• Appel à manifester samedi - LP34
    La Libre Pensée de l’Hérault appelle ses adhérents à manifester à Montpellier et à Béziers contre l’agression du peuple palestinien colonisé, privé de sa terre et de ses droits depuis des décennies. Nous ne serons pas de ceux qui renvoient dos à dos oppresseurs et opprimés.
     
    La situation des palestiniens et des arabes d’Israël est atroce, souffrant de vexation, de racisme d’Etat, d’apartheid, de restriction de liberté et d’attaques régulières par des bandes de fanatiques d’extrême droite alliée au gouvernement Netanyahou.
     
    Aucun peuple, aucune composante de la région ne peut être libre et vivre en paix dans ces conditions.
     
    Nous rappellerons également la nécessité de défendre ici en France le droit de manifester et la liberté d’expression.
    En effet, tant l’arrestation du président de l’AFPS Bertrand Heilbronn ce 12 mai à l’issu d’un rendez-vous avec le ministère des affaires étrangères, que l’interdiction de la manifestation à Paris par le Préfet Lallemand sur ordre de Darmanin avec le soutien du politicien le plus détesté de France Manuel Valls, que les demandes de Christian Estrosi et Eric Ciotti d’interdiction des manifestations dans les Alpes maritimes… font planer sur notre pays un climat d’autoritarisme voir de volonté d’enterrer nos libertés si chèrement acquises.
     
    Nous serons donc présents samedi 15 mai aux rassemblements suivants :
    -A Montpellier, à 10h30 à Saint Paul (Paillade)
    -A Béziers, à 11H devant la sous-préfecture
    La Libre Pensée 34, le 13 mai 2021.
     
    ****************************************************************************
    organisé par l'Association FRANCE PALESTINE SOLIDAIRE:
     
    A DIGNE LES BAINS
     
    RASSEMBLEMENT A LA PREFECTURE
    SAMEDI 15 MAI A 14H00
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  • La Libre pensée exige le respect des libertés démocratiques de manifestation

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    La Fédération nationale de la Libre Pensée  condamne l’interdiction des manifestations de solidarité avec le peuple palestinien et la garde à vue du Président de l’AFPS

    La Libre pensée exige le respect des libertés démocratiques de manifestation

    ►▼▲◄

    Chers camarades de l’AFPS,

    La Fédération nationale de la Libre Pensée vous fait part de sa totale indignation pour la mise  en garde à vue  de Bertrand Heilbronn, Président de votre association.

    La Libre Pensée exige sa remise en liberté immédiate et l’arrêt immédiat des poursuites.

    Elle vous assure de sa totale solidarité et est prête à s’associer à toute action collective contre cet  arbitraire et pour la défense du droit des Palestiniens.

    Elle vous joint un numéro PDF en français et en arabe de sa revue culturelle L’Idée libre « Israël versus Palestine » qui vous indiquera clairement notre point de vue

    Très amicalement

    Christian Eyschen, Secrétaire général de la Libre Pensée

    ►▼▲◄

    [afps-adherents] Communiqué de l’AFPS / Le président de l’AFPS en garde à vue : il doit être remis en liberté immédiatement

    Ce mercredi 12 mai peu avant 19 heures, le président de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS), Bertrand Heilbronn, 71 ans, a été arrêté à la sortie du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères où il avait été reçu par un conseiller du Ministre au sein d’une délégation comprenant des parlementaires, des représentants associatifs et syndicaux.

    Ironie de l’histoire : ce sont les policiers qui ont escorté la délégation jusqu’au lieu du rendez-vous, qui ont ensuite arrêté Bertrand Heilbronn à la sortie de l’entretien.

    Nous exigeons sa remise en liberté immédiate !

    L’AFPS avait fait une déclaration de manifestation appelant, dans le cadre du Collectif pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, à un rassemblement de soutien au peuple palestinien.

    La préfecture de Paris, de manière totalement inédite, avait interdit ce rassemblement alors que jamais il n’y a eu le moindre problème pour les manifestations que nous avons toujours organisées en lien avec les autorités.

    L’AFPS avait informé par tous moyens de l’interdiction. Bertrand Heilbronn et les responsables d’associations étaient présents pour informer ceux qui se présentaient de l’interdiction et faire en sorte que les choses se passent le mieux possible.

    De fait, à part la restriction de la liberté d’expression, les choses se sont passées sans aucun problème : aucun trouble à l’ordre public.

    Quel est ce pouvoir qui cueille à la sortie d’un ministère le président d’une association défendant le droit et les droits humains, juste après l’avoir reçu, lui signifie sa garde à vue, le menotte à un banc à son arrivée au commissariat ?

    L’interdiction de cette manifestation nous amenait à dire – ce que nous savions déjà – que la liberté d’expression et les libertés publiques sont en danger dans notre pays, mais cette arrestation nous amène à dire qu’un seuil a été franchi.

    Demain, dans la semaine, la semaine prochaine, les groupes locaux de l’Association France Palestine Solidarité, aux côtés de leurs partenaires, organisent des rassemblements de solidarité avec les Palestiniens de Jérusalem, de Gaza qui sont sous le feu de l’armée d’occupation israélienne. Ce ne sont pas des méthodes dictatoriales qui nous empêcherons de le faire.

    Si les inconditionnels du gouvernement israélien pensent nous faire taire et nous intimider avec de tels procédés, ils se trompent.
    Nous sommes du côté du droit, ils le savent et c’est ce qui fait notre force. Nous exigeons la remise en liberté immédiate du président de notre association.

    Le bureau national de l’AFPS

    Le 12 mai 2021

    Voir l’article / Rassemblements dans toute la France « Protéger les Palestiniens de Jérusalem, la France doit agir »

    Association France Palestine Solidarité (AFPS)
    21 ter Rue Voltaire 75011 Paris
    Tél. : 01 43 72 15 79
    Suivez l’AFPS sur www.france-palestine.org, Facebook et Twitter

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  •    (LU SUR FACE BOOK)

    Candidate voilée à Montpellier et instrumentalisation politique :

    encore un rappel nécessaire sur ce qu’est la laïcité et sur ce qu’elle n’est pas !  

     

    Une polémique comme sait en construire une classe politique à bout de souffle, s’est emparée de notre ville suite à la publication d’une photo d’une candidate LREM portant un voile, sur le premier canton de l’Hérault, ce lundi 10 mai.

     

    Encore une fois, l’ignorance le dispute à la malhonnêteté.

     

    La Libre Pensée tient à rappeler, comme l’avait également rappelé l’observatoire de la laïcité au sujet de l’expulsion d’une femme voilée de la liste du candidat Delafosse aux dernières municipales, que les élus – et donc, les candidats – ne sont pas des fonctionnaires. Ils ne sont pas tenus à la neutralité en matière religieuse.

