• Gilets jaunes, pour un nouvel horizon social 

     

     

    Þ 18h00 18h30 Table ronde avec les auteurs et interview d'Alain Damasio et Juan Branco

    Þ 18h30 18h35 Lecture d’extraits du livre

    Þ 18h35 19h30 Table ronde avec les autres auteurs

    Þ 19h30 19h35 Lecture d’extraits du livre

    Þ 19h35 20h15 échange avec le public (questions/réponses) et les auteurs/éditrice

    Þ 20h15 20h20 Lecture d’extraits du livre

    Þ 20h30 21h00 séance de dédicace avec la librairie l'Acacias

     

    VENEZ NOMBREUX

     _______________________________________

     

     

     

     

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    Sous l’égide de la Libre Pensée  Présentation du livre et débat  Gilets jaunes, pour un nouvel horizon social  Mardi 11 juin 2019  De 18H à 21H  Grande salle Ambroise Croizat  Bourse du Travail

     

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  • 28 mai 2019

    Publications

    La Raison n°642 (juin2019) bientôt chez nos abonnés

     

    Le bossu de Notre Dame, saison 2

    Voilà t’y pas que Notre Dame de Paris, joyau de l'art gothique comme dirait Zazie (ah, non, elle parlait de la Sainte-Chapelle !) a brûlé en pleine restauration. Bon, il est clair que cela fait un trou, et dans le toit et dans le patrimoine. Soyons clairs, cela ne fait plaisir à personne. Il est cependant admirable de voir comment les grands crocodiles y sont tous allés de leurs larmes. Macron, qui a dû couper des oignons pour avoir l'air ému, Stéphane Bern qui n'a pas eu à forcer sa nature, et bien d'autres encore. Le risque d’incendie était connu, et même connu pour être potentiellement explosif. Un rapport d’historiens du CNRS l’avait établi depuis 2016, mais il n’y avait pas d’argent pour installer des dispositifs anti-incendie. Maintenant, il en faudra beaucoup, voire énormément, pour réparer les dégâts.

    Mais les crocodiles, sans cesser de verser des pleurs, ont fait assaut de générosité pour restaurer l’admirable monument, en le faisant savoir largement. Ainsi Monsieur Pinault a-t-il mis immédiatement 100 millions d’euros dans la sébile, suivi de Monsieur Arnault qui a relancé de 200 millions. Qui dit mieux ? A 200 nous sommes, à 200 dans le fond, personne ne dit mieux ? Ah si. Monsieur Pinault : 100 millions et je renonce à ma déduction fiscale, cela fait 100 millions nets. Bravo, Monsieur Pinault. Il n’a pas volé sa réputation de protecteur des arts !

    On apprend incidemment que les 100 millions de Pinault représentent 0.3% de sa fortune personnelle. Si c’est vrai, elle se monte à 66 666 666 667 €. Si ce chiffre vous donne le tournis (à moi aussi d’ailleurs), il se lit 66 milliards 666 millions d’euros et des poussières, poussières qui feraient une galette confortable pour des années à n’importe quel travailleur, chômeur ou retraité. Toujours si l’information est exacte, le chiffre de la bête (« bête immonde », métaphore désignant le nazisme, le fascisme…) est très présent dans le patrimoine de ce grand patron. Peu importe. Voyons un peu ce que représentent les 0,3% de sa fortune ainsi octroyée.

    Le SMIC est aujourd’hui à 1 201 euros nets mensuels. La somme donnée représente donc 166 528 mois de salaire au smic soit 13 877 années de salaire de smicard, ou encore le salaire d’une vie pour 330 travailleurs. Je n’ose faire le calcul de ce que représente en unités SMIC sa fortune complète. Ce n’est pas pour critiquer le don de Monsieur Pinault, c’est juste pour restituer la dimension des choses. C’est comme avec le télescope Hubble, il peut être utile pour le commun des mortels de convertir les années lumières en kilomètres de randonnée. On comprend ainsi pourquoi on ne peut pas augmenter les salaires sans mettre à genoux la compétitivité des entreprises françaises. 

    Les millions d’euros ont continué à tomber dans la cagnotte avec la famille Bettencourt Meyers, le pétrolier Total, le Roi du Maroc, j’en passe, et l’on atteignait bientôt le quasi milliard d’euros dans une rafraichissante ambiance d’union nationale qui permettait au passage à Monsieur Macron de surseoir à un discours difficile. 

    Arrive monsieur Bergoglio, également connu sous le nom de « pape François ». C’est le chef d’un pseudo-Etat, le Vatican, connu pour être multimilliardaire, même si ses biens, tentaculaires et pour partie occultes sont difficiles à évaluer avec précision. Il a fait très fort : de sa belle voix grave de sacristie, il a célébré le courage des pompiers parisiens, leur héroïsme, tout bien. Puis il a rappelé l’attachement des catholiques à la cathédrale comme lieu de culte. D’argent il ne fut pas question. Pas un radis, pas un centime, pas une thune, pas un laranqué. Dans sa conclusion : «Que la Vierge Marie soutienne le travail de reconstruction.» Comme dirait l’autre, avec cela on n’est pas fauchés !

    Enfin Bergoglio a compris la laïcité française : séparation absolue de l’Eglise et de l’Etat ! Notre-Dame est propriété de l’Etat, au propriétaire de payer les frais de réparation. Admirable exemple du respect plein et entier de la laïcité. Une fois n’est pas coutume.

    Sur les crèches dans les mairies, il a plus de mal à comprendre. Ne s’est-il pas permis de condamner verbalement le sous-préfet de l’Hérault qui mettait en demeure Robert Ménard d’extraire sa crèche de Noël de la mairie ? Il est vrai que ce n’est pas une question d’argent. Dans un autre ordre d’idées, il a aussi refusé la démission du cardinal Barbarin récemment condamné par la loi des hommes qui, le sait-on, n’est pas celle de Dieu. Mais là encore, ce n’est pas une question d’argent…

    Jean-Sébastien Pierre, Président de la Libre Pensée

     

    La couverture

     

     

    Le Sommaire

     

     

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    – COMMUNIQUÉ DE PRESSE  

     

    Le droit à l’IVG

    dans l’œil du cyclone aux Etats-Unis

     

    Le nombre d’avortements pratiqués aux Etats-Unis n’a jamais été aussi bas et, dans le même temps, les offensives sur le droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) n’ont jamais été aussi radicales.

     

    Le Sénat de l’Etat de l’Alabama a adopté, mercredi 15 mai, un projet de loi sur l’avortement, projet adopté au début de mai par la Chambre des représentants de l’Alabama. Le texte, que le Sénat a transmis au cabinet de la gouverneure républicaine de l’Etat, Kay Ivey, en vue de sa promulgation, ne prévoit pas d’exception en cas de viol ou d’inceste.

     

    Les médecins pratiquant l’avortement seront passibles de peines de prison de dix à quatre-vingt-dix-neuf ans, sauf en cas d’urgence vitale pour la mère ou d’« anomalie létale » du fœtus.

     

    L'objectif avoué des promoteurs du projet de loi est de se retrouver devant la Cour suprême des États-Unis pour la convaincre de revenir sur sa décision emblématique du 22 janvier 1973, "Roe v. Wade", qui a reconnu le droit des femmes à avorter tant que le foetus n'est pas viable. 

     

    Nous écrivions dans La Raison (revue mensuelle de la Libre Pensée) en mai 2006 : «L’abrogation de l’arrêt Roe v. Wade qui, depuis 1973, légalise l’avortement jusqu’à six mois de grossesse constitue le fer de lance des opposants à l’IVG. Ces groupes de pression ne sont pas parvenus jusqu’à présent à renverser la décision de la Cour Suprême, que les arrêts Webster de 1989 et Casey de 1992 ont néanmoins entamée. Même si c’est au niveau des Etats que pourrait avoir lieu l’abolition pratique du droit des femmes à l’avortement, les pro-life entendent bien poursuivre le combat au niveau fédéral : la nomination des juges conservateurs John Roberts et Samuel Alito à la Cour Suprême semblerait leur offrir une occasion de parvenir à leurs fins».

     

    Donald Trump a poursuivi dans cette voie

     

    Depuis le début de l'année 2019, 28 États américains ont introduit plus de 300 nouvelles règles afin de limiter l'accès à l'avortement, selon un décompte de l'Institut Guttmacher qui défend le droit des femmes à l'IVG. 

     

    Le Kentucky, la Géorgie et le Mississippi ont ainsi interdit les avortements dès que les battements du coeur du foetus sont détectables, soit environ à la sixième semaine de grossesse. Des mesures comparables sont en passe d'adoption dans l’Ohio, le Missouri et le Tennessee. Un juge a bloqué la mise en oeuvre de la loi du Kentucky, celle du Mississippi doit entrer en vigueur en juillet. 

     

    Les tentatives précédentes dans l’Iowa (2018) et le Dakota du Nord (2013) et le Dakota du Sud (2011) ont partiellement échoué. "Vous venez de violer vous-même l'État de l'Alabama", a déclaré le Sénateur Bobby Singleton, Sénat, après le rejet d'un amendement demandant des exceptions à l'interdiction de l'avortement. "Vous dites à ma fille : tu ne comptes pas dans l'État de l'Alabama... Les hommes peuvent te violer et tu auras ce bébé si tu tombes enceinte", a-t-il ajouté.

     

    L'Association de défense des droits civiques (ACLU) a annoncé son intention d'aller en justice pour empêcher l'application de ce texte. 

     

    Aux Etats-Unis, comme partout dans le monde, la Fédération Nationale de la Libre Pensée apporte son soutien sans réserve aux partisans du droit à l’IVG, de toutes les libertés démocratiques dont la séparation des Eglises et de l’Etat est une des pierres d’angle.

     

     

    Paris, le 18 mai 2019

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  •  Allocution  prononcée  au nom de la FNLP devant le monument aux morts à caractère pacifiste situé à Veauchette dans la Loire.

     

    FNLP Pierre Roy

    Télécharger « allocution Veauchette 18 mai 2019.doc »

    Calogero Minacori, président de la Libre Pensée de la Loire

    Télécharger « Veauchette-2019-Calo-1.doc »

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  •  

    AUX MILITANTS DE LA LAÏCITE ET AU MOUVEMENT LAÏQUE

    Chers amis,

    La Fédération nationale de la Libre Pensée s’est adressée au Ministre de l’Intérieur pour protester contre le traitement différent  des interlocuteurs dans ce débat, fait par le gouvernement au sujet de son projet de révision de la loi du 9 décembre 1905 de Séparation des Eglises et de l’Etat.

