, d’un mouvement qui vise à instaurer l’école publique, laïque, obligatoire et gratuite. C’est à partir de ce mouvement d’opinion que naît la Ligue et qui aboutira aux grandes lois scolaires de 1881 et 1882.
    Pour la Ligue de l’Enseignement, la laïcité est avant tout portée parce qu’elle est associée à l’école publique, laïque et obligatoire. Jusque dans les années 90, du XXe siècle, la laïcité pour les ligueuses et les ligueurs est indissociable d’un travail par et pour l’école de la République. C’est donc une laïcité scolaro-centrée. 
    A partir des années 90, prenant en compte le fait que notre société est multi culturelle, que les notions de diversités font partie intégrante de notre société, la laïcité évolue et est perçue par nos militants, nos adhérents comme un fait social, un fait culturel et plus simplement lié et entrevu qu’au travers de la question scolaire même si évidemment la question de la laïcité et celle de l’école de la république sont toujours très intimement liées.
    Pour la Ligue de l’Enseignement la question de la laïcité et en même temps un travail autour de la pédagogie – expliquer ce qu’elle est et quelque fois ce qu’elle n’est pas auprès des enseignants, des animateurs, des dirigeants d’associations adhérentes – et un travail d’influence, de production d’outils pédagogiques, de textes, sur ces questions.

    D. Gozlan : Je sais que vous allez sortir un ouvrage, peut-être peux-tu nous en dire un mot et rebondir sur cette question et ce questionnement aujourd’hui dans la société qui est la nôtre. Parce que la laïcité est beaucoup décriée, elle est malmenée, elle est utilisée en tant que mot, en tant que terme, elle est fourvoyée, donc cette question de laïcité doit être au centre aussi du contrat social, de la société. Comment vous combattez cette laïcité malmenée et utilisée à mauvais escient ?

    N. Sadoul  : D’abord en essayant de se mettre dans une dynamique non pas de défense mais de promotion de la laïcité, d’explication de la laïcité. Rappeler que la laïcité dans notre pays c’est bien sur la loi de séparation des Eglises et de l’Etat de 1905, qui est une loi de liberté qui affirme dans son article premier l’importance, non pas de la liberté de religion – ce que certains croient – mais la liberté de conscience. C’est de promouvoir que la loi de séparation des Eglises et de l’Etat c’est une loi de liberté qui permet à chacun et à chacune de croire ou de ne pas croire, de changer d’opinion, de changer de croyance, bref de vivre d’une manière libre son aspiration ou non aux spiritualités et d’échanger. 
    Aujourd’hui, ce que nous constatons c’est que trop souvent la laïcité est perçue comme liberticide, comme interdisant. Confondant aussi ce qui est applicable à l’espace public. Qu’est-ce que l’espace public dans la République ? C’est pas l’espace commun, ce n’est pas l’agora. L’espace public c’est l’espace des institutions publiques. Et là s’applique la neutralité pour les agents publics. Pour le reste, c’est l’agora. Et la liberté de conscience, la liberté d’expression et donc tous les corolaires à ces libertés, sont possibles, y compris la liberté religieuse. Nous essayons, de manière très massive, importante, d’expliquer cette promotion de la laïcité qui est un facteur de liberté. 
    Ce que nous constatons aujourd’hui, y compris au près d’un certain nombre de républicaines et républicains qui pensent bien faire, c’est une promotion de la laïcité non pas comme un élément de liberté mais comme un élément restrictif des libertés publiques y compris ce que nous n’avons pas imposé aux catholiques grâce à Briand, Jaurès et aussi Ferdinand Buisson, c’est-à-dire d’imposer contre les catholiques la loi de séparation des Eglises et de l’Etat, nous souhaiterions le faire aujourd’hui, au XXIème siècle, pour celles et ceux de nos concitoyens, concitoyennes qui ont choisi d’autres spiritualités, et notamment pour nos concitoyens et concitoyennes arabo-musulmans et musulmans qui l’auraient choisi. 
    C’est ce que nous voulons faire en essayant d’éprouvé, d’éreinter les processus éducatifs jusqu’au bout. Nous ne sommes ni juges, ni législateurs, ni docteurs ou moralisateurs, nous sommes avant tout des éducateurs et à partir de là nous poussons jusqu’au bout, y compris dans nos prises de positions, la question de la liberté d’éducation. Par exemple la charte de la laïcité à l’école, que nous avons appelée de nos vœux, que le ministre Peillon a mis en place, nous l’avons soutenue et nous avons créé avec des enseignants, avec des animateurs, un ensemble d’outils pédagogiques visant à la faire connaitre dans le péri-éducatif, mais également pour que ce soit un moyen de discussion avec les parents d’élèves, avec les élus locaux, avec les responsables associatifs, car si la Charte de la laïcité concerne l’école de la République, elle concerne tout un chacun.