     

    Le juge l’a rappelé à plusieurs reprises : la Cour de Cassation l’a rappelé le 1er septembre 2010 au sujet de l’interdiction faite à une élue de prendre la parole sous prétexte qu’elle portait un symbole chrétien. Le Conseil d’Etat l’a également jugé dans le même sens dans son arrêt du 23 décembre 2010, « Association Arab Women’s Solidarity ». Dans les deux cas, le juge a rappelé que la neutralité s’appliquait aux agents publics, pas aux élus.

     

    Rappelons, entre autre, que les abbés Sieyès et Grégoire, l’évêque Talleyrand, l’abbé Pierre ou encore l’abbé Kir ont tous été députés et portaient tous la soutane à l’Assemblée Nationale. Philipe Grenier était quant à lui député musulman dans le Douds à la fin du 19ème sciècle. Nous rappelons également que la candidate de LREM aux dernières élections européennes, Nathalie Loiseau, avait, dans le cadre de sa campagne, invité la presse à une messe le 14 avril 2019 à la Réunion. Citons aussi Valery Boyer, candidate LR aux législatives de 2017 dans les Bouches du Rhône, portant une croix chrétienne sur les affiches de campagnes  *; tout comme la maire d’Aix en Provence, Maryse Joissains-Masini, arborant souvent elle aussi une grosse croix autour du cou **…

     

    D’ailleurs, s’il faut interdire le port des signes religieux, en ce cas, il faut également interdire… les partis politiques d’inspiration chrétienne, n’est-ce pas ? Que deviendrait le parti chrétien démocrate, qui a changé de nom mais pas de doctrine (ouvertement sociale-chrétienne) en 2020, animé par Christine Boutin et présidé par Jean François Poisson, dont le nom est à lui seul un symbole chrétien ? Il faudrait en demander la dissolution ?

     

    Bizarrement (mais est-ce si étonnant ?), le fait que tous les étés depuis plus de dix ans, les élus de Montpellier, cette fois-ci ceints de leur écharpe tricolore, paradent dans les rues de Montpellier pour une procession catholique, après avoir voté le financement public du culte de Saint-Roch ne semble pas émouvoir les responsables du RN, de la LREM et tous les autres.

     

     

    Voile pour une candidate non, mais financement public de Saint Roch, oui ?

     

     

    L’atteinte à la laïcité n’est pas dans le port d’un voile pour une candidate, qui reste une citoyenne.

     

    Par contre, l’atteinte à la laïcité est réelle quand le conseil municipal de Montpellier vote des subventions chaque année, imperturbable, sous Saurel comme sous l’actuel maire, pour la promotion du culte catholique de Saint Roch ***.

     

    L’atteinte à la laïcité est réelle quand les élus es qualité, portant un symbole de la République, se pressent aux messes et aux processus de cette même fête de Saint-Roch, les 15 et 16 août de l’année.

     

    L’atteinte à la laïcité est réelle quand les mêmes élus -oui, ceux-là même qui vont se prosterner à l’Eglise devant un saint inventé, exigent ensuite que ce soit les associations qui fassent la promotion de tout un tas de principes en signant une charte de « laïcité », principes qui pour la plupart n’ont aucun rapport avec la laïcité.

     

    L’atteinte à la laïcité est réelle quand chaque année, 12 milliards sont distribués aux écoles confessionnelles catholiques grâce à la loi Debré.

     

    Cette énième polémique ne nous empêchera pas de défendre la laïcité là où elle est attaquée réellement.

     

    Instrumentalisation de la laïcité : c’est toujours non !

     

    L’attitude qui consiste à dénoncer une atteinte à la laïcité quand il n’y en a pas, pour mieux ne rien dire quand il y en a une : nous laisserons ça aux autres. Nous savons très bien ce qui se cache derrière ce tintamarre médiatique. Nous faisons observer que les premiers à avoir tiré dans cette affaire, c’est le RN par la voie de Jordan Bardella, suivi immédiatement et à l’unisson par des responsables LREM (dont Stanislas Guerini).

     

    On viendra ensuite nous dire que l’enjeu de 2022 est de voter Macron pour faire barrage à Le Pen ?

     

    La Libre Pensée condamne cette nouvelle offensive pour faire dire à la laïcité l’inverse de ce qui a été gravé dans le marbre de la loi de 1905.

     

    Nous ne cèderons pas à la vague rance et xénophobe actuelle, et nous n’accepterons jamais que la laïcité soit détournée de ses buts par quiconque, pas plus le RN que LREM.

     

    Cette offensive est bien entendu corrélée à la fois à la dissolution de l’Observatoire de la laïcité par le gouvernement, mais aussi aux passages en force des lois « séparatisme » et sécurité globale, dont de très nombreuses associations partis et syndicats demandent le retrait, à commencer par la Libre Pensée.

     

    Montpellier, le 12 mai 2021.

     

    *https://twitter.com/Ganette_/status/1392061844764995584/photo/1

     

    **https://www.huffingtonpost.fr/entry/la-peine-de-maryse-joissains-pour-detournement-de-fonds-publics-alourdie_fr_5fce42e4c5b6787f2a99c316 et https://www.dailymotion.com/video/x9mk9g

    ***https://lemouvement.info/2020/11/22/communique-de-presse-laicite-vraiment/

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  •  ACCUEIL LP04              ACCUEIL LP04                    150ème anniversaire de la Commune de 1871

          Château-Arnoux 22 Mai 2021 à 14h00

    Télécharger « INVITATION 22 05 21 150e LA COMMUNE..pdf »

                               Télécharger « Origines et déroulement de la Commune.pdf »

    Place à la Commune! Place au peuple!150ème anniversaire  de la Commune de 1871  Château-Arnoux 22 Mai 2021 à 14h00Le Mouton Noir 40 Hors sériePlace à la Commune! Place au peuple!150ème anniversaire  de la Commune de 1871  Château-Arnoux 22 Mai 2021 à 14h00

     

     Télécharger « n°40 HS.pdf »

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     INVITATION

    ACCUEIL LP04

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  • FÉDERATION NATIONALE DE LA LIBRE PENSÉE

    FÉDERATION NATIONALE DE LA LIBRE PENSÉE

    Le Coup d’Éclat Permanent

    À propos de l’« appel pour un retour de l’honneur et du devoir au sein de la classe politique » publié le 14 avril sur le site « Place d’Armes » et repris dans Valeurs actuelles le 21 avril 2021 Il aura fallu plus de deux semaines à la ministre des Armées Florence Parly pour menacer de sanctions les Lire plus …

    .https://www.fnlp.fr/wp-content/uploads/2021/05/LE-COUP-DECLAT-PERMANENT.pdf

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    Quand certains, à rebours de toute l’expérience humaine, veulent juger les fous

    Un principe multiséculaire L’irresponsabilité pénale des personnes atteintes de démence au moment où elles commettent un crime ou un délit constitue un marqueur essentiel de civilisation. Déjà, l’empereur Marc Aurèle (121-180) gracie un homme ayant tué sa mère au motif que « le furieux se trouve suffisamment puni en raison de son état de santé. » Selon Lire plus …

    .

