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Par librepensee04 le 1 Juillet 2014 à 18:09
Le 29 juin 2014 aux Mées: Fête de la Libre Pensée du Sud -Est: journée mémorable pour la liberté de conscience universelle!
Discours prononcés en présence de Madame Maryse Bonzi, Maire ajointe à la culture et au patrimoine.
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Madame,
Nous sommes heureux et fiers de nous rassembler dans votre commune des Mées, à l'occasion de la fête annuelle de la Libre Pensée du Sud-Est.
Pour des raisons historiques: En effet, la Libre Pensée était présente aux Mées en septembre 1913 lors de l'inauguration de la fontaine aux insurgés républicains de 1851. (voir le Réveil provençal communiqué par M. Alain Robert, de l'association des amis des Mées.)
Et puis en septembre 2013, pour les cérémonies du centenaire de la fontaine, vous nous avez permis de nous inscrire dans les manifestations et festivités que vous avez organisées pendant trois jours mémorables.
Je tiens tout particulièrement à vous remercier pour les facilités que vous nous offrez toute l'année pour nous réunir et tenir nos travaux, assemblées générales, conférences...
Aussi, je propose à notre assemblée de lever un toast en l'honneur de la municipalité des Mées.
_Marc Pouyet, président Libre Pensée 04_
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Madame,
C’est en tant que membre de la Commission Administrative Nationale (CAN) de la FNLP que je vous adresse, ainsi qu’à monsieur le maire que vous représentez et à l’ensemble du conseil municipal, nos remerciement pour l’attachement républicain que vous apportez à la liberté de conscience et d’expression.
Depuis maintenant quelques années nous avons reconstitué la fédération départementale de la Libre Pensée et nous avons toujours pu bénéficier de l’attribution d’une salle de réunion aux Mées, soyez en remerciés.
La libre pensée est une association fondée sur la Laïcité et la République, à ce titre nous félicitons la Commune des Mées qui a entretenu et magnifié la fontaine devant laquelle nous étions rassemblés tout à l’heure, qui commémore le soulèvement républicain de 1851, ainsi que le nom de la rue adjacente "RUE DE LA LIBERTE ET DES INSURGES".
Pour les libres penseurs et les républicains votre commune possède un véritable “capital” touristique et historique. Je m’engage donc à en informer les plus de 200 délégués venus de toute la France pour participer à notre prochain congrès à Nancy.
Nul doute que beaucoup auront à cœur de venir visiter dans les prochaines années ce lieu hautement symbolique. Encore une fois merci Madame Bonzi et merci à Monsieur le Maire, Monsieur Gérard Paul.
_Henri Huille, de la CAN de la FNLP_
Le 04 septembre 1913, la Libre Pensée (de Manosque) participait aux cérémonies organisées par la municipalité des Mées pour l’érection de la Fontaine aux insurgés républicains contre le coup d’État de Louis Napoléon. (Badinguet, Napoléon le petit).
Les 07 et 08 septembre 2013, la fédération de la Libre Pensée-04 marquait sa fidélité à la mémoire des républicains bas-alpins “qui se sont levés pour la République”, en participant aux manifestations organisées par la municipalité de Mées, "Les Amis des Mées" et l’association "1851".
Dans le cadre de la commémoration du Centenaire de l'érection de la Fontaine, par la municipalité des Mées, Jean-Marc Schiappa, président de l'IRELP, a donné une conférence sur la constitution de 1793.
Rappelons ce que disait un des chefs de l’insurrection, Escoffier s’adressant au sous-préfet : - Citoyen, dit-il, la Constitution est violée; l’insurrection est un devoir sacré pour tous, et vos pouvoirs sont finis…
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1851 : Sur les vingt et un départements français où se manifesta l’opposition des républicains, au coup d’État, treize se situaient en pays d’Oc, dont le Lot, le Lot et Garonne, le Gers, les Pyrénées orientales, l’Hérault, le Gard, l’Ardèche et la Drôme.
En Provence la protestation prit souvent l’ampleur et la vigueur d’une véritable insurrection.
Dans les Basses-Alpes on assista à une quasi-mobilisation générale.
Après l’écrasement de cette « Révolution nouvelle », le Procureur général d’Aix en fit – sans plaisir ! – le constat dans son rapport de janvier 1852.
On peut y lire : « Dans ce département pas une commune n’a manqué. Dans certaines tous les hommes et les jeunes valides ont pris les armes. »
Dans le Var, 87 communes furent engagées dans l’insurrection.