    D. Gozlan : Vous obtenez des succès en la matière ? Il y a des choses concrètes ou des succès concrets dont tu pourrais nous parler ?

    N. Sadoul : En matière de processus éducatif il est très difficile de parler de succès ou d’échec, mais ce que l’on peut voir aujourd’hui c’est qu’il y a véritablement une recrudescence des pédagogies, des dispositifs didactiques qui sont mis en œuvre. D’abord par l’institution, l’Education nationale, avec laquelle nous travaillons, dont on est partenaire. Des véritables programmes, des pédagogies de la laïcité en direction des enseignants au sein des Ecoles supérieures du professorat et d’éducation, mais aussi dans les formations des fonctionnaires, d’un certain nombre de spécialistes et professionnels de l’éducation, sont mis en œuvre. 
    Je ne sais pas si on peut parler de succès, en tous les cas là où nous intervenons avec des associations auprès de collectivités, pour que des personnes qui ne partagent pas le même point de vue, puissent dialoguer, élaborer des projets ensembles – que ce soit l’alimentation en collectivité, la prise en compte de la diversité culturelle dans des espaces de formation collective, l’appréhension d’un enseignement des faits religieux, faits religieux qui ne sont pas les religions mais qui sont les faits historiques, sociaux – là nous pouvons dire que nous avançons. 
    Je le dit à un moment, même si vous l’avez évoqué en introduction de l’émission, où effectivement la liberté d’expression est touchée de plein fouet puisque des journalistes de Charlie Hebdo ont été assassinés. Il faut que nous soyons très vigilants à ce que justement la laïcité qui permet l’expression de chacun, ne soit pas là aussi contrariée ou fasse l’objet de contresens dans l’agora. C’est un élément très important.

    D. Gozlan : Dans ton propos il s’agit de laïcité et de libertés publiques, et il s’agit du titre d’un colloque que nous organisons en commun – Ligue de l’enseignement, Ligue des Droits de l’Homme, Union Rationaliste et Libre Pensée – qui aura lieu le 21 mars prochain, avec des représentants de la Libre Pensée, Christian Eyschen et Michel Godicheau, des responsables de la Ligue de l’Enseignement, Jean-Michel Ducomte et Pierre Tournemire, une communication de Françoise Olivier-Utard pour l’Union Rationaliste et une communication de Michel Tubiana pour la LDH. D’autres intervenants très importants sur cette question de laïcité et libertés publiques : Jean Baubérot, Henri Pena-Ruiz, Philippe Portier, Claire Serre-Combe (porte-parole d’Osez le Féminisme), Patrice Rolland mais aussi Jean-Louis Bianco et Mohammed Moussaoui (Pdt de l’Union des Mosquées, Pdt d’honneur du Conseil français du culte musulman). 
    Tous cela pour discuter de cette question de laïcité et de libertés publiques, parce que comme tu l’as dit Nicolas, il y a une utilisation liberticide de la laïcité.

    Pour terminer, quelles sont les publications et prévisions de la Ligue de l’Enseignement pour les prochaines années ?

    N. Sadoul : Nous avons présenté fin décembre le programme de nos 150 ans qui auront lieu en 2016 avec tout un ensemble de colloques, une ligne éditoriale très féconde avec une histoire générale de la Ligue de l’Enseignement qui sera éditée, un partenariat avec France Télévision, l’INA, une série de documentaires et d’émissions y compris avec Radio France sont prévus. Tous les détails sont sur notre site www.laligue.org
    Dans les prochains jours nous éditons et nous présentons un ouvrage aux éditions Privat, dans la collection « Le comptoir des idées », qui s’appelle « Pour un enseignement laïque de la morale » sous la direction d’Eric Favet et de Guy Coq, et qui fait le point aujourd’hui sur ce questionnement au moment où il y a une grande consultation nationale au niveau des enseignants sur la question de l’enseignement laïque de la morale, jusqu’au 22 janvier.
    C’est un ouvrage de près de 200 pages qui fait le point sur l’histoire des termes de la morale, les liens morale et éthique, l’histoire de cet enseignement à l’école et surtout un certain nombre de propositions qui sont faites.
    Là encore n’hésitez pas à consulter notre site pour plus de détails.

    D. Gozlan : Auditrices, auditeurs merci. Pour pouvez soutenir la Libre Pensée en allant sur son site www.fnlp.fr.
    Au revoir.