    Alors que les représentants des cultes et des obédiences maçonniques avaient un document gouvernemental sur le sujet, dès janvier 2019 , monsieur Christophe Castaner  recevait les représentants de 7 associations laïques le 8 janvier 2019 en indiquant que rien n’était écrit. La note gouvernementale est datée du même jour : le 8 janvier 2019 .

    Monsieur le ministère de l’Intérieur nous a répondu et nous as transmis les notes en question.

    Vous trouverez ci-joint la réponse de la Libre Pensée à la réponse du Ministre et l’analyse qu’elle fait des pistes gouvernementales.

    Salutations laïques

    La Libre Pensée

    PAS TOUCHE A LA LOI DE 1905 adresse aux militants laïques. Courrier Castaner, réponse FNLP et analyse FNLP.

    Télécharger « Réponse C.Castaner102052019.pdf »

    Télécharger « Réponse au Ministre (ET).rtf »

    Télécharger « NOTE2 REV L 1905 05 19.rtf »

      

     

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  • 11 mai 2019

    Communiqués

    Soutien et solidarité avec la librairie Publico et le compagnon anarchiste agressé

     

    Au lendemain du 1er mai, un compagnon anarchiste a été violemment attaqué à coups de couteau au siège du Monde Libertaire, de Radio Libertaire, et des Editions du Monde Libertaire dans la librairie Publico (Paris XIème).

    Une enquête pour tentative de meurtre est en cours.

    Cette librairie est clairement identifiée comme un lieu culturel anarchiste. C’est un endroit où l’on peut trouver des ouvrages, des écrits, de la presse, des musiques, desfilms différents et engagés. Ce lieu permet aussi des rencontres, des expressions, des projets libres, alternatifs. En somme un espace militant au service des luttes sociales, un porte-voix autant national qu'international de l’expression du mouvement libertaire et au delà.
    Ce lieu ouvert enrichit la pensée, l’expression, la diffusion, la communication des valeurs pour l’émancipation, pour la dignité humaine, l’information libre, réelle et partagée.

    C'est dans un contexte de violences publiques contre la liberté d’expression, un contexte de lutte et de mise en lumière plus forte des idées libertaires et de résistance à toute forme de soumission et d’obscurantisme, que cet acte odieux s'est produit.

    C'est en faisant face ensemble pour affirmer notre présence et nos valeurs que nous les ferons progresser, dans le respect de notre diversité mais dans l'unité face à ceux qui veulent nous faire taire.
    «La liberté est toujours la liberté de penser autrement.» Rosa Luxemburg

    Plus que jamais conscients de cette absolue nécessité, nous manifestons notre soutien et notre solidarité avec la librairie Publico et le compagnon agressé. Le chemin vers la Liberté ne nous autorise pas à renoncer.

    Paris, le 6 mai 2019

    Premières signataires (Organisations, Collectifs, Groupes, Individus) :

    Alternative Libertaire, L'Association internationale de la Libre Pensée, la CGA Coordination des Groupes Anarchistes, la CNT, les compas de l’Atelier libertaire de La Havane, Christophe Chiclet (historien, journaliste, membre du Comité de rédaction de Confluences Méditerranée) Les Culottés du Bocal, Didier DAENINCKX (écrivain), Editions Libertaires, les éditions Rue des Cascades, les éditions Libertalia, Eric B. Coulaud (Ephéméride Anarchiste et Cartoliste), Gérard Mordillat (écrivain, cinéaste), Jacques Pater (acteur), Jérôme Prieur (Ecrivain, cinéaste), La Fédération Anarchiste, la Fédération des Comités Syndicalistes Révolutionnaires (CSR), La Fédération Nationale de la Libre Pensée, Femmes libres (Radio libertaire), Le Genepi, Groupe libertaire Jules Durand, La Ligue des Droits de l’Homme, Monica Cerutti Giorgi, Nicolas Eprendre (réalisateur documentariste), Quilombo (la librairie), Philippe GUILLONNEAU, la CNT SSCT RP, Respublica, La Révolution prolétarienne (revue), Théolib, l’Union Départementale CGT de Paris, l’Union Syndicale Solidaires Contact : administration-publico@sfr.fr

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  • Pour la défense des revendications !

    Pour la défense du droit de manifester !

    Pour la Démocratie et la laïcité !

     Clic!

    \/

    Télécharger « 1er mai 2019.pdf »

    Tous le 1er mai 2019 à 9H30  Avec les Unions régionales d’Ile-de-France  de FO, CGT, FSU  Au Mur des Fédérés du Père Lachaise Pour les revendications ! le droit de manifester! la Démocratie!

    – COMMUNIQUÉ DE PRESSE  

     

    Tous le 1er mai 2019 à 9H30  Avec les Unions régionales d’Ile-de-France  de FO, CGT, FSU  Au Mur des Fédérés du Père Lachaise Pour les revendications ! le droit de manifester! la Démocratie!

    Tous le 1er mai 2019 à 9H30

    Avec les Unions régionales d’Ile-de-France

    de FO, CGT, FSU

    Au Mur des Fédérés du Père Lachaise

    (rendez-vous à la Porte des Rondeaux)

     

    La Fédération nationale de la Libre Pensée sera présente aux cotés des syndicats qui défendent les intérêts des salariés pour célébrer le prolétariat qui est monté à l’assaut du ciel en 1871.

     

    Le Mur  des Fédérés appartient au Mouvement ouvrier 

     

    La Commune de Paris s’acheva au Père Lachaise, lors de la Semaine sanglante, au Mur des Fédérés où les Communards furent assassinés par la barbarie versaillaise. Le mouvement ouvrier a toujours été avec la Commune de Paris et son héritage, quand tant d’autres étaient à Versailles au nom de la « concorde nationale ».

     

    La Commune de Paris a dressé l’ébauche prometteuse de mesures sociales qui se sont concrétisées plus tard dans le Code du Travail. Etre fidèle au combat des Communards, c’est être aux côtés de tous ceux qui, salariés, lycéens, étudiants, jeunes, refusent que l’on détruise ce qui a été construit par nos ainés pour un monde meilleur et plus éclairé.

     

    Quand la bourgeoisie a peur :

    elle réprime avec férocité et sans limite

     

    Pendant la Commune de Paris, quand la Bourgeoisie et l’Eglise coalisées ont pris peur du prolétariat  parisien, la répression fut féroce. Le bilan est lourd : une centaine de milliers d’arrestations, des déportations en masse dans les bagnes, 20 000 assassinats de communards pendant la Semaine sanglante.

     

    Pendant la Guerre de 1914-1918, pour empêcher les fraternisations et les mutineries, l’Etat-Major militaire, au service du capitalisme et des banquiers, fit passer devant les Conseils de guerre des dizaines de milliers de soldats et d’officiers. Bilan : 2 500 condamnations à mort et 650 Fusillés pour l’exemple et des milliers mourront dans les bagnes.

     

    Pendant la guerre d’Algérie, pour défendre les intérêts des colonialistes, les arrestations, les emprisonnements, les massacres se comptèrent à la pelle.

     

    En 1955 : 703 condamnations

    ■ En 1956 : 1 980 condamnations

    ■ En 1958 : 5 145 condamnations. C’est l’année la plus terrible, celle de la venue au pouvoir du Général de Gaulle et du plan Challe d’éradication militaire des indépendantistes algériens.

    ■ En 1959 : 2 778 condamnations

     

    Le 17 Octobre 1961 :

    « Ici, on noie des algériens »

    Tous le 1er mai 2019 à 9H30  Avec les Unions régionales d’Ile-de-France  de FO, CGT, FSU  Au Mur des Fédérés du Père Lachaise Pour les revendications ! le droit de manifester! la Démocratie!

    (Inscription peinte devant la Préfecture de police de Paris)

     

    ■ 25 000 algériens manifestent à Paris contre le couvre-feu et l’interdiction des manifestations

    ■ 14 094 algériens arrêtés, auxquels il faut ajouter 1 000 femmes et 500 enfants

    ■ 8 800 personnes en garde à vue (rétention à l’époque) à Coubertin et à Vincennes

    Tout cet arsenal, toute cette répression n’ont pu empêcher le mouvement du peuple algérien vers l’indépendance.

     

    AUJOURD’HUI pour réprimer le mouvement des Gilets jaunes et le mouvement syndical, le gouvernement Macron/Philippe frappe et réprime sans aucune retenue : 9 000 gardes à vue et 2 000 condamnations. Le 13 avril 2019, poussant le ridicule aussi loin que la férocité, le ministre de l’Intérieur annonce 1 300 manifestants à Paris et 10 000 fouilles préventives. Les manifestants ont-ils été fouillés 8 fois chacun ? Le bobard va toujours de pair avec la répression, cela s’appelle la propagande.

    Tous le 1er mai 2019 à 9H30  Avec les Unions régionales d’Ile-de-France  de FO, CGT, FSU  Au Mur des Fédérés du Père Lachaise Pour les revendications ! le droit de manifester! la Démocratie!

     

    Mais rien ne pourra étouffer la colère du peuple !

    Les manifestations du 13 avril 2019 l’ont montré avec force

    Pour la défense des revendications !

    Pour la défense du droit de manifester !

    Pour la Démocratie et la laïcité !

    Tous au Mur des Fédérés, le 1er mai 2019 !

     

    Vive la Commune de Paris !

    Tous le 1er mai 2019 à 9H30  Avec les Unions régionales d’Ile-de-France  de FO, CGT, FSU  Au Mur des Fédérés du Père Lachaise Pour les revendications ! le droit de manifester! la Démocratie!

    Tardi "Le cri du peuple"

    Paris, le  22 avril 2019

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  • Ni César ni tribun ! 

    SAUVONS- NOUS NOUS-MÊMES ! 

    SAMEDI 27 AVRIL 2019

    Samedi 27 AVRIL 2019 Château-Arnoux

    Samedi 27 AVRIL 2019 Château-Arnoux 

     Robespierre

    Il n'y a qu'un seul tribun du peuple que je puisse avouer; c'est le peuple lui-même.

    10 mai 1793

    Il faudrait, s'il était possible, que l'assemblée des mandataires délibérât en présence de tous les Français. Un édifice fastueux et majestueux , ouvert à 12 mille spectateurs devrait être le lieu des séances du Corps législatif. Sous les yeux d'un si grand nombre de témoins, ni la corruption, ni l'intrigue , ni la perfidie n'oseraient se montrer;  la volonté générale serait seule consultée, la voix de la raison et de l'intérêt public serait seule entendue... 

     

     

    CONTRIBUTIONS

    Montesquieu,  Rousseau,Condorcet Marat, Robespierre....