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    L’Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) attaquée par un élu parisien : les associations ne sont pas aux ordres

    Le 15 avril, Rudolph Granier, élu municipal du groupe Changer Paris, a demandé la suppression d’une subvention de la Ville de Paris accordé à un projet de l’ATMF. Il soutient que, parce que cette association a des expressions politiques et militantes avec lesquelles il est en désaccord, la Ville de Paris ne devrait pas soutenir Lire plus …

    .https://www.fnlp.fr/wp-content/uploads/2021/05/Soutien-a%CC%80-lATMF-CP-collectif-27042021.pdf

     

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  • En quoi ma liberté empiète, limite et empêche la vôtre ?

              Certains, sans aucun mandat de personne et surtout pas des personnes concernées, entendent imposer leurs points de vue à tout le monde.

              C’est ainsi que l’Evêque de Luçon (Vendée) peut écrire, le 15 avril 2021, dans une « Lettre aux Vendéens » ceci : « Une nouvelle offensive de ceux qui prônent une légalisation de l’euthanasie a eu lieu au Parlement français. On y retrouve le même processus que dans les autres « questions sociétales ». Des militants mettent en avant des revendications particulières au nom des libertés individuelles pour que le pouvoir législatif produise une loi qui, non seulement légalise l’euthanasie, mais exige aussi que la société mette en œuvre des moyens financiers et médicaux pour des « suicides assistés »…

               Tout cela soutenu par une active campagne médiatique qui laisse entendre qu’en s’opposant à la légalisation de l’euthanasie, on manquerait de compassion envers ceux qui réclament ce « dernier acte de dignité »….

               Beaucoup plus grave. Si une loi est promulguée dans le sens d’une euthanasie, s’instaure sournoisement dans les mentalités – comme on le constate dans les pays qui l’ont fait – l’idée qu’il est préférable que ceux qui souffrent (les personnes atteintes d’une maladie incurable, les personnes âgées en fin de vie, mais aussi les personnes handicapées, etc.) soient supprimées. Certes, nous avons à mettre tout ce qui est moralement possible pour soulager la souffrance des autres, mais faut-il aller jusqu’à l’euthanasie qui, pour supprimer la souffrance, supprime la vie ? »

                Qui a mandaté l’Evêque pour parler au nom des malades, des affligés, des handicapés, des personnes âgées ? Personne.

                Les humanistes revendiquent que ceux qui le souhaitent puissent, si telle est leur volonté, mourir dans la dignité, se marier avec celles et ceux qu’ils veulent, pratiquer le contrôle des naissances qu’ils souhaitent, recourir à l’IVG, se réunir avec les personnes de leur choix pour mener l’action qui leur paraît juste.

                En quoi, ces droits facultatifs permettant l’exercice de libertés individuelles essentielles peuvent-ils gêner ceux et celles qui ne veulent pas y recourir ?

                Un peu plus de liberté pour les uns ne diminue pas la part de liberté pour les autres !

               Ceux qui veulent défendre leurs libertés en interdisant celles des autres ne sont que des totalitaires. Ils veulent imposer leur idéologie et leurs conceptions à la société tout entière. Assimiler la demande de pouvoir mourir dans la dignité, pour ceux qui le souhaitent, à l’assassinat de toutes les personnes malades est une ignominie. Cela déshonore ceux qui pratiquent un tel mensonge.

               C’est vouloir faire croire qu’est revendiqué le retour de l’opération T4 de l’Allemagne nazie de 1938. Régime qui fut d’ailleurs béni du début à la fin par l’Église catholique. C’est même le parti catholique Zentrum qui permit à Adolf Hitler d’être nommé Chancelier pour mener sa politique.

               Cette prétention à vouloir parler au nom de tout le monde, personne ne vous en a donné le mandat, monsieur l’Évêque ! Que l’Église catholique donne son point de vue, c'est normal. Mais en démocratie, c'est au peuple souverain de décider librement.

               L’Humanité n’a pas besoin de directeur de conscience. C’est à elle seule de décider de ses choix et de son avenir.

               Interdire de nouvelles libertés, imposer une idéologie dominante : telles sont les marques du totalitarisme. L’Humanité ne se laissera pas intimider.

    Christian Eyschen

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  •  

    1ER MAI 2021: LA LIBRE PENSEE   A DIGNE A 11h00, Place de Gaulle1ER MAI 2021

    LA LIBRE PENSEE 

    à DIGNE

    à 11h00, Place de Gaulle

     

     

    Cette 131ème édition du 1er Mai se distingue des précédentes dans le 04, puisqu’il y aura eu au moins 4 rassemblements dans le département ce 1er mai 2021. De plus, les appels ne sont pas strictement syndicaux pour cette journée de commémoration de la Journée de 8heures…mais également associatifs. L’important selon les organisateurs étant qu’un maximum de monde soit présent à cette occasion.

                                   Manosque, 10h00

                                   St-Auban , Place Péchiney à 10h00

                                   Barcelonnette Place Manuel à 11h00

                                   DIGNE, Place de Gaulle à 11h00

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    1ER MAI 2021: LA LIBRE PENSEE   A DIGNE A 11h00, Place de Gaulle

    1ER MAI 2021: LA LIBRE PENSEE   A DIGNE A 11h00, Place de Gaulle La Provence

    1ER MAI 2021: LA LIBRE PENSEE   A DIGNE A 11h00, Place de Gaulle

     

     

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    DISCOURS LP04:

    LIBRE PENSEE04 1ER MAI 2021     

    Amis, citoyens, camarades,

            Instituée en 1890 par la Deuxième internationale en hommage aux victimes du massacre de Haymarket Square à Chicago en 1886, la journée internationale des travailleurs du 1er Mai est un rendez-vous, dabord, de grèves pour la journée de huit heures puis de manifestations en faveur de l’émancipation de la classe ouvrière du joug du capital.  

       Fin mars, la loi Sécurité globale a été votée par le Sénat en procédure accélérée. Comme dans le roman 1984 de Georges Orwell où le gouvernement totalitaire martèle  aux citoyens : « La guerre c’est la paix, la liberté c’est l’esclavage, l’ignorance c’est la force », un des rapporteurs de la loi a jugé bon de changer son titre en celui de « projet de loi pour un nouveau pacte de sécurité respectueux des libertés ».

