• Vous avez dit : Islamo-gauchisme ? – FÉDERATION NATIONALE DE LA LIBRE PENSÉE (fnlp.fr)

     La Fédération nationale de la Libre Pensée a eu l’honneur de recevoir six invités pour débattre le 25 juin 2021 d’un thème qui fait la une : l’islamo-gauchisme

    Il est partout, il se répand partout, il menace partout, c’est un virus plus dangereux que la Covid 19. Un spectre hante le petit monde de la réaction et des médias à ses ordres : l’islamo-gauchisme?

    Fantasme ou réalité ?

    Menace ou diversion ?

    On nous parle d’un rapport commandité par la ministre de l’enseignement supérieur Frédérique Vial et aussi d’un autre commandité par le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer. La chasse est ouverte.

    Pour nous en parler, la Libre Pensée a invité six intervenants de qualité : sociologues, juristes, universitaires. Certains sont des militants, d’autres non.

    • Jean Baubérot, sociologue des religions
    • Michel Wieviorka, sociologue
    • Sylvie Brodziak, chercheur, professeur des Universités en Littérature française et francophone et de l’histoire des idées
    • Malik Salemkour, Président de la Ligue Des Droits de l’Homme (LDH).
    • Jean-Michel Ducomte, chargé de cours en droit public et ancien Président de la Ligue de l’Enseignement
    • Jean-Sébastien Pierre, chercheur, professeur émérite, ecobiologiste et Président de la Libre Pensée.

    Ils ont la parole, tour à tour.

    Nous leur laissons le soin de se présenter, avant de donner leur point de vue sur la question qui nous rassemble aujourd’hui.

    A la suite de leurs interventions, s’ils le souhaitent, ils pourront réagir sur les propos des uns et des autres.

    Comme le dit un célèbre adage : Ecoute, regarde, médite !

    Ils ont la parole:

     

     1ère partie : présentation Christian Eyschen et intervention de Jean Baubérot

     2ème partie Intervention de Michel Wieviorka

     3ème partie : Intervention de Sylvie Brodziak

     4ème partie : Intervention de Malik Salemkour

     5ème partie intervention de Jean-Michel Ducomte

     6ème partie, intervention de Jean-Sébastien Pierre

     7ème partie, échange entre les intervenants, conclusion

     

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  • La Raison n°663 Juillet-Août 2021 est parue

    L’éditorial :

    Nasum ad stercorem suum (le nez dans leur m…)

    Que les bons latinistes me pardonnent cet exercice de thème latin approximatif mais pouvait-il y avoir un titre plus approprié à propos de l’avis du Conseil Constitutionnel sur la loi « sécurité et libertés ». Seize articles incriminés par les membres de ce Conseil, pilier de la cinquième République. Cela met en lumière, outre leurs mauvaises intentions, l’incroyable amateurisme juridique de ses rédacteurs totalement dévoués au pouvoir en place. Oui, les « sages », puisqu’on les appelle ainsi, leur ont bien mis le nez dans leurs excréments à ces législateurs coupables de ce texte liberticide. Nos lecteurs apprécieront le communiqué de notre fédération nationale sur cet événement. Ils bénéficieront ainsi d’une analyse complète et détaillée de cet avis. Il nous a semblé par ailleurs essentiel de souligner que si l’on en ôtait tous les articles incriminés, cette loi demeurerait une atteinte aux libertés fondamentales.

    C’est donc bien d’abrogation pure et simple qu’il s’agit maintenant. Il en va de même de la loi « visant à conforter le respect des principes de la République », n’apportant qu’un accroissement de la répression, que des contraintes nouvelles sur les associations mises en défiance par le texte, et qu’une « carotte » illégale permettant de manière à peine voilée le financement du cultuel pourvu qu’il se plie aux opinions du pouvoir. C’est, comme lors de la création des consistoires sous Napoléon premier, une démarche concordataire. Abrogation ! La loi de 1905 avec ses articles renvoyant au pénal les troubles au maintien de l’ordre est suffisante.

    Il en va de même des trois décrets de décembre 2020 autorisant le fichage des opinions. C’est une hérésie juridique majeure puisqu’en aucun cas la loi ne juge l’intention. Ces textes vont bien plus loin puisqu’ils permettent de tenir registre des opinions, en amont même de toute intention. Il s’agit purement et simplement de totalitarisme policier.