    ***

    Télécharger « CONTRIBUTIONS.doc »Samedi 27 AVRIL 2019 Château-Arnoux

     

    27 AVRIL 2019  INVITATION Château-Arnoux

     

    27 AVRIL 2019  INVITATION Château-Arnoux

    Télécharger « La Libre Pensée se prononce à son Congrès national.doc »

     

    Télécharger « invit 27 avril 2019 Chat Arn.pdf »

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  • Discours d’Yves Veyrier, secrétaire général de la CGT Force Ouvrière, à Chauny, lors de l’inauguration du monument élevé en hommage et pour la réhabilitation des fusillés pour l’exemple

    Discours d’Yves Veyrier, secrétaire général de la CGT Force Ouvrière, à Chauny, lors de l’inauguration du monument élevé en hommage et pour la réhabilitation des fusillés pour l’exemple

    Discours d’Yves Veyrier, secrétaire général de la CGT Force Ouvrière, à Chauny, lors de l’inauguration du monument élevé en hommage et pour la réhabilitation des fusillés pour l’exemple de la guerre de 1914 – 1918

    Monsieur le maire,
    Mon cher Marcel, camarade et ami,
    Mesdames et messieurs,
    Chers amis,
    Chers camarades,

    En tant que Secrétaire général de la Confédération Générale du Travail Force Ouvrière, je tiens à remercier chaleureusement les organisateurs, et particulièrement la Libre Pensée avec qui nous entretenons depuis toujours de bonnes et solides relations, de nous avoir invités aujourd’hui.

    Le syndicalisme ouvrier, le syndicalisme aujourd’hui comme hier, est par essence pacifique parce qu’internationaliste.

    Dès ses origines, le mouvement syndical s’est organisé au niveau international. Les fédérations syndicales internationales ont le même âge très souvent que les confédérations nationales.

    Deux slogans, deux mots d’ordre ont fondé nombre d’engagements militants, dont le mien qui m’a conduit à la fonction de secrétaire général.

    Le premier, non pas chronologiquement, « Pain – Paix – Liberté ». Il est celui du Front populaire mais il fut aussi celui de la CISL, la Confédération internationale des syndicats libres, à sa fondation en 1949.

    D’une certaine façon il était continuateur de l’affirmation du préambule de la constitution de l’OIT, l’Organisation internationale du travail – dont on célèbre le centenaire cette année – qui affirmait : « attendu qu’une paix universelle et durable ne peut être fondée que sur la base de la justice sociale ».

    L’OIT s’est assignée l’objectif d’établir des normes internationales du travail visant justement à établir le progrès vers la justice sociale.

    Ce n’est donc pas un hasard si l’on trouve Léon Jouhaux, alors secrétaire général de la vielle CGT, à l’origine de l’OIT. Léon Jouhaux qui, devenu président de Force Ouvrière en 1947, recevra en 1951 le prix Nobel de la Paix.

    Et Jaurès, bien sûr, qui, jusqu’à son dernier souffle – et c’est pour cela « qu’ils l’ont tué » – voulait la Paix, éviter la guerre.

    Malheureusement ils n’y parvinrent pas.

    Léon Jouhaux et son homologue des syndicats ouvriers allemands s’étaient encore rencontrés dans les derniers moments, en vain !

    La masse de la classe ouvrière et paysanne a été envoyée au front, trompée par la propagande.

    Cette guerre fut terrible, les uns et les autres, avant moi, l’ont rappelé.

    Pour qui désormais n’en entendra plus parler par ses arrière-grands-parents ou grands-parents, il faut impérativement l’apprendre, lire « Ceux de 14 », « A l’ouest rien de nouveau », Apollinaire et ses « poèmes à Lou », « Le feu » …

    Henri Barbusse nous dit : « Attention ! Par terre, à droite, quelque chose s’étend. C’est une rangée de morts. Instinctivement, en passant, le pied l’évite et l’œil y fouille. On perçoit des semelles dressées, des gorges tendues, le creux de vagues faces, des mains à demi crispées en l’air, au-dessus du fouillis noir. »

    Alors, oui ! Ils avaient peur, ils ne voulaient pas mourir, ils voulaient revenir, revoir père, mère, femme, l’enfant qu’il n’avaient pas vu naître…

    Ceux-là ont refusé.

    Ils n’étaient pas moins courageux que leurs camarades qui – à plus d’un million – « aux ordres de quelques sabreurs sont allés ouvrir au champ d’horreur leurs vingt ans qui n’avaient pu naître » chantait Jacques Brel.

    Ceux, militants, qui ont voulu, par leur geste, réveiller les consciences, s’engager pour mettre fin à l’horreur, méritent autant, à nos yeux, la reconnaissance.

    J’en viens justement aux militants, aussi fusillés pour l’exemple, ceux de la CGT d’alors, massivement fichés à travers le carnet et me réfère à ce que m’a appris Christian Eyshen .

    Le Carnet B, de sinistre mémoire, était l’instrument de surveillance des suspects, français ou étrangers, sous la Troisième République en France. Il a été créé en 1886 pour lutter contre les activités d’espionnage et fut étendu à tous les individus susceptibles de troubler l’ordre public ou antimilitaristes.

    A partir de 1907 ce fichier fut aussi utilisé pour surveiller les anarchistes et antimilitaristes et, en 1909, furent ajoutés les Français soupçonnés d’entreprendre des actions antimilitaristes pouvant troubler l’ordre public ou gêner la mobilisation.
    Le Carnet B ne fut pas utilisé officiellement en 1914-1918, mais il était sans doute dans la tête et dans les fichiers de l’armée. Quand dès décembre 1914, les premières fraternisations apparurent dans les tranchées, il fallait trouver des « meneurs ». On alla donc chercher dans les archives de police. Dès le début de la guerre, on fusilla des poilus qui refusaient de mourir pour rien. On chercha encore des « meneurs ».

    Quand les mutineries éclatèrent en 1917, surtout après l’échec sanglant du bourreau Nivelle, un régiment sur deux se mutina. Ils mettaient « crosses en l’air », ce qui signifiait que les soldats ne refusaient pas de défendre, mais qu’ils refusaient de monter à l’assaut pour gagner quelques mètres, aussitôt reperdus.

    Parmi tous les fusillés pour l’exemple, 639 ont été recensés par les services officiels pour « désobéissance ».

    Sur les 639 fusillés pour l’exemple, une quarantaine furent réhabilités entre les deux guerres. Il en reste donc 600 à qui justice doit être rendue.

    C’est le sens de notre présence ici aujourd’hui.

    Ce combat pour la réhabilitation collective est l’un des derniers combats de mon camarade Marc Blondel. Il fut, comme chacun le sait, un de mes prédécesseurs comme Secrétaire général de la Confédération Force Ouvrière. Il fut aussi, comme Léon Jouhaux, membre du Conseil d‘administration de l’Organisation internationale du travail, au sein duquel je siège comme vice-président travailleurs du Comité de la liberté syndicale.

    Marc Blondel continua son combat militant comme Président de la Libre Pensée. Et ce monument érigé et inauguré aujourd’hui lui doit beaucoup.

    Combattre l’injustice est dans l’ADN, comme on dit aujourd’hui, de Force Ouvrière. Contre l’injustice sur tous les terrains où les droits de l’Homme, du travailleur sont bafoués et où leur dignité n’est pas respectée.

    C’est donc tout naturellement que la Confédération Force Ouvrière est présente à vos côtés aujourd’hui.

    Nous voulons que l’inauguration de ce monument, par ses souscripteurs, soit la marque d’une nouvelle étape pour que justice soit rendue aux 600 fusillés pour l’exemple qui n’ont pas été encore réhabilités.

    Vive la Paix !

    Vive le syndicalisme libre et indépendant !

    Réhabilitation de tous les fusillés pour l'exemple!

    Yves Veyrier,

    secrétaire général de la CGT Force Ouvrière

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  • 16 avril 2019    Communiqués  A bas l’Etat policier ! Liberté de manifester!

    Clic!

    \/

    Télécharger « 20190414 communiqué LP31.pdf »

     

    La Fédération nationale de la Libre Pensée informe l’opinion publique laïque, démocratique et syndicale du communiqué de sa Fédération de Haute-Garonne sur les graves événements survenus le 13 avril 2019 à Toulouse.

    A bas l’Etat policier ! Liberté de manifester !

    Dans toute la France et à Paris, la Libre Pensée a été présente dans les manifestations pour la défense de la liberté de manifestation et avec les Gilets jaunes.

    La Libre Pensée exige l’abrogation de la loi anticasseurs.

     

     

    HALTE A LA REPRESSION !

    Pour la défense de la liberté de manifestation

    Pour le retrait de toutes les mesures liberticides

    SAMEDI 13 AVRIL à TOULOUSE

    La répression policière a été organisée pour interdire la manifestation !

     

    COMMUNIQUE

    La Fédération de la Libre Pensée de la Haute-Garonne condamne résolument les actes commis par les forces de police à Toulouse, samedi 13 avril, lors de la manifestation (déclarée en Préfecture) appelée par la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) et soutenue par 50 organisations (associations et syndicats) dont la Libre Pensée, qui était présente à 13h30, place Jeanne d’Arc, point de départ du cortège. Alors que le rassemblement se déroulait dans le calme, les manifestants ont été littéralement noyés sous un nuage de gaz lacrymogène provoqué notamment par les tirs de grenades d’une brigade mobile constituée de trois motos et six policiers camouflés. Les manifestants n’ont eu pour recours contre l’asphyxie que d’évacuer par les rues latérales, aidés par des Street-medics très efficaces… pour retrouver la même brigade qui se livrait à une chasse particulièrement déterminée. La volonté des donneurs d’ordre était claire : empêcher coûte que coûte la constitution des cortèges, la jonction des associations, des Gilets Jaunes venus de tout le pays et des syndicats.

    9000 gardes à vue et 2000 condamnations par la justice.Triste record, triste bilan.

    Le gouvernement Macron/Philippe affiche comme un tableau de chasse son bilan de matraquages, d’arrestations et de condamnations contre le mouvement des Gilets jaunes :

    Le gouvernement Macron/Philippe est visiblement en guerre contre les Gilets jaunes, les pauvres, les salariés, les fonctionnaires, les laïques, les jeunes, la population. Il y a 60 ans, nos aînés manifestaient au cri de «Paix en Algérie» : faudra-t-il manifester aujourd’hui au cri de «Paix en France» ?

    Il faut en effet remonter à la guerre d’Algérie, de sinistre mémoire, pour retrouver une telle répression en France.  Alors, avec la Libre Pensée, les associations démocratiques, les syndicats, les partis, nous affirmons :

    HALTE A LE REPRESSION !

