• POUR LA LAÏCITÉ EN EUROPE!

    POUR LA LAÏCITÉ EN EUROPE!

     NON à "l'Europe vaticane"!

     

    Par librepensee04 dans NON à l'Europe vaticane! le 12 Octobre 2017 à 14:16

     

    Ce qu'est  "l'Europe vaticane"

    L'Eglise romaine, aile marchante en Europe de la reconquête du magistère des Eglises sur les Etats, colonise les traités de l'UE.

      

    Ce n'est pas nous qui le disons donc textes à l'appui:

    COMECE

    POUR LA LAÏCITÉ EN EUROPE!

     

    Commission des Episcopats de la Communauté Européenne

    Séminaires de Dialogue sur l'économie sociale de marché

    14 décembre 2012

     

    Vers un modèle européen d’économie sociale de marché ?

    Tel était le thème du séminaire de dialogue organisé par la CEC et la COMECE conjointement avec le Bureau européen des Conseillers de la Commission européenne (BEPA), le 14 décembre 2012 à Bruxelles.

    Par le Traité de Lisbonne, le terme «économie sociale de marché» a été introduit, parmi de nombreux autres objectifs, dans le Traité sur l’Union Européenne. Le modèle de l’économie sociale de marché devient ainsi un des grands objectifs de l’Union dont la réalisation reste toutefois à accomplir. Mais quels sont ses fondements ? Comment européaniser cette économie sociale de marché ? La crise actuelle dans la zone euro et les faiblesses et inégalités structurelles au sein de l’Union Européenne intensifient l’urgence de ce débat.

     

        UNE COMMUNAUTÉ EUROPÉENNE DE SOLIDARITÉ ET DE RESPONSABILITÉ

    Déclaration des évêques de la COMECE

    "Aujourd’hui, il faut européaniser l’économie sociale de marché pour faire face à la compétition mondiale, pour continuer à offrir une protection sociale efficace aux plus faibles et pour devenir une économie durable au vu des exigences environnementales et climatiques. Nous avons besoin d’une communauté de solidarité et de responsabilité pour donner vie à l’économie sociale de marché dans l’Union européenne. Solidaires et responsables, c’est ainsi que nous, Européens, pourrons maîtriser la grave crise actuelle et continuer ensemble notre chemin pour donner finalement un signe efficace de justice et de paix à tous les hommes dans le monde entier."

     Télécharger la déclaration

      

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    L'Europe difficile -folio- 

    Histoire politique de la Communauté européenne folio histoire 

    Bino Olivi,   porte parole de la CE pendant vingt ans.

     

    POUR LA LAÏCITÉ EN EUROPE!POUR LA LAÏCITÉ EN EUROPE!

     

    LE PRINCIPE DE SUBIDIARITE

     

    "Le moment est venu d’affronter l’une des dispo­sitions les plus controversées et les plus délicates du traité sur l’Union, qui a fait l’objet d’examens minutieux et de conflits, entamés durant les négo­ciations et qui se sont poursuivis durant toute l’année 1992. Il s’agit du principe de subsidiarité, qui, nous l’avons vu, figurait déjà dans le projet de traité de l’Union du Parlement européen, et qui est énoncé à l’article 3 B comme suit: «La Commu­nauté agit dans les limites des compétences qui lui sont conférées et des objectifs qui lui sont assignés dans le présent traité. Dans les secteurs qui ne sont pas de sa compétence exclusive la Communauté intervient, selon le principe de subsidiarité, seulement si et dans la mesure où les objectifs de l’action prévue ne peuvent être suffisamment réalisés par les Etats membres et peuvent donc, en raison des dimensions ou des effets de l'action en question, être mieux réalisés au niveau communautaire. L’action de la Communauté ne va pas au-delà de ce qui est nécessaire pour atteindre les objectifs du présent traité.»

    Aucun texte officiel avant celui-ci n’avait énoncé le principe de manière aussi détaillée, en l'élevant au rang de «commandement » sous forme juridique. Il est valable pour l’application de toutes les normes du traité, appartenant à un des trois piliers.

    Historiquement, il s’agit d’un principe éthique affirmé en des temps récents par la doctrine sociale de l’Église (encyclique "Quadragesimo Anno" du pape Pie XI en 1931 et «Mater et Magistra» du pape Jean XXIII en 1961), visant à réguler les rapports de pouvoir entre l’autorité suprême de l'Etat, les secteurs intermédiaires de la société et les familles, ces dernières devant bénéficier d’une autonomie de comportement, conforme aux pres­criptions de l’autorité morale et religieuse de l’Église. L’action de l’État et des secteurs intermédiaires devait donc être considérée comme «subsidiaire» à l’égard des familles, cellules de base de la réalité et de la vie chrétienne. Le concept catholique de «civitas propter cives, non cives propter civitatem» a des origines antiques, et il fut repris par les derniers papes pour déterminer les limites de l’activité étatique moderne et défendre en parti­culier la liberté religieuse et celle de l’Église.

