• FÉDERATION NATIONALE DE LA LIBRE PENSÉE

    Journée internationale de la Libre Pensée à Paris : Un grand succès franco-italien ! 

    La célébration par la Fédération de Paris de la journée internationale de la Libre Pensée a rassemblé samedi 25 septembre plus de cinquante personnes. Cet indéniable succès est dû aux riches communications des deux libres penseuses italiennes, à la prestation de la chorale populaire de Paris, et aux lectures faites avec talent par Michel Sidoroff Lire plus …

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    Vigie de la laïcité : Newsletter N°6 

    La Newsletter n°6 est parue. Dans ce numéro : compte rendu de l’AG du 17/09/2021 à la Une : Natacha Polony ou la falsification de l’histoire de la laïcité, par Jean Baubérot TELECHARGEZ AU FORMAT PDF TELECHARGEZ AU FORMAT PDF

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    COMMUNIQUE DE LA LIBRE PENSEE DE MOSELLE : selon un sondage IFOP, 51% des Français ne croient pas en Dieu 

    Un sondage de l’IFOP du 23 septembre courant établit que 51% des Français ne croient pas en Dieu. La fédération de Moselle de la Libre Pensée ne peut que se féliciter de la sécularisation croissante de la société française qui prend ses distances avec le mysticisme religieux, source de nombreuses violences criminelles hier comme aujourd’hui. Lire plus …

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    On nous aime….. Quand les insultes sont des décorations… 

    Régulièrement des abrutis de toutes sortes prennent notre boite mail sur notre site web pour une décharge publique où ils déversent leurs ordures. Cela leur fait du bien et cela ne nous fait pas de mal, car cela nous indiffère au plus point. En règle générale, nous ne répondons pas, car cela serait nourrir l’illusion Lire plus …

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  •  25 09 21 : Marche pour la Paix à Château-Arnoux, ville de la Paix,

    à l'appel du Mouvement de la Paix 04

    25 09 21 : Marche pour la Paix Château-Arnoux, ville de la Paix, à l'appel du Mouvement de la Paix 04 Discours de la Libre Pensée:

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    25 09 21 : Marche pour la Paix à Château-Arnoux, ville de la Paix, à l'appel du Mouvement de la Paix 04

       Amis et Camarades Pacifistes,

    Je vous adresse le salut de la Libre Pensée et nos pensées émues pour notre amie et camarade Michèle Tripon qui nous a quittés si brutalement. 

    Culture de la Paix contre culture de la guerre: 

    Jean-Marie Guéhenno, qui fut Secrétaire général adjoint au Département des opérations de maintien de la paix de l'Organisation des Nations unies, enseignant à l'Université de Columbia, s’exprimait ainsi sur France Inter le 17 septembre dernier: «La guerre, on ne la déclare plus, elle est permanente»...«Il y a une sorte d'accoutumance à la violence»...«On s’habitue à ces guerres lointaines, à ce climat de violence. Ce qu’on ne sait pas c’est si ça débouche sur une confrontation catastrophique de grands ensembles ou si c’est plutôt une sorte de diffusion de violence quotidienne qui émiette nos sociétés»  

    Il ajoutait: «Pendant la ‘’guerre froide’’, on avait une identité facile. On avait un ennemi, on n’avait pas besoin de réfléchir à ce qui rassemblait une société...Avec l’effondrement de l’Union Soviétique, on a été privé d’ennemi. Aujourd’hui, on est dans des sociétés émiettées qui se déchirent parce que, au fond, on n’a pas de fondations...».. «Il n’ y a plus de conscription», pleurait-il. 

     

    Amis, Camarades, ces propos indiquent que la vieille antienne «Si vis pacem para bellum», si tu veux la paix, prépare la guerre est toujours l’horizon indépassable des ‘’maîtres’’ du ‘’vieux monde de la guerre et de l’exploitation’’. 

    Pour les dominants, Le ciment d’une nation se fait non pas par la paix mais par la désignation sinon la fabrication d’un ennemi.  

    Le philosophe aristocrate Nietzsche ajouterait: «Qui vit de combattre un ennemi a tout intérêt de le laisser en vie.»  

    C’est ça, la culture de la guerre, la vieille chanson que dénonçait notre grand Jaurès, celle qui dit: ‘’il y aura toujours la misère, il y aura toujours la guerre’’.  

     

    Robespierre expliquait avec raison, dans son discours du 2 janvier 1792 contre la guerre : 

    « La guerre est toujours le premier vœu d’un gouvernement puissant qui veut devenir plus puissant encore. (…) c’est pendant la guerre que le peuple oublie les délibérations qui intéressent essentiellement ses droits civils et politiques . » 

     

    Amis et Camarades, à cela opposons la culture de la Paix! Les ingrédients de la Paix existent. 

    -Dans un de ces rares moments lumineux de l’histoire de France, la Constitution de la première République osait déclarer au monde, avec éclat et panache: 

    Article 118. - Le Peuple français est l'ami et l'allié naturel des peuples libres. 

    Article 119. - Il ne s'immisce point dans le gouvernement des autres nations ; il ne souffre pas que les autres nations s'immiscent dans le sien. 

    Article 120. - Il donne asile aux étrangers bannis de leur patrie pour la cause de la liberté. - Il le refuse aux tyrans. 

     

    -Le libre penseur Anatole France déclarait au congrès des instituteurs syndicalistes CGT de 1919:  

    « ...il faut bannir de l'école tout ce qui peut faire aimer aux enfants la guerre et ses crimes. Et cela seul demandera de longs et constants efforts si toutes les panoplies ne sont pas, un jour prochain, emportées par le souffle de la Révolution universelle. Mes amis, faites haïr la haine, c'est le plus nécessaire de votre tâche et le plus simple. » 

     

    Amis et Camarades, prenons rendez-vous et retrouvons-nous le 11 novembre 2021 ici-même à Château-Arnoux pour notre Journée Pacifiste, comme chaque année, avec les organisations pacifistes 04!                                             

    Je vous remercie. 

    MP pour la Libre Pensée 04 

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    25 09 21 : Marche pour la Paix à Château-Arnoux, ville de la Paix, à l'appel du Mouvement de la Paix 04

    25 09 21 : Marche pour la Paix à Château-Arnoux, ville de la Paix, à l'appel du Mouvement de la Paix 04

    http://www.hauteprovenceinfo.com/article-35837-chateau-arnoux-saint-auban-la-marche-pour-la-paix-en-images.html

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    25 09 21 : Marche pour la Paix à Château-Arnoux, ville de la Paix, à l'appel du Mouvement de la Paix 04

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  • ILS SONT VENUS! ILS SONT TOUS LA! ...sans uniforme ni écharpe tricolore, certes...mais ils sont là au chevet d'une Eglise mal-en-point...    

    PHOTO Le Dauphiné Libéré 

    DIocèse de Digne-les-Bains. L’évêché a déménagé à Peyruis (ledauphine.com) 

    DIocèse de Digne-les-BainsL’évêché a déménagé à Peyruis 

    L’évêché est désormais installé à Peyruis, dans la maison diocésaine “Le Bartèu”. Une inauguration a été organisée le vendredi 24 septembre. 

    Par René GALVEZ - Hier à 17:17 - Temps de lecture : 2 min 

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    DISCOURS DE Mgr Nault, évêque de Digne:

     Télécharger « Inauguration-du-Bartèu-2021_discours-Mgr-Nault.pdf »

    > Télécharger « Bartèu-Le-Mag-26[11932].pdf »

     sur le site: http://catho04.fr

     

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    UN PETIT RAPPEL

     Peyruis/ ILS SONT VENUS! ILS SONT TOUS LA! ...sans uniforme ni écharpe tricolore, certes...mais ils sont là, ostensiblement, devant la presse,  au chevet d'une Eglise mal-en-point...

    ANATOLE FRANCE, Libre Penseur

    S'adressant aux autorités politiques de la IIIe République, en 1904, le concordat étant toujours en vigueur, dans son livre "L'Eglise et la République", il les encourageait à séparer les Eglises et l'Etat, un an avant l'avènement de la grande loi libertaire et démocratique de 1905:

     

     [En parlant de l'Eglise romaine: ] "C'est vous qui l'opposez à la République et qui dressez en face du pouvoir civil français le pouvoir civil romain.

    C'est vous qui lui donnez les armes dont elle vous frappe.

    Pour les lui retirer, qu'attendez-vous ?

    Administrée par vous, elle domine toujours vos administrations.

    Rompez les liens  par lesquels vous l'attachez à l'Etat, brisez les formes par lesquelles vous lui donnez la contenance et la figure d'un grand corps politique, et vous la verrez bientôt se dissoudre dans la liberté."

      ["L'Eglise et la République"-1904 - Chapitre 10- conclusion ]

     

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    UN SONDAGE: 

    Une majorité de Français affirme ne pas croire en Dieu

    Selon un sondage de l’IFOP, 51 % des personnes interrogées se déclarent non croyantes. Elles étaient 43 % en 2011. 

    Le Monde du 24 septembre 2021 

    L’éloignement des Français de la sphère religieuse continue de s’accentuer. Pour la première fois, dans un sondage de l’institut IFOP, une majorité de Français (51 %) disent ne pas croire en Dieu. Ils étaient encore une majorité de croyants en 2011 (56 %), sans même remonter à 1947 (66 %). L’incroyance est assez également répartie entre les âges, exception faite des plus de 65 ans, seule catégorie où une majorité (58 %) dit croire en Dieu. C’est l’une des données marquantes d’une enquête effectuée en ligne les 24 et 25 août par l’IFOP auprès de 1 018 personnes, à la demande de l’Association des journalistes d’information sur les religions. 

    Le détail des chiffres confirme une évolution bien repérée par la sociologie, à savoir que la religion est désormais plus présente dans les grandes agglomérations que dans les zones rurales. On trouve davantage de croyants dans l’agglomération parisienne (60 %) que dans les communes rurales (46 %) et même dans les communes urbaines de province (48 %), davantage en Ile-de-France (59 %) qu’ailleurs sur le territoire (47 %). Une pratique catholique désormais plus dynamique dans les centres-villes, auprès de catégories sociales plutôt favorisées, que dans des zones rurales qui pâtissent davantage de la pénurie de prêtres ; une vitalité religieuse plus forte parmi des populations de tradition musulmane ou protestante évangélique implantées dans les grandes agglomérations : les grandes villes sont devenues les premiers foyers de la pratique, indexée sur la croyance. 

    Faible influence de la pandémie de Covid-19 

    Cette tendance sociologique au recul de la croyance contraste avec la place croissante occupée par la question religieuse dans le discours politique, à la suite de la série d’attentats islamistes commencée à Toulouse et Montauban en 2012. Elle s’accorde en revanche avec l’effacement progressif de ce sujet dans les interactions sociales. Seulement 38 % des personnes interrogées par l’IFOP disent parler souvent ou de temps en temps de sujets liés aux religions en famille, et seulement 29 % avec leurs amis. En 2009, ils étaient respectivement 58 % et 49 % à le faire. 

    Seulement 38 % des personnes interrogées disent parler souvent ou de temps en temps de sujets liés aux religions en famille 

    Indifférence ou prudence, au travail, c’est encore plus rare : seuls 18 % déclarent parler de sujets liés aux religions avec leurs collègues. Cependant, on note que les 25-34 ans, et dans une moindre mesure les 18-24 ans, sont nettement plus nombreux que leurs aînés à déclarer parler des sujets de religion à leur entourage familial, amical ou professionnel. Globalement, ce sont les « croyants et religieux » qui sont les plus enclins à ces conversations, notamment en famille (83 % des catholiques, 72 % des musulmans et 67 % des protestants). 