Échauffourées, combats dans le Vaucluse voisin, mouvements dans les Hautes-Alpes, manifestations durement réprimées à Marseille et Toulon, etc... mais, plus encore, on vit se dérouler trois véritables batailles rangées mobilisant plusieurs dizaines de milliers d’hommes en armes.
A Crest (Drôme), les républicains, « mitraillés à canon » lancèrent des assauts successifs, malgré de lourdes pertes, contre les troupes de « Badinguet » très supérieurement armés.
A Aups (Var) une colonne d’insurgés – 6 000 hommes – venus de tout le dépar-tement fut encerclée alors qu’elle tentait de rejoindre les Bas-Alpins. Émile Zola a fait dans La fortune des Rougon le récit de ce véritable massacre. (On peut voir à Aups un monument à la mémoire des victimes de la répression).
Aux Mées (Basses-Alpes), les troupes du colonel Parson durent reculer jusqu’à Vinon (Var) sous la pression de quelque 4 000 bas-alpins résolus, dirigés par le Garde général des forêts Ailhaud, de Volx.
Parallèlement un « gouvernement provisoire » était instauré à Digne où il légiféra.
Victoire éphémère. Dans tout le reste de la France, à commencer par Paris, Louis-Napoléon l’emportait.
La répression qui suivit allait être « féroce ». Outre les exécutions sur place et le suicide de plusieurs chefs insurgés, des milliers de condamnations furent prononcées : prison, confiscation des biens, bannissement, « transportation » à Cayenne et en Algérie...
Si l’on ajoute à cela tous ceux qui réussirent à se réfugier au Piémont et dans le comté de Nice, alors sarde, la Provence dut subir un autre désastre : «Dans le Var et les Basses-Alpes, il sera impossible de faire labours ou récoltes faute d’hommes. »
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Trois monuments sont consacrés à cette insurrection : Aups et Barjols, dans le Var et Les Mées pour les Basses-alpes.
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Au printemps 1911 s'était constitué un comité composé de nombreuses personnalités politiques du département, afin d'ériger « un monument commémoratif de la résistance des Républicains des Basses-Alpes au coup d'État de décembre 1851 ». Ce comité était présidé par le député Joseph REINACH (un des fondateurs de la LDH), et avait lancé un appel aux communes « qui peuvent avoir des titres à voir s'élever sur leur terroir le monument ». Deux communes se portent candidates : Manosque et Les Mées. Elles justifient leur démarche par un court mémoire rédigé par leur maire.
Manosque fait valoir qu'elle est la ville qui a eu le plus de personnes condamnées et souligne : « l'action vigoureuse des manosquins (…). Sans méconnaître, ni vouloir diminuer en rien la part glorieuse qui dans ce dévouement à la cause du droit, revient à différentes cités de notre département, nous espérons qu'il vous plaira de reconnaître, avec nous le rôle exceptionnel qui appartient à notre ville. Aussi sollicitons-nous, pour l'érection d'un monument commémoratif votre préférence en faveur de Manosque, car elle imprima à la lutte de décembre 1851 un élan aussi énergique qu'indiscuté ».
Les Mées met en avant, que le 9 décembre 1851 : « ce jour-là, les républicains eurent raison des troupes du dictateur (...) Les Mées a fourni son large contingent de victimes. (...) Pour ces raisons, la ville des Mées croit avoir le droit de revendiquer l'honneur de voir élever dans son sein le monument que vous vous proposez d'ériger ».
Le monument serait en grande partie financé par une souscription publique et le sous-secrétaire d'État aux Beaux-arts s'était engagé auprès de Joseph REINACH de faire don d'un buste de la République. Le comité avait demandé à ses membres de choisir par vote entre Manosque et Les Mées. Dans la séance du comité du 18 septembre 1911, le dépouillement donne 56 voix à la ville des Mées contre 17 à celle de Manosque. Le Conseil Municipal des Mées « adresse ses plus vifs remerciements à Messieurs les membres du comité qui ont su reconnaître les droits de la ville des Mées ».
Inauguration
Le 27 août 1913 le Conseil Municipal décide que la Place Neuve prendra le nom de place de la République. La date d'inauguration du monument est fixée au jeudi 4 septembre 1913. Date symbole, le 4 septembre est l'anniversaire de la capitulation de Napoléon III à Sedan et la fin du Second Empire (1870). Toutes les personnalités politiques et administratives du département sont conviées à cette fête. Est aussi convié François BARBARIN, âgé de 83 ans, un des derniers insurgés condamnés encore en vie et valide, qui malgré son âge, « se fait un devoir d'être présent à cette belle fête républicaine ».