    [1] N.B. : cette émission a été enregistrée le mercredi 7 en début d’après-midi, nous venions juste d’apprendre l’attentat contre Charlie Hebdo, mais nous ne savions rien de ce qui allait malheureusement suivre. Nous saluons la mémoire de toutes les victimes de ces jours noirs et apportons notre soutien à toutes les familles touchées par ce drame

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  • LE CONSEIL GÉNÉRAL DE GUYANE DÉCIDE DE NE PLUS RÉMUNÉRER LES PRÊTRES

    LE CONSEIL GÉNÉRAL DE GUYANE DÉCIDE DE NE PLUS RÉMUNÉRER LES PRÊTRES

    La Fédération nationale de la Libre Pensée informe. D'Alsace-Moselle en Guyane : un même combat pour la défense et l'application de la loi du 9 décembre 1905 de Séparation des Églises et de l’État

    FÉDÉRATION DE MOSELLE DE LA LIBRE PENSÉE
    à M. Alain TIEN-LIONG
    Président du Conseil Général de Guyane (...)

    Lire la suite de l'article

    LE CONSEIL GÉNÉRAL DE GUYANE DÉCIDE DE NE PLUS RÉMUNÉRER LES PRÊTRES

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  •  2015

    ♦ 110ème anniversaire de la loi de 1905 ♦

     

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  • LONGUE VIE A PHILAE  Au service de l'humanité!LONGUE VIE A PHILAE  Au service de l'humanité!

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    LONGUE VIE A PHILAE  Au service de l'humanité!

    LONGUE VIE A PHILAE

    Au service de l'humanité!

    20 années de recherche de centaines de chercheurs

    pour seulement 1,3 milliards, hors traité de Lisbonne.

    Et c'est pas fini!

    Dès qu'il aura rechargé ses batteries via le rayonnement solaire, le petit robot va reprendre son exploration.

     ______________________________________________________________________________

    Un article de François Péricard 

    LONGUE VIE A PHILAE  Au service de l'humanité!

    Télécharger « Rosetta-philae-tchouri.pdf »

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    "L’Union européenne contre les savoirs

    Les crédits accumulés seront validés sur le grand marché européen de l'emploi. Dans le même temps, l'Union européenne impose de définir les maquettes de formation non en termes de savoirs, mais de compétences. Les étudiants ne sont plus censés s'approprier des connaissances, ils doivent faire preuve de leur capacité à se placer sur le marché du travail.

    La liberté de recherche, apanage de l'Université publique en France, est tout aussi menacée par le système économique libéral du traité de Lisbonne: l'objectif d'accroître la compétitivité technologique européenne permet aux décideurs privés d'orienter les programmes de recherche, non seulement ceux qu'ils financent en partie, mais aussi ceux qui concernent la recherche fondamentale publique, en mettant en place des règles de financement fondées sur des projets qu'ils déterminent d'avance, en fonction de leurs objectifs de rentabilité.

    Ces puissants lobbies, introduits progressivement dans la plupart des instances de décision et d'évaluation, refusent d'admettre que les découvertes ne se font pas sur l'injonction d'un calendrier bureaucratique et que les retombées de la recherche fondamentale sont le plus souvent imprévisibles. Ils établissent une économie politique de la recherche à court terme, et non un plan pour la recherche. Or il faut entendre les chercheurs: on ne peut manager la recherche comme une entreprise, à moins d'en faire un outil mortifère pour la science et la société.

    L'université est dans une phase critique. Le poids du religieux et celui du marché portent atteinte à ses fondements: formation à l'esprit critique, acquisition de connaissances non dogmatiques, libre recherche et intérêt général. C'est bien de la défense de la laïcité à l'université qu'il s'agit."

    Françoise Olivier-Utard - in La Raison n°597 (extrait page 20)

    __________________________________________________________________

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  • Lettre ouverte à monsieur Olivier Schrameck,    Président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA)

    FÉDÉRATION NATIONALE DE LA LIBRE PENSÉE 

    Membre de lAssociation Internationale de la Libre Pensée (AILP) 

    10/12 rue des Fossés-Saint-Jacques 75005 PARIS – Tél. : 01 46 34 21 50 – Fax : 01 46 34 21 84 

    libre.pensee@wanadoo.fr – http://www.fnlp.fr 


    – COMMUNIQUÉ DE PRESSE – 

     

    Lettre ouverte à monsieur Olivier Schrameck,  

    Président du Conseil Supérieur de lAudiovisuel (CSA) 

     

    Monsieur le Président, 

     

    La Fédération nationale de la Libre Pensée sadresse à vous par ce moyen un peu inhabituel pour vous alerter sur un comportement que nous considérons comme problématique par rapport à la déontologie et au pluralisme qui 

    devraient régner particulièrement dans laudiovisuel, notamment public. 