    Abrogation !

    La partie n’est donc pas terminée, bien au contraire. Les forces démocratiques ont pu jusque-là faire la preuve de leur unité et multiplier les manifestations et rassemblements, en dépit de la chape de l’état d’urgence sanitaire. La Libre Pensée y a pris largement sa place. La suppression annoncée de ces contraintes pour progressive qu’elle ait été conçue, nous rendra la possibilité de manifester au grand jour.

    Ce numéro couvre la période de juillet et août où je souhaite à nos lecteurs des vacances éclairées de soleil et de retour à une vie conviviale et culturelle. Il y a bien des choses que j’aimerais signaler dans cette publication bien garnie, mais un éditorial n’est pas fait pour balayer tout le sommaire de la revue. Notre dossier traite d’un colonialisme, non pour accabler la nation belge, mais pour illustrer ce qu’a été cette sujétion, dans ce pays comme bien d’autres. Nous revenons aussi sur la Commune de Paris à l’occasion de ses 150 ans, avec son œuvre laïque. Nous abordons un aspect particulier de la haine de l’Église pour les libertés avec la campagne qu’elle mène contre toute forme d’euthanasie ou de suicide assisté. « En quoi ma liberté empiète, limite et empêche la vôtre » est une question qui s’est déjà posée à propos de l’IVG, de la recherche sur l’embryon, du mariage pour tous, en bref, de tout pas en avant dans la liberté de l’individu à disposer de son corps, de la naissance au décès. Cette bataille pour une loi de justice permettant une mort digne et choisie sera gagnée, envers et contre eux. Ainsi tourne la roue de l’histoire.

    La fin du mois de mai a été marquée par la reprise d’une guerre contre le peuple palestinien. La Libre pensée a été présente dans les rassemblements en opposition aux bombardements massifs de la population de Gaza. La situation coloniale des enclaves palestiniennes et la situation d’apartheid des populations arabes dans l’état d’Israël pose de nouveau la question aiguë de la justice pour ce peuple sacrifié. J’en profite pour vous rappeler que l’Idée Libre a publié un numéro entier sur la question palestinienne, un numéro remarquable par ses éclairages historiques et ses contributions. Vous pouvez l’acquérir auprès de nos fédérations et de notre librairie nationale. N’y manquez pas.

    Jean-Sébastien Pierre, Président de la Fédération Nationale de la Libre Pensée

    La couverture

     

    Le Sommaire :

     

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  • Lettre ouverte aux contempteurs de Jean Baubérot

    Un mensonge et une calomnie répétés cent fois ne font pas pour autant une vérité. Ainsi depuis des mois, le petit monde étroit du germanopratino-vallsisme déverse son fumier sur Jean Baubérot, sociologue des religions. De même que si une hirondelle ne fait pas le printemps, un corbeau ne saurait faire un automne « républicain », la saison des morts par excellence.
     
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  • REECOUTER:

    Libre Pensée - Anatole France libre penseur : un parcours littéraire et politique (franceculture.fr)

     

    Anatole France, auteur d’un ouvrage intitulé L’Église et la République, s’engagea particulièrement pour deux causes, deux combats : l’Affaire Dreyfus et la Séparation des Églises et de l’État. En soutien à Émile Zola, il rendit sa Légion d’honneur et il cessa aussi de siéger à l’Académie Française. Il fut Président d’honneur de la Libre Pensée. Il reçut le Prix Nobel de Littérature en 1921, car il avait repris le fardeau de Zola : "Être un moment de la conscience humaine."

    A l’heure où l’on tente de nous vendre l’enseignement du fait religieux, il est bon de se rappeler ses paroles : 

    Les religions sont des faits, elles doivent être discutées comme des faits et soumises aux lois de la critique historique. 

    En défense de la science, il dira aussi : 

    Il n’est pas permis de s’occuper des conséquences qui peuvent sortir de ses recherches. 

    Aucune limite à la recherche scientifique, car 

    Lentement, mais toujours, l’Humanité réalise les rêves des sages.

    A l’heure du projet loi "Séparatisme", quel régal de lire : 

    La vertu de la Séparation est dans la Séparation elle-même et non dans les sévérités légales qu’on y pourrait mettre. 