    Les pratiques religieuses ne résument pas, loin de là, le système de croyances ou l’intérêt pour les questions spirituelles, mais ont-elles subi des inflexions sous l’influence de l’épidémie de Covid-19, fait social massif qui touche aussi à l’intime à travers les deuils ? Pratiquement pas. Seules 9 % des personnes interrogées disent que la pandémie les a « rapprochées d’une pratique religieuse ». Encore faut-il préciser qu’il s’agit essentiellement de celles qui se disent déjà « croyantes et religieuses » (36 %). 

    En fin de compte, la pandémie aura moins touché, de ce point de vue, les Français que l’incendie de Notre-Dame de Paris, même si la dimension religieuse de ce sinistre d’avril 2019 demeure modeste. Cependant, 21 % des personnes interrogées indiquent que l’incendie a « réveillé » en eux « un sentiment religieux ou une fibre spirituelle ». C’est d’abord le cas de catholiques pratiquants (48 %), mais aussi de catholiques non pratiquants et de personnes se réclamant d’autres religions (27 %). 

    Les religions demeurent en définitive créditées pour 68 % (contre 77 % en 2009) d’une capacité « à transmettre aux jeunes des repères et des valeurs positives : respect de l’autre, tolérance, générosité, responsabilité », une opinion majoritaire dans tous les secteurs de la population hormis les « athées convaincus » (44 %) et les sans-religion (44 %). En revanche, seulement une minorité de personnes interrogées (47 %, contre 51 % en 2009) leur accorde de pouvoir « contribuer positivement aux grands débats de société : bioéthique, moralisation de l’économie, famille… » 

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  • Transmis par notre Camarade Claude T. (LP04)

    Conférence

    «Loi de 1905, abroger le concordat d'Alsace-Moselle et les statuts spécifiques dans les Outre-Mer», avec :

    Katia Buisson, doctorante en droit public , militante du PRG

    Alexis Corbière, député LFI

    Karin Fischer, conseillère régionale LFI

    Benoît Schneckenburger,  membre de la Commission Administrative Nationale de la FNLP

    Michel Sidoroff, membre de la Commission Administrative Nationale de la FNLP

     

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    La Libre Pensée sera présente à cette occasion à l'invitation du Mvt de la Paix 04,

    à Château-Arnoux, à 14h30,

    devant le Monument Pacifiste et Antimilitariste Victorin Maurel

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  • ntervention de la Libre Pensée lors de la réunion publique de la Vigie de la Laïcité le 17 septembre 2021

    Intervention de la Libre Pensée lors de la réunion publique de la Vigie de la Laïcité le 17 septembre 2021

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    Monsieur le président, Mesdames, Messieurs, chers amis,

    Je vous apporte le salut fraternel de la Fédération nationale de la Libre Pensée (FNLP).

    La disparition de l’Observatoire de la laïcité à l’initiative du Gouvernement a profondément attristé les libres penseurs de ce pays, elle les a même révoltés. Le bilan de l’Observatoire n’est plus à faire. C’est pour cela même que le pouvoir exécutif l’a supprimé. L’Observatoire nous avait à tort donné le sentiment qu’il s’agissait d’une autorité administrative indépendante, à la manière, par exemple, du Défenseur des droits. Comme l’ont fait en cette qualité dans leur domaine Dominique Baudis et Jacques Toubon hier ou Mme Claire Hédon aujourd’hui, Jean-Louis Bianco et Nicolas Cadène ont magistralement œuvré à la tête de l’Observatoire pour la défense de la laïcité, pour la protection de la démocratie, pour la sauvegarde de la République.

    Hélas ! L’Observatoire de la laïcité était une simple commission consultative dépendant des services du Premier ministre qu’un trait de plume vengeur a pu effacer facilement sans pour autant gommer l’inestimable travail accompli de 2013 à 2021.

    La création de la Vigie de la laïcité, pour combler le vide laissé par la suppression de l’Observatoire, réjouit la FNLP et tous les libres penseurs de France qui ont pu mesurer l’importance de cette initiative dans la situation présente : ils ont donc accueilli avec enthousiasme à leur congrès national de Voiron le professeur Jean Baubérot, l’un des fondateurs de cette Vigie, l’équivalent de la Chouette de Minerve dans le domaine de la séparation des Églises et de l’État.

    La Vigie de la laïcité devra rester à son poste de veille, en ces temps où les atteintes aux libertés et droits fondamentaux s’amoncèlent, en ces temps où s’affichent sans fard des ambitions néo-concordataires, notamment à l’égard des musulmans, en ces temps où la loi du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République bouscule l’équilibre découlant des lois des 1er juillet 1901 sur le contrat d’association et 9 décembre 1905 concernant la séparation des Églises et de l’État, dans la mesure où le nouveau texte fragilise les libertés constitutionnelles d’association et de conscience, en particulier au moyen de l’imposition d’un contrat d’engagement républicain aux groupements, de l’extension du pouvoir de dissolution administrative de ces derniers et d’une procédure de reconnaissance préalable des associations cultuelles.

    La Vigie va devoir accomplir un travail immense : travail d’explication, travail de pédagogie, travail de préservation du patrimoine politique de tous citoyens, celui de la République. Avec le souci de préserver l’indépendance réciproque de nos associations, qui ont des vocations différentes, la FNLP apporte tout son soutien à la Vigie de la laïcité à laquelle elle souhaite longue vie. Nous avons en commun la magnifique parole de Victor Hugo combattant l’infâme loi Falloux de 1850 sur l’enseignement : « l’Église chez elle et l’État chez lui. »

    Je vous remercie

    Dominique Goussot, Vice-Président de la Libre Pensée

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  • Journée internationale de la Libre Pensée -20 septembre 2021 –

    Journée internationale de la Libre Pensée 

    20 septembre 2021  

     

    Amis, citoyens, compagnons, camarades, 

    Je vous apporte le salut fraternel de la Fédération nationale de la Libre Pensée et de lAssociation Internationale de la Libre Pensée. 

    Il y aura juste 10 ans, à Oslo en Norvège, nous avons reconstitué lInternationale de la Libre Pensée. Lenfant est encore jeune, mais il se porte très bien. Nous avons constitué notre Association internationale à quelques mètres et à quelques temps où lextrême-droite fasciste a tué des dizaines de gens et fait exploser des bombes. 

    Nous avions salué alors, et Marc Blondel en premier, le courage du gouvernement norvégien qui a refusé dutiliser cette barbarie pour remettre en cause les libertés démocratiques. Les Norvégiens ont alors fait corps pour dire : la démocrate et la liberté sont nos biens les plus précieux, jamais nous ne permettrons que le fascisme les remette en cause. Comme on est loin de la France et de ses petits gouvernements liberticides ! 

    Cest au IIème Congrès de lA.I.L.P. de Mar del Plata en Argentine quil fut décidé de faire du 20 septembre, la journée internationale de la Libre Pensée sur tous les continents. Cette date du 20 septembre est chère au cœur de nos camarades libres penseurs latino-américains. Il existe un grand nombre dassociations du 20 septembre dans les pays du cône sud de lAmérique. 

    Ces associations honorent ainsi laction de Giuseppe Garibaldi, surnommé le héros des deux-mondes. La Libre Pensée associe depuis longtemps deux grands personnages dans la lutte pour l’émancipation universelle : Simon Bolivar et Giuseppe Garibaldi. 

    Ils ont bien des points communs. Simon Bolivar combattit toute sa vie, périlleuse et romanesque, pour lindépendance des pays de lAmérique du Sud, pour la République et pour laffranchissement des opprimés. Au Pérou, il fit interdire le travail forcé, libéra les esclaves qui avaient combattu pour la libération du pays et fit décréter que tous les fils desclaves seraient désormais libres. 

    Ce nest pas pour rien que le surnom qui le fit rentrer dans lhistoire est le Libertador. Libération nationale, politique, culturelle, religieuse par une démarche fondamentalement laïque. 

    Giuseppe Garibaldi avait 13 ans quand Simon Bolivar meurt. Plus tard, il adhère au mouvement « Jeune Italie » de Mazzini dont lobjectif est de transformer lItalie en une République démocratique et unitaire. 

    Il va combattre aussi, en Amérique latine, dans la plupart des pays où il rendra populaire et symbolique la chemise rouge de ses combattants. Rouge, car si le sang coulait dessus, cela se verrait moins. Rouge, car cest la couleur de toujours des révoltés et des révolutionnaires. Il traversera tout le continent avec ses brigadistes pour la libération des pays, empruntant souvent le même chemin que Bolivar. 

    Et il combattra avec intensité en Italie pour lunification du pays et pour la République. Laïque, bien sûr, car il était fondamentalement et férocement anticlérical. Garibaldi participera, en combattant, dans les Trois guerres pour lindépendance italienne. Le 8 février 1849, la République est proclamée à Rome. Garibaldi en est.  

    Il va diriger lexpédition des Mille en Sicile en 1861. Lexpédition est un franc succès et se conclut par un plébiscite qui fait entrer Naples et la Sicile dans le royaume de Sardaigne, ultime conquête territoriale avant la création du Royaume d’Italie, le 17 mars 1861. 

    Ainsi, après le débarquement des Mille à Marsala et sa proclamation comme dictateur (dans le sens antique du terme, cest-à-dire défenseur de la République) au nom de Victor-Emmanuel II, Garibaldi promet une réforme des latifundiums et l’élimination des taxes et impôts sur la terre. Ces promesses attirent dans ses rangs des légions de paysans qui faciliteront sa victoire   à Calatafimi et la poursuite de sa campagne vers le Nord. Au nom de Garibaldi, les paysans envahissent les fiefs des barons latifundiaires et les terres communales. Mazzini, propose de son côté une Assemblée constituante qui légalise la propriété des terres occupées. (1)   

    Et le 20 septembre 1870, Rome est rattachée à lItalie. Les troupes italiennes rentrent dans la cité papale par la porte Pia. Cest la fin des Etats pontificaux. Les prêtres vont être ramenés, selon la formule célèbre de Karl Marx, à la solitude de la prière. Le vieux rêve garibaldien saccomplissait. 

    Les Etats pontificaux représentaient le tiers de lItalie. En unifiant lItalie, en supprimant le pouvoir temporel du pape, les italiens refaisaient ce quavaient fait les révolutionnaires français en 1790 quand ils avaient nationalisé les biens du clergé et les biens de mainmorte qui, eux aussi, représentaient un tiers de la France. Le Vatican, pseudo-« Etat », mais réellement supranational, a toujours été contre lavènement des Etats-nations. 

    Il faut aussi souligner le caractère profondément internationaliste de laction de Giuseppe Garibaldi. Pour cela, il aura lindéfectible soutien de Karl Marx et de Friedrich Engels. Garibaldi va soutenir la révolte des polonais contre lempire russe en 1863. Rappelons que cest à Saint-Martin-Hall à Londres dans un meeting de soutien aux peuples irlandais et polonais que fut fondée, le 28 septembre 1864, lAssociation Internationale des Travailleurs, la Première Internationale. 