    RESPECT DU DROIT DE MANIFESTER :

    Toulouse, le 15 avril 2019

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  • Le pape a dit :

    Les crèches catholiques doivent être dans les mairies !

    Les complices des crimes de pédophilie doivent rester dans l’Eglise !

     

     

    Après ces propos stupéfiants, la Libre Pensée vous livre ce communiqué qui comprend l’émission passée ce matin sur France culture. Nous y avons reçu l’association La Parole libérée. C’est aussi éclairant sur les positions de l’Eglise.

     

     

    Clic!

    \/

    Télécharger « Le pape a dit.pdf »

     

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  • Déclaration des associations internationales

    Association internationale de la Libre Pensée (AILP) – Alliance Athée internationale (AAI)- Humanists international (IHEU) – Fédération Humaniste Européenne (FHE)

     

    L’AILP, AAI, l’IHEU la FHE exigent :  La relaxe immédiate de Nasrin Sotoudeh !  L’abandon de toutes les poursuites à son égard !

    Télécharger « AILP AAI IHEU FHE Nasrin Sotoudeh.pdf »

    index.jpgEn Iran, le 11 mars 2019

    Nasrin Sotoudeh une nouvelle fois condamnée :

    38 années de prison !

    Avocate âgée de 55 ans, interdite par le pouvoir d’exercer, très engagée dans la défense de la liberté des femmes iraniennes et contre la peine de mort, elle est enfermée depuis juin 2018 à la maison d’arrêt d’Evin, près de Téhéran.

     

    Selon l’agence de presse officielle Isna, qui cite le juge Mohammad Moghiseh, à la tête de la 28e chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran, c’est « pour conspiration contre le système » qu’elle a été condamnée à cinq années d’emprisonnement, auxquelles s’ajoutent deux années « pour avoir insulté le Guide » de la révolution islamique Ali Khamenei

     

    Mais si l’on fait le compte des autres chefs d’accusation, c’est en réalité 33 années que l’avocate devra passer en prison. Il faut y ajouter cinq autres années provenant d’une condamnation antérieure, prononcée là encore à huis clos, et qui, jusqu’à son arrestation, ne lui avait pas été signifiée. Si toutes ces condamnations sont maintenues en appel, ce sont 38 années que l’avocate devra passer derrière les barreaux. Elle a aussi été condamnée à 148 coups de fouet.

     

    C’est son action en faveur de plusieurs femmes détenues pour s’être dévoilées en public qui a déchaîné la colère des autorités contre elle : « incitation à la corruption et à la prostitution » et avoir « commis ouvertement un péché [...] en se présentant en public sans hijab » !

     

     

    L’AILP, AAI, l’IHEU la FHE exigent :

    La relaxe immédiate de Nasrin Sotoudeh !

    L’abandon de toutes les poursuites à son égard !

     

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  • COMMUNIQUE FNLP

     Télécharger « appel deux 13 avril 2019.pdf »

    A Paris et dans tout le pays

    Pour la défense de la liberté de manifestation

    Pour le retrait de toutes les mesures liberticides

    MANIFESTATIONS LE 13 AVRIL 2019

     

    La Fédération nationale de la Libre Pensée est partie prenante de la mobilisation initiée par la Ligue des Droits de l’Homme et soutenu d’un côté par 40 organisations (associations et syndicats) et rejoint  de l’autre par le Groupe parlementaire de la France insoumise regroupant une quarantaine d’organisations principalement politiques.

     

     Liberté de manifester : abrogation de la loi  

    Communiqué commun signé par plus de 40 organisations, dont la LDH 

    Si la loi est votée par le Parlement au nom du peuple français, elle ne peut et elle ne doit pas porter atteinte à la libre expression du peuple. La loi adoptée par l’Assemblée nationale qui prétend encadrer le droit de manifester reste, malgré la censure partielle du Conseil constitutionnel, une atteinte grave aux libertés publiques et à l’équilibre des pouvoirs.

    Les violences contre les personnes, les biens, les institutions qui ont eu lieu ne peuvent justifier qu’un exécutif s’arroge des pouvoirs exorbitants. Participer à une manifestation ne saurait signifier le risque pour chacun et chacune d’entre nous d’être poursuivi, fiché et condamné pénalement comme financièrement.

    Soumettre les participants et les participantes à une manifestation à une fouille systématique, faire d’un visage en partie couvert un délit, persister dans l’usage d’armes qui mutilent, voici l’esprit et la lettre de mesures qui sont autant d’empêchements à l’exercice d’un droit essentiel en démocratie : celui de manifester publiquement, collectivement et pacifiquement son opinion.

    Cette loi de circonstance porte un lourd risque d’arbitraire des gouvernements d’aujourd’hui comme de demain, nous en demandons l’abrogation. C’est pourquoi nous appelons à manifester partout en France le samedi 13 avril 2019.

    Une conférence de presse se tiendra au siège de la Ligue des droits de l’Homme (138 rue Marcadet 75018 Paris) le jeudi 11 avril à 11h.

     

    Paris, le 8 avril 2019

     

    Signataires : Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat) ; Amnesty international France ; Association des Tunisiens en France (ATF) ; Association européenne pour la défense des droits de l’Homme (AEDH) ; Agir ensemble pour les droits de l’Homme ; Association France Palestine solidarité (AFPS) ; Attac ; Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) ; Confédération générale du travail (CGT) ; Confédération nationale du logement (CNL) ; Droit solidarité ; Emmaüs France ; EuroMed Droits ; Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) ; Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR) ; Fédération française des motards en colère (FFMC) ; Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL) ; Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) ; Fédération nationale de la Libre pensée ; Fédération nationale des Francas ; Fédération syndicale unitaire (FSU) ; Femmes Egalité ; France Nature Environnement (FNE) ; Gilets jaunes de Commercy ; Greenpeace ; La Cimade ; La Quadrature du Net (LQDN) ; Le Planning familial ; Les Amis de la Terre France ; Les Effronté-e-s ; Ligue de l’enseignement ; Ligue des droits de l’Homme (LDH) ; Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) ; Mouvement national lycéen (MNL) ; Mouvement pour une alternative non-violente Ile-de-France (MAN) ; Oxfam France ; Pas sans nous ! ; Réseau Euro-Maghrébin citoyenneté et culture (REMCC) ; SOS Racisme ; Syndicat de la magistrature (SM) ; Syndicat des avocats de France (SAF) ; Syndicat national des journalistes (SNJ) ; Syndicat national des personnels de l’éducation et du social (SNPES PJJ/FSU) ; Union juive française pour la paix (UJFP) ; Union nationale lycéenne (UNL) ;  Union des Tunisiens pour l’action citoyenne (UTAC).

     

    Une répression féroce et accrue contre les manifestants

     

    Le gouvernement Macron/Philippe affiche comme un tableau de chasse son bilan de matraquages, d’arrestations et de condamnations contre le mouvement des Gilets jaunes : 9 000 gardes à vue et 2 000 condamnations par la Justice. Triste record, triste bilan.

     

    Il faut arrêter la répression !

    Il faut défendre le droit de manifester !

     

    Avec la Libre Pensée, les associations démocratiques les syndicats, les partis :

    A Paris et dans tout le pays

    MANIFESTATIONS LE 13 AVRIL 2019

     

    Pour la manifestation parisienne :

    Rendez-vous pour la Libre Pensée à 13h :

    Angle place de la République et Boulevard du Temple

    (en face des marches qui mènent à la brasserie Chez Jenny)

     

     

    Paris, le 29 mars 2019

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  • – COMMUNIQUÉ DE PRESSE   

    Monsieur le Président,  je vous fais une lettre que vous ne lirez pas, comme toutes les autres …

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    Monsieur le Président,

    je vous fais une lettre que vous ne lirez pas, comme toutes les autres …

     

     

    Durant la grande tournée de show business du Président de la République pour le « Grand Débat », certains ont pensé que c’était une tournée d’adieux. En Macronie, tout est possible.  Mais du haut de son mépris et de sa suffisance pour les « gueux », Emmanuel Macron n’a reculé devant aucune provocation. Il s’est même livré à une séance de propagande devant une vingtaine d’enfants, scène qui aurait fait hurler dans n’importe quel pays où aurait été dénoncé l’embrigadement des enfants pour une bien mauvaise cause.

     

    Et pour pousser l’ignominie jusqu’au bout, le Président de la République s’est rendu pour ce faire  dans une école privée catholique, à Beaupréau-en-Mauges dans le Maine-et-Loire, commune de 23 000 habitants sans collège public, la seule de cette importance dans ce département  qui soit dépourvue de sans collège public. Sans doute, inconsciemment, s’agissait-il d’un retour aux sources pour lui.

     

    On est donc bien en droit de rester plus que dubitatif et sceptique quant aux déclarations d’Emmanuel Macron sur son attachement à la loi de 1905 qui fonde la laïcité dans notre pays. Il nous faut donc rester vigilants.

     

    Tout au long du « Grand débat » qui n’en finit plus, le Président de la République n’a cessé de dire, comme son gouvernement : « Je vous ai entendus ». Un autre Président avant lui, avait dit « Je vous ai compris ». On sait comment cela s’est terminé.

     

    Il a entendu, a-t-il écouté ?

     

    Il est visible que le locataire actuel de l’Elysée est complétement sourd à ce qui émane du tréfonds du peuple. Ainsi par deux fois, la Fédération nationale de la Libre Pensée s’est adressée à lui.

     

    Le 25 mai 2018 pour solliciter une entrevue pour connaître ses intentions sur la loi de 1905 : aucune réponse.

     

    Le 19 mars 2019 pour qu’il précise sa déclaration devant des intellectuels sur le fait qu’il ne toucherait pas à la loi de: aucune réponse.

     

    La surdité gagnerait-elle tout le gouvernement ?

     

    Le 25 mars 2019, la Libre Pensée écrit à monsieur Christophe Castaner, Ministre de l’Intérieur : 

     

    « Monsieur le Ministre,

     

    Lors de l’entrevue que vous avez accordée à des associations laïques, le 8 janvier 2019, pour les informer du projet de réforme de la loi du 9 décembre 1905 portant Séparation des Eglises et de l’Etat ; vous aviez déclaré qu’il n’y avait rien d’écrit sur ce projet et que dès que cela serait fait, vous nous communiqueriez ce document.

     

    Nous avons donc été surpris de lire dans le journal Le Monde que, le 10 février 2019, le Président de la République a donné un document écrit aux représentants des religions concernant ce projet de réforme.

     

    Notre surprise s’est amplifiée, car nous avons la preuve écrite que les Obédiences maçonniques ont aussi reçu cette note écrite.