    En dépit des nombreuses manifestations contre son adoption, les sénateurs ont adopté la loi par 238 voix pour et 98 contre.  

    Sont donc autorisés les drones pour surveiller les manifestations et même les passages aux frontières, la reconnaissance faciale quon sinterdit dinterdire (donc, quon autorise), la surveillance massive et intensive, la privatisation de la sécurité et des forces de lordre qui pourront désormais se rendre armés hors service aux concerts, théâtres, cinémas. Larticle 24, réécrit par les sénateurs, renonce à modifier la loi de 1881 sur la liberté de la presse mais crée un nouveau délit, celui de « provocation à lidentification dun policier », déjà dénoncé par les juristes comme redoutablement flou et propice aux interprétations les plus diverses, et il durcit encore la peine encourue : cinq ans demprisonnement et 75000 euros damende.  

           Gérald Darmanin, égal à lui-même, a déclaré à ce propos : « Il n’y a aucune antinomie entre l’amour de la liberté, et en singulier la liberté de la presse, et l’amour des forces de l’ordre ».  

    En somme, lorsque le maintien de lordre est confondu avec la répression, vous êtes priés, en plus, daimer ses coups. Les jeunes, les grévistes et les gilets jaunes apprécieront. 

    Depuis plus dun an, «l’état durgence» permet au gouvernement le renforcement des dispositions répressives. Ainsi les trois honteux décrets du 2 décembre 2020 ne seront même pas discutés au parlement puisque ce sont des décrets! Rappelons quils permettent désormais de ficher jusquaux opinions des citoyens, en plus de leur appartenance politique, syndicale ou religieuse.  

     La loi « visant à renforcer le respect des principes de la république », ancienne loi « contre le séparatisme »  contient  uniquement des dispositions policières. Dans son préambule, il est précisé que la motivation première est le problème posé par la religion musulmane. Elle fait lunanimité contre elle des associations et même des cultes. Elle modifie gravement à la fois la loi de 1901 sur les associations et la loi de 1905 de séparation des églises et de l’État. Sans surprise elle a suscité une opposition des associations musulmanes les plus modérées, mais également des catholiques, protestants et juifs qui craignent un contrôle sur leurs activités associatives et caritatives.   

    La loi « séparatisme », adoptée par lassemblée nationale le 23 janvier 2021, cest encore et toujours le bâton. 

    Mais comme le dit la chanson de la Commune de 1871 : « ça branle dans le manche ». 

    PLUS QUE JAMAIS RETRAIT DES LOIS ET DECRETS LIBERTICIDES! 

    Libre Pensée 04                     http://librepensee04.eklablog.com             lpahp@orange.fr  

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  • La Raison n°661 Mai 2021

     

    Editorial

    La carotte et le bâton. Euh… quelle carotte ?

    Encore une fois la question des libertés démocratiques occupe une partie importante de ce numéro. Ce n’est pas que nous ne souhaiterions pas parler d’autre chose mais, les libertés publiques évoluent comme la peau de chagrin de la nouvelle fantastique d’Honoré de Balzac. Plus réduites en chaque occasion. Fin mars, la loi Sécurité globale a été votée par le Sénat en procédure accélérée. Un des rapporteurs de la loi a jugé bon de changer son titre, trop transparent, en celui de « projet de loi pour un nouveau pacte de sécurité respectueux des libertés ». Dans le roman 1984Georges Orwell mettait en scène un gouvernement totalitaire fictif, inventeur de la novlangue qui dans sa propagande martelait aux citoyens : « La guerre c’est la paix, la liberté c’est l’esclavage, l’ignorance c’est la force ». C’était la pratique de l’oxymore instituée en style de gouvernement. Y sommes-nous ? En dépit des nombreuses manifestations contre son adoption auxquelles la Libre Pensée a largement participé, les sénateurs ont adopté la loi par 238 voix pour et 98 contre. Sont donc autorisés les drones pour surveiller les manifestations et même les passages aux frontières, la reconnaissance faciale qu’on s’interdit d’interdire (donc, qu’on autorise), la surveillance massive et intensive, la privatisation de la sécurité et des forces de l’ordre qui pourront désormais se rendre armés hors service aux concerts, théâtres, cinémas. L’article 24, réécrit par les sénateurs, renonce à modifier la loi de 1881 sur la liberté de la presse mais crée un nouveau délit, celui de « provocation à l’identification d’un policier », déjà dénoncé par les juristes comme redoutablement flou et propice aux interprétations les plus diverses, et il durcit encore la peine encourue : cinq ans d’emprisonnement et 75000 euros d’amende. Le bâton, vous dis-je. Gérald Darmanin, égal à lui-même, a déclaré à ce propos : « Il n’y a aucune antinomie entre l’amour de la liberté, et en singulier la liberté de la presse, et l’amour des forces de l’ordre ». Oxymore, encore. Lorsque le maintien de l’ordre est confondu avec la répression, vous êtes priés, en plus, d’aimer ses coups. Les jeunes, les grévistes et les gilets jaunes apprécieront.

    Toutes les lois et décrets proposés par le gouvernement depuis plus d’un an sont d’une extrême cohérence dans le renforcement des dispositions répressives. Les trois honteux décrets du 2 décembre 2020 ne seront pas discutés au parlement puisque ce sont des décrets, issus de la capacité – discrétionnaire justement – du gouvernement ! Rappelons qu’ils permettent désormais de ficher jusqu’aux opinions des citoyens, en plus de leur appartenance politique, syndicale ou religieuse. La loi « visant à renforcer le respect des principes de la république », ancienne loi « contre le séparatisme » ne contient aucune disposition positive nouvelle, uniquement des dispositions policières. Dans son préambule, il est précisé que la motivation première est le problème posé par la religion musulmane. Elle fait l’unanimité contre elle des associations et même des cultes. Elle modifie gravement à la fois la loi de 1901 sur les associations et la loi de 1905 de séparation des églises et de l’État. Sans surprise elle a suscité une opposition des associations musulmanes les plus modérées, mais également des catholiques, protestants et juifs qui craignent un contrôle sur leurs activités associatives et caritatives. On pourrait s’en réjouir en s’attendant à ce que les collectivités territoriales soient moins généreuses vis-à-vis des associations cultuelles déguisées en culturelles dont les Eglises ont le secret, mais ce serait un calcul très dangereux car la loi française de 1901 (loi Waldeck-Rousseau sur les associations) est une des plus libérales du monde vis-à-vis de la possibilité de s’associer sans autre contrôle que la validité juridique de ses statuts. Cette liberté fondamentale ne doit pas être réduite. La loi « séparatisme », pour faire court, adoptée par l’assemblée nationale le 23 janvier 2021, c’est encore et toujours le bâton.