    Au début de la Guerre de Sécession aux Etats-Unis, Abraham Lincoln va lui demander de venir combattre à ses côtés, pour être le « Washington de lItalie ». Garibaldi accepte si Lincoln fait adopter une déclaration d’émancipation totale des esclaves. Lincoln refusera à ce moment-, mais il la fera en 1865 à la fin de la guerre civile par ladoption du 13éme Amendement de la Constitution. En 1862, ny tenant plus, Garibaldi veut aller faire la guerre dans larmée de lUnion, mais blessé, il ne pourra sy rendre. Cependant, un Régiment Garibaldi, le 39ème d'infanterie de New York, fut formé en avril-mai 1861, sous le commandement d'un autre Quarante-huitard, le colonel hongrois Frédéric DUtassy, et un drapeau, porté par Garibaldi lui-même dans les campagnes de 1848-1849, fut présenté au régiment qui combattit avec acharnement à Gettysburg en 1863. 

    Il combattra en France durant la guerre franco-prussienne en 1870. Il sera même élu à lAssemblée nationale derrière Louis Blanc, Léon Gambetta, Victor Hugo. Quel podium ! Quand son élection sera refusée, Victor Hugo démissionnera de lAssemblée nationale. La Commune de Paris fera appel à lui, mais il refusera de rentrer dans une affaire française, lui qui avait tant combattu pour lunité de son pays, lItalie. 

    Quand il meurt, le 2 juin 1881, Victor Hugo écrira : « LItalie nest pas en deuil, ni la France, mais lHumanité lest ». 

    Les deux gestes qui ont le plus inspiré les révolutionnaires italiens et latino-américains ont été ceux de  Simon Bolivar et de Giuseppe Garibaldi. Tous deux engagent des luttes d’émancipation politique pour couper les liens de sujétion de leurs peuples à des puissances étrangères. Tous deux émancipent pour les unifier des peuples libérés. Tous deux promeuvent des idées républicaines, démocratiques et de laïcisation de l’État et, avec les limites propres à chaque époque, des plans de réforme sociale et économique.  Les deux émancipateurs auront un destin pathétique : une fois achevée leur épopée militaire, des forces réactionnaires brisent leur projet politique et sociale.   (2) 

    Après cette page dhistoire, 

     il semble utile de faire le parallèle avec lactualité daujourdhui 

     

    Célébrer la date du 20 septembre comme Journée internationale de la Libre Pensée, cest affirmer notre volonté de combattre contre toutes les formes doppression supranationale qui remettent en cause lexistence des Etats-nations. Cest affirmer que le supranationalisme est contraire à lInternationalisme, qui suppose lexistence des nations, alors que le supranationalisme exige leur disparition. Cest aussi affirmer la nécessaire émancipation de la Nation française face aux menées et directives européennes qui menacent sa pleine souveraineté et les droits et acquis démocratiques et sociaux du peuple. 

    A lheure où des pays comme la Palestine, la Syrie, la Lybie, lAfghanistan sont disloqués par la volonté du FMI, de la Banque Mondiale, des USA et de lUnion européenne ; célébrer la journée du 20 septembre, cest lutter contre les gendarmes du monde qui entendent imposer à tous les peuples leurs diktats et leurs volontés. Car aujourdhui, cest contre le droit des peuples à disposer deux-mêmes, que les Etats-Unis et leurs valets entendent imposer leur droit à disposer des peuples.  

    Célébrer la journée du 20 septembre, cest aussi refuser que lon oppose les citoyennes et citoyens au nom de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires en instituant des droits différents selon lutilisation dune langue régionale ou pas, car ce serait l’éclatement de la République et la création de droits différents selon les régions. 

    Célébrer la journée du 20 septembre, cest défendre l’œuvre des révolutions qui ont émancipé politiquement et unifié les peuples, comme le fit la Grande Révolution française selon lexpression de Pierre Kropotkine, le révolutionnaire russe. Cest donc également saluer lavènement de la première République en France proclamée les 21 et 22 septembre 1792, presque date pour date, 78 ans plus tôt. Evénement-référence pour les libres penseurs du monde entier ! 

    Cest refuser quune religion, le catholicisme, puisse imposer ses dogmes aux Républiques, aux peuples et aux nations. Cest dire clairement que les 14 concordats catholiques qui sévissent en Europe sont des survivances féodales des Etats pontificaux. En Alsace-Moselle, dans notre pays, tous les citoyens ne sont pas égaux devant lexercice de leur liberté de conscience. Les religions reconnues sont subventionnées à hauteur dune somme annuelle de 58 millions deuros.  

    La Liberté de conscience impose que les fonds publics ne servent pas à discriminer les citoyens entre eux par un usage antilaïque des fonds publics. LEgalité des citoyens en droits impose que soit respectée partout la loi de Séparation des Eglises et de lEtat du 9 décembre 1905. La Fraternité impose le refus des opérations militaristes menées au nom du « droit dingérence » qui nest quune survivance des guerres coloniales. 

    Se réunir aussi aujourdhui, cest aussi refuser qune France, en Europe et dans le monde entier, la pandémie de la Covid 19 soit le prétexte pour remettre en cause les libertés démocratiques et les acquis sociaux. 

    Le Conseil international de lAILP a décidé quelle tiendra un grand congrès international à Madrid pour traiter de cette question importante : « Ecole laïque et laïcité de lenseignement ». Ce Congrès a été reporté du fait de l’épidémie de la COVID 19, il devrait se tenir dans les mois prochains. Nos camarades et amis dEuropa laica dEspagne nous ont informés quils envisagent de lorganiser en février 2022 au Cercle des Beaux-Arts à Madrid. Bien entendu, si les conditions sanitaires le permettent alors. 

    Nous allons y inviter les libres penseurs, les laïques, les athées, les Humanistes, les syndicalistes, les enseignants du monde entier, tous ceux que cette question intéresse. Nous allons solliciter le concours de tous ceux qui souhaiteront sexprimer sur cette problématique. Nous avons déjà reçu un certain nombre dorganisations syndicales enseignantes françaises sur ce thème, nous voulons continuer dans cette voie. 

    Nous voulons faire de ce congrès sur lenseignement laïque, l’équivalent du Congrès de Rome de 1904 pour la Séparation des Eglises et de lEtat. Notre ambition est grande, mais elle est nécessaire sir nous voulons faire avancer les choses. Nous vous invitons à y venir et à le préparer avec nous. 

    A travers cette journée internationale du 20 septembre, cest tout cela que la Libre Pensée entend célébrer dans sa lutte pour lEmancipation intégrale de lHumanité. 

    Ni dieu, ni maître ! 

    A bas la Calotte et vive la Sociale ! 

     

    Je vous remercie 

     

    (1) Et (2), cités par Luis Britto Garcia 

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  • L’infamie marque à tout jamais ce gouvernement

    Le 21septembre 2021, viendra en discussion en séance publique et en première lecture le projet de loi relatif à la responsabilité pénale et à la sécurité intérieure, dont la Commission des lois de l’Assemblée nationale a achevé l’examen le 15 septembre.

    Bricolé en urgence pour contester l’arrêt du 14 avril 20211 par lequel la Cour de cassation avait confirmé l’irresponsabilité pénale du meurtrier de Mme Sarah Halimi au regard des dispositions de l’article 122-1 du Code pénal prévoyant que « N’est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte, au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes », le texte à l’étude vise à introduire dans ce code un article 122-1-1 ainsi rédigé : « Les dispositions du premier alinéa de l’article 122‑1 ne sont pas applicables si l’abolition du discernement de la personne ou du contrôle de ses actes au moment de la commission d’un crime ou d’un délit résulte de ce que, dans un temps très voisin de l’action, la personne a volontairement consommé des substances psycho-actives dans le dessein de commettre l’infraction ou une infraction de même nature, ou d’en faciliter la commission. »

    En l’état de sa rédaction, certes, l’application de ce texte sera en pratique très difficile : pour écarter l’irresponsabilité pénale d’un prévenu ou d’un accusé en cas d’abolition incontestable de son discernement, le juge devra établir que la prise de stupéfiants est intervenue peu avant le délit ou le crime concerné, procède de la pleine volonté de la personne poursuivie et vise à la commission de l’infraction pour laquelle elle est mise en cause.

    Néanmoins, au-delà de la question du caractère effectivement applicable ou non du futur article 122-1-1 du Code pénal, se pose celle de l’interdit de civilisation que le gouvernement demande au législateur de lever : depuis des temps immémoriaux, la société exonère de toute responsabilité pénale les personnes dont le discernement est aboli pour quelque cause que ce soit. Par exemple, le Code de Justinien de 529 comme le Code pénal de 1810 l’avaient expressément prévu. Le pouvoir exécutif en place entend pourtant violer ce principe fondamental de toute justice pénale civilisée.

    Comme si un problème touchant à l’Humanité même de l’individu et au rôle de la Justice pouvait avoir un lien quelconque avec les actions de basse police, le projet de loi relatif à la responsabilité pénale et à la sécurité intérieure fait feu de tout bois pour accentuer la dérive sécuritaire de ce gouvernement : en même temps que les personnes qui sont atteintes «  au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli leur discernement ou le contrôle de leurs actes »  pourront être jugés pénalement responsables, s’ils consomment des stupéfiants comme les cinq millions de citoyens qui s’adonnent à ces paradis artificiels, au moins une fois dans l’année2, pour échapper à la grisaille d’un pays déglingué, les drones et les caméras embarquées sur des véhicules des forces de l’ordre pourront, par exemple, enfin espionner tranquillement la population, en tenant compte, formellement sinon effectivement,  des observations du Conseil constitutionnel3.

    Lorsque la loi sert de tract électoral, la politique, c’est-à-dire l’administration de la Cité par la Raison, s’abîme dans le déshonneur. Dans un précédent communiqué, la Fédération nationale de la Libre Pensée expliquait que « […] les conditions actuelles de détermination de l’irresponsabilité pénale des personnes dont le discernement est aboli lorsqu’elles commettent un délit ou un crime [devaient] être maintenues en l’état […] »

    Aujourd’hui, elle demande à la représentation nationale de repousser purement et simplement cette nouvelle atteinte aux libertés, ce texte d’un gouvernement qui ne cesse de porter des coups au pays héritier de la Révolution française.

    Retrait du projet de loi relatif à la responsabilité pénale et à la sécurité intérieure !

    Paris, le 20 septembre 2021

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  • FÉDERATION NATIONALE DE LA LIBRE PENSÉE

    Sur Mediapart : Du Front du Travail au pass-sanitaire

    Le Deutsche Arbeitsfront ou DAF (en français : « Front allemand du travail »), était sous le Troisième Reich, l'organisation des travailleurs et des employeurs allemands, soumise au contrôle étroit du parti national-socialiste (NSDAP). En France aujourd’hui, cela s’appelle l’état d’urgence sanitaire et le pass-sanitaire. [lire la suite...)