     

    Dès lors, la question se pose : pourquoi les principales associations laïques de ce pays n’ont pas été destinataires de cette note, comme vous nous l’aviez indiqué le 8 janvier 2019 ?

     

    Y aurait-il des interlocuteurs privilégiés ?

     

    Nous souhaitons que cette note soit rendue publique et envoyée aux associations laïques, au moins celles que vous avez reçues le 8 janvier 2019. »

     

    ■ A ce jour, nous n’avons reçu aucune réponse.

     

    Et pourtant..

     

    En lisant un compte-rendu des travaux d’une structure de direction d‘une Obédience maçonnique, nous apprenons que le 15 janvier 2019, le Ministre de l’Intérieur a rencontré les Obédiences maçonniques et leur a remis un document de trois pages, intitulé « pistes législatives » sur la loi de 1905. Le 8 janvier 2019, le Ministre dit qu’il n’y a aucun texte écrit sur la loi de 1905 et le 15 janvier 2019, il remet une note de trois pages sur le sujet aux Obédiences maçonniques. Note que nous n’avons  toujours pas reçue plus de deux mois après !

     

    Alors, oui :

    Y-a-t-il des interlocuteurs privilégiés pour le gouvernement ?

    Y-a-t-il un agenda secret de « négociations » ?

     

    Il semble bien que oui, puisque nous savons maintenant que le gouvernement a informé les Obédiences maçonniques et annoncé à leurs représentants la diffusion (à qui ?) d’un document législatif, après le « Grand Débat ».

     

    On est donc en droit de se dire que la réunion du 8 janvier 2019, place Beauvau, n’était qu’une mauvaise farce d’une mauvaise pièce où le gouvernement a pris les associations laïques pour des imbéciles et des interlocuteurs de seconde zone. C’est sans doute cela « la Macronie en marche » : prendre ses interlocuteurs pour des demeurés.

     

    Il y a bien quelque chose de pourri au royaume

    du « nouveau-monde » !

     

    Mais il est une chose de se comporter comme des Machiavel aux petits pieds, il en est une autre de faire tourner la roue de l’Histoire à l’inverse de la Civilisation. La vie va se charger de rectifier les choses.

     

    Vous ne toucherez pas à la loi de 1905 !

     

    Paris, le 4 avril 2019

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  • 8 avril 2019

    Editorial

    Chauny 6 avril 2019

     

    Inauguration du monument en hommage aux Fusillés pour l’exemple de 1914-1918 à Chauny :

    Près d’un millier de participants aux deux cérémonies réunies

    Une nouvelle étape franchie pour la Justice !

     

     

    Le 6 avril 2019 a eu lieu l’inauguration du Monument en Hommage aux Fusillés pour l’exemple à Chauny dans l’Aisne, sur la ligne de Front. Cette date avait été choisie, car elle était celle du 100e anniversaire de la grande manifestation du 6 avril 1919 où 300 000 personnes manifestèrent à l’appel de la Vieille CGT pour protester contre l’acquittement scandaleux de l’assassin de Jean Jaurès, première victime de la guerre de 1914-1918.

     

    Venus de toute la France et même de Belgique, près d’un millier de personnes ont assisté aux deux cérémonies du matin et de l’après-midi. De nombreux Elus, dont des Députés, y ont participé. Plus de 300 personnes ont participé aux banquets du midi, où il fut lu un discours international du Président de la Libre Pensée Jean-Sébastien Pierre.

     

    Ce fut un grand moment d’émotion de solennité. Entre la cérémonie du matin, en présence des « corps constitués » selon la formule officielle, le maire de Chauny, Marcel Lalonde (que la Libre Pensée remercie chaleureusement, ainsi qu’Emmanuel Liévin – Directeur de cabinet- et tout le personnel municipal) a prononcé un discours qui restera dans les mémoires et dont nombre de participants ont souhaité qu’un jour leurs édiles fassent le même.

     

    Marcel Lalonde a notamment déclaré « Contrairement à beaucoup de villes, Chauny n’a pas hésité à se porter candidate pour l’accueil de ce monument. C’est une volonté de notre part. C’est un choix. Mais c’est avant tout une immense fierté…

     

    Pour Jean-Paul Sartre, la seule chose qui permet à l’homme de vivre, c’est l’acte ! Nous avons donc agi. Nous avons agi pour ne pas oublier. Nous avons agi pour honorer. Nous avons agi pour ne pas oublier. Nous avons agi pour honorer. Nous avons agi pour une mémoire « juste » qui se souvienne de tous ses morts….

     

    Ces Fusillés étaient-ils complétement responsables ? Etaient-ils fautifs d’avoir la volonté de vivre ? Qu’aurions-nous fait à leur place ? Aurions-nous obéi à des ordres qui nous mèneraient vers une mort certaine ? Peut-on condamner ces hommes épuisés à qui le commandement avait déjà tant demandé ?...

     

    La Constitution de 1793 a proclamé que « lorsque les Gouvernants violent les droits du peuple, l’insurrection n’est pas simplement un droit, mais un devoir. » Ces hommes ont réagi en humain…

     

     

    « Rien d’audacieux n’existe sans la désobéissance à des règles » a dit Jean Cocteau. Disons le haut et fort, nos soldats de 14-18 ont été audacieux. Leur désobéissance a été un acte courageux. Ils voulaient faire comprendre à leurs chefs que leur mort sur le Front était inutile. Ils ont donc choisi de la rendre utile en se sacrifiant. »

     

    L’après-midi fut consacrée à un hommage militant

     

    Sous la présidence de Nicole Aurigny pour l’Association pour l’Erection du monument des Fusillés, prirent ensuite la parole :

     

    • Pierre Roy,Président de laFédération nationale laïque de Monuments pacifistes

    • Maurice Montet pour l’Union Pacifiste de France (UPF)

    • Liliane Rehby pour l’Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC)

    • Michele Marchioli pour leMouvement de la Paix (MDP)

    • Gilles Manceron pour la Ligue des Droits de l’Homme (LDH)

    • Yves Veyrier , Secrétaire général de la CGT-Force Ouvrière

    • Pierre Outteryck de l'Institut d’Histoire Sociale de la CGT du Nord Pas de Calais

    • Christian Eyschen, vice-Président de laLibre Pensée

     

    Les descendants des Fusillés étaient aussi là

     

     

    Nicole Aurigny, organisatrice inlassable et infatigable de cet hommage dira dans son discours d’ouverture : « En 2014, quand la Libre Pensée a pris la décision d’ériger un monument en hommage aux Fusillés pour l’exemple, nous ne connaissions pas de sculpteur, nous ne connaissions pas de commune susceptible d’accueillir le monument, nous n’avions pas le premier euro. Mais nous avons osé, car nous connaissions l’attachement des citoyens à la cause des Fusillés pour l’exemple : personne ne peut accepter l’injustice criante dont ils ont été victimes.

     

    Aujourd’hui, nous, citoyens de la République, nous réhabilitons solennellement et moralement tous les Fusillés pour l’exemple. Ce monument, qui inscrit dans la pierre leur drame, va rester, pour nous tous, un appel à lutter jusqu’à leur réhabilitation officielle. »

     

     

    Pierre Roy, de la Fédération nationale laïque des Monuments pacifistes dira : « Salut à vous, militants de la paix et de la vérité ! Salut à ce beau monument qui portera sur la place publique, sur le forum et l’agora de nos lointains aînés, la protestation inapaisée de tous les partisans de la justice ! En avant vers la réhabilitation collective ! »

     

    Plusieurs intervenants de la CGT-Force Ouvrière, de la Ligue des Droits de l’Hommeet de la Libre Pensée ont rappelé le rôle irremplaçable de Marc Blondel dans l’aventure de ce monument pour les Fusillés.

     

    Une symbolique émouvante au service de la Justice humaine

     

    Le sculpteur Frédéric Thibault a créé un monument original, à ras-de-terre et sans socle, pour montrer la profonde égalité qu’il y a entre les Fusillés, gens ordinaires du peuple et militants syndicalistes, et l’Humanité vivante. Tout le monde estau même niveau.

     

    Les visages des Fusillés sont poignants de vérité et de douleur. Ils symbolisent les quatre étapes : l’horreur, le refus, la colère et la mort. Il y a un soldat revêtu d’un uniforme colonial, mais dont les traits ne sont pas « indigènès » pour montrer que tous sommes tous les opprimés du même monde.

     

     

     

    Christian Eyschen, vice-Président de la Libre Pensée dira dans son discours de clôture : « On peut y voir une représentation d’un soldat des colonies pour nous rappeler que là aussi, le prix du sang ne s’est pas traduit par la justice. Durant la Première guerre mondiale, il y eut 25 711 Algériens morts dans les tranchées, soit 15% des mobilisés dans les trois départements d’Afrique-du-Nord, 72 035 furent blessés et 12,20% de ces blessés furent invalides à 100%. Blessés à jamais dans leur chair, pour toujours. Blessés ou tués, mais jamais honorés, jamais récompensés, jamais à égalité. »

     

    Et maintenant, la bataille continue !

     

    Nous allons maintenant procéder à la troisième étape du combat pour la réhabilitation collective des 639 Fusillés pour l’exemple. Nous demandons à toutes les Fédérations départementales de la Libre Pensée, dans l’union avec tous ceux qui le voudront, de voir tous les députés de leur département, sans aucune exception, pour leur demander de se prononcer pour la réhabilitation collective des Fusillés en déposant une proposition de loi pour cela et de tout faire pour qu’elle soit soumise au vote de l’Assemblée nationale.

     

     

     

    Nous dresserons le tableau exact de ceux qui prendront position ou pas. Et nous saurons nous rappeler au bon souvenir de tous lors des prochaines échéances électorales. Puisque l’Exécutif s’est déshonoré publiquement, nous nous adressons au Législatif qui est censé représenter la volonté du peuple. Nous verrons donc ce qu’il en est réellement. Il y a les mots et il y aura les faits.

     

    Nous ne cèderons pas sur cette exigence, car ce que nous voulons en obtenant la réhabilitation collective, c’est la reconnaissance du droit de dire NON à la mort, NON à la guerre, NON à la barbarie militariste.

     

    En rendant justice aux morts du passé, nous voulons sauver les vivants d’aujourd’hui et de demain. Ce monument inauguré aujourd’hui sera le vivant témoignage de notre combat, il sera un outil pour avancer vers notre objectif.

     

    Plus jamais la guerre ni la barbarie !

     

     

    Le monument de Chauny est un cri de révolte et un cri d’espoir : Réhabilitation !

    Paris, le 8 avril 2019

     

     

    Un ouvrage sera bientôt édité publiant les discours prononcés avec un reportage photos conséquent. Vous pouvez le réserver déjà en écrivant à la Libre Pensée. Cette journée restera dans les mémoires !