    Et la carotte ? Devant ces attaques très graves on ne peut imaginer de compensation. Rassurez-vous, il n’y en a pas. Les représentations théâtrales, cinématographiques et musicales sont encore interdites, les étudiants confinés dans leur chambre, affamés et en tête à tête morose avec leur ordinateur, et les vaccinations savamment distillées au compte-goutte. Oui, mais… comme dit la chanson de la Commune, « ça branle dans le manche ».

    Jean-Sébastien Pierre
    Président de la FNLP

    La Couverture

    Le Sommaire :

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  • FÉDERATION NATIONALE DE LA LIBRE PENSÉE

    Sur le blog Mediapart de la Libre Pensée

    A propos de l’annonce de la suppression de l’ENA

    Pour la Libre Pensée, l’annonce de la suppression de l’ENA est de la pure communication démagogique et populiste, comme beaucoup de commentateurs l’ont indiqué. (lire la suite...)

     

    États Généraux de la laïcité : pourquoi maintenant et pour quoi faire ?

    Communiqué commun La laïcité permet de construire un équilibre toujours fragile entre le respect de la diversité et la nécessité de l’unité. La laïcité doit nous rassembler. C’est l’esprit des grandes lois laïques qui garantissent à la fois l’égalité entre tous les citoyens et nos libertés fondamentales. Pour que notre République demeure indivisible et qu’elle Lire plus …

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    Communiqué de la Coordination « Sécurité globale »

    NOUS DEMANDONS UNE CENSURE DE LA LOI SÉCURITÉ GLOBALE Malgré une forte mobilisation populaire et les nombreuses mises en garde de plusieurs organisations nationales et internationales, la loi sécurité globale, rebaptisée « pour un nouveau pacte de sécurité préservant les libertés » – tel un logo qui vient cacher la réalité – a été adoptée Lire plus …

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    La Raison n°661 Mai 2021

    Editorial La carotte et le bâton. Euh… quelle carotte ? Encore une fois la question des libertés démocratiques occupe une partie importante de ce numéro. Ce n’est pas que nous ne souhaiterions pas parler d’autre chose mais, les libertés publiques évoluent comme la peau de chagrin de la nouvelle fantastique d’Honoré de Balzac. Plus réduites Lire plus …

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  • Contre la répression, la Libre Pensée agit 

     Appel

    Coordination 04

    Contre la répression, la Libre Pensée agit

     

    Contre la répression, la Libre Pensée agit

     

    Contre la répression, la Libre Pensée agit

     

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    Mobilisée depuis janvier pour le retrait des lois et décrets liberticides, la coordination départementale “Marche des libertés” - qui regroupe syndicats, collectifs, associations, organisations de défense de droits humains, comités de Gilets jaunes… avec le soutien de plusieurs partis - considère que :

    La participation, chaque lundi à Forcalquier, aux manifestations gratuites, animées par des artistes de la région, permettant aux habitants de se réunir pour un pique-nique partagé le jour du marché est l’expression de ce sentiment du profond malaise existant dans le pays découlant du fait que ce gouvernement, qui cherche à culpabiliser en permanence les citoyens, ne s’applique pas à lui-même les mêmes règles de privation qu’il fait endurer au peuple ! 

    Nous n’acceptons pas qu’on prenne prétexte de “quatre délits de non-port du masque et trois délits de participation à des rassemblements jugés illégaux”, pour faire “un exemple” et tenter ainsi d’interdire à la population le droit de contester les atteintes aux libertés !

     

       Nous condamnons les procédures injustes utilisées à l’encontre de Filico le privant de son travail !

    Quand il s’agit de combattre les différentes formes d’oppression, nous sommes solidaires de toutes les formes de résistance.

     

    Nous exigeons l’abandon de toute poursuite

    et de toute sanction à l’encontre de Merlin Longuet !

    Mobilisation en soutien à Merlin 

    Tribunal de Digne – mardi 27 avril à 14h00 

    NON AUX LOIS LIBERTICIDES !

     

     

    Coordination départementale “MARCHE DES LIBERTÉS”

    Ligue Droits de l’Homme (Digne et Manosque), Libre Pensée, Solidaires, Confédération paysanne, UD-CGT, CGT Santé et Action sociale, FSU, UNL ; 

    ATTAC, Comité de Résistance et de Reconquête, Du sens des arts, Extinction-rebellion, FNE, Gilets-Jaunes, Grain de sable barcelo, Labora'thoard, Les Abeilles Citoyennes, Manifestive ;

    Avec le soutien de : EELV, FI, NPA, PCF, PG, POI, PRCF, UPml.

     

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    Attestations

    Télécharger « Tribunal Digne.jpeg » + Télécharger « Attestation dérogatoire.pdf »

     

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    FÉDERATION NATIONALE DE LA LIBRE PENSÉE

    Guadeloupe : Des jeunes en formation condamné∙es pour désertion 

    En Guadeloupe, l’armée française a condamné une trentaine de jeunes parce qu’elles/ils avaient interrompu une formation. C’est possible lorsque celle-ci s’appelle Service militaire adapté (SMA)

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    Arrêt des sanctions et menaces contre Yannick Farré ! 

    Le syndicat FORCE OUVRIERE et les ouvriers de l’usine Fibre Excellence de Tarascon DÉNONCENT ET EXIGENT LE RETRAIT DE TOUTES LES MENACES DE SANCTIONS CONTRE NOTRE CAMARADE YANNICK FARRÉ. Yannick est salarié en CDI de l’usine depuis 17 ans, il a commencé en 1999 par plusieurs années de missions intérim, il est élu du personnel Lire plus …

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    Soutien à la salariée licenciée de l’Agence départementale de prévention spécialisée, pour ses prises de paroles lors des mobilisations des Gilets jaunes 

    Licenciée le 24 mars dernier, pendant sa période d’essai, au motif de ses prises de parole un an avant son embauche lors des mobilisations des Gilets jaunes, la salariée de l’antenne nazairienne de l’Agence départementale de prévention spécialisée sera auditionnée au tribunal administratif le lundi 26 avril à 14h30.

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    Appel de syndicalistes contre le fichage généralisé des militants : Abrogation des décrets du 2 décembre 2020 ! 