     

      

     

    L’Association internationale de la Libre Pensée appelle à participer au Colloque : « Sommet France-Afrique à Montpellier ? C’est non ! »

    Colloque /débats – Samedi 2 octobre De 9h00 à 21h00 – Salle Campos à Grabels rue Gaston Planté Avec la participation des auteurs Gustave Massiah et Jacques Berthelot et de Martine Boudet, coordinatrice de l’ouvrage collectif Résistances africaines à la domination néocoloniale TELECHARGEZ AU FORMAT PDF

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    revue de presse 15 juillet 15 septembre 2021 

    Paroles de Dieu, la réalité du message biblique L’association laïque la libre pensée attaque la gendarmerie L’association laïque la Libre Pensée du Gard souhaitait interdire aux gendarmes de participer à la cérémonie de la Sainte-Geneviève. Le tribunal … Le Mouvement [Communiqué de presse] Mobilisation générale pour l’abrogation de la loi sur le « pass sanitaire Lire plus …

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  • FÉDERATION NATIONALE DE LA LIBRE PENSÉE

    revue de presse spéciale Congrès de Voiron 

    Place Gre’net Voiron accueille le Congrès national de la Libre Pensée 2021 du mardi 24 au vendredi 27 août Encore aujourd’hui, la Libre Pensée « entend utiliser tous les moyens nécessaires, y compris les voies du recours devant les juridictions compétentes, pour en …(…) Dauphiné Libéré Le congrès national de la Libre-Pensée arrive ce mardi Dauphiné Lire plus …

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    La Raison n°664 – septembre 2021 – en route chez nos abonnés 

    L’Éditorial du Président La Vigie de la laïcité : Cinq colonnes à la hune Dans ce numéro, nous reproduisons une tribune très importante parue dans Le Monde, celle qui annonce la création d’une nouvelle association loi de 1901 : la Vigie de la Laïcité. C’est un événement qui mérite cinq colonnes à la hune si Lire plus …

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    Voiron Revue de presse  /   La RAISON  664/     Vigie de la laïcité...

     

    Voiron Revue de presse  /   La RAISON  664/     Vigie de la laïcité...

     

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    Une victoire qui en appelle d’autres 

    La Fédération nationale de la Libre Pensée a été informée de l’acquittement intervenu le 1er septembre du militant basque Josu Urrutikoetxea, accusé à tort de terrorisme. Il ne semble pas que la presse nationale, à l’exception de Mediapart, se soit faite l’écho de cette information. Elle nous semble pourtant d’une grande importance. D’abord, parce qu’en Lire plus …

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    VIGIE DE LA LAÏCITE La Newsletter n°4 est parue. Dans ce numéro : – annonce de la 1ère assemblée générale extraordinaire des Ami.e.s de la Vigie de la Laïcité – Réaction de la Vigie de la laïcité suite au lancement d’une campagne d’affichage sur la laïcité par le ministre de l’Éducation nationale TELECHARGEZ AU FORMAT Lire plus …

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  • SAMEDI 04/09/2021: Coordination 04 Marche des Libertés à Digne -Hôpital- SAMEDI 04/09/2021: Coordination 04 Marche des Libertés à Digne -Hôpital-

    La Libre Pensée 04 est membre de la coordination MDL 04

     

    SAMEDI 04/09/2021: Coordination 04 Marche des Libertés à Digne -Hôpital- à 14h00

     (NON AU TRI DES PATIENTS! ...)

    SAMEDI 04/09/2021: Coordination 04 Marche des Libertés à Digne -Hôpital- à 14h00

     

    SAMEDI 04/09/2021: Coordination 04 Marche des Libertés à Digne -Hôpital- à 14h00

     

    SAMEDI 04/09/2021: Coordination 04 Marche des Libertés à Digne -Hôpital- à 14h00

    SAMEDI 04/09/2021: Coordination 04 Marche des Libertés à Digne -Hôpital- à 14h00

     

    SAMEDI 04/09/2021: Coordination 04 Marche des Libertés à Digne -Hôpital- à 14h00

     

     

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  • Congrès de Voiron : RESOLUTION « ENSEIGNEMENT SUPERIEUR »

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    Pour la défense de l’université républicaine !

    Pour la défense inconditionnelle  des Franchises universitaires !

    L’état d’urgence contre la pandémie de la COVID19 n’a pas réduit les attaques du gouvernement contre l’Enseignement supérieur et la recherche. Bien au contraire, c’est dans un véritable état de siège que se sont trouvés l’Université, ses personnels et ses étudiants. Les périodes successives de confinement se sont traduites pour les jeunes par un régime d’isolement, de pauvreté et de famine, et pour les personnels par un régime éreintant d’enseignement à distance auquel rien ne les avait préparés. Le régime désormais nommé « distanciel » a fait largement la preuve de sa faillite complète, au point que la réouverture des universités avec de vrais cours et de vrais professeurs en chair et en os est devenue une revendication.

    Encore faut-il faire la part d’une manœuvre de division du pouvoir : Les Grandes écoles ont pu continuer à délivrer leurs cours de manière classique, ainsi que les IUT et les BTS. Rien ne justifiait cette distinction, les amphithéâtres et les salles de cours étant de taille comparable dans les différents systèmes d’enseignement supérieur. Ce sont donc les universités, lieux des enseignements scientifiquement et culturellement les plus fondamentaux qui ont été condamnées.

    La misère dans laquelle se débattent les universités françaises, déficit de professeurs, d’agents techniques et de crédits a servi de prétexte à l’interdiction des cours et à la limitation extrême des travaux pratiques. L’année a été perdue, gravement perdue, et cela s’est traduit par un abandon considérable des études pour les deux premières années de Licence. Cela s’est traduit aussi par une vague de suicides chez les étudiants comme on n’en avait jamais vu. Ce fut l’imposition du régime de la double peine : pauvres et sacrifiés. Tous les moyens qui auraient pu rendre la situation supportable : dédoublement des cours, embauches d’enseignants et aides financières aux composantes ont été refusés obstinément par la ministre Vidal.

    La situation créée par la pandémie a permis au gouvernement d’imposer une loi sur la recherche, la LPR (Loi de Programmation de la Recherche) qui était rejetée unanimement par les chercheurs, enseignants-chercheurs, responsables de laboratoire et instances d’évaluation (le Comité National de la RechercheCoNat, et le Conseil National des Universités (CNU). Cette loi grave dans le marbre le recul des crédits annuels permanents (dits récurrents) pour les laboratoires, et la suppression de fait de l’évaluation par les pairs à laquelle les universitaires et les chercheurs sont, à bon droit, viscéralement attachés. L’université et la recherche sont un champ de ruines.

    C’est dans cette situation de misère extrême et de révolte sous-jacente que la ministre Frédérique Vidal a choisi de lancer une attaque à la fois polémique et calomniatrice contre l’université. Elle a osé annoncer la mise en place d’une commission d’enquête sur l’ « islamo-gauchisme », accusant l’université française en bloc d’être complice du terrorisme islamique en raison de corpus de recherche, selon elle douteux, dans ses rangs. Avec Jean-Michel Blanquer son inspirateur et complice, elle a nommément désigné les études dites postcolonialistes, et les études « de genre ». Elle a même osé annoncer que le CNRS s’en chargerait, ce que la direction de l’institut a décliné. Elle a porté l’accusation suivante : « Ce que l’on observe dans les universités c’est qu’il y a des gens qui peuvent utiliser leurs titres et l’aura qu’ils ont […] pour porter des idées radicales ou militantes ». Vidal répondait ainsi positivement à une diatribe d’extrême droite visant l’université et publiée dans le Journal du Dimanche.

    Nous avons réagi dans nos communiqués : « les maccarthystes d’aujourd’hui » en précisant : « qui veut noyer son chien l’accuse de la rage ». Car c’est bien de cela qu’il s’agit.

    Notons que la ministre n’a aucun droit, aucun pouvoir d’évaluation des recherches. Les laboratoires et les équipes de recherche, dans toute l’université sont évalués par l’HCÉRES (Haut conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur), institution certes contestable dans sa configuration actuelle, et qu’elle a contribué à dégrader en nommant autoritairement un président à la botte du gouvernement. Les évaluations ont-elles fait remonter des comportements douteux des équipes de recherche ? Ce n’est pas du tout un argument évoqué. La ministre se permet de se baser sur des « on dit ». Comment désigner l’abjection du procédé ?

    Pour l’instant, la cible est étroite : ce sont nos collègues des Sciences humaines et Sociales qui sont dans l’axe de tir. Évidemment, ce secteur universitaire a toujours pris en compte les mouvements d’opinion, les questions sociales et l’ensemble des problèmes humains. Peut-on imaginer une philosophie sans conséquences pour la société ? Ce serait rayer de la carte VoltaireKantRousseau et bien d’autres. Peut-on imaginer une sociologie sans conclusions sociales ? On peut avoir librement des appréciations diverses sur leurs productions, mais l’université doit rester une terre de recherche libre.

    A terme, tout le monde est visé. Combien faudra-t-il de temps pour que les chercheurs des disciplines dites « dures » soient interpellés quant à l’utilité sociale de leurs travaux ? Pour que la biologie darwinienne évolutive ne soit attaquée comme idéologique ? Un secteur attaqué dans sa liberté, c’est toute l’université qui est menacée. C’est d’ailleurs ce que fait la LPR, et la mise au pas du CoNat, du CNU et de l’HCÉRES. Ces aboiements – préparés par l’entourage du Président de la République, même s’il s’en défend – sonnent comme un bruit de bottes.

    Nombreux sont les collègues qui ont signé la pétition pour la démission de Vidal. Elle est toujours en poste, elle n’a pas renoncé. Cela donne la mesure exacte de l’admonestation d’Emmanuel Macron à son égard.

    Cette question de l’islamo-gauchisme à l’université c’est la volonté de constituer une véritable idéologie d’État au service des dominants. Au pas, l’université en ruine, au pas ! C’est l’annihilation de l’université comme endroit de libre recherche et de libre débat, pour en faire une école de domestication et de dressage. C’est la fin des Franchises universitaires, comme ilots de résistance et la subordination totale de la recherche scientifique aux besoins du Capital, y compris « idéologiques ».

    La Libre Pensée est aux côtés de tous les chercheurs et enseignants chercheurs qui défendent la liberté de la recherche et de l’université. Nous avons été parmi les premiers à réagir et continuerons.

    Avec le fantasme de l’islamo-gauchisme, ressort la question du « voile et des prières » dans les facultés. D’aucuns voulaient, une fois de plus légiférer, longtemps après le fiasco de Manuel Valls sur la question. Nous le rappelons une fois de plus, l’université est un lieu public ou l’habit est libre. Historiquement nous avons connu des curés en habit traditionnel, des religieuses en cornettes, des soldats en uniforme, et parfois des Indiens en turban ou des bouddhistes en robe jaune, sur les bancs des amphithéâtres de l’université. La question de la « laïcité » du public ne s’y pose pas. Seule celle des enseignants s’y pose et n’est pas transgressée à notre connaissance.

    La question qui s’y pose est celle des Franchises universitaires et de la liberté qui doit régner sur les campus. Il n’y a que dans le cas des travaux pratiques, où une coiffure adaptée comme une charlotte de protection peut être exigée pour des raisons d’hygiène et de sécurité. Force est également de constater qu’étudiants et étudiantes, quelle que soient leur religion ou leur nationalité s’y plient. Faudrait-il encore réduire cette liberté ?

    Mais si nous parlons de laïcité de l’Enseignement supérieur, osons regarder une cause réelle de sa mise à mal. En dépit d’une législation parfaitement claire remontant à 1880, nombre d’établissements catholiques se font appeler frauduleusement « universités catholiques » et obtiennent des habilitations officielles (Université catholique de Lyon à Annecy, Université catholique d’Angers, etc.). La Libre Pensée coordonnera une action nationale sur la base d’un état des lieux de ses Fédérations départementales contre les prétentions de l’Église catholique.

    Comment ne pas voir, en effet, les deux mâchoires de l’étau clérical : d’un côté on cherche à détruire l’université républicaine en la calomniant, en lui attribuant tous les maux et en lui supprimant de plus en plus les moyens pour fonctionner, et de l’autre, on favorise le développement envahissant du Supérieur catholique ?