Lors de la guerre de 1939 - 1945, le buste en bronze de la République est enlevé dans le cadre de la récupération des métaux non-ferreux.
Pendant de nombreuses années la fontaine restera amputée de sa tête.
En février 1948 un nouveau buste de la République est proposé gracieusement par la direction des arts et des lettres.
En 2013, la municipalité a restauré le monument qui fut, pour cette occasion, ré inauguré. C’est à cette manifestation que s’associa la LP 04.
Bernard RogerLa défense d'une République pour et par le peuple
Les Mées. La Libre pensée des Alpes de Haute-Provence accueillait hier les militants de toute la région pour sa fête annuelle. " À la mémoire des républicains bas-alpins qui se sont levés p...
http://www.lamarseillaise.fr/alpes/politique/29634-la-defense-d-une-republique-pour-et-par-le-peuple
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Par librepensee04 le 14 Février 2013 à 14:52
Controverse Libre Pensée vs Eglise du 13 février
à (ré)écouter sur Fréquence Mistral 92.8FM
ouControverse 1: Controverse 2 :Controverse 3 :
Controverse 4 :
Controverse suite:
Controverse FIN :
Une initiative conjointe de"MARIAGE POUR TOUS"LA CONTROVERSEDANS LA TRADITION DE LA LIBRE PENSÉE DES ANNÉES André LORULOT (1930...)DETAILS SUR:VIDEO REALISEE PAR LP13:___________________________________________________________
A LA UNE, le 14 février :LIRE L'ARTICLE PAGE 4... signé Morgan TERMEULEN
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SUR LE SITE FNLP:
A propos du mariage pour tous, un débat entre un prêtre et la Libre Pensée
Vous avez aimé le premier round sur canal 23 (souvenez vous : non Jésus-Christ n'a pas existé), vous allez adorer le second sur fréquence Mistral.
Au lendemain du vote des députés français, le journal La Marseillaise et Fréquence Mistral ont invité le vicaire général du Diocèse de Digne, Christophe (...)
Lire la suite de l'article
QUELQUES REACTIONSJ’ai écouté l’émission ce matin en direct sur Fréquence Mistral.
Débat de très haute tenue, très intéressant, la pertinence des propos de Henri Huille fut fort utile.
Noël
...bravo pour la réussite de ce débat ! Un court moment j'ai cru qu'Henri allait placer une carte de la LP à l'évêque ! Mais nous ne croyons pas aux miracles : dommage ! Salut fraternel.Michel
Un grand merci pour ton message que j'ai transféré aussitôt aux adhérents du Var. Une émission de grande tenue !Cordialement,
Xavier
Jack Meurant Digne les Bains« Gai, Gai, marions-les !... » (Vieille chanson d’autrefois)Une contribution sur le mariage dans le Code civil, où il n'est question que des droits et devoirs des"époux" et non de l'homme et de la femme.
Article de Morgan Termeulen dans La Marseillaise
POINT DE VUE DE RUFO sur France Inter
l'émission du jeudi 25 avril 2013
Enfants élevés par des couples homosexuels : une réponse de clinicien
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Par librepensee04 le 24 Avril 2011 à 12:02
Il y avait conférence à Vachères et banquet gras à Reillanne, ce 23 avril 11
Vachères en Luberon 04 (photo début août)
Ce 23 avril, le Maire et une adjointe de la commune de Vachères (Luberon 04) accueillaient notre fédération départementale pour une conférence donnée par Michel Barbe, sur le thème : « La mainmise du Vatican sur l'enseignement de l'histoire ».
Parmi les participants on comptait des représentants du Mouvement de la Paix 04, de l’ARAC 04, des AMIS DE L'ANACR (association des anciens combattants de la résistance) DE MANOSQUE , de "Basses Alpes 39-45 Une mémoire vivante-Histoire & Culture", de l’ADMD 04, ainsi que de l’association Vigiposte de Simiane la Rotonde qui combat pour le maintien du monopole public de la Poste dans le département.
Monsieur Clapier, Maire de Vachères, a présenté à l'assistance sa charmante commune du Luberon, perchée à plus de 800m, où les amateurs d'histoire et d'archéologie peuvent trouver leur bonheur, notamment grâce au Musée municipal, qui conserve entre autre la fameuse statue d'un guerrier gaulois.