     

    Lors de l’émission « C’ dans lair » du mercredi 24 décembre 2014 ( http://www.france5.fr/emissions/c-dans-l-air ), qui traitait de la question des crèches dans les bâtiments officiels de la République, le journaliste Axel de Tarlé a commencé son propos en indiquant « Les libres penseurs veulent interdire les crèches et maintenant aussi les sonneries de cloches ». En clair, on a affaire à des liberticides. 

     

    Dans le reportage qui suit, le journaliste met sur le même plan le recours juridique de la Libre Pensée au Tribunal administratif de Melun sur la présence dune crèche chrétienne dans les locaux municipaux (qui constitue une violation de lArticle 28 de la Loi de 1905) et une simple lettre individuelle dun libre penseur sur la gêne occasionné

    par la sonnerie incessante de cloches. Le cadre est ainsi posé pour une attaque en règle contre la Libre Pensée. 

     

    Cest dans lair… surtout dans lair du Vatican 

     

    Sur le plateau, un seul sujet dénoncer la Libre Pensée. Les intervenants du débat sont Michel Cool, un spécialiste 

    du christianisme, ancien rédacteur en chef de La Vie (catholique), actuellement chroniqueur au Jour du Seigneur 

    sur France 2 et Radios Chrétiennes Francophones. Autre intervenant, Jean-François Colosimo, Président des Éditions 

    (catholiques) du CERF, il enseigne à lInstitut Saint-Serge la théologie byzantine. Intervenant suivant, Raphaël Draï

    spécialiste de la loi hébraïque. Dernière intervenante, Cynthia Fleury, membre du Comité consultatif national d’Éthique 

    dont visiblement la laïcité nest nullement la spécialité, cest le moins que lon puisse dire. 

     

    Le décor est ainsi planté pour le procès. Un seul problème : si les Inquisiteurs religieux sont bien làon na pas invité laccusée. La Libre Pensée est totalement absente du débat, elle ne peut répondre. Et tous les intervenants saluent

    laction passée de la Libre Pensée, mais condamnent son action daujourdhui. Un participant déclare :

     « Ils sont minoritaires ». Avec quel instrument cet Inquisiteur peut-il mesurer qui est majoritaire et qui est minoritaire ?

     À laune de son propre point de vue ? Les « minoritaires » se verraient-ils interdire désormais le droit à lexpression de

     leurs opinions en France ? Rappelons que la Loi de 1905 est ultra majoritaire plébiscitée par les citoyens. Nous avons

     constaté que lensemble des participants se prononçait pour la Loi de Séparation des Églises et de l’État, notamment 

    son article 28, à condition quil ne soit pas vraiment appliqué. Qui est minoritaire ? 

     

    Sommes-nous au pays de Voltaire ou dans celui de Torquemada ? 

     

    Pendant près dune heure, un long réquisitoire va être fait contre la Libre Pensée et les libres penseurs sans que ceux-ci puissent, à aucun moment, répondre et se défendre. Les pires bassesses vont être déversées en toute impunité sans que la Libre Pensée puisse les démentir. Cest quand même une curieuse déontologie et une conception du débat   pluraliste qui rappellent celles des pays totalitaires. 

     

    On assiste, par ailleurs, à un ahurissant déchaînement de l’épiscopat catholique (Messieurs Vingt-Trois, Di Falco Leandri et Podevin, notamment) qui fulminent contre la Libre Pensée. On nous affuble de toutes les calomnies et de toutes les injures. Notre combat serait « dérisoire, inutile, dépassé, stérile ». Mais, alors la question

     se pose qui organise ce tintamarre médiatique, sinon l’Église catholique et ses partisans ? Il y a des condamnations qui sont des décorations (en tout cas pour la Libre Pensée), on pourrait même penser à Coluche et à son célèbre « cest la lutte du Pot de vin contre le pot de terre ». 

    Mais cela commence à avoir des conséquences assez graves : la vitrine de notre librairie qui est au Quartier latin (et non dans les quartiers riches, dixit le journaliste de la Cinq) a été brisée une nouvelle fois. Particulièrement visée : laffichette qui souhaitait un « Joyeux Noël païen ».  Les réseaux internet débordent de messages de haine, dinjures, dinsultes et de menaces de mort à notre encontre. Un mouvement catholique appelle à une nouvelle croisade contre les libres penseurs ( http://www.agoravox.tv/culture-loisirs/culture/article/contre-l-interdiction-des-creches-48072 ). 

    Des libres penseurs voient leurs photos et leurs adresses divulguées sur internet en appelant à un véritable pogrom contre eux. Nous avons déposé des plaintes, elles seront suivies deffet. 

    La Fédération nationale de la Libre Pensée le dit clairement elle tient pour responsables moralement, politiquement et pénalement tous ceux qui organisent ces campagnes. Il ny a pas que Civitas ou le Parti chrétien-démocrate de Christine Boutin qui sont à la manœuvre en la matière. Nous avons les preuves de ce que nous avançons et les fournirons à la Justice quand il le faudra. 