     

    Ce sont des manœuvres de « Reconquista », elles ne doivent pas passer !

    Adopté à l’unanimité par le congrès, le 27 août 2021

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  • Congrès de Voiron 2021 : Résolution Droit et laïcité

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    RÉSOLUTION DROIT ET LAÏCITÉ

    Réuni à Voiron (Isère), du 24 au 27 août 2021 ;

    Convaincu comme Montesquieu que « Les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires » ;

    Le congrès de la Fédération nationale de la Libre Pensée,

    Considérant ce qui suit :

    Au motif que devraient prévaloir sur le principe de liberté les impératifs de la lutte contre la délinquance, le terrorisme, la pandémie, la Cinquième République bonapartiste ouvre peu à peu la voie à l’instauration d’un État autoritaire. En particulier, dans les années récentes, non seulement elle a introduit dans le droit commun la législation d’exception de l’état d’urgence mais elle remet en cause des libertés et droits fondamentaux consubstantiels à la République et à la démocratie elles-mêmes. Prompte à succomber aux sirènes de l’émotion, elle s’apprête aussi à porter atteinte à des garanties essentielles pour l’individu dans un pays civilisé, alors que demeurent par ailleurs sans réparation satisfaisante les préjudices subis par certaines catégories de victimes.

    La Cinquième République tient la bride serrée sur le cou de la loi

    Si la loi est le support de la liberté pour les tenants de la tradition issue de la Révolution française, en revanche, la Cinquième République la relègue dans un espace fortement contraint.

    Les déclarations révolutionnaires mettent la loi au service de la liberté

    La Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen du 26 août 1789 met la loi au service de la liberté, conformément à son article 4 : « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi. » Celle-ci n’interdit que « les actions nuisibles à la société. » Aux termes des articles 5 et 6, elle « est l’expression de la volonté générale » du peuple souverain composé des citoyens qui concourent « personnellement ou par leurs représentants » à sa formation. Enfin, « Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. »

    La déclaration figurant en préambule de la Constitution du 24 juin 1793 précise et renforce les principes énoncés dans celle du 26 août 1789. En particulier, son article 7 fixe les domaines dans lesquels la loi ne saurait édicter d’interdictions : « Le droit de manifester sa pensée et ses opinions, soit par voie de la presse, soit de toute autre manière, le droit de s’assembler paisiblement, le libre exercice des cultes, ne peuvent être interdits. La nécessité d’énoncer ces droits suppose ou la présence ou le souvenir récent du despotisme. » Elle dispose au contraire, en son article 9, que « La loi doit protéger la liberté publique et individuelle contre l’oppression de ceux qui gouvernent », à défaut de quoi devient légitime, selon son article 33 « La résistance à l’oppression [qui] est la conséquence des autres droits de l’Homme. »

    La Cinquième République encadre la loi au bénéfice du Pouvoir exécutif

    À rebours de la tradition révolutionnaire, la Cinquième République limite le rôle de la loi comme instrument au service de la liberté. D’inspiration fondamentalement bonapartiste, la Constitution du 4 octobre 1958 accorde la prééminence au pouvoir exécutif, dyarchique et déséquilibré : si « Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation » selon l’article 20, dans les faits celle-ci procède entièrement du Président de la République élu au suffrage universel direct depuis 1965. Chef des armées, ce dernier dispose, au surplus, de pouvoirs très étendus : en particulier, en application de l’article 11 qui instaure une logique plébiscitaire, certes sur proposition du Gouvernement ou des deux assemblées, il peut soumettre directement au peuple par référendum des projets de loi ayant trait à l’organisation des pouvoirs publics, aux questions économiques, sociales et environnementales ou à la ratification de traités, voire, en violation de la Constitution, à la révision de celle-ci, comme en octobre 1962 aux fins d’introduire l’élection au suffrage universel direct du Président de la République. Sur le fondement de l’article 16, en cas de crise, il peut aussi exercer des pouvoirs exceptionnels, une sorte de dictature au sens romain que Charles de Gaulle a exercée du 23 avril au 29 septembre 1961 à la suite du putsch des généraux d’Alger. Instauré en 2002, conforté par la tenue d’élections législatives organisées dans la foulée de celle du président de la République selon un scrutin de liste uninominal à deux tours déformant gravement la diversité des opinions des citoyens, le quinquennat accentue la concentration du pouvoir au sommet de l’État.

    En troisième position dans l’ordre de présentation des pouvoirs publics par le constituant de 1958, le Parlement bicamériste joue un rôle secondaire bien que le régime soit formellement parlementaire. Le domaine de la loi est précisément borné par l’article 34 de la Constitution tandis que le Gouvernement détient un très vaste pouvoir réglementaire et peut même, par délégation de l’Assemblée nationale et du Sénat, légiférer par ordonnance en application de l’article 38. Jacques Chirac en publie 280 environ en douze ans, Nicolas Sarkozy près de 170 en cinq ans, François Hollande 270 en cinq ans et Emmanuel Macron plus de 180 de mai 2017 à octobre 2020, notamment celles de septembre 2017 modifiant profondément le code du travail.

    Sur le fondement de l’article 49 alinéa 2, les députés peuvent mettre en cause la responsabilité du Gouvernement par le vote d’une motion de censure mais les conditions à réunir garantissent une sorte d’immunité politique au pouvoir exécutif. Sur les cinquante-huit déposées depuis 1959, une seule a entraîné la démission du Gouvernement, celle du 5 octobre 1962. Conformément à l’article 49 alinéa 3, notamment lorsque la majorité manifeste des signes de faiblesse ou de division, le pouvoir exécutif peut faire adopter sans vote un texte par l’Assemblée nationale, sauf si une motion de censure recueille la majorité des suffrages des députés. Sur quatre-vingt-neuf motions de censure dirigées contre cinquante-et-un texte, aucune n’a abouti à la démission d’un gouvernement depuis 1959.

    Aujourd’hui plus que jamais à bout de souffle à la suite de l’effondrement des partis traditionnels qui l’ont portée depuis 1958, la Cinquième République est aux mains d’une sorte de Société du Dix-Décembre sans ancrage dans le pays. Le mépris de la souveraineté populaire n’a peut-être jamais atteint un degré aussi élevé. La loi ne permet plus la conquête de nouveaux droits tels que la liberté de la recherche sur l’embryon humain et la légalisation du recours à la gestation pour autrui ou de l’aide médicale à mourir, que le Gouvernement, aidé par les règles de fonctionnement de l’Assemblée nationale, a réussi à empêcher de prospérer en avril 2021. Elle n’est plus, en effet, au service de la liberté mais de la répression.

    ***

    La remise en cause des libertés et droits fondamentaux

    Par essence la Cinquième République accepte les libertés et les garanties auxquelles tout individu a droit tant que leur usage et leur protection ne l’empêchent pas de mener, sous la surveillance discrète mais efficace des dogmes, sa politique au profit des milieux du capital avec lesquels elle entretient des relations organiques, au travers notamment de l’étroite imbrication d’une partie de la haute fonction publique, du monde de l’économie et de la finance et des officines politiques en tous genres.
    La loi renforçant la sécurité et protégeant la liberté des personnes du 2 février 1981, largement mais pas totalement abrogée en 1983, s’en prend gravement aux libertés individuelles. Celle du 9 mars 2004 portant adaptation de la justice aux évolutions de la criminalité introduit la comparution avec reconnaissance préalable de culpabilité qui renforce les pouvoirs du parquet et réduit les garanties des justiciables en matière correctionnelle. Les lois d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure des 29 août 2002 et 14 mars 2011 marquent un tournant : la première place la police et la gendarmerie sous la seule autorité du ministre de l’Intérieur et fusionne les fichiers de l’une (système de traitement des infractions constatées) et de l’autre (système judiciaire de documentation et d’exploitation) ; la seconde facilite l’essor de la vidéo-protection et légalise de nouveaux fichiers de police (fichier judiciaire des auteurs d’infractions sexuelles et violentes, fichier national des empreintes génétiques).

    L’horizon jamais atteint de la sécurité globale

    Dès mai 2017, sans préjudice de l’état d’urgence sanitaire qui atteint gravement les libertés publiques (droit de manifestation et de rassemblement suspendu) et individuelles (liberté d’aller et de venir entravée) depuis mars 2020, la logique sécuritaire s’est nettement accentuée alors que le rôle du Parlement s’est trouvé encore amoindri dans les faits.

    Mise en œuvre sans discontinuer pendant vingt-trois mois après les attentats terroristes du 13 novembre 2015, alors même que n’était pas réunie pendant une grande partie de cette période la condition de « péril imminent résultant d’atteintes graves à l’ordre public » ou « d’événements présentant, par leur nature et leur gravité, le caractère de calamité publique. », la loi d’exception du 3 avril 1955 relative à l’état d’urgence s’est trouvée incorporée dans le droit commun par celle du 30 octobre 2017 renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme. Désormais, le préfet peut instaurer « un périmètre de sécurité au sein duquel l’accès et la circulation des personnes sont réglementés. » « Aux seules fins de prévenir la commission d’actes de terrorisme », il peut aussi fermer des lieux de culte « dans lesquels les propos qui sont tenus, les idées ou théories qui sont diffusées ou les activités qui se déroulent provoquent à la violence, à la haine ou à la discrimination, provoquent à la commission d’actes de terrorisme ou font l’apologie de tels actes. »

    Au motif notamment qu’ « il existe des raisons sérieuses de penser que son comportement constitue une menace d’une particulière gravité pour la sécurité et l’ordre publics », une personne sur laquelle ne pèse aucune charge, peut se voir imposer par l’administration des « mesures individuelles de contrôle administratif et de surveillance » (MICAS) qui limitent sa liberté d’aller et de venir et la contraignent, d’une part, à se présenter périodiquement aux autorités de police ou de gendarmerie, d’autre part, à déclarer à ces dernières son lieu d’habitation ou le changement de son domicile. Enfin, elle rend possibles des « visites domiciliaires » en cas de « menace d’une particulière gravité ».

    En dépit de ces mesures d’exception devenues permanentes, un nouveau projet de loi antiterroriste adopté par le Conseil des ministres du 28 avril 2021 vise à autoriser ces visites domiciliaires en cas simplement de « menaces graves », à porter à deux ans la période de surveillance à laquelle sont soumises les personnes libérées à la suite d’une condamnation pour terrorisme à une peine de cinq ans de prison ferme ou de trois ans en cas de récidive, à interdire l’accès de certains lieux aux individus déjà contraints de résider à l’intérieur d’un périmètre de sécurité et à rendre définitive la technique, jusqu’ici expérimentale, d’espionnage des consultations des sites Internet au moyen d’un algorithme.

    Ce projet de texte constitue une nouvelle étape de la frénésie sécuritaire qui s’est emparée du Gouvernement et dont la pertinence est démentie par le nombre d’attentats terroristes perpétrés depuis le 6 juin 2017 : dix-sept soit une moyenne supérieure à quatre par an. Au regard du nombre total de tentatives enregistrées, cela représente une proportion d’un tiers d’attentats menés à terme pour deux tiers d’opérations ayant échoué.

    En réalité, la lutte contre le terrorisme – qui nécessite avant tout d’en finir avec les politiques néocoloniales comme avec les accords permanents avec les théocraties autoritaires -et, depuis mars 2020, la protection sanitaire de la population – qui requiert un accroissement des moyens d’hospitalisation (matériel adapté, traitements adaptés, recherche médicale, formation de personnels médicaux et paramédicaux en nombre, création de nouveaux hôpitaux, etc.) -, servent à justifier le recours à la loi voire au règlement, non pour garantir la liberté mais afin de permettre une répression accrue.