A noter que de Vachères, on a une vue unique sur l'adret du Ventoux, comme le signale Giono.
La Conférence:
Résistance !
au centre: Michel Barbe- Libre Pensée de Marseille 13, à sa gauche, M. le Maire de Vachères,
sous le drapeau de la Société de Libre Pensée de Vachères (de 1905?)
La démonstration magistrale de Michel Barbe à partir des faits et documents * en sa possession, démontant l’offensive minutieuse de reconquête de l’Eglise catholique en liaison avec le Conseil de l’Europe, à partir du symposium de Louvain de 1972, sur les programmes scolaires, a passionné une assistance acquise à la nécessité de s’organiser en défense de la Loi de 1905.
LIRE L'ARTICLE DE LA MARSEIILAISE DU 26-04-11sur le lien: http://www.lamarseillaise.fr/alpes/appel-la-vigilance-face-aux-lobbies-cl-ricaux.html
L’apéritif qui suivit fut l’occasion de remettre à Monsieur le Maire une housse confectionnée par notre amie Claudie, pour assurer un transport sans dommage du drapeau de la société de Libre Pensée de Vachères datant probablement de 1905 (recherches en cours aux Archives Départementales) que nous confie aimablement la municipalité à chacune de nos manifestations.
Un banquet gras, ("pantagruélique" faut-il préciser!) comme il se doit, a terminé cette journée consacrée au refus des interdits religieux, au restaurant « le GARGANTUA» à Reillanne, sans oublier « le temps des cerises », la chanson de circonstance du célèbre communard libre penseur JB Clément, lancée par nos artistes inspirés et reprise en chœur par l'assemblée.
Sous l'oeil bienveillant
du Patron du GARGANTUA
-"Que grand tu as!" Rabelais (sic)-
Une nouvelle collecte a été organisée pour le congrès international d’Oslo 2011 qui doit proclamer l’Internationale de la Libre Pensée.
mp
NOTES PRISES LORS DE LA CONFERENCE DE MICHEL BARBE:
- UNE ENTREPRISE DE DEMOLITION SCIENTIFIQUEMENT PLANIFIEE DE L'ENSEIGNEMENT DE L'HISTOIRE:
« Nous souhaitons (...)contribuer non seulement à améliorer la qualité des manuels d'histoire mais aussi à modeler dans le bon sens la personnalité des jeunes ...
... il est probablement impossible d'écrire l'histoire sans un certain nombre de convictions religieuses, même si celles-ci sont en opposition avec les systèmes établis ».
*...six extraits significatifs des Actes du Symposium lui-même:
« Il reste à souhaiter que nos assises aient des lendemains. Cela suppose que leurs travaux soient publiés, rapports et discussions. Et que, notamment par le canal d'instructions officielles et de revues spécialisées, ils atteignent les responsables de l'enseignement secondaire: ceux qui dressent les programmes, ceux qui rédigent les manuels, ceux qui enseignent 'histoire. Et qui la défendent en la rendant plus vraie et plus formative. Les y aider est le but de notre symposium»
L. Génicot, professeur à l'Université Catholique de Louvain, organisateur du Symposium( p. 23)
«Cette réalisation est la première grande contribution du Saint-Siège aux activités du comité de l'enseignement général et technique du Conseil de l'Europe. C'est à la fois la suite et la conclusion d'une série de réunions consacrées aux manuels d'histoire et organisées sous les auspices du Conseil de l'Europe en application d'une recommandation adoptée en 1950 , par son Assemblée Consultative»
Mgr Cardinale, nonce apostolique (p. 27)
« Voici près de vingt ans que le Conseil se préoccupe de l'enseignement de l'histoire. Pour cette tâche le CCC a trouvé le précieux allié de l'Institut international pour l'amélioration des manuels scolaires, qui a son siège à Brunswick et qui, à la demande du CCC, a accepté d'être le Centre européen de révision des manuels d'histoire et de géographie. Il a depuis joué un rôle de premier plan dans ce domaine. Comme l'histoire tient une place importante dans la formation des jeunes, elle suscite un intérêt et un souci universels. L 'enseignement de cette matière se trouve donc influencé par l'évolution dès opinions et des condition" de vie des peuples bien que la vérité historique soit immuable. C'est parce que cette évolution est,depuis vingt ans, rapide et générale qu'il a fallu reconsidérer la façon dont le travail est mené. »