    Avec Dominique Goussot, membre de la Commission Administrative Nationale de la Libre Pensée et Roland Timsit, comédien, metteur en scène et libre penseur

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  • 10 mn pour savoir et comprendre : le statut d’exception d’Alsace-Moselle 

    L’origine du statut d’exception cultuelle dit « concordataire ». Les privilèges exorbitants des cultes, et notamment du culte catholique. Les salaires des évêques, etc… un sondage historique auquel les cléricaux ne s’attendaient pas… Un clip video réalisé par la FNLP à faire connaître et partager. Vous pouvez également voir cette video en direct sur la chaîne Youtube Lire plus …

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  • 19/06/2021: CONGRES LIBRE PENSEE 04 - MANOSQUE

     

    Congrès départemental

    préparatoire au congrès national FNLP à Voiron (38)

     

    «Tenir notre place :

    sans aucun hégémonisme être la conscience de la laïcité,

    étudier, analyser, communiquer, débattre, convaincre.»

    - Jean-Sébastien Pierre -

     

    19/06/2021: CONGRES LIBRE PENSEE 04 - MANOSQUE

      

      _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 

    DOCUMENTS à l'appui:

     

    ‘’De la  Laïcité en France’’ Patrick Weil - CNRS

    Pour Patrick Weil, « la laïcité, c’est d’abord du droit » (lemonde.fr)

    19/06/2021: CONGRES LIBRE PENSEE 04 - MANOSQUE/VOIRON

     _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

    RAPPORt OBIN 

    de Claude 

    Même le très consensuel "Café pédagogique" se montre extrêmement

    critique sur le Rapport OBIN.

     Je vous joins tout cela ci-dessous:

     - https://www.education.gouv.fr/media/89897/download

    -http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2021/06/16062021Article637594202933332541.aspx

     Bonne lecture.

    S&F !

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    Un texte de Jean-Marc Schiappa, président de l’IRELP, en défense de la liberté de conscience primo-constitutive de la liberté d’expression.

     

    Liaisons N°14 - 10 juin 2021 (oxi90.com)

     _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

     VIGIE DE LA LAÏCITE

    Vigie de la Laïcité/ Analyse du rapport OBIN : Laïcité et personnels de l’Education Nationale - LIBRE PENSEE 04 (eklablog.com)

     

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  • Analyse du rapport OBIN  : Laïcité et personnels de l’Education Nationale

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     Newsletter n°1 de Vigie Laïcité : Analyse du rapport OBIN – laïcité et personnels de l’Education Nationale
    16 juin 2021 – par Vigie de la laïcité

    Lundi 14 juin 2021, Jean-Pierre Obin, inspecteur général honoraire a remis au ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, Jean-Michel Blanquer, un rapport sur « La formation des personnels de l’Éducation nationale à la laïcité et aux valeurs de la République ».

    La Vigie de la laïcité a pris connaissance de ce rapport et en tire les commentaires suivants :

    • Si ce rapport recommande « un plan ambitieux » de formation des enseignants, il est à rappeler que l’Observatoire de la laïcité, comme par ailleurs le Comité national d’action laïque (CNAL), appelaient à un renforcement de cette formation, tant initiale que continue, depuis, déjà, de nombreuses années. Dans le dernier rapport de l’Observatoire de la laïcité (2020), il est ainsi constaté une chute du nombre de journées stagiaires consacrées à la laïcité : 52.000 en 2015, contre seulement 18.900 en 2019 (en précisant, qui plus est, qu’elles traitent désormais de la laïcité « et des valeurs républicaines »).

     

    • Ce rapport adopte une approche qui pourrait être qualifiée d’idéologique, en s’éloignant de l’objectivité demandée à tout diagnostic et toute analyse rigoureuse. Par exemple, son auteur fustige la citation par les personnels de l’éducation nationale du thème de « la diversité », en notant que ce n’est pas un « principe républicain », après leur avoir pourtant parlé, non pas de «principes», mais de « valeurs ». M. Obin considère « l’objectif » de diversité « absurde et peu républicain », encourageant, selon lui, « l’idéologie identitaire ». Sans revenir sur la réflexion du constituant à propos de « l’unité et la diversité dans la République », nous citerons simplement ici le rapport de la Commission Stasi, remis au Président de la République Jacques Chirac le 11 décembre 2003 : « Nier toute diversité ou pluralité en réaffirmant de façon incantatoire un pacte républicain désincarné serait illusoire. La laïcité d’aujourd’hui est mise au défi de forger l’unité tout en respectant la diversité de la société » ; ainsi que la devise de l’Union européenne, dont est membre notre pays : « Unis dans la diversité ».