    Les décrets du 2 décembre 2020 modifiant les articles R. 236-1 à R. 236-19 du Code de la sécurité intérieure étendent à la lutte antiterroriste le champ des traitements automatisés de données à caractère personnel moissonnées au cours des enquêtes administratives, menées initialement uniquement en matière de sécurité publique ou en vue de la prévention des atteintes à celle-ci. Ils autorisent la police à recueillir, conserver pendant cinq ou dix ans et traiter des informations personnelles concernant notamment les « opinions politiques, les convictions philosophiques, religieuses ou l’appartenance syndicale » des citoyens, voire des mineurs de treize à dix-sept ans.

    La loi sur la sécurité globale votée le 15 avril 2021 vise, quant à elle, à instaurer un continuum de sécurité : les officines de sécurité privée sont par exemple fondées à dresser des procès-verbaux constatant des contraventions commises dans les immeubles d’habitation qu’elles sont chargées de surveiller ou de garder. Des policiers municipaux peuvent exercer des missions de police judiciaire, ce que le Conseil constitutionnel avait interdit dans le passé ; l’administration policière peut utiliser des images captées par des caméras embarquées sur des drones dans des conditions que le législateur laisse le soin au Gouvernement de déterminer par voie réglementaire. Des caméras peuvent également être embarquées sur tous les moyens de transport des forces de l’ordre ; enfin, l’article 24 de la loi, réécrit après la levée de boucliers que sa version initiale a suscitée, prévoit la correctionnalisation de « La provocation, dans le but manifeste qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique, à l’identification d’un agent de la police nationale ou d’un agent de la police municipale, lorsque ces personnels agissent dans le cadre d’une opération de police », punie d’un emprisonnement de cinq ans et de 75 000 euros d’amende.

    Bref, la surveillance de la population est encouragée tandis que les forces de l’ordre, pour réprimer en toute tranquillité, sont protégées des regards indiscrets, en dépit des témoignages mettant au jour les nombreuses bavures observées depuis 2016.

    La rupture de l’équilibre fondamental instauré en 1901 et 1905

    Emporté par son élan sécuritaire, l’actuel gouvernement remet en cause – outre le droit applicable aux étrangers ou celui des familles, datant de 1882, de dispenser à domicile, si elles le souhaitent, l’instruction obligatoire en faveur de leurs enfants – les deux grandes libertés fondamentales qu’a consacrées la République, dans le sillage de l’affaire Dreyfus : celles d’association et de conscience. Dans son discours prononcé aux Mureaux, le 2 octobre 2020, Emmanuel Macron avait indiqué en annonçant le projet de loi renforçant le respect des principes de la République que « La République c’est à la fois un ordre et une promesse. » À l’approche du terme de l’examen de ce texte, il serait plus juste de dire que la Cinquième République est bien plus une promesse d’ordre qu’une promesse de liberté.

    La loi du 1er juillet 1901 reconnaît à tous le droit de s’associer librement. Après plus de quatre-vingt-dix ans de répression du délit de constitution d’association non autorisée par l’article 291 de l’ancien Code pénal napoléonien de 1810, elle renoue ainsi avec celle du 21 août 1790 qui accordait aux citoyens le droit de créer des « sociétés libres ». La loi renforçant le respect des principes de la République remet gravement en cause le principe de la liberté d’association, désormais internationalement reconnu par les articles 20 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme du 10 décembre 1948, 11 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales du Conseil de l’Europe du 4 novembre 1950 et 22 du Pacte relatif aux droits civils et politiques du 16 décembre 1966.

    D’une part, toute association sollicitant une subvention auprès d’une collectivité publique doit, pour obtenir satisfaction, souscrire un « contrat d’engagement républicain » dont le contenu est laissé à l’appréciation du pouvoir réglementaire, c’est-à-dire se soumettre à une idéologie d’État. D’autre part, le texte élargit considérablement, au détriment de l’autorité judiciaire garante des libertés individuelles, le pouvoir de dissolution administrative des associations, réservé jusqu’alors aux cas très spécifiques des groupements armés et de hooligans. Au surplus, les agissements regardés comme dangereux des membres d’une association suffisent désormais à justifier sa dissolution.

    La loi du 9 décembre 1905 garantit la liberté de conscience dont le libre exercice des cultes est une composante. À cette fin, elle interdit la reconnaissance par l’État et le financement public de ces derniers. De façon à assurer la pleine effectivité de ces principes fondamentaux, notamment du second, elle confie à des associations cultuelles, constituées dans les conditions de droit commun prévues par la loi de 1901, le soin d’assurer l’exercice public du culte, le seul objet qu’elles sont fondées à poursuivre. En raison du refus de l’Église catholique d’appliquer la loi en 1906, le législateur a été contraint par un texte du 2 janvier 1907, dans un esprit de défense de la liberté, d’autoriser des associations relevant de la seule loi de 1901 à assurer l’exercice public du culte. En définitive, la secte romaine a accepté de constituer de fausses associations cultuelles, qui ont été reconnues comme telles en 1924.

    Animé d’une logique néo-concordataire, le projet de loi renforçant le respect des principes de la République bouleverse l’équilibre institué en 1905 et 1907 avec trois objectifs : surveiller, contraindre et réprimer. En premier lieu, il viole le principe de non reconnaissance des cultes par l’État en ce qu’il permet à l’administration, lors de sa constitution puis tous les cinq ans, de se prononcer sur le caractère cultuel ou non d’une association se déclarant comme telle. En deuxième lieu, il dénature la spécificité des associations cultuelles en leur offrant la faculté, outre d’organiser l’exercice public du culte, de gérer un patrimoine immobilier libre de toute affectation religieuse, acquis gratuitement par donation ou legs.

    En troisième lieu, il contraint les associations relevant des lois des 1er juillet 1901 et 2 janvier 1907 dont l’objet est partiellement cultuel, pour l’essentiel musulmanes, à se soumettre aux exigences spécifiques de la loi du 9 décembre 1905, sans néanmoins leur accorder les avantages correspondants. En quatrième lieu, il aggrave très fortement le régime des sanctions attachées aux infractions à la législation sur la police des cultes. D’une part, il facilite la fermeture administrative des lieux de culte et de leurs abords.

    D’autre part, les contraventions prévues initialement en 1905 sont transformées en délits. Enfin, il réprime plus lourdement que ce que prévoit la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse le fait pour un ministre du culte de proférer des discours ou de diffuser des écrits à caractère séditieux dans un lieu de culte : sept ans d’emprisonnement au lieu de cinq et 75 000 euros d’amende au lieu de 45 000. En dernier lieu, il impose aux associations cultuelles de déclarer les aides financières de plus de 10 000 euros versées en leur faveur par des entités étrangères et permet à l’État de s’opposer à l’emploi des sommes en cause sans qu’il soit besoin pour ce dernier d’établir leur origine frauduleuse ou criminelle.

    ***

    Des garanties fondamentales bousculées ou sur le point de l’être

    Au moindre emballement de la presse censée représenter l’opinion, le Gouvernement est prompt à sortir l’arme de service de la loi de circonstance. À l’inverse, quand le droit applicable laisse démunies des catégories de victimes moins que d’autres placées sous la lumière des projecteurs, il joue le muet du sérail.

    Faut-il juger les fous ?

    Les articles 122-1 et 122-2 du Code pénal prévoient que, le premier, « N’est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte, au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes », le second, « N’est pas pénalement responsable la personne qui a agi sous l’empire d’une force ou d’une contrainte à laquelle elle n’a pu résister. » De surcroît, l’article 122-1 distingue l’abolition du discernement de sa simple altération : « La personne qui était atteinte, au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant altéré son discernement ou entravé le contrôle de ses actes demeure punissable. Toutefois, la juridiction tient compte de cette circonstance lorsqu’elle détermine la peine et en fixe le régime. »

    Sur le fondement de ces dispositions, au vu des conclusions conformes de six des sept experts psychiatres désignés, deux juges d’instruction transmettent à la chambre de l’instruction de la cour d’appel, au terme de leur enquête, la procédure d’information judiciaire ouverte, en 2017, contre un homme accusé d’homicide pour avoir frappé puis défenestré une femme, en proposant de déclarer l’auteur pénalement irresponsable, en raison de l’abolissement de son discernement au moment des faits, et en écartant le caractère présumé antisémite de son acte.

    Sans se prononcer clairement sur ce deuxième point, la Chambre de l’instruction confirme les conclusions des deux juges d’instruction, assises sur dires d’experts. Dans un arrêt du 14 avril 2021, la Chambre criminelle de la Cour de cassation admet également que l’irresponsabilité pénale est acquise même si l’abolition du discernement du meurtrier au moment des faits peut résulter, en tout ou partie, de sa consommation habituelle et excessive de stupéfiants.
    Bien que parfaitement conforme au droit applicable et en dépit du caractère multiséculaire du principe d’irresponsabilité pénale des personnes dont le discernement est aboli lorsqu’elles commettent un acte criminel, l’arrêt de la Cour de cassation soulève une vague d’indignation médiatique au motif que ce principe ne devrait pas être appliqué quand l’auteur a contribué par ses comportements antérieurs à cette abolition. En quelque sorte, serait acceptable, à rebours de toute l’expérience humaine, le jugement des personnes en état de démence au seul motif qu’elles l’auraient provoqué par leur attitude passée. Pour tout humaniste, une telle évolution est impensable.

    Pour le Garde des Sceaux, elle mérite un examen et sans doute un texte tendant à modifier en ce sens le Code pénal. À cet égard, pour aller plus loin encore que l’ancien Président de la République, le gouvernement Macron-Castex-Dupont-Moretti place ses pas dans ceux de Nicolas Sarkozy qui a fait adopter la loi du 25 février 2008 relative à la rétention de sûreté et à la déclaration d’irresponsabilité pénale en cas de trouble mental aux termes de laquelle le juge d’instruction rend « […] une ordonnance d’irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental qui précise qu’il existe des charges suffisantes établissant que l’intéressé a commis les faits qui lui sont reprochés. »
    Poussons ce raisonnement aberrant jusqu’au bout. Un fumeur, atteint d‘un cancer ne devrait pas être pris en charge par la Sécurité sociale et les hôpitaux, au motif qu’il savait très bien qu’en fumant, il engageait sa responsabilité et sa santé. En conséquence, il ne peut prétendre disposer des services de santé et de soins. Un automobiliste, qui n’aurait pas fait le nécessaire pour s’assurer en permanence que sa voiture n’a aucun problème, engagerait ainsi sa responsabilité en cas d’accident. Les assurances ne pourraient donc prendre en charge les frais occasionnés, car l’automobiliste est responsable de son véhicule.