    Dans les systèmes étatiques contemporains, la règle de la subsidiarité est présente, en particulier en Allemagne, où le «Subsidiaritäts Prinzip » jouit désor­mais d’une longue expérience concernant les rapports entre les Lànder et le Bund. Dans les dis­cussions du projet de traité du Parlement européen l’exemple allemand avait joué un rôle important, et la distinction entre compétences « exclusives » et «concourantes» avait été explicitée suivant les lignes des articles 71 et 72 de la Loi fondamentale allemande (Grundgesetz).

    Dans l’article 3 B du traité de Maastricht, que nous avons transcrit plus haut, cette distinction n’est pas aussi claire et elle conserve une certaine ambiguïté qui donnera lieu à des discussions infi­nies, au cours de l’année 1992, après le non danois au référendum. L’ambiguïté concerne, évidem­ment, les compétences concourantes, les compé­tences exclusives étant les seules à être clairement indiquées dans l’article 3, qui énumère par ailleurs les compétences concourantes mais sans les dis­tinguer suffisamment. Ce manque d’ordre et de clarté (qui ne faisaient pas défaut dans le projet Spinelli) permet d’expliquer l’âpreté de la contro­verse dont ce thème fit l’objet.

     

    L'Europe difficile -folio-  Histoire politique de la Communauté européenne folio histoire  Bino Olivi   porte parole de la CE pendant vingt ans.

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    La Commission des épiscopats  de la Communauté européenne

    La Commission des épiscopats de la Communauté européenne (COMECE), a été fondée en 1980 etdispose d'un Secrétariat permanent basé à Bruxelles. Composée d'évêques délégués par chacune des Conférences épis­copales des pays membres de l'Union européenne (UE) - actuellement 24 Conférences épiscopales issues des 27 États membres -, la COMECE s'est vue confier une triple mission: informer l'Église et les chrétiens sur les développements des politiques de l'UE, accompagner la construction européenne par des études et réflexions et mener un dialogue avec les institutions communau­taires. Mais cette présence de l'Église auprès des institu­tions européennes est le résultat d'un long processus.

    L'Église catholique a soutenu dès ses débuts le projet de construction européenne qui était inspiré et orienté par des valeurs centrales pour la doctrine sociale de l'Église: la dignité humaine qui fut ensuite traduite dans les droits de l'homme, la solidarité traduite en politique de cohésion régionale,la subsidiarité transposée dans l'architecture institutionnelle de l'UE,

    Mais, pendant trente ans, le processus de construc­tion européenne a ciblé le marché commun et a prati­quement ignoré la contribution que l'Église pouvait apporter au processus. Deux facteurs ont ensuite changé la donne­

    Avec la chute du Rideau de fer en 1989, Jacques Delors, Président de la Commission européenne à l'épo­que, a lancé l'initiative « une âme pour l'Europe », une réflexion sur le sens et les objectifs de la construction européenne, à laquelle il a invité toutes les «  instances de sens », y compris les Églises et les communautés de foi.

    D'autre part, le projet européen a été peu à peu obligé de faire face au fait religieux dans le cadre des directives et règlements de !'UE, Puis, le droit primaire de l'UE a dû prendre en compte et reconnaître l'existence des Églises et religions comme élément intégral des pays membres- Aujourd'hui, l'article 17 du futur Traité sur le Fonctionnement de l'UE (mis en place par le Traité deLisbonne) prévoit que l'UE reconnaisse la relation Église­-État qui existe dans les États membres et qu'elle mène un dialogue ouvert, transparent et régulier avec les Églises, compte tenu de leur spécificité. Même si l'article 17 n'est pas encore entré en vigueur, cette pratique de dialogue est déjà appliquée entre la COMECE, le Parlement euro­péen et la Commission ces dernières années.