    Qui organise la division et la polémique ? 

    Monsieur André Vingt Trois, archevêque de Paris de son état clérical a demandé à ses ouailles le 15 août 2012 (fête de la « Vierge Marie ») de se réapproprier la sphère publique, car pour lui la religion nest pas une affaire privée. 

    En conséquence, des secteurs entiers de l’Église catholique ont battu le pavé, notamment à loccasion du Mariage pour tous. 

    Cest l’Église catholique, et personne dautre, qui a décidé de faire, de laffaire dune simple décision dun tribunal 

    administratif sur la crèche au Conseil général de Vendée, une affaire nationale et même internationale. Ce nest pas la

     première fois quun tribunal administratif prend une telle décision, sans que pour autant, on connaisse un tel traitement médiatique. Et lon a vu, de lextrême droite au Parti socialiste, la course à l’échalote électorale et politicienne pour se gagner les faveurs de l’épiscopat. 

    Laffaire des crèches chrétiennes dans les bâtiments de la République est un moyen pour l’épiscopat de tenter dinvestir à nouveau la sphère publique doù la Loi de 1905 lavait écartée. Cest parce que l’Église catholique a cette volonté cléricale (au sens premier du terme) de redominer la société, notamment par le biais de ses symboles religieux, que laffaire des crèches chrétiennes a pris une telle ampleur. Et il sest trouvé naturellement des « idiots utiles » de droite comme de gauche pour prêter leur concours à cette opération cléricale. 

    Cette affaire nest donc pas « ubuesque, clochemerlesque », elle est symptomatique dun débat séculaire que le libre penseur Victor Hugo avait ainsi formalisé « Ce que nous voulons est l’État chez lui, l’Église chez elle ». Cest là la véritable explication de ce tintamarre médiatique. Certains, et en premier lieu, l’Église catholique, veulent que l’Église soit partout et quil ny ait plus de séparation des Églises et de l’État. Il sagit, pour la Libre Pensée, de défendre la Loi de 1905. 

    Force est de constater quil y a aussi dans cette affaire des objectifs internes au sein de l’épiscopat. Tous les évêques ne salignent visiblement pas derrière la crosse dAndré-Vingt-Trois.

    Il y a fort à parier que ceci nest pas non plus sans rapport avec ce qui se passe au sein de la Curie romaine, plus que malmenée par le pape François. 

     

    Monsieur le Président du Conseil Supérieur de lAudiovisuel,  

    Si nous avons été longs, cest pour vous expliquer en détail ce qui nous semble en jeu dans cette affaire de l’émission « C’ dans lair ». On aurait pu attendre dune telle émission sur une chaîne du service public une déontologie plus conforme aux principes du pluralisme dopinion. 

    Nous souhaiterions en conséquence que vous rappeliez les responsables de cette émission à leurs obligations déontologiques. Nous sommes prêts, quant à nous, à venir sur leurs plateaux pour faire valoir notre Droit de réponse.

    Dans lattente de votre réponse, veuillez recevoir lexpression de nos meilleurs sentiments et lexpression de notre profond attachement à un service public républicain de laudiovisuel. 

     

    Christian Eyschen, Vice-Président de la Libre Pensée 

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  • Budget 2015 de détournement des fonds publics vers l'enseignement confessionnel!

    Dessin de BARBE

    http://www.senat.fr/commission/fin/pjlf2015/np/np21/np21.html

    Au budget 2015 du ministère de l’Education Nationale,    

     

       

    7 176 057 475 euros détournés 

    pour le financement de l’enseignement privé (1er et 2nd degrés)

     

    Environ 16,4 % des élèves sont ainsi scolarisés dans l'enseignement privé sous contrat, soit un peu plus de 2 millions d'élèves répartis au sein de 7 868 établissements sous contrat (+ 43 établissements par rapport à 2013).

    Pour 2015, le programme 139 est doté de près de 7,18 milliards d'euros en AE comme en CP (+ 1,05 % par rapport à la loi de finances pour 2014). 89,57 % de ces crédits correspondent à des dépenses de personnel.

    L’enseignement privé sous contrat regroupe essentiellement des établissements gérés par des associations régies par la loi de 1901 ; environ 95 % de ces établissements sont catholiques. Les autres sont soit confessionnels (juifs, protestants ou musulmans), soit laïques, soit des établissements d’enseignement des langues régionales ou des établissements d’enseignement adapté.