    Plus de 2 000 syndicalistes ont signé cet Appel. Renforçons la mobilisation. Signez massivement  Nous sommes des syndicalistes de FO, de la CGT, de la FSU et de Solidaires. Nous prenons l’initiative de lancer un appel pour défendre les droits démocratiques d’appartenir à une organisation sans être fichés par la police et par l’État, au seul Lire plus …

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  • Libre Pensée de Moselle

    Au programme de la conférence Introduction

    par Paul KLEIN, Vice-président de la Libre Pensée de Moselle

    Conférence sur Condorcet:

    1. la question de l'école publique par
    2. Nicole AURIGNY,
    3. Vice présidente de la Fédération Nationale de la Libre Pensée
    4. A l’heure où l’existence même de l’école publique est en jeu, il nous a semblé particulièrement opportun de revenir sur l’œuvre de Nicolas de Condorcet, illustre savant, représentant des Lumières, un des acteurs importants de la Révolution française. Pour nous ré approprier ce riche héritage, la Fédération de Moselle de la Libre Pensée a fait appel à Nicole AURIGNY, vice-présidente de la Fédération nationale de la Libre Pensée.
     

    Condorcet et la question de l'école publique par Nicole AURIGNY,Vice présidente de la Fédération Nationale de la Libre Pensée  Condorcet et la question de l'école publique par Nicole AURIGNY,Vice présidente de la Fédération Nationale de la Libre Pensée

    RIBEMONT 02 

    _____________________________________________________________________

    Téléchargez  sur "classiques uqac. classiques:


    http://classiques.uqac.ca/classiques/condorcet/cinq_memoires_instruction/Cinq_memoires_instr_pub.doc
     
     
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  • PAS TOUCHE AUX LOIS DE  1881, 1884, 1901 et 1905!Forcalquier, 20 mars 2021 

    1850

    "Ils forgent une chaîne, ils l'appellent liberté!"

    Victor Hugo,

    discours à la Chambre contre la loi du comte Falloux!

    Aujourd'hui,

    Ils parlent de liberté et appellent le 17!

    "Ils forgent une chaîne, ils l'appellent liberté!" Victor Hugo, discours à la Chambre 1850 contre la loi du comte Falloux!

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  • REECOUTER:

    Clic!

    \|/

    La Libre Pensée - Le Coup d'état d'urgence : Loi Sécurité globale mais libertés minimales ! (franceculture.fr)

     

     

    Avocat, né à Sarcelles, Arié Alimi a vécu dans les quartiers populaires jusqu’à la faculté de droit à Assas à Paris où il s’est engagé politiquement contre le GUD. Militant anti-raciste, il a rejoint la LDH en 2015 à la suite de l’affaire Rémi Fraisse dont il s’occupe toujours. 

    Il est très investi dans les affaires de violences policières (Jérôme Rodrigues, Geneviève Legay, Cédric Chouviat, près d’une cinquantaine de dossiers en cours) et de plus en plus en droit de la presse. Il compte parmi les initiateurs de la mobilisation contre la proposition de loi sur la Sécurité globale.

    Son récent ouvrage, Le Coup d’état d’urgence paru au Seuil en début d'année, est un réquisitoire, une fois n’est pas coutume, contre la politique sécuritaire du gouvernement Macron. Dès le prologue, une phrase marque les esprits : « Depuis cinq ans, la France a vécu plus de temps sous le régime d’exception de l’état d’urgence que sous le régime du droit commun. » 

    REECOUTER /La Libre Pensée sur France Culture avec Arie Alimi, avocat pénaliste, membre de la LDH

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  • Sur le blog Mediapart de la Libre Pensée

    Disparition de l'Observatoire de la laïcité

    Qui veut la peau de Roger Rabbit ? Tel semble être le titre du mauvais navet médiatique auquel on a assisté. Et en même temps, les masques tombent et il n’est pas sûr que cela profite beaucoup aux détracteurs de Jean-Louis Bianco et de Nicolas Cadène.[lire la suite...]

     

    Télécharger « Disparition de l'observatoire de la laïcité[2388].doc »

     

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  • FÉDERATION NATIONALE DE LA LIBRE PENSÉE

    Soutien à l’Observatoire de la laïcité 

    Communiqué commun 

    Après huit ans d’existence, l’Observatoire de la laïcité va donc disparaître. A la place, le gouvernement envisagerait un Haut conseil à la laïcité doublé d’une administration de la laïcité. Créé pour éclairer les pouvoirs publics, fournir des données et organiser ou valider des formations liées à la laïcité et à la gestion du Lire plus …

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  • COMMUNIQUÉ DE PRESSE FNLP – Service National Universel : Pourquoi la Secrétaire d’État Sarah El Haïry refuse de recevoir la Libre Pensée ?

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE FNLP – Service National Universel : Pourquoi la Secrétaire d’État Sarah El Haïry refuse de recevoir la Libre Pensée ?

    LA LIBRE PENSÉE Membre de l’Association Internationale de la Libre Pensée (AILP) 10/12 rue des Fossés-Saint-Jacques 75005 PARIS Tél. : 01 46 34 21 50  libre.pensee@wanadoo.fr  https://www.fnlp.fr COMMUNIQUÉ DE PRESSE 

    Service National Universel :

     Pourquoi la Secrétaire d’État Sarah El Haïry refuse de recevoir la Libre Pensée ?

     La Fédération nationale de la Libre Pensée s’est prononcé dès l’origine contre la création du Service National Universel qui est un embrigadement militarisé de la jeunesse. La Libre Pensée, pacifiste internationaliste, n’est pas favorable à l’apprentissage de la levée des couleurs au son du clairon et à marcher au pas. Elle partage ce que disait Albert Einstein : « Pour marcher au pas, pas besoin d‘un cerveau, une moelle épinière suffit ». C’est pourquoi, la Libre Pensée est partie constituante dès l’origine du Collectif anti-SNU avec notamment l’Union Pacifiste de France. Pour autant, pour défendre la jeunesse, la Libre Pensée n’est pas indifférente aux conditions dans lesquelles se met en place le SNU. C’est ainsi que des libres penseurs ont pris contact à plusieurs reprises directement avec madame la Secrétaire d’Etat et son directeur de cabinet pour leur demander de recevoir une délégation de la Libre Pensée. A chaque fois, on leur a répondu positivement. Et pourtant depuis des semaines comme Sœur-Anne « nous ne vîmes rien venir ». Pourtant, nous avions fait parvenir les questions que nous souhaitions poser à la représentante du gouvernement en ce domaine. Elles sont jointes à ce communiqué. Ce refus de dialogue, dans les faits, nous semble incompréhensible. Nous n’entendions pas convaincre madame la Ministre de notre position, ni ne pensions être convaincus par ses propos. Pour autant, cela interdit-il un échange ? Cela serait la moindre courtoisie républicaine. Est-cela « renforcer les principes républicains » dont on nous parle tant ?

    Faudrait-il être d’accord avec ce gouvernement pour être écouté, à défaut d’être entendu ?

    Fort de Vincennes, le 5 avril 2021

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  •  

     

     


    Projet de loi « confortant le respect des principes de la République »

     

    Le 8 avril refusons la limitation des libertés publiques et les menaces qui pèsent sur les associations et les syndicats !