Mgr Cardinale (pp 27et 28)
« Nous souhaitons de tout cœur pouvoir, par nos communs efforts, contribuer non seulement à améliorer la qualité des manuels d'histoire mais aussi à modeler dans le bon sens la personnalité des jeunes qui sont, en définitive, les agents de ce monde meilleur dont nous espérons tous être les témoins à l'heure choisie par Dieu. Nous aspirons à aider le Conseil de l'Europe sous le signe de la compréhension et du respect mutuels, de l 'harmonie et d'une fructueuse collaboration. »
Mgr Cardinale ( p. 30)
«Pour contribuer à une meilleure compréhension internationale, le Conseil de l'Europe a réuni des historiens, des géographes, des auteurs de manuels scolaires et des éditeurs afin d'éliminer des livres de classe les partis pris et les préjugés. Ce sont l'histoire et la géographie qui façonnent l'image du monde dans l'esprit de l’enfant et ma génération sait combien Paul Valéry avait raison de dire que l'histoire pourrait bien être « le produit le plus dangereux que la chimie de l'intellect ait élaboré. »
Mgr Cardinale (p. 35)
«Les travaux du Conseil en la matière sont de deux ordres. Il s'agit d'une part de débarrasser les manuels d'histoire des préjugés et des partis pris, d'autre part d'examiner en profondeur la place que tient l'enseignement de l'histoire dans les établissements secondaires. »
Mgr Cardinale (p. 39)
- Application concrète immédiate dans les manuels scolaires
examen, manuels scolaires à l'appui, des plus anciens au plus récents:
1- Liquidation de la chronologie remplacée par des thèmes
2- Affirmation de l'existence de "Jésus", "qu'on peut prouver par le contexte" (sic, actes du symposium)
- Depuis le symposium de 1972, voici quelques précisions apportées par Michel Barbe lui-même:
« Depuis de l'eau a coulé sous les ponts de la lutte des classes et l'offensive contre l'Histoire et son enseignement s'est encore diversifiée et "améliorée" !
Liquidation en terminale S avec "report" l'année d'avant en 1° des deux programmes comprimés en un seul.
Pour eux, nos futurs cadres, chercheurs, ingénieurs pour lesquels, bien sûr, l'étude de l'HG est une perte de temps. Qu'ont-ils besoin de se réapproprier le passé de l'espèce humaine puisqu'ils sont censés préparer son avenir ?
Ce sont les hommes qui font leur histoire eux-mêmes mais dans des conditions qu'ils n'ont pas choisies, génération après génération, s'appuyant les unes sur les autres depuis Cro Magnon...et même avant déjà, tant il est vrai que depuis Pasteur on ne croit plus en la "génération spontanée des microbes" et depuis Darwin en la création divine (quel empilement !).
Mais sans historiens, sans recherche historique fondée sur les faits, dans leur chronologie et leur mise en perspective il n'y a pas d'Histoire !
Les vaches (même à Vachères !) n'écrivent pas leur histoire ! Et elles en ont une mais avec leur sabots fendus elle ne peuvent tenir la plume de la vache historienne !
IL N'Y A PAS D'HISTOIRE SANS HISTORIENS DONT C'EST LE METIER DE LA RECHERCHER ET DE L'ECRIRE !
C'est l'historien grec Thucydide (vers 465-395 avant notre ère) qui écrivit "L'histoire des guerres du Péloponnèse" (entre Athènes et Sparte) où il raconte avec concision et précision les faits dans leur rigoureuse chronologie.
De ce fait, il fut le premier véritable historien "moderne" après les balbutiements d'Hérodote. Celui-ci (vers 484-420 avant notre ère), grand voyageur, "raconta" l'histoire plus qu'il ne l'étudia scientifiquement, sans toujours distinguer la légende de la vérité. Mais il en avait jeté les bases, celles de l'impérieuse nécessité de retrouver le passé pour éclairer les générations suivantes... que nous sommes encore aujourd'hui.
La mémoire ne suffit pas ! Elle est orale, ultra sélective et repose sur la croyance, l'ignorance et la superstition. Mais elle peut être utile à condition d'être confrontée aux faits eux-mêmes. Ces fameux "faits" dont Marx ou Lénine disait "qu'ils avaient la tête dure" ! »
voire aussi sur ce blog, l'article de Michel Barbe dans la RAISON:
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