     

    • Ce rapport ne renvoie, à aucun moment, à la définition juridique de la laïcité. Or, il apparaît essentiel que toute formation à la laïcité soit parfaitement conforme au droit. Il ne saurait être demandé aux professeurs de l’Éducation nationale de délivrer à leurs élèves une définition qui ne serait pas fidèle aux lois laïques (en particulier, 1882, 1886, 1905 et 2004) ni à la jurisprudence du Conseil d’Etat, considéré comme le véritable régulateur de la laïcité française.

     

    • Si l’on peut regretter, comme l’auteur, que la laïcité soit parfois affublée d’une épithète, qui la tire dans un sens ou un autre, on ne peut pas reprocher aux formations à la laïcité de revenir sur l’existence de régimes dérogatoires à la loi de 1905. Pourtant, M. Obin regrette des « considérations portant sur la relativité de l’application de la laïcité (l’Alsace-Moselle, la Guyane…) peu faites pour en faire saisir le sens ».

     

    • Ce rapport semble soutenir l’idée d’un contrôle de ce que serait la « bonne laïcité », qui devrait être conforme à « la politique du ministre ». Cela interroge quant à une mise sous tutelle idéologique du terme, totalement opposée à l’idéal laïque. En ce sens, M. Obin écrit : « On trouve aussi, sur des sites d’académies, d’INSPÉ et même de l’administration centrale, des documents, des vidéos et des bibliographies (…) d’égéries de la mouvance ‘décoloniale’ qui, les uns et les autres se répandent dans les médias en propos peu amènes pour la politique du ministre. Naïveté, incompétence, complaisance des responsables de ces sites ? » Qui plus est, aucun exemple de document ou d’ouvrage prétendument problématique n’est ici cité. Le rapport, plus loin, va jusqu’à proposer de « sélectionner à l’avenir les référents académiques sur une véritable expertise », dont on ne connaitra évidemment pas le contenu. Plus loin encore, l’auteur recommande que, directement, « le ministre [puisse] demander aux chefs d’établissement et aux inspecteurs de circonscription du premier degré de tenir un discours dépourvu d’ambiguïté sur ce sujet lors des réunions de prérentrée. »

     

    • Ce rapport inquiète encore lorsqu’il propose, comme potentiels acteurs des formations à mettre en place, des entités dont il a pu être reproché une certaine orientation idéologique, bien loin du droit de la laïcité. Ainsi, est cité notamment un diplôme universitaire (DU), dont le coût n’est pas connu, délivré à l’Université de la Sorbonne qui, du fait de son insuffisance, n’a pourtant pas reçu l’homologation du ministère de l’Intérieur, quand un autre DU qui l’a reçue dans la même université, n’est pas même mentionné. Parmi les intervenants, nous retrouvons plusieurs membres ou sympathisants du mouvement politique « Le printemps républicain ».

    • Ce rapport propose aussi « d’actualiser la charte de la laïcité à l’école », mise en place en 2013, pour « l’adapter » à tous les élèves. Nous ne pouvons qu’appeler à une grande vigilance, tant cette charte a été, à son origine, l’objet de nombreuses discussions afin de parvenir à un texte non contestable et unanime.

     

    • Ce rapport inquiète toujours lorsqu’il voit comme une « menace », dans le cadre de la mise en œuvre de ses préconisations, «l’autonomie universitaire» et ce qui est nommé « le corporatisme enseignant » (précisé plus loin comme relevant des «syndicats»). Ainsi, sans citer la moindre source, l’auteur affirme : « les dérives idéologiques que l’on connaît et qui affectent certains départements universitaires de sciences humaines ont pénétré quelques instituts (…) En guise de formation à la laïcité, on inflige parfois aux étudiants des cours ou des mémoires portant sur la ‘déconstruction’ du discours officiel sur la laïcité, prétendant mettre à jour le ‘racisme systémique’ d’un État ‘post-colonial’ et ‘islamophobe’. » M. Obin conclut en demandant un «contrôle» direct, par « le ministère chargé de l’Éducation nationale (…) sur la formation » délivré dans les INSPÉ, une fois encore, sans jamais simplement mentionner le nécessaire respect des règles de droit.