    Le délai de prescription du délit de non dénonciation d’agression sexuelle sur mineur

    En février 2016, sur le fondement de l’article 434-3 du Code pénal, le cardinal Philippe Barbarin, primat des Gaules, est mis en cause pour le délit de non-dénonciation à la justice des abus sexuels, dont il avait eu connaissance, commis par le prêtre Bernard Preynat sur de nombreux mineurs de quinze ans. Il importe de préciser que le prélat ne pouvait se prévaloir du secret de la confession protégé par l’article 226-13 dans la mesure où cette connaissance avait été acquise en dehors de ce cadre particulier. Pour autant, dans un premier temps, le parquet classe l’affaire. C’est alors que plusieurs des victimes de Bernard Preynat se constituent parties civiles.
    Le 7 mars 2019, le Tribunal correctionnel de Lyon condamne Philippe Barbarin à six mois de prison avec sursis. Par un arrêt du 30 janvier 2020, la cour d’appel de Lyon le relaxe au motif que l’obligation de dénoncer cesse lorsque les victimes atteignent leur majorité, à partir de laquelle s’ouvre pour elles une période de trente ans pour dénoncer les abus qu’elles ont endurés, et ce même si le délai de prescription de six ans applicable aux délits, en application de l’article 8 du Code de procédure pénale, court encore et reste opposable à l’auteur de la non-dénonciation.

    Saisie par les parties civiles du seul volet de la réparation des dommages que celles-ci ont subis, la Cour de cassation, dans un arrêt du 14 avril 2021, valide le raisonnement de la cour d’appel de Lyon. Si ce dernier revêt une certaine logique juridique, en revanche il laisse doublement dans la détresse ces victimes : la couverture des agissements de Bernard Preynat par le cardinal Philippe Barbarin reste impunie ; la réparation du dommage induit par l’inaction de celui qui devait dénoncer n’est pas prise en compte.

    Probablement sans grande chance de succès, elles ne peuvent désormais s’adresser, pour obtenir la reconnaissance de leur souffrance et la réparation du défaut de dénonciation par Philippe Barbarin des crimes commis par Bernard Preynat, qu’à la commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (CIASE), installée par la Conférence des évêques de France (CEF) en 2018 et présidée par Jean-Marc Sauvé, ancien vice-président du Conseil d’État. Or, tout laisse à penser que l’Église se montrera peu généreuse envers ceux dont la vie est brisée, au motif qu’elle serait devenue pauvre. La Fédération nationale de la Libre Pensée va s’employer à démontrer qu’il n’en est rien. La secte romaine doit payer, elle paiera.

    Sur cette affaire le monde politique demeure de marbre. Il faut dire que Gérard Colomb, longtemps proche d’Emmanuel Macron, et Laurent Wauquiez, un des chevau-légers de la droite dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, ont pris fait et cause pour Philippe Barbarin. Le Gouvernement reste donc l’arme au pied.

    RÉAFFIRME

    Qu’aucune mesure législative ou réglementaire ne peut engendrer de restrictions et de réserves en matière de liberté démocratique.

    DÉCIDE

    1°- De faire connaître à tous les candidats à l’élection présidentielle de 2022 le point de vue de la Fédération nationale de la Libre Pensée (FNLP) sur les institutions de la Cinquième République en tant qu’elles tournent le dos au principe selon lequel la loi est au service de la liberté ;
    2°- De leur rappeler que « Renoncer à sa liberté c’est renoncer à sa qualité d’homme, aux droits de l’Humanité, même à ses devoirs », comme l’affirme Jean-Jacques Rousseau dans le Contrat social ;
    3°- De leur indiquer que ces institutions bloquent tous les progrès permettant aux individus d’exercer pleinement leur liberté de conscience, notamment la liberté de la recherche sur l’embryon humain, la gestation pour autrui ou l’aide médicale à mourir dont la FNLP demande la légalisation ;

    EXIGE

    1°- L’abrogation :
    De la loi du 30 octobre 2017 sur la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme ;
    Des décrets du 2 décembre 2020 permettant notamment le recueil, la conservation et le traitement des données ayant trait aux opinions politiques, philosophiques, religieuses et syndicales des citoyens ;
    De la loi du 15 avril 2021 de sécurité globale ;
    De la loi du 24 août 2021 renforçant le respect des principes de la République ;
    2°- L’abandon :
    Du nouveau projet de loi antiterroriste ;
    Du projet tendant à restreindre le champ de l’irresponsabilité pénale des personnes dont le discernement est aboli et l’abrogation de la loi du 25 février 2008 sur la rétention de sûreté et la déclaration d’irresponsabilité pénale en cas de trouble mental ;
    3°- L’introduction :
    D’une modification de l’article 8 du code de procédure pénale tendant à rendre impossible, en cas de délit de non-dénonciation d’abus sexuel sur mineur de quinze ans, l’expiration avant six années complètes du délai de prescription au motif que la victime atteint sa majorité ;

    ARRÊTE

    Le principe de réaliser et rendre publique une enquête aussi exhaustive que possible sur les richesses immobilières de l’Église qui doivent servir en priorité à l’indemnisation des victimes des abus sexuels commis par des prêtres.

    Adoptée à l’unanimité moins 4 abstentions

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  • Convention d’engagement républicain : La ville de Beauvais se moque de qui ?

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    Communiqué de la Fédération de l’Oise de la Libre Pensée

    Avant même le vote de la loi « Séparatisme », la municipalité de BEAUVAIS fait du zèle dans le macronisme le plus pur. Elle entend imposer un « engagement de laïcité » à la Libre Pensée et aux associations laïques.

    La Libre Pensée rappelle que c’est elle qui a fait les grandes lois laïques de 1881, 1882, 1884, 1886. Avec la Ligue des Droits de l’Homme et la Ligue de l’Enseignement, elle a fait la loi de 1905 de Séparation des Églises et de l’État. Elle n’a pas attendu la municipalité de Beauvais.

    Exiger de la Libre Pensée qu’elle « s’engage à respecter la laïcité », c’est soudainement exiger des médecins qu’ils soignent les personnes et des pompiers qu’ils éteignent les feux.

    Derrière ces engagements, c’est le rêve de soumettre les associations à un contrôle sur leur but, ce que justement les républicains ont rejeté en faisant la loi du 1er juillet 1901. C’est une atteinte intolérable à l’indépendance des associations, c’est la liberté d’association mise sous le boisseau de petits intérêts particuliers et politiciens.

    La Déclaration de principes de la Libre Pensée (Article 2 de nos statuts) indique clairement le sens de notre action laïque. Il n’y aura pas plus de « serment laïque » de la Libre Pensée à la municipalité de Beauvais que nous n’avons accepté en 1940 de prêter serment à Pétain.

    Et quelle association accepterait de s’engager à « informer les collectivités » et se transformer en auxiliaire de la police ?

    Nous demandons un rendez-vous d‘urgence à la municipalité pour que cesse une telle remise en cause de la liberté associative.

    Pour information :
    Copie de la liste des engagements approuvée par le conseil municipal de Beauvais le 02 juillet 2021

     

    LES ENGAGEMENTS MUTUELS :

    • Promouvoir les valeurs républicaines, l’unité de la République, l’égalité entre
      les femmes et les hommes, l’égalité de tous sans distinction d’origine, de race
      ou de religion,
    • Lutter contre toutes formes de violence et de discrimination,
    • Refuser toutes formes de sexisme ou de violences faites aux femmes,
    • Encourager la liberté de conscience et le libre exercice des cultes sous les
      seules restrictions édictées dans l’intérêt de l’ordre public,
    • Promouvoir le principe de la laïcité.

    LA VILLE DE BEAUVAIS OU LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DU BEAUVAISIS S’ENGAGE À :

    • S’assurer du principe de neutralité de ses agents,
    • Accompagner les associations au respect de la laïcité par des temps d’échange,
      de formation et de partage d’expérience,
    • Élaborer un plan d’actions pour faire vivre la laïcité à Beauvais,
    • Pérenniser la commission Laïcité qui fera le lien entre les partenaires et les
      collectivités,
    • Veiller au respect de la charte nationale de la Laïcité.

    EN SIGNANT CETTE CHARTE VOTRE ASSOCIATION S’ENGAGE À :

    • Respecter les principes républicains dans le cadre de la mise en œuvre du
      projet pour lequel elle sollicite le soutien de la Ville de Beauvais ou de la
      Communauté d’Agglomération du Beauvaisis,
    • Accueillir tout individu souhaitant participer à la vie de l’association sans
      distinction d’origine, de sexe, d’orientation, d’identité sexuelle ou de religion,
    • Garantir la mixité femmes/hommes dans l’activité de l’association,
    • Alerter sur des phénomènes portant atteinte aux valeurs républicaines en
      informant les collectivités,
    • Participer aux temps d’échange et de formation proposés dans le cadre de la
      laïcité et du respect des valeurs de la république.

       

      Le non-respect de ces engagements pourra entraîner une perte de tout ou partie des subventions (financières et/ou en nature) à l’issue d’une procédure contradictoire conduite par la Commission Laïcité de la Ville de Beauvais.

     

     
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  • COMMUNIQUE LP34

     

    "Une campagne du gouvernement pour promouvoir la laïcité à l’école fait débat. Syndicats ou politiques dénoncent un « dévoiement raciste » de la laïcité." LP Hte Garonne

    Quand Blanquer cherche à détourner les regards, en instrumentalisant la laïcité…
    La campagne de Jean-Michel Blanquer en faveur de ce qu’il perçoit comme étant la laïcité a fait vivement réagir organisations syndicales, élus, ainsi que la Vigie de la Laïcité formée récemment par les anciens responsables de l’observatoire de la laïcité dissout par le gouvernement.
    En effet, on y voit des affiches présentant, pour aller vite, des enfants noirs ou arabes, avec des prénoms tels que Aliyah, Tidiane, Malia, Irmane etc, expliquant que le fait qu’ils se côtoient avec d’autres, jouent ensemble ou portent le même maillot « c’est ça la laïcité ».
    Difficile de faire plus insistant, rétrograde et niais. Ce que sous-entend assez lourdement la campagne de Blanquer c’est que les musulmans sont des séparatistes en puissance, qu’ils menacent l’égalité homme femme, l’école, et même l’amitié voire l’amour, et donc « la laïcité ».
    Ceci s’inscrit dans un large courant où la laïcité est invoquée à tort et à travers, en premier lieu contre les musulmans. Or non, ce n’est pas « cela la laïcité ». Quand on cherche à la voir partout, elle n’est finalement nulle part. Car dans les écoles privées confessionnelles catholiques financées par l’argent public, on peut aussi jouer ensemble et porter le même maillot. A l’inverse, on peut être dans le cadre de la laïcité et avoir des écoles non mixtes où garçons et filles sont séparés. Encore une fois : la laïcité, inscrite dans la loi de 1905, c’est la séparation des Eglises et de l’état, la neutralité des institutions et des élus vis-à-vis des questions religieuses. Concernant l’école, cela devrait être : fonds publics à la seule école publique. Si combat il doit y avoir en faveur de la laïcité à l’école, il se situe là.
    Il est clair que la vision politique qui sous-tend cette campagne est une conception « anglo-saxonne » du multiculturalisme. Ce n’est pas la séparation, c’est l’addition des communautés. La France n’est pas : un arabe, un blanc, un noir, un juif, un bouddhiste. Mais c’est ce que disait Ernest Renan : « un plébiscite de tous les jours sur un projet et une vision : la Nation ». Tout cela montre que la loi contre « le séparatisme » ne procède pas d’un conception républicaine et laïque basée sur le principe de séparations des Eglises et de l’Etat, mais sur la mise en place d’un communautarisme séparatiste « blanc et occidental » contre les présupposés musulmans. C’est la conception d’une « laïcité plurielle » qui encense les différences, au lieu de respecter la liberté de conscience de chacun. C’est la guerre civile qui se prépare par l’apologie du communautarisme le plus éhonté.Mais pourquoi cette campagne tombe précisément maintenant ? Il ne s’agit pas uniquement d’une posture idéologique. La rentrée verra indéniablement se dessiner l’inégalité dans la différence de traitement entre les élèves vaccinés et non vaccinés, accompagnée d’une pénurie de moyens en particulier en postes. Alors que dans le même temps, la loi Debré continue à déverser des fonds publics à l’école privée.
    Pour faire oublier les raisons de la colère, il faut divertir, détourner l’attention, même en faisant vibrer les cordes chères à l’extrême droite. De l’islamo gauchisme dans les universités, à la stigmatisation dans les écoles, c’est toujours la même œuvre préparant des incidents et des affrontements. Cela n’empêchera pas les mêmes d’aller stigmatiser toutes manifestations d’ampleur, comme les Gilets Jaunes ou celles pour le retrait du passe sanitaire, comme étant le creuset de « l’extrême droite ».
    Mais les laïques ne sont pas isolés. Le congrès de La FNLP à Voiron fin août 2021 a pu marquer l’attachement de très nombreuses organisations aux principes laïques telles qu’inscrit dans la loi . Nous nous félicitons donc des multiples réactions, en particulier la Vigie de la laïcité, de la FSU34 ou celle de la députée Ressiguier. L’école doit retrouver la place qu’elle n’aurait jamais du quitter. Les moyens humains et matériels doivent lui revenir en exclusivité. En cette rentrée, elle est là la laïcité, et tôt ou tard, la remise en cause de la loi Debré sera à l’ordre du jour. Montpellier, le 1er septembre 2021.