    L'Etat assure notamment les dépenses de formation initiale et continue des enseignants, les dépenses pédagogiques, le forfait d'externat (c'est-à-dire la subvention permettant de couvrir la dépense de rémunération de personnels non enseignants des classes du second degré sous contrat d'association), les emplois de vie scolaire pour l'accompagnement d'élèves handicapés ainsi que des aides directes aux élèves (bourses de collège et de lycée, fonds sociaux).

     

    AE : Autorisations d’engagement       CP : Crédits de paiement

     

    Toutes les dépenses de l’État font désormais l’objet d’une double autorisation parlementaire, qui plafonne les crédits et encadre la chaîne de la dépense :

    • les autorisations d’engagement (AE) correspondent à l’engagement juridique de la dépense ;

    • les crédits de paiement (CP) correspondent au paiement des dépenses engagées, une fois la prestation correspondante réalisée. La consommation des CP marque le dénouement de l’engagement juridique.

     

    LE PROGRAMME 139 « ENSEIGNEMENT PRIVÉ

    DU PREMIER ET DU SECOND DEGRÉS »

    Présentation par action des crédits demandés en 2015
    pour le programme 139
     (en euros)

     

     

     

    AE/CP  2013 

    AE/CP 2014 

    AE/CP 2015 

    Évolution 

    1 

    Enseignement préélémentaire 

    392 947 245

    444 551 721

    446 097 372

    0,35 %

    2 

    Enseignement élémentaire 

    1 192 974 059

    1 173 325 035

    1 179 553 087

    0,53 %

    3 

    Enseignement en collège 

    1 894 629 158

    1 875 059 545

    1 888 806 270

    0,73 %

    4 

    Enseignement général et technologique en lycée 

    1 419 546 405

    1 205 512 523

    1 208 594 547

    0,26 %

    5 

    Enseignement professionnel sous statut scolaire 

    639 570 659

    762 782 735

    765 434 835

    0,35 %

    6 

    Enseignement post-baccalauréat en lycée 

    145 583 777

    260 536 460

    261 442 313

    0,35 %

    7 

    Dispositifs spécifiques de scolarisation 

    146 931 333

    150 613 151

    151 136 814

    0,35 %

    8 

    Actions sociales en faveur des élèves 

    64 305 306

    63 664 651

    65 112 276

    2,27 %

    9 

    Fonctionnement des établissements 

    642 509 220

    635 424 285

    644 451 786

    1,42 %

    10 

    Formation initiale et continue des enseignants 

    156 629 563

    87 228 331

    120 471 435

    38,11 %

    11 

    Remplacement 

    163 389 586

    168 225 173

    168 810 070

    0,35 %

    12 

    Soutien 

    225 558 173

    274 858 100

    276 146 670

    0,47 %

    Total 

    7 084 574 484

    7 101 781 710

    7 176 057 475

    1,05 %

     

    Création de postes pour le privé en 2015

     

    Plafond autorisé 2014 (1) 

    Plafond demandé 2015 (2)* 

    Mesures de transfert 2015 (3) 

    Corrections techniques 2015 (4) 

    Schéma d'emplois (5) 

    Programme 139
    Enseignement privé 1er et 2ème degrés
     

    131 578 

    132 390  

    -37 

    0 

     + 849 

    enseignants 1er degré 

      

      

    3 

      

    -55 

    enseignants 2nd degré 

      

      

    -40 

      

    -107 

    enseignants stagiaires 

      

      

      

      

    1011 

     

    * (2) = (1) + (3) + (4) + (5)

     

     

    L'AUGMENTATION DES CRÉDITS CONSACRÉS AU FORFAIT D'EXTERNAT :

    + 8 millions d’euros

     

    Régi par l'article L. 442-9 du code de l'éducation, le forfait d'externat est versé aux établissements d'enseignement privés pour chacun de leurs élèves inscrits dans une classe sous contrat d'association avec l'État. Le montant alloué pour chaque élève varie en fonction de la formation qu'il suit. Ces différents montants (taux) sont fixés par un arrêté ministériel annuel.

    627,63 millions d'euros en AE et CP devraient être consacrés au forfait d'externat en 2015 (+ 8 millions d'euros par rapport à la loi de finances pour 2014), dont 627,59 millions d'euros seront consacrés à la prise en charge des dépenses de rémunérations des personnels non enseignants (personnels de direction, d'éducation, de surveillance, administratifs, sociaux, etc.).

    L'augmentation des crédits destinés au financement du forfait d'externat est liée à la revalorisation des taux qui interviendra en 2015 (505 euros pour un collégien, 494 euros pour un lycéen dans l'enseignement général et technologique et 638 euros pour un lycée dans l'enseignement professionnel contre respectivement 502 euros, 497 euros et 637 euros en 2014) ainsi qu'à l'augmentation du nombre d'élèves.