     

    Vous pouvez aussi vous procurer un ouvrage exceptionnel « De Gentioux à Chauny » qui fait la recension et la description de tous les monuments pacifistes et antimilitaristes en France.

     

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  • Bernard et Hervé représentaient la LP04 à Chauny

    photos Bernard ce matinAisne : le premier monument dédié aux soldats fusillés pour l’exemple (Le Parisien)

     

    Aisne : le premier monument dédié aux soldats fusillés pour l’exemple (Le Parisien)

    Aisne : le premier monument dédié aux soldats fusillés pour l’exemple (Le Parisien)

    Aisne : le premier monument dédié aux soldats fusillés pour l’exemple (Le Parisien)

    Aisne : le premier monument dédié aux soldats fusillés pour l’exemple (Le Parisien)

    Aisne : le premier monument dédié aux soldats fusillés pour l’exemple (Le Parisien)

    Aisne : le premier monument dédié aux soldats fusillés pour l’exemple (Le Parisien)

    Aisne : le premier monument dédié aux soldats fusillés pour l’exemple (Le Parisien)

    Aisne : le premier monument dédié aux soldats fusillés pour l’exemple (Le Parisien)

    Aisne : le premier monument dédié aux soldats fusillés pour l’exemple (Le Parisien)

    _______________________________________________________________________

    Boris Vian
    A tous les enfants qui sont partis le sac à dos
    Par un brumeux matin d'avril
    Je voudrais faire un monument
    A tous les enfants qui ont pleuré le sac au dos
    Les yeux baissés sur leurs chagrins
    Je voudrais faire un monument

    Pas de pierre, pas de béton, ni
    de bronze qui devient vert sous la morsure
    aiguë du temps
    Un monument de leur souffrance
    Un monument de leur terreur
    Aussi de leur étonnement

    Voilà le monde parfumé, plein de
    rires, plein d'oiseaux bleus, soudain
    griffé d'un coup de feu
    Un monde neuf où
    sur un corps qui va tomber
    grandit une tache de sang

    Mais à tous ceux qui sont restés les pieds
    au chaud, sous leur bureau en calculant
    le rendement de la guerre qu'ils ont voulue

    A tous les gras, tous les cocus qui
    ventripotent dans la vie et
    comptent et comptent leurs écus

    A tous ceux-là je dresserai le monument
    qui leur convient avec la schlague avec
    le fouet, avec mes pieds, avec mes poings
    Avec des mots qui colleront sur leurs
    faux-plis, sur leurs bajoues, des marques
    de honte et de boue.

    Boris Vian

    Cité par Christian Eyschen pour la Libre Pensée, samedi à Chauny

    _____________________________________________________________________

    Aisne : le premier monument dédié aux soldats fusillés pour l’exemple

     >Société|Isabelle Boidanghein|06 avril 2019, 12h31|   1
    Chauny (Aisne), mercredi. « Il ne faut pas que les générations suivantes oublient », martèle la présidente de la Libre Pensée de l’Aisne, Nicole Aurigny, au côté du sculpteur du monument, Frédéric Thibault. LP/Isabelle Boidanghein
     
     

    Le premier monument en mémoire des 639 soldats condamnés à morts et exécutés au front lors de la Première Guerre mondiale est inauguré à Chauny ce 6 avril. De nombreuses voix s’élèvent pour leur réhabilitation.

     
     

    Le monument, très émouvant, met en scène quatre poilus de deux mètres de haut. Trois ont les mains liées au poteau d’exécution. Deux sont têtes basses, dont un des troupes coloniales. Le troisième hurle sa révolte. Le quatrième est à genoux, tête penchée… Le sculpteur parisien Frédéric Thibault l’a réalisé en pierre de Saint-Maximin (Oise). Antimilitariste, il avait été le premier à proposer un projet.

    Aujourd’hui, à Chauny (Aisne), l’Association pour l’Érection d’un Monument en Hommage aux Fusillés pour l’Exemple touche enfin à son but en inaugurant son ouvrage dans le parc Notre-Dame.

     

    Entre 1914 et 1918, il y eut 2 500 condamnés à mort dans les conseils de guerre et 639 furent fusillés sur le front. Choisis au hasard ou parfois désignés comme « meneurs », ils furent exécutés pour l’exemple. À l’heure actuelle, seuls 40 fusillés ont été réhabilités par la justice française, la plupart dès les années 1920-1930.

    « Il ne faut pas que les générations suivantes oublient, martèle Nicole Aurigny, présidente de la Libre pensée de l’Aisne, qui porte le projet depuis cinq ans. C’est une des pires injustices qui soit. Être fusillé par ses compagnons, qui souvent ont été traumatisés… Ce monument est une étape. Ce que nous demandons, c’est leur réhabilitation. » Une demande jusqu’ici toujours refusée par l’Etat.

    L’armée a tué pour une démonstration de pouvoir

    Francisque Durantet est l’un des six fusillés pour l’exemple de Vingré (Aisne). Il lui était faussement reproché d’avoir abandonné son poste en présence de l’ennemi. Tiré au sort parmi 24, il avait été passé aux armes le 4 décembre 1914. Ce père de deux enfants avait 36 ans.

    Il a été réhabilité en 1921 : « C’est un scandale que l’armée ait tué des gens pour faire une démonstration de pouvoir, confie son petit-fils Abel Durantet, qui sera là aujourd’hui. Ma grand-mère, qui n’en parlait pas, a beaucoup souffert. Aucun président n’a voulu réhabiliter ces soldats alors qu’ils ont été tués par des Français et leurs compagnons d’armes. »

    La ville de Chauny s’est tout de suite portée candidate pour accueillir le monument : « Il se veut message de tolérance et d’humanité, explique Emmanuel Lievin, directeur de cabinet à la mairie de Chauny. Il ne sera pas inauguré en catimini. Le préfet a été invité.

    « Un traumatisme pour toute la famille »

    Nous n’y déposerons pas de gerbes les 8 mai et 11 novembre mais les agents municipaux le fleuriront toute l’année. » Les 100 000 euros du projet proviennent d’associations, de communes, de plus de 1 500 particuliers. L’initiative n’enchante pourtant pas certains historiens.Denis Rolland, président de la Société historique de Soissons, et Jean-Luc Pamart, président de Soissonnais 14-18, dénoncent « une initiative étonnante pour ne pas dire choquante ».

    De son côté, Jean-Michel Revol, maire de Saint-Marcellin (Isère), poursuit le combat pour faire réhabiliter son arrière-grand-père, Jules Berger, fusillé à 32 ans pour abandon de poste et mutilation le 14 septembre 1914 à 5h45.

    Avec sa famille, ils ont participé financièrement à la réalisation du monument de Chauny : « Il a été fusillé le lendemain de la sentence. Il n’y avait pas d’appel. Ça a été un traumatisme pour toute la famille. Aujourd’hui, le temps a fait son œuvre… On peut comprendre que des hommes aient refusé d’aller se battre. Qu’aurions-nous fait à leur place ? »

    ______________________________________________________________

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  • DE LA LIBRE PENSÉE

    Membre de l’Association Internationale de la Libre Pensée (AILP)

    10/12 rue des Fossés-Saint-Jacques 75005 PARIS

    Tél. : 01 46 34 21 50 – Fax : 01 46 34 21 84

       

        libre.pensee@wanadoo.frhttps://www.fnlp.fr 

     

     -        COMMUNIQUÉ DE PRESSE  

     

    FNLP : Nouveaux programmes de Philosophie  Blanquer prépare  le retour de Dieu dans l’école de la République

    Nouveaux programmes de Philosophie

    Blanquer prépare

    le retour de Dieu dans l’école de la République

     

     

    FNLP : Nouveaux programmes de Philosophie  Blanquer prépare  le retour de Dieu dans l’école de la République

    FNLP : Nouveaux programmes de Philosophie  Blanquer prépare  le retour de Dieu dans l’école de la République

    FNLP : Nouveaux programmes de Philosophie  Blanquer prépare  le retour de Dieu dans l’école de la République

    Monsieur Blanquer,

     

    vous devez retirer cette « Idée de Dieu » qui corrompt l’école républicaine et mène à la discorde. Appliquez la Laïcité à l’école, et non pas Thomas d’Aquin, prenez exemple sur les circulaires Jean Zay de 1936 et 1937 en chassant les passions de ce lieu de Raison !

     

    La Libre Pensée, fidèle au serment de Vincennes, réitère sa demande :

     

    ABROGATION DE LA LOI DEBRE ET DE TOUTES LES LOIS ANTILAÏQUES

    RESTITUTION DES 550 MILLIARDS D’EUROS VOLES A L’ECOLE PUBLIQUE

     

    A l’école d’Athènes, le 28 mars 2019

    FNLP : Nouveaux programmes de Philosophie  Blanquer prépare  le retour de Dieu dans l’école de la République

    Télécharger « Blanquer le retour de Dieu Communiqué 28 mars 2019.pdf »

     

     

     

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  • Colloque commun  Libre Pensée et Association pour une Constituante     « De la République »  Samedi 23 mars 2019 (9H30 – 17H  Libre Pensée 10/12 rue des Fossés saint-Jacques. 750005 Paris   (RER : LuxParticipez-tous

    au Colloque commun

    Libre Pensée et Association pour une Constituante

     

    « De la République »

    Samedi 23 mars 2019 (9H30 – 17H

    Libre Pensée 10/12 rue des Fossés saint-Jacques. 750005 Paris

     (RER : Luxembourg)

     

     

    Co présidence : André Bellon et Christian Eyschen

     

    Communications :

     

    Qu’est-ce que la République ? par  Pascal Geiger  

     

    L’Assemblée constituante (1789-1791) par Jean-Marc Schiappa

     

    Qu’est-ce que la souveraineté populaire  par Charles Guittard

     

    Les 1ére, IIème, IIIe et IV République par Dominique Goussot

     

    La Vème République comme anti-modèle, son histoire et sa fin inéluctable par Michel Eliard

     

    L’influence néfaste de l‘Union européenne sur la démocratie républicaine par Christophe Bitaud

     

    La question laïque dans la République par Loïck Gourdon

     

    La question sociale dans la République par Henri Huille

     

    Pour une Assemblée constituante qui redonnera la parole au peuple par André Bellon

     

    Pour s’inscrire au colloque :       libre.pensee@wanadoo.fr – Tel : 01 43 34 21 50

    Ou écrire à : Libre Pensée 10/12 rue des Fossés saint-Jacques 75005 Paris

     

     

    La Libre Pensée se prononce à son Congrès national 

    Pour une Assemblée Constituante souveraine

     

    Le Congrès national de la Libre Pensée de Saint-Herblain (44) réuni du 22 au 25 août 2018 a mis à son ordre du jour, la question : Quelle république sauvera la laïcité ? Vous trouverez ci-joint la synthèse de ce travail réalisé dans la Libre Pensée. 