    Ce dialogue n'est pas simplemen1ïformel. Il est basé sur un intérêt réel des institutions européennes. Les insti­tutions européennes ont en fait reconnu dans les Églises des relais d'opinion pour promouvoir le projet euro­péen, mais aussi des représentantes de citoyens, qui, au nom de leur foi, sont particulièrement engagés dans la société, La Commission européenne consulte fa société civile avant d'élaborer tout projet législatif. Or, l'Église, qui gère de nombreux services sociaux (hôpitaux, mai­sons de retraite), caritatifs ou d'accueil de migrants, dis­pose d'une expérience de terrain précieuse et recherchée par le législateur européen,

    Ensuite, face à la technicité toujours plus forte de la législation, le législateur perd aussi parfois le sens géné­rai du projet européen, En rappelant les valeurs fonda­trices qui devraient guider l'action politique,l'Église agit comme une boussole et parfois comme garde-fou face à des projets parfois contre-productifs.

    Enfin, beaucoup de chrétiens travaillent dans les institutions européennes, particulièrement des jeunes. Leur travail quotidien à la Commission européenne, au Parlement européen ou au Conseil est guidé par leur foi et leur désir de servir le bien commun. Mais il leur est parfois difficile de garder le sens de leur engagement dans un contexte hiérarchique lourd ou dans un contexte politique parfois hostile aux croyants, Ils trouvent dans la COMECE un soutien, une expertise, un conseil utile.

    Johanna Touzel, Porte-parole de la COMECE

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    LE TRAITE DE LISBONNE:

    Article 17c. L'Union respecte et ne préjuge pas du statut dont bénéficient, en vertu du droit national, les églises et les associations ou communautés religieuses dans les États membres.

    1. L'Union respecte également le statut dont bénéficient, en vertu du droit national, les
      organisations philosophiques et non confessionnelles.
       
    2. Reconnaissant leur identité et leur contribution spécifique, l'Union maintient un dialogue ouvert, transparent et régulier avec ces églises et organisations.

     

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    9 décembre 1955

    Adoption du drapeau européen

    Le 9 décembre 1955, le comité des ministres du Conseil de l'Europe adopte officiellement le drapeau européen :

     «Sur le fond bleu du ciel, les étoiles forment un cercle en signe d'union. Elles sont au nombre invariable de douze, symbole de la perfection et de la plénitude, qui évoque aussi bien les apôtres que les fils de Jacob, les travaux d'Hercule, les mois de l'année»

    Le Conseil de l'Europe siège à Strasbourg, au Palais de l'Europe. C'est une assemblée née en 1949 en vue de promouvoir sur le continent les droits de l'homme. Il n'a qu'une autorité morale et aucun pouvoir politique. En son sein sont représentés la plupart des pays européens (46 membres aujourd'hui).

    Des symboles rassembleurs

    Dès sa création, le Conseil a souhaité donner à l'Europe des symboles auquels les peuples puissent s'identifier. Après cinq ans de recherches et de tentatives avortées, le 25 octobre 1955, l'assemblée parlementaire choisit à l'unanimité un emblème d'azur portant une couronne de douze étoiles d'or.

    L'emblème a été conçu par l'Autrichien Arsène Heitz, modeste fonctionnaire, artiste à ses heures et... fervent catholique. Selon ses dires, il s'est inspiré de la médaille miraculeuse de la rue du Bac (Paris). Celle-ci représente la Vierge avec la corona stellarum duodecim ou couronne de 12 étoiles qu'évoque l'Apocalypse de Saint Jean(«Un signe grandiose est apparu dans le ciel, une femme revêtue du soleil, la lune sous ses pieds, et sur sa tête une couronne de 12 étoiles», Apocalypse 12,1). Il lui a ajouté un fond bleu de la couleur traditionnelle du manteau de la Vierge.

    Pour maints dirigeants chrétiens-démocrates à l'origine de la construction européenne, cette inspiration est bienvenue. Ne place-t-elle pas d'une certaine manière l'Europe sous la protection de la mère de Jésus-Christ ? Par un singulier hasard, le texte portant adoption du drapeau est d'ailleurs signé le 8 décembre 1955, fête de l'Immaculée Conception...

    L'emblème européen est inauguré solennellement le 13 décembre de la même année à Paris. En 1983 enfin, le Parlement européen adopte le drapeau créé par le Conseil de l'Europe et préconise qu'il devienne également l'emblème de la Communauté Européenne. C'est ainsi que depuis lors, il préside à toutes les manifestations européennes.

    Schiller et Beethoven réquisitionnés!

    En 1971, le Conseil de l'Europe complète son travail en proposant aussi l'adoption du Prélude à l'Ode à la Joie, de la 9ème Symphonie de Beethoven comme hymne européen. Le chef d'orchestre Herbert von Karajan en prépare l'arrangement musical. L'hymne est adopté par la Communauté Européenne en 1986, devenant ainsi un autre emblème commun à l'ensemble des Européens.

    Le texte de Schiller mis en musique par Beethoven portait l'intitulé: Hymne à la liberté!    

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