     

    http://www.senat.fr/rap/l14-108-314/l14-108-31410.html

    _____________________________________________________________________________

     

     

    Au budget 2015 du ministère de l’Agriculture 578 751 591 euros détournés 

    pour le financement de l’enseignement agricole privé

     

    Action 

    AE consommées en 2013 

    CP consommés en 2013 

    AE/CP 2014 

    AE/CP 2015 

    Evolution 

    2 

    Mise en oeuvre des enseignements dans les établissements privés 

    556 823 953

    569 081 440

    565 934 155

    578 751 591

     + 2,26 %

                 

     

     

    Le montant d’autres crédits au profit de la scolarisation dans l’enseignement agricole privé est difficile à déterminer car ils figurent dans des lignes budgétaires communes au public et au privé !

     

     

    Au budget 2015 du ministère de l’Enseignement
     Supérieur et de la Recherche
     

    78 895 852  euros détournés

    pour le financement de l’enseignement supérieur privé dit associatif

     

     

    L'enseignement supérieur privé associatif en bref     

     
    L'enseignement supérieur privé associatif comptait en 2013 77 000 étudiants dans 59 établissements, rassemblées principalement au sein de quatre associations :      

    - la FESIC, réseau de 28 grandes écoles d'ingénieurs et de management. 

    - l'UGEI (Union des grandes écoles indépendantes) composée de 17 écoles d'ingénieurs et 8 écoles de commerce et de management      

    - l'UDESCA (Union des établissements d'enseignement supérieur catholique) qui regroupe les cinq universités catholiques de France (Angers, Lille, Lyon, Paris, Toulouse)           

    - l'UNFL (Union des nouvelles facultés libres) qui réunit la FACO (Faculté libre de droit, d'économie et de gestion), l'Institut Saint-Jean Paris/CEPHI, l'Ircom, I2M Caraïbes (Institut de management et de marketing supérieur de commerce des Caraïbes), l'IPC (facultés libres de philosophie et de psychologie), l'Ices (Institut catholique d'études supérieures) et l'ICR (Institut catholique de Rennes).

     

    En bleu, les associations comportant des établissements catholiques ou d’inspiration catholique.

     

    Il convient de noter que le financement de l'État sera désormais réservé aux établissements ayant la qualité d'établissement d'enseignement supérieur privé d'intérêt général (EESPIG), en vertu de l'article 70 de la loi n° 2013-660 du 22 juillet 2013 relative à l'enseignement supérieur et à la recherche.

    Les établissements d'enseignement supérieur privés d'intérêt général (EESPIG) 

    Des établissements d'enseignement supérieur privés à but non lucratif, concourant aux missions de service public de l'enseignement supérieur, peuvent demander à être reconnus par l'État en tant qu'établissements d'enseignement supérieur privés d'intérêt général, par arrêté du ministre chargé de l'enseignement supérieur et après avis du comité consultatif pour l'enseignement supérieur privé. Ils doivent également avoir été créés par des associations ou fondations, reconnues d'utilité publique, ou encore par des syndicats professionnels.

    Un contrat pluriannuel doit être conclu avec l'État et définir les conditions dans lesquelles l'établissement exerce les missions de service public de l'enseignement supérieur, dans le cadre d'une « gestion désintéressée ». Ainsi, il détermine notamment, « sous réserve du respect des lois de finances », les modalités de soutien de l'État et, en contrepartie, les engagements pris par l'établissement.

    Source : commission des finances du Sénat 

     Document élaboré par Jacques Fassié CAN FNLP

     

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  • Christian Eyschen, vice-président de la FNLP sur RMC: REECOUTER!

    Après le "buzz" délirant sur la prétendue interdiction des crèches en France,

    le "contre-buzz" de la raison est en marche, et rétablit la vérité, dans la sérénité républicaine:

    Christian Eyschen au téléphone avec Brunet:

    DEBUT:

    FIN:

     

    lien en podcast:

    http://podcast.rmc.fr/channel215/20141223_carrement_brunet_0.mp3

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  • Audition de la Libre Pensée à l'Observatoire de la laïcité sur la question du droit local en Alsace et Moselle Le 16 décembre 2014

    Audition de la Libre Pensée à l'Observatoire de la laïcité sur la question du droit local en Alsace et Moselle

    Le 16 décembre 2014, l'Observatoire de la laïcité, dirigé par Monsieur Jean-Louis Bianco, a reçu la Fédération Nationale de la Libre Pensée sur la question du droit local en Alsace et Moselle. La Fédération nationale de la Libre Pensée était représentée par José Arias, Commission Administrative nationale, (...)