    La loi en discussion au Sénat « confortant le respect des principes de la République » inscrit dans une perspective sécuritaire une série de mesures touchant toutes les libertés publiques.

    Elle met gravement en péril l’équilibre réalisé par les grandes lois laïques de 1882, 1901 et 1905.

    Cette loi fourre-tout jette une suspicion généralisée sur les personnes de confession musulmane et propose des mesures tantôt imprécises, tantôt disproportionnées, mais globalement dangereuses pour les libertés, notamment au regard d’un certain nombre de libertés fondamentales.

    Le préambule de l’exposé des motifs vise la liberté de conscience et de conviction et la liberté associative en mettant sous surveillance les idées qui, s’introduisant dans « le débat public », « détourn(eraient) le sens des mots, des choses, des valeurs et de la mesure ». Est ainsi mise en péril la liberté d’expression : la loi de 1881 sur la liberté de la presse est impactée. En ce sens, elle orchestre le séparatisme qu’elle prétend combattre.

    Les articles 6 et suivants imposent une surveillance généralisée des associations et limitent les libertés des collectivités territoriales. Le contrat d’engagement républicain ouvre la voie dangereuse à un arbitraire administratif. Il pose une obligation nouvelle en rupture avec le climat de confiance nécessaire, encore plus en cette période de grave crise sanitaire et sociale.

    Nous, organisations de la société civile, associations et syndicats, dans notre diversité, réaffirmons notre profond attachement aux grands principes qui fondent notre République – la liberté, l’égalité, la fraternité – avec pleinement les droits et les libertés qui en découlent, traduits dans nos textes constitutionnels, nos normes juridiques et nos engagements internationaux, et demandons le retrait de ce projet de loi.

    Nous appelons à un rassemblement le jeudi 8 avril 2021 de 12h à 14h, place Pierre Dux à Paris (75006) devant le Sénat, et devant toutes les préfectures de France pour défendre nos libertés !

    A l’initiative de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) et signé par :

    Assemblée citoyenne originaires de Turquie (Acort), Association démocratique des Tunisiens en France (ADTF), Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne (Attac), Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Confédération générale du travail (CGT), Emmaüs France, Fédération des associations de solidarité avec tous-te-s les immigré-e-s (Fasti), Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR), Fédération syndicale unitaire (FSU), Fondation Copernic, Greenpeace France, Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti), Libre Pensée, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Memorial 98, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), le Planning familial, Solidaires, Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat de la magistrature (SM), Union nationale des étudiants de France (Unef).

     

     

     

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  • PRINTEMPS OCCUPE DE CHÂTEAU ARNOUX/ "Le bourdon de la colère" /jeudi 8 avril à 13h   à l’espace culturel Simone Signoret

    "Le bourdon de la colère" 

      

    jeudi 8 avril à 13h  

    à l’espace culturel Simone Signoret 

    (printemps occupé de Château Arnoux) 

      

    Venez bourdonner avec nous! 

    Ce sera une répétition générale, une création collective d'une durée de 20 min 

    Viens habillé.e en noir et jaune dés 12h/12h30, avec tes instruments, ton corps, ta voix. 

      

    Tout le monde peut participer, même celles et ceux qui ne jouent pas d’instrument.  

    Par exemple, si t'as plus ta guitare électrique dédicacée, tu peux chanter ou taper 

    sur un bidon, une casserole ou tout autre instrument de fortune !  

      

    Un bourdon collectif, résolu, déterminé, obstiné, tribal.  

    Le bourdon est le point commun d’une grande partie des musiques populaires de France,  

    d’Europe et du monde. C’est le socle commun sur lequel reposent et tournent nombre de chants  

    et musiques de danse, de complaintes, de marches, de travail, de noces...  

    C’est le cœur des musiques populaires?  

      

    Le bourdon sera précédé d’une minute de silence et terminera dans le fracas le plus total.  

      

    Nous respecterons les mesures sanitaires gouvernementales groupes de 6, distance de securité, masques… 

      _____________________________________________

     

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  • La Raison n° 660 avril 2021

     

    L’editorial :

    Napoléon le (tout) petit

    Napoléon premier, de son nom d’origine Napoléon Bonaparte a inventé le bonapartisme : le sauveur universel situé au-dessus des clivages sociaux et des partis. Il se fait couronner empereur et, bien loin de proclamer la Séparation des Églises et de l’État, projet que la convention n’avait pu établir, il restaure les privilèges de l’Église et son intervention dans la société par le concordat de 1801 qui va durer jusqu’en 1905. Dans le concordat, l’Église et l’État sont indissolublement associés et les religions gouvernées par l’état et organisées en consistoires.

    Cette organisation concordataire a été évidemment préservée par les deux restaurations, par la seconde république qui fut par trop éphémère, et bien entendu par Napoléon le IIIème, celui que Victor Hugo appelait dédaigneusement « Napoléon le petit ». Dans le 18 brumaire de Louis Napoléon BonaparteKarl Marx notait que l’histoire se répète souvent deux fois, la première sous forme de tragédie, et la seconde sous forme de farce. Notre Napoléon III, était ainsi habillé pour l’hiver par deux personnalités majeures du XIXème siècle.

    Mais que dire alors du ter repetita de Macron ? Quid de la troisième fois ? Si j’affuble notre président d’un numéro IV pour le troisième empire, ce n’est pas à cause de l’année Napoléon, non, c’est à cause de la tentative concordataire sournoise injectée dans le projet de loi « visant à renforcer le respect des principes républicains ». En paraphrasant Karl Marx, on pourrait dire : «une fois comme une tragédie, la seconde fois en farce, et la troisième en eau de boudin ». Car le moins que l’on puisse dire, c’est que l’entreprise n’est saluée par personne, si ce n’est par les pires godillots de la République en Marche, qui d’ailleurs se font de plus en plus rares. Pour les droites classiques et extrêmes, le texte ne flagelle pas assez les musulmans, pour les autres oppositions et même une fraction du parti présidentiel, elle est liberticide et attentatoire à la loi de 1905. J’invite nos lecteurs à parcourir le communiqué commun de la Libre Pensée et du Groupe parlementaire de la France Insoumise, particulièrement net dans ses attendus. Sans doute la loi trouvera sa majorité au parlement mais au prix de quelles laborieuses négociations ?

    Citons également Orwell et son invention de la novlangue : parmi les procédés de ce langage totalitaire on note l’utilisation d’une formulation positive, pour exprimer son contraire : ainsi « visant à renforcer le respect des principes républicains » devrait se traduire par « visant à saper les bases de la république laïque ». Dans le même ordre d’idées, nous citons aussi la célèbre phrase de Victor Hugo : « Quand vous forgez une chaîne, vous dites liberté ».