     

    Le constat est clair : la Ve République est bonapartiste, antidémocratique, antisociale et antilaïque. Elle est conçue pour mettre en œuvre le corporatisme totalitaire. Ce ne sont ni les différents Présidents, ni les différents gouvernements qui adoptant et s’adaptant à ces institutions ne pourront en changer le caractère réactionnaire, le fondement antidémocratique. Cette « monarchie élective », reposant sur le recours à « l’homme providentiel », est très éloignée des principes fondateurs de la République. Elle a, dès sa mise en œuvre, accéléré les attaques contre l’Ecole publique laïque, mais aussi contre la liberté de conscience, la liberté d’expression, la liberté d’association, la liberté syndicale. En soixante ans de Vème République, nombre de ces libertés ont été écornées, malmenées, remises en cause.

     

    La laïcité n’a pas échappé à ces tentatives de destruction et d’effritement. C’’est sans compter sur la résistance des militants laïques, dont ceux de la Libre Pensée, qui face à la Laïcité trahie, ont su préserver l’essentiel. Cependant, la Vème République continue son œuvre de sape.

     

    Dès lors, pour sauver la laïcité, qui est un des piliers de la démocratie, il faut donc liquider les institutions de la Ve République qui ne sont aujourd’hui que la transcription nationale des institutions de l’Union européenne : l’Europe vaticane, telle que l’on appelée des générations entières de libres penseurs. La République ne peut être que la « chose commune » (« respublica ») aux citoyens, pas l'instrument des lobbys capitalistes et cléricaux, qui hantent les couloirs de l’Union européenne.

    « La démocratie, c’est un gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple » (Abraham Lincoln). Il faut redonner la parole au peuple. Il convient donc de renouer avec l’œuvre révolutionnaire et démocratique de nos aînés : mettre en œuvre une Assemblée Constituante souveraine dont le peuple décidera librement la forme et le contenu. « La souveraineté réside dans le peuple ; elle est une et indivisible, imprescriptible et inaliénable » (article 25, Constitution 1793), elle ne peut résider ailleurs, ni dans les couloirs de la Commission européenne, ni dans les bureaux de la Banque Centrale, du FMI, de l’Elysée ou de Matignon. 

     

    Jean Jaurès, dans un discours de 1898, nous dit que le seul moyen de sauver la République laïque, « c’est d’aller à la République vraie, à la République du peuple, à la République sociale ».

     

    Cette République sera celle :

    -        Qui sera avant tout sociale, car l’émancipation des travailleurs doit être en premier lieu économique

    -        Qui donnera les moyens concrets aux travailleurs de mettre en œuvre les principes républicains fondamentaux de liberté, d’égalité et de laïcité

    -        Qui rétablira dans sa plénitude la loi de 1905 et luttera contre le rétablissement des privilèges des religions en rejetant toute politique d'exception de type concordataire

    -        Qui redonnera tous leurs moyens aux services publics qui sont à la base de la justice sociale

    -        Qui redonnera tous ses moyens à l’Ecole publique et laïque en abrogeant la loi Debré et toutes les lois antilaïques et qui répondra au mot d'ordre : « Fonds publics à l’Ecole publique, Fonds privés à l’école privée ».

    -        Qui luttera contre toute dérive corporatiste et communautariste et contre l’individualisation des rapports sociaux

    -        Qui rétablira la République dans son unité, garante de l’égalité entre les citoyens

    -        Qui garantira toutes les libertés individuelles et en premier lieu l'absolue liberté de conscience

     

    La République qui sauvera la laïcité, sera celle qui mettra en œuvre les principes constitutionnels de Liberté, Egalité, Fraternité.

     

     

    Adoptée à l'unanimité

     

     

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  • – COMMUNIQUÉ DE PRESSE –     Déclaration de la Fédération nationale de la Libre Pensée à l’Observatoire de la Laïcité  Mardi 26 février 2019

    – COMMUNIQUÉ DE PRESSE  

     

    Déclaration de la Fédération nationale de la Libre Pensée à l’Observatoire de la Laïcité

    Mardi 26 février 2019

     

    Mesdames et messieurs membres de l’observatoire de la Laïcité,

    Monsieur le président, monsieur le rapporteur général,

    Tout d’abord nous tenons à vous remercier de recevoir La Libre Pensée.

    Nous saluons les travaux et les initiatives de l’observatoire de la Laïcité qui permettent de discuter de la Loi de 1905, de la laïcité sans exacerber les passions.

     

    La Loi de 1905 est menacée.

    Depuis un an, la situation de la laïcité nous inquiète d’autant plus que les services de la présidence de la République, du ministère de l’intérieur ont clairement annoncé leur volonté de « réformer » la Loi de 1905. Selon les annonces, ce serait jusqu’à un tiers de la Loi qui serait réécrit. Nous avons entendu qu’il s’agissait de la renforcer, de la modifier à la marge. Le principal argument étant de « lutter contre l’islamisme politique » et d’adapter la Loi de Séparation des Eglises et de l’Etat à une situation nouvelle. La Loi de 1905 est de par son intitulé une loi adaptée à la séparation des Eglises, comme institution ayant existée lors de la promulgation de la Loi mais aussi apparaissant sur le territoire de la République lors de l’application de la Loi. Nul ne peut e soustraire à la Loi.

    Ce premier argument ne semble pas avoir été entendu.

    En effet, dès le printemps dernier, en déclarant que la République devait « réparer » son lien avec l’Eglise catholique, Emmanuel Macron a contredit tout l’édifice établi depuis des siècles à partir du Concordat de Bologne de 1516, de l’Edit de Nantes, du rejet des Jésuites hors de France, des Lumières, de l’Edit de Tolérance, de la Révolution française, des trois séparation des Églises et de l‘Etat (1795, 1871, 1905), de tout l’édifice républicain et laïque institué par la IIIe République.

    Son intronisation comme Chanoine du Latran pose aussi la question de cette séparation. En la matière, la République française ne peut se soumettre à un organisme privé, à une Eglise. Il n y’a pas de Réparation à avoir, il suffit d’appliquer la Séparation.

    Nous mettons en garde contre l’éclatement du cadre républicain dans le cadre d’une loi qui favoriserait les cadres concordataires. Nous avions déjà attiré l’attention des laïques lors de la mise en place des assises de l’Islam, quand le 25 juin 2018, « dans la continuité du discours qu’il a prononcé à la rupture du jeûne par la Conseil français du culte musulman », le ministre de l’Intérieur a publié un communiqué annonçant la tenue « d’assises territoriales » ayant pour objet « d’aborder les thèmes de la représentation institutionnelle de l’Islam de France, de la gouvernance des lieux de culte, du financement du culte et de la formation des ministres du culte », « dans la continuité des instances de dialogue organisées depuis 2015 […] ». Le même jour, il a adressé aux préfets une circulaire, par laquelle il leur a enjoint de tenir ces assises avant le 15 septembre 2018.

    Pour nous, les cultes n’ont pas besoin de l’Etat et des services de l’Etat pour s’organiser, ainsi l’Etat se préserve de toute ingérence des religions dans son administration, sa politique, et dans les services publics rendus aux usagers. Multiplier les dérives concordataires, c’est accepter le communautarisme, la mainmise des lobbies religieux, le développement du clientélisme. In fine, le morcellement prononcé du territoire républicain.

    Une modification substantielle de la Loi serait fatale à la concorde civile. C’est pourquoi la Libre Pensée demande au président, au gouvernement de ne pas toucher à la Loi de 1905.

    Comme l’indique le sondage organisé par l’Observatoire de la Laïcité, près de trois Français sur quatre (73%) se déclarent attachés à la laïcité telle que définie par le droit. Au-delà des sondages, c’est ce sentiment que nous retrouvons dans les diverses initiatives que nous prenons, à travers les 90 rassemblements et initiatives autour du weekend du 9 décembre 2018, en rassemblant des milliers de laïques. Plusieurs appels ont eu lieu pour la défense de la Loi.

    La Libre Pensée n’est pas candidate pour réécrire la Loi, la modifier ou participer à sa refonte. La Loi dit tout en matière de police des cultes, en matière de séparation des Eglises et de l’Etat. La seule revendication qu’à la Libre Pensée est que le président et le gouvernement reviennent sur les dispositions qui ont modifié profondément la Loi en 1942, sous le régime de Pétain. En cela, qu’ils rétablissent une stricte séparation des Eglises et de l’Etat.

    Comme nous ne sommes pas candidat à participer à la réécriture de la Loi, nous ne le sommes pas plus pour signer des textes, avec les représentants religieux, imposés par le ministère de l’Intérieur. Nous avons la désagréable expérience le mardi 19 février de nous voir associer, à l’inverse de notre avis, à un appel d’union nationale au côté de représentant religieux et d’associations qui n’ont de laïcité que le nom. Si nous devons signer un texte, nous le ferons d’organisation à organisation, et non assujettis à une injonction d’un ministère.

    L’indépendance des associations est là aussi un gage de l’expression de la liberté de conscience. Il nous semble essentiel dans ces temps médiatiques où la confusion règne plus facilement que la compréhension, de ne préserver les segments de démocratie que représentent les associations.

    Si la Loi de 1905 devait être modifiée, nous le saurions apparemment au terme du « Grand débat », la Libre Pensée prendrait ses responsabilités et engagerait les laïques à une manifestation nationale.

    Sur les Crèches de la nativité dans les bâtiments de la République

    La Fédération nationale de la Libre Pensée gagne quasiment tous ses recours, à tous les niveaux de juridiction, car elle se place dans une vision de liberté de la loi de 1905. Les libres penseurs ne sont pas des iconoclastes qui veulent éradiquer la religion par la force. Leur seule arme est la raison et le respect du principe de Séparation des Eglises et de l’Etat.

    La Libre Pensée ne peut que se féliciter de voir des Préfets agir dans le sens des arrêts du Conseil d’Etat (sollicité par la Libre Pensée) et interdire la présence de crèches catholiques dans les bâtiments de la République. Il y a des maires qui refusent de respecter la loi laïque et qui rusent en permanence. Mais force restera à la loi de 1905.