    Téléchargez l'article (PDF):

    Télécharger « Audition de la FNLP à l'Observatoire sur la laicité 16 décembre 2014.pdf »

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  •  

    La Fédération nationale de la Libre Pensée est heureuse de vous souhaiter un peu en  avance un joyeux solstice d’hiver et un très bon Noël païen.

      

    Elle a d’ailleurs décoré la vitrine de sa librairie en ce sens pour fêter ces évènements  dans le respect  des traditions celte, germanique, scandinave, grecque et latine. Ce qui est notre véritable culture plongeant dans Le paganisme qui n’a jamais été éradiqué par les Inquisiteurs chrétiens.

    C’est aussi le temps des cadeaux qui approchent.

    Aussi, la Libre Pensée est heureuse de vous offrir la véritable histoire de Noël, du sapin, des guirlandes et des étoiles.

    Elle fut rédigée, il y a bien lointain, par Jean Coterau*, Secrétaire général de la libre Pensée.

      

    Que le solstice d’hiver, que le Noël païen vous apportent force bombance matérielle et intellectuelle.

    La Fédération nationale de la Libre Pensée

     

    Télécharger « LEUR NOËL ET LE NÔTRE.pdf »

    ______________________________________________________________________________________________

      *Jean Cotereau

    1959 : Dans un éditorial intitulé "Et maintenant ? ", la Libre Pensée dénonce le projet de l’Eglise : " Mettre sur le même plan, l’école confessionnelle et l’école officielle ". En Mars, la Libre Pensée s’inquiète des projets du Ministre Boulloche (SFIO) en matière scolaire et s’interroge : " Est - ce la fin de l’Ecole laïque ? " En Mai, est publiée une lettre ouverte à Michel Debré (Président du Conseil) et à M.Michelet (Garde des Sceaux) contre l’obligation annoncée des jurés de prêter serment " devant Dieu et devant les hommes ". Cette disposition ne sera abrogée qu’en 1972. André Lorulot salue l’élection de Jean Rostand à l’Académie Française.  

    1960 : En Janvier, la Libre Pensée dénonce la loi Debré. Jean Cotereau écrit : " Fille aînée, fille soumise ". Il critique " cet étranglement dans la nuit ". En Février, la Libre Pensée s’associe à la pétition du CNAL pour l’abrogation de la loi Debré et appelle tous les groupements affiliés à la faire signer massivement.  

    La Raison annonce qu’au 20 Mars, la pétition du CNAL a recueilli 5.900.000 signatures. René Labrégère représente la CAN au grand rassemblement laïque du 19 Juin 1960 où sont rassemblées les 10.813.697 signatures contre la loi Debré et où voté le serment de Vincennes.  

    1961 : En Avril, la Libre Pensée réclame l’abrogation des lois Debré et Marie - Barangé. Elle condamne le putsch des généraux d’Alger  

    ______________________________________________________________________________
      

     

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  • Sol Invictus (église de Limans 04)-Pourquoi les libres penseurs fêtent le solstice d'hiver

    «Pourquoi les libres penseurs fêtent le solstice d’hiver, ces quelques jours où le soleil est le plus éloigné de l’équateur avant que sa course rallonge le jour au dépend de la nuit comme une renaissance ?

    « …ce fut au IVe siècle que l’Eglise, ayant constaté la popularité du mithraïsme, jugea opportun de s’approprier cette popularité en confondant la date de la naissance de Jésus avec celle de la « lumière nouvelle » du « Soleil invaincu », le Sol Invictus du culte de Mithra venu d’Orient. »
                                   

    Patrick Boistier- « Jésus anatomie d’un mythe »

    Pierre gravée église Limans 04

    Solstice d'hiver:

    Exemple: passage de 2013 à 2014

    durée du jour

    Sol Invictus (église de Limans 04)

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  • CHAUMETTE Pierre Gaspard

    Citations par auteur

    Fervent déchristianisateur, il fait volte-face dans son discours prononcé à la Commune, le 28 novembre 1793 et formule clairement, dans les pas de Robespierre,ce qui se nommera la laïcité de l'Etat.

    "... J'estime que le conseil doit rejeter loin de lui toutes discussions relatives aux différents cultes. Peu nous importe que tel soit théiste ou athée, catholique ou grec, ou calviniste, ou protestant, qu'il croie à l'alcoran, aux miracles, aux loups-garous, aux contes des fées, aux damnés, cela ne nous regarde pas ; qu'il rêve tant qu'il voudra, pourvu que ces rêves ne soient ni trop bruyants, ni trop furieux, peu nous importe. Ne nous informons pas s'il va à la messe, à la synagogue ou aux prêchés : informons-nous seulement, s'il est républicain ; ne nous mêlons pas de ses lubies, mêlons-nous d'administrer, de lui assurer le libre exercice de ses droits, même de celui de rêver.''

    ___________________________________________________________

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