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  • FÉDERATION NATIONALE DE LA LIBRE PENSÉE

    Les représentants des associations, obédiences, syndicats et partis présents à la séance inaugurale du Congrès de Voiron 2021

    Congrès national de la Libre Pensée de Voiron (Isère) Séance inaugurale du 24 août 2021) 

    Voici les associations, syndicats, Obédiences maçonniques, partis politiques qui ont été présents ou représentés au Congés de la Fédération nationale de la Libre Pensée :   Jean-Sébastien Pierre, Président de la Libre Pensée Pascal Costarella de la Libre Pensée de l’Isère Gilles Bietrix, proviseur de l’établissement Message de la Calotte Daniel Boitier du Comité Central Lire plus …

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    Congrès national de la Libre Pensée de Voiron (Isère)

     

    Lire la suite

     

    Vigie de la laïcité 

    Adresse au Congrès de la Libre Pensée Dès la création de la Vigie de la laïcité, ses membres fondateurs ont considéré la Fédération nationale de la Libre Pensée comme une association proche, amie, avec laquelle ils se réjouissaient de pouvoir travailler. Cela est dû à plusieurs raisons : D’abord la Libre Pensée est, par excellence, Lire plus …

    et sur youtube: 

    Message de de Jean Louis Bianco au congrès de la FNLP - YouTube

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    Congrès national de la Libre Pensée de Voiron (Isère)

     

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    Congrès de Voiron 2021 – Résolution générale 

    ■ La situation d’état d’urgence a obéré quelque peu l’activité de la Fédération nationale de la Libre Pensée et de ses Fédérations départementales. Cependant, la Libre Pensée a bien été présente et active, à tous les niveaux, dans la situation. Nous notons avec satisfaction que nous sommes en train de remonter des Fédérations départementales avec un Lire plus …

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    Congrès national de la Libre Pensée de Voiron (Isère)

     

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    Congrès Voiron 2021. RESOLUTION LAÏCITE  : Un bel anniversaire pour la laïcité : elle a 150 ans 

    En avril 1871, la Commune de Paris prenait un décret qui entendait (au-delà de la nécessaire Séparation des Églises et de l’État) pour la première fois mettre en œuvre la laïcité en France, tant sur le plan institutionnel que scolaire, après que la Révolution de 1789 a accordé le principe de liberté d’opinion, même en Lire plus …

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    La Libre Pensée 04 est membre de la Coordination Marche des Libertés 04,

    pour le retrait total des lois et décrets liberticides dont la dernière datant du 05 08 2021.

    Oraison 28 08 2021: Pour l'abrogation de la loi du 05 08 2021!dessin LP04

     

    Oraison 28 08 2021: Pour l'abrogation de la loi du 05 08 2021!

    Oraison 28 08 2021: Pour l'abrogation de la loi du 05 08 2021!

     

    Oraison 28 08 2021: Pour l'abrogation de la loi du 05 08 2021!

    Oraison 28 08 2021: Pour l'abrogation de la loi du 05 08 2021!

     

    Oraison 28 08 2021: Pour l'abrogation de la loi du 05 08 2021!

     

    Oraison 28 08 2021: Pour l'abrogation de la loi du 05 08 2021!

    Oraison 28 08 2021: Pour l'abrogation de la loi du 05 08 2021!

     

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    Oraison 28 08 2021: Pour l'abrogation de la loi du 05 08 2021!

    Oraison : Près de 300 personnes manifestent contre les mesures sanitaires - Haute Provence Info

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    Hommage de la Libre Pensée à notre Amie Michèle Tripon du Mouvement de la Paix.

                     Michèle, une grande Amie nous a quittés.

     

    C'est avec une immense tristesse que nous avons appris sa disparition si brutale.

                 Mais, pour nous, elle est et sera toujours présente.

            Car elle était "l'âme" du Mouvement pour la Paix qu'elle incarnait dans ce département.

                 Avec Michèle, tout était toujours positif, simple, efficace, lumineux et apaisé.

           Elle mettait toujours en avant les autres. Ce qui est la marque des bons dirigeants d'association.

     

                Nous avions initié ensemble depuis plus de 10 ans les journées pacifistes du 11 novembre, autour du Monument Pacifiste Victorin Maurel à Château-Arnoux, notamment sur l'exigence de la réhabilitation collective des 639 fusillés pour l'exemple 14-18. Journées devenues une tradition départementale incontournable. Nous avons accompagné son mouvement pour l'interdiction des armes nucléaires, à Istres (base aérienne militaire) notamment. 

     

                Dernièrement, à Manosque, pour le Traité d'Interdiction des Armes Nucléaires et à Château-Arnoux pour le 150ème anniversaire de la Commune de 1871, nous faisions des projets pour le prochain 11 novembre, hélas quasi-confisqué l'an dernier. Et pour des conférences départementales communes en direction de la jeunesse pour l'abrogation du Service National Unifié.

               

                Nous présentons nos condoléances à son fils Pierre et à sa famille.

             

                 Le meilleur hommage que nous puissions rendre à Michèle, c'est de continuer notre œuvre commune avec ses camarades que nous saluons fraternellement.

     

    MP, pour a Libre Pensée

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    Hommage de la Libre Pensée 04 à notre Amie Michèle Tripon du Mouvement de la Paix 04.Hommage de la Libre Pensée 04 à notre Amie Michèle Tripon du Mouvement de la Paix 04.

    Hommage de la Libre Pensée 04 à notre Amie Michèle Tripon du Mouvement de la Paix 04.Hommage de la Libre Pensée 04 à notre Amie Michèle Tripon du Mouvement de la Paix 04.

    Hommage de la Libre Pensée 04 à notre Amie Michèle Tripon du Mouvement de la Paix 04.

    Hommage de la Libre Pensée 04 à notre Amie Michèle Tripon du Mouvement de la Paix 04.

     

    Hommage de la Libre Pensée 04 à notre Amie Michèle Tripon du Mouvement de la Paix 04.

    Hommage de la Libre Pensée 04 à notre Amie Michèle Tripon du Mouvement de la Paix 04.

     

    Hommage de la Libre Pensée 04 à notre Amie Michèle Tripon du Mouvement de la Paix 04.

    Hommage de la Libre Pensée 04 à notre Amie Michèle Tripon du Mouvement de la Paix 04.

     

    Hommage de la Libre Pensée 04 à notre Amie Michèle Tripon du Mouvement de la Paix 04.

    Hommage de la Libre Pensée 04 à notre Amie Michèle Tripon du Mouvement de la Paix 04.

     

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  • Isère / VidéoVoiron : la Libre Pensée « pour la conservation de la loi de 1905 »

    Alors que le congrès national de la fédération de la Libre Pensée à lieu en ce moment au lycée Ferdinand-Buisson de Voiron jusqu’au vendredi 27 août, Jean-Sébastien Pierre, président national de l’association se prête au jeu des 3 questions pour Le Dauphiné Libéré.

    Par Paul SAMMAN - Hier à 06:02 - Temps de lecture : 1 min

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    Isère / Vidéo. Voiron : la Libre Pensée « pour la conservation de la loi de 1905 » (ledauphine.com)

     

    VIDEO/ Jean-Sébastien Pierre, président de la FNLP au congrès national de Voiron (38)

     

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  • La Fédération Nationale de la Libre Pensée tient son congrès national à Voiron

     

    Congrès de Voiron 24 au 27 août : Ils seront présents ou représentés

    Associations laïques : Ligue de l’Enseignement Ligue des Droits de l’Homme Union Rationaliste Laïcité-Liberté CNAFAL Vigie de la Laïcité Union départementale des DDEN de l’Isère ■ Syndicats : Confédération Force Ouvrière FSU CNT Emancipation (Tendance intersyndicale) Syndicat de la Magistrature Syndicat des Avocats de France ■ Associations :  Association pour le Droit de Mourir Lire plus …

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  • La Libre Pensée 04 est membre de la Coordination 04 Marche des Libertés.

    21 08 2021/Château-Arnoux, devant le Monument Pacifiste Victorin Maurel!

    Château-Arnoux, devant le Monument Pacifiste Victorin Maurel!

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      

     

    Communiqué LP34, partagé par LP04 

     

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    Libre Pensée – Fédération Unie de l’Hérault

    Espace Martin Luther King,

    27 Boulevard Louis Blanc, 34000 Montpellier

    Mél : groupeunivlp34@yahoo.com

     

    Communiqué de presse

    Soutien aux manifestations pour les libertés

    La fédération de la libre pensée de l’Hérault apporte tout son soutien aux manifestations en cours contre le « passe sanitaire », qui est une mesure de plus visant les libertés. La Libre Pensée dénonce l’instrumentalisation de la science et des consensus fabriqués pour permettre au gouvernement de faire passer ses lois.

    De même, nous sommes inquiets de la campagne haineuse menée par la presse de tous bords, y compris celle dites « progressiste » ou « de gauche », pour chercher à ternir les manifestants en instrumentalisation des faits secondaires ou anecdotiques. Une campagne similaire avait été menée au moment des Gilets jaunes pour préparer l’opinion à une répression sanglante.

    La fédération, aux côtés de la FNLP, demande l’abrogation de l’ensemble des lois liberticides, dont celle du 5 août 2021.

    Montpellier, le 21 août 2021.

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     Château-Arnoux, devant le Monument Pacifiste Victorin Maurel!

    21 08 2021/Château-Arnoux, devant le Monument Pacifiste Victorin Maurel! La fédération LP04, aux côtés de la FNLP, demande l’abrogation de l’ensemble des lois liberticides, dont celle du 5 ao

    Château-Arnoux, devant le Monument Pacifiste Victorin Maurel!

     

    21 08 2021/Château-Arnoux, devant le Monument Pacifiste Victorin Maurel!

    Château-Arnoux, devant le Monument Pacifiste Victorin Maurel!

     

    21 08 2021/Château-Arnoux, devant le Monument Pacifiste Victorin Maurel!

     

    Château-Arnoux, devant le Monument Pacifiste Victorin Maurel!

     

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    Château-Arnoux, devant le Monument Pacifiste Victorin Maurel!

      

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