     

    En conséquence, si l’objectif de formation des personnels de l’Éducation nationale à la laïcité ne peut qu’être soutenu (mais il a en réalité déjà fait l’objet de nombreuses préconisations antérieures), l’orientation générale proposée par le rapport de M. Obin est particulièrement problématique. Elle substitue à l’idée de formation fondée sur le droit, les outils d’une véritable « police de la pensée » en contradiction avec l’idée même d’une « République indivisible, laïque, démocratique et sociale ».

    °0°

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    Cher-e ami(e) s,

    Il n’a pas fallu longtemps pour que nous ayons l’occasion de vous remercier du formidable accueil que vous avez fait à notre initiative… Vos messages d’encouragement se comptent maintenant par centaines sur notre site internet et de nouvelles inscriptions arrivent encore tous les jours.

     

    L’actualité récente nous permet de vous envoyer dès aujourd’hui notre première newsletter. Celle-ci est presqu’entièrement consacrée à la critique argumentée du récent rapport de l’inspecteur général honoraire Jean-Pierre Obin sur la formation des personnels de l’Éducation nationale à la laïcité et aux valeurs de la République, publié sur le site de l’Éducation nationale à la suite de sa remise au ministre Jean-Michel Blanquer, le lundi 14 juin dernier.

     

    (…) [lirelasuite]

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  • COMMUNIQUE 

    Le projet de loi confortant le respect des principes de la République est à nouveau examiné par l’Assemblée nationale, après l’échec de la commission mixte paritaire et une version durcie par le Sénat.

    Nous alertons solennellement sur ce texte de division et de surenchère sécuritaire qui met gravement en péril l’équilibre réalisé par les grandes lois laïques de 1882, 1901 et 1905, avec des mesures dans tous les sens, soit imprécises, soit disproportionnées, qui sont dangereuses pour les libertés publiques de toutes et tous.

    LIRE LE COMMUNIQUE 

                                                             Clic!

                                                                   \|/

    Télécharger « Appel-loi-separatisme-Il-est-encore-temps-def-1.pdf »

     

    Le projet de loi "confortant le respect des principes de la République" est à nouveau examiné par l’Assemblée nationale

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  •  – COMMUNIQUÉ DE PRESSE FNLP – Libertés publiques :  un nouveau revers pour le gouvernement

    Clic!

    \|/

    Télécharger « SNMO-ET-CONSEIL-D-ETAT.pdf »

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  • Libre Pensée 

    Groupe des universités et citoyens de Montpellier 

    Espace Martin Luther King, 27 Boulevard Louis Blanc, 34000 Montpellier

    Mél : groupeunivlp34@yahoo.com; Blog : www.facebook.com/lp34universites.fr 

      

      

    Communiqué de presse 

    Montpellier, 14 juin 2021 

      

    7000 euros pour la fête catholique de Saint Roch votés par le conseil municipal : pour Delafosse comme pour Ménard le catholicisme c’est de la « culture » ! 

     

     

    Ce lundi 14 juin, le conseil municipal de Montpellier vient de voter pour la 15ème année consécutive une subvention aux fêtes chrétiennes dites « Saint Roch ». Cependant, fait notable, cette fois ci, il y eu deux abstentions et une intervention en faveur de la laïcité de la part d’Alenka Doulain[1]  . Le temps de l’unanimisme sans le moindre esprit critique est donc révolu, c’est déjà une bonne chose.

     

    Pour le reste, nous rappelons au maire de Montpellier ce que dit l’article 2 de la loi de 1905 : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ».

     

    Aucun culte : ni musulman, ni juif, ni bouddhique… et pour les religions chrétiennes ? Même tarif : aucun, c’est aucun.

    Comment est-il possible que dans certaines villes de France, des élus tentent d’instrumentaliser la religion pour flatter certains électorats ? C’est simple : ces élus ignorent la loi de 1905, et se contorsionnent pour tenter de passer au travers des mails du filet.

    Seul problème : en France, une association, la Libre Pensée, s’est toujours battue, parfois avec d’autres, parfois seule, pour faire respecter la loi de 1905. Et elle a gagné à de nombreuses reprises.

    Ainsi, par un arrêt