    Sur la Sainte Geneviève

    La Libre Pensée attire l’attention de l’Observatoire sur cette question. Les gendarmes, avec le droit de réserve due à leur fonction, ne sont pas des supplétifs de l’alliance du sabre et du goupillon. Leur liberté de conscience doit être respectée, ils n’ont pas alors à se voir imposer une messe en uniforme le jour de la Sainte-Geneviève. De plus, représentants l’Etat, ils n’ont pas à être en uniforme lors d’une cérémonie religieuse. Ils peuvent s’y rendre en civil, à titre individuel, comme n’importe quel citoyen mais ce double choix imposé, lors d’un jour de congés, est un double manquement à la Loi de 1905.

     

    Funérailles civiles

     

    Il ne doit pas y avoir de symbole religieux à l’entrée des cimetières construits après le 9 décembre 1905. Les bâtiments religieux ne doivent pas servir de cimetières religieux, même temporairement, comme le prévoit la loi sur les statuts des cendres. En conformité avec les lois des 14 mai 1881 et 15 novembre 1887, il ne peut y avoir de « carrés religieux » dans les cimetières. L’article 15 du Concordat de 1801 disposait : « Dans les communes où l’on professe plusieurs cultes, chaque culte doit avoir un lieu d’inhumation particulier ; et dans les cas où il n’y a qu’un seul cimetière, on le partagera par des murs, haies ou fossés en autant de parties qu’il y a de cultes […] ». Mais la loi du 14 novembre 1881, qui abroge l’article 15 du décret du 23 prairial an XII, dispose que « Tout regroupement par confession sous la forme d’une séparation matérielle du reste du cimetière est interdit. » Bien entendu, l’orientation des tombes est aussi libre, cela fait partie de l’ornement des sépultures. Mais la circulaire du 19 février 2008 de madame Alliot-Marie permet de fait la constitution de « carrés religieux ». Elle doit donc être abrogée. On doit revenir sur la loi du 19 décembre 2008 sur le statut des cendres pour permettre une libre disposition et dispersion des cendres, en respectant les volontés des défunts et des familles. Les Rites pratiqués lors des cérémonies de funérailles, quels qu’ils soient, doivent être libres, en tenant compte de la volonté exprimée par les défunts.

     

    Education nationale

    Nous nous interrogeons sur la multiplication des structures autour de la Laïcité, notamment sur le manque de réaction du comité des Sages, créé par monsieur Blanquer, ministre de l’Eduction nationale que nous avons saisi sur la question des « internats-relais » proposant une solution de « réinsertion » pour des enfants en grandes difficultés scolaires sur le rectorat de Bordeaux. En effet, dans une circulaire du 18 avril adressée aux chefs d’établissements le Recteur d’Académie de Région (Bordeaux) propose aux parents d’élèves concernés deux établissements confessionnels, catholiques, privés, qui dépendent de la Fondation d’Auteuil, partenaire de l’opération, laquelle ne cache pas ses engagements ni d’être une œuvre d’Église : « Cela signifie que la mission d’Apprentis d’Auteuil - accueillir, éduquer, former et insérer des jeunes en difficulté - est reconnue par l’Église comme pastorale, puisqu’elle est réalisée en référence à l’Évangile »(…) « Dans chaque établissement, l’équipe d’animation pastorale va à la rencontre des jeunes, comme des adultes. Elle répond aux interrogations, organise des échanges qui aident les jeunes à grandir en intériorité. À ceux qui veulent découvrir le Christ, préparer un sacrement, approfondir leur foi, elle propose catéchèse, célébrations, pèlerinages…, en veillant au lien avec les paroisses et les diocèses. (…) »

    La Laïcité est un principe, elle doit être apprise, comprise et appliquée. Elle doit d’abord l’être au sein des services publics, de l’école de la République. Par son silence, le comité des Sages donne l’impression de répondre plus à l’assertion de Clemenceau "Si vous voulez enterrer un problème, nommez une commission" qu’à la compréhension de la laïcité. C’est une interrogation que nous vous soumettons : si la laïcité connaît des applications concrètes, tangibles, visibles comment faire en sorte de les populariser quand il de tels manquements sont admis?

    Nous déclarons fortement notre opposition à l’amendement d’Eric Ciotti, adopté comme complément à la loi Blanquer dite « école de la confiance », qui imposerait la présence du drapeau français, du drapeau de l’Europe, et des paroles de l’hymne national dans les classes des écoles. Nous ne nous lasserons pas de répéter que le drapeau européen dérive directement de la symbolique mariale qui est tout sauf un gage de laïcité. Le drapeau national impose aux enfants une conception patriotique de l’enseignement, et cela tranche avec la nécessaire neutralité religieuse, philosophique et politique de l’école laïque. La laïcité n’est pas une religion civile.

    Nous souhaitons nous exprimer aussi sur la mesure rendant obligatoire l’école maternelle à partir de 3 ans. Outre l’aspect contestable pour les familles de cette nouvelle obligation scolaire, le caractère obligatoire de cette scolarisation permet l’extension de la loi Debré aux écoles maternelles privées, donne obligation aux municipalités de les financer et constitue une nouvelle manne,  détournant l’argent public de l’institution scolaire de la République. 

    Paris, le 26 février 2019

     

    – COMMUNIQUÉ DE PRESSE –     Déclaration de la Fédération nationale de la Libre Pensée à l’Observatoire de la Laïcité  Mardi 26 février 2019

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  • 20 mars 2019 Communiqués

    Pour poursuivre le débat sur le communiqué de la Libre Pensée au sujet de la « grève sur le climat ».

     

    Notre communiqué, critiquant vertement l’opération de ce vendredi 15 mars dite « grève pour le climat » a suscité de très nombreuses réactions, ce qui était son but : ouvrir le débat. La Libre Pensée a toujours été favorable à la confrontation des points de vue, même quand cela était difficile.

    Beaucoup d’entre vous ont poussé un « ouf » de soulagement face au déferlement en cours où l’on voit toute la classe politique largement discréditée, encourager la jeunesse à faire grève, jeunesse qui, il y a trois mois, était matraquée et gazée sur ordre de l’Etat, quand il s’agissait de demander l’abandon de la réforme du bac et de Parcoursup.

    D’autres nous ont indiqué que la jeunesse qui manifestait était à dissocier des politiciens du Vieux monde. D’autres nous ont clairement exprimé leur hostilité à ce qu’un débat sur le climat puisse avoir lieu, étant donné que ces questions-là étaient tranchées et qu’il n’y avait pas à y revenir.

    Nous apportons donc les précisions utiles suivantes :

    • La Libre Pensée n’a à aucun moment dénigré le travail des scientifiques, mais l’utilisation des modèles qui peuvent être faits ou de certains résultats de modélisation, dans un but évident de dévoyer les aspirations de la jeunesse dans une opération d’union nationale. Celui qui résume cela à merveille est Laurent Berger : «je préfère toujours voir des lycéens se mobiliser sur des causes nobles et justes, pour le climat… plutôt que sur des choix sur telle ou telle réforme de droit du travail »
    • Nous rappelons que ceux qui, au gouvernement ou qui l’ont été, sponsorisent la marche pour le climat et les débats périphériques sont également ceux qui attaquent la recherche, ses crédits, ses personnels, et traitent avec le plus grand mépris les organisations syndicales qui, elles, défendent le service public, les labos, la liberté de recherche sans dogme ;

    Nous savons faire la distinction entre d’une part, ceux qui ignorent à peu près tout du climat et qui parlent avec beaucoup de certitudes, et les scientifiques, qui font régulièrement des allers-retours entre leurs modèles et les observations et qui sont généralement plus prudents sur les conclusions à en tirer ; nous faisons également la différence entre la jeunesse et ses inquiétudes, et l’opération proprement dite.

    • La Libre Pensée avoue, au contraire de beaucoup d’autres qui parlent d’autorité sans la moindre compétence, ne pas être une association scientifique, mais elle en défend la liberté, y compris pour un scientifique, de remettre en cause le discours de son collègue, ce qui, dans la climatologie actuelle, n’est pas possible, du fait des pressions politiques. Elle indique donc son « agnosticisme » en matière de climat, comme en matière de théorie des cordes ou de gravité quantique à boucle (et nous tirons notre chapeau à ceux qui ont déjà un point de vue tranché sur ces deux dernières théories) ;
    • La Libre Pensée ne manifestera jamais bras dessus, bras dessous avec ceux qui organisent les guerres et la ruine de pays entiers, et qui ont créé le business vert en utilisant l’aspiration à vivre dans un monde non pollué. Non, on ne nous verra pas aux côtés de l’Eglise, des patrons, de Macron et sa horde, de Pécresse et consorts…
    • La Libre Pensée constate également que si beaucoup de discours sont assénés, l’accès à la science, à la recherche, aux publications, aux observations… est très difficile et que les documents et chiffre réels sont très peu connus du grand public (nous ne parlons pas ici des nombreux sites internet), ce qui, pour un sujet touchant à « la fin du monde» est pour le moins contradictoire.
    • Nous constatons que derrière les préoccupations dites « écologiques » se trouvent des termes assez flous, comme « destruction de l’environnement ». S’agit-il de faire le procès des pesticides, du nucléaire, de l’éclairage public, des OGM, des habitudes individuelles ou tout simplement de l’industrie ? Malgré la sympathie que l’on a pour la jeunesse et ses combats -souvent très conscient des tentatives de récupération politique, nous ne renforcerons jamais les sentiments d’hostilité contre les progrès que peuvent réserver les découvertes scientifiques pour nourrir et soigner (à condition d’avoir encore des hôpitaux et des paysans dans ces deux cas). Nous rappelons que les famines et les guerres découlent des décisions politiques et des lois morbides du « marché », pas de la température.

    Pour un bilan « carbone » des guerres et des bombardements

    Laissons le mot de la fin à l’un de nos lecteurs à l’esprit acéré : « je serais curieux de savoir à quel niveau de "bilan carbone" se situe la construction puis le largage d'une bombe, ainsi que les guerres "qu'on" a menées, comparé à un nombre de foyers sur une période donnée ».

    La Libre Pensée est disponible cependant à écouter, en la matière, tous les points de vue sans exclusive, car il ne saurait y avoir, en science comme pour le reste, de vérité révélée, à moins de vouloir créer un délit de blasphème, ce qui semble être le cas en matière de climat.

    Ce n’est qu’un début, le débat continue

    Le 20 mars 2019

     

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    nota : Dès la sortie du premier communiqué FNLP, un contact nous a fait part de ses soupçons selon lesquels la Libre pensée virerait au "climato-scepticisme".

    Cette formule couperet, comme "l'euro-scepticisme", sert à invalider ceux qui tiennent un discours non dogmatique. La science ne cherche pas la vérité, elle rassemble les connaissances sur l'objet qu'elle se donne à étudier. La science ne se vote pas, contrairement à la pratique du GIEC, en ce qui concerne ses rapports.

     

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