    Notre Napoléon IV, le tout petit, n’y va pas frontalement. La loi de 1905 est un morceau trop gros à avaler pour un Bonaparte de fin de règne, président-monarque d’une Vème République à bout de souffle. Il emprunte une voie détournée, la loi sur les associations cultuelles. Elles devraient alors donner des gages à la République pour être agréées, signer des chartes de laïcité. Lorsque Napoléon (le premier) força les israélites à s’organiser en consistoire, cette institution adopta comme devise « Religion et Patrie ». C’est à peu près ce que le gouvernement demande aux associations cultuelles nouvelles moutures, rompant ainsi avec le principe de séparation selon lequel l’État ne se mêle pas de l’administration des cultes. C’est un retour en arrière, avant 1905, sur le terrain de la liberté religieuse. Personne ne s’y trompe, même pas les cultes bien établis, catholiques, protestants et juifs, qui ont tous émis de fortes réticences vis-à-vis de ce projet de loi.

    Ce dernier était pourtant bien balisé : dans l’exposé des motifs de la loi, on lit la phrase suivante : « Un entrisme communautariste, insidieux mais puissant, gangrène lentement les fondements de notre société dans certains territoires. Cet entrisme est pour l’essentiel d’inspiration islamiste ». C’est la seule menace qui est citée, et les rédacteurs précisent : « Face à l’islamisme radical, …, force est de constater que notre arsenal juridique est insuffisant. » Personne ne saura en quoi réside cette « insuffisance ». La loi de 1905 est claire en ce qui concerne la limitation de la liberté religieuse par le respect de l’ordre public, elle renvoie au Code pénal pour les infractions, délits et crimes qui peuvent en résulter. La loi peut passer, mais ce sera contre une mobilisation croissante des organisations laïques, démocratiques et des droits de l’homme. Le troisième empire a des allures de peau de chagrin.

    Jean-Sébastien PIERRE
    président de la FNLP

    La Couverture

    Le Sommaire

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  • Me Arié Halimi sur franceinfo. (FRANCEINFO)

    Me Arié Halimi sur franceinfo. (FRANCEINFO)

    La nouvelle version de l'article 24 de la proposition de loi sécurité globale "est encore plus grave" que la version initiale, a dénoncé mardi 30 mars sur franceinfo maître Arié Alimi, avocat au barreau de Paris et membre de la Ligue des droits de l'Homme (LDH). L'article 24 de la proposition de loi sécurité globale vient d'être réécrit par les parlementaires pour créer un nouveau délit de "provocation à l'identification dans le but manifeste de porter atteinte à l'intégrité physique ou psychique des policiers, des gendarmes ou des agents des douanes", qui sera puni de cinq ans d'emprisonnement. Pour Arié Alimi, cette formulation "ne veut pas dire grand-chose juridiquement et va donner lieu à un certain nombre de problèmes d'interprétation". Il annonce qu'une saisine du Conseil constitutionnel "est en cours de préparation".

    franceinfo : Que pensez-vous de la réécriture de l'article 24 de la proposition de loi sécurité globale, et de la création de ce délit de provocation à l'identification ?

    Arié Alimi : Je pense que c'est encore plus grave, on a un texte qui sanctionne de cinq ans d'emprisonnement pratiquement le même comportement que celui de la version initiale, voire un comportement beaucoup plus général et beaucoup plus large, à savoir le fait de provoquer l'identification d'un policier ou d'un gendarme. Ça ne veut pas dire grand-chose juridiquement et ça va donner lieu à un certain nombre de problèmes d'interprétation. L'ancien article 24 prévu par l'Assemblée nationale ne parlait que de l'image du fonctionnaire de police ou du gendarme. Là en l'occurrence l'identification ça peut être n'importe quoi. Ça peut être un élément d'adresse, ça peut être le nom, ça peut être le visage, donc c'est encore beaucoup plus large. Et c'est réprimé encore plus lourdement que le précédent article.

    La notion de "but manifeste à porter atteinte à l'intégrité physique" n'est-elle pas également floue ?

    Ça on verra avec les tribunaux, si ce texte passe le seuil du Conseil constitutionnel parce qu'une saisine est en cours de préparation, je peux vous le dire. Et puis surtout, il y a une autre problématique c'est que la provocation à la commission d'un délit est déjà prévue par la loi de 1881. Vous avez également une autre provocation à l'identification de tout fonctionnaire, qui est en préparation dans la loi séparatismes. On va avoir en même temps dans le droit trois délits qui sanctionnent très exactement le même comportement, ça commence à ressembler à vraiment du n'importe quoi. En voulant protéger les fonctionnaires de police finalement, on crée une multitude de textes. Le procureur de la République, quand il va vouloir saisir un tribunal et poursuivre quelqu'un pour un comportement, va être complètement perdu. Ça va créer des problématiques de jurisprudence. Alors qu'on cherche une simplification du droit, on est dans une complexification du droit, et je doute que cela puisse entraîner une protection des fonctionnaires de police. Avec une telle rédaction, je dois vous avouer que moi-même, je ne comprends pas l'article.

    "Je suis juriste, on discute avec des professeurs de droit, de droit pénal ou de droit constitutionnel. Aucun ne comprend l'article !"

    Arié Alimi, avocat au barreau de Paris et membre de la Ligue des droits de l'Homme 

    à franceinfo

    Il y a un véritable problème de sécurité juridique parce que normalement c'est un article qui va permettre de renvoyer quelqu'un devant un tribunal parce qu'il aura permis éventuellement l'identification d'un fonctionnaire de police. Encore faut-il que cette personne comprenne pourquoi elle va être renvoyée devant le tribunal, pour éviter justement d'avoir à commettre le comportement qui est sanctionné pénalement.

    Ce texte autorise également l'utilisation des drones par les forces de l'ordre, vous y êtes également opposé, pourquoi ?

    Jusqu'à maintenant, les drones sont illégaux. Le Conseil d'État l'a dit par deux fois et il a même dû le rappeler au préfet Lallement en lui disant qu'il n'avait pas le droit d'utiliser des drones sans garanties fondamentales. Aujourd'hui, avec cette loi, on instaure un système de drones. Mais évidemment ça pose problème parce qu'avec ces drones qui vont nous survoler, on instaure une société de surveillance généralisée où l'on va pouvoir déterminer, pour chaque personne, où il est, qui il est.. Alors certes, apparemment, il y aurait eu quelques restrictions qui ont été apportées au texte par les sénateurs pour apporter quelques garanties fondamentales, et notamment les lieux où les drones vont pouvoir être utilisés. Je demande à voir le texte, on attend encore la version définitive de la commission mixte paritaire. Il faudra surtout déterminer si la reconnaissance faciale automatisée à un moment ou à un autre ne pourra pas être utilisée pour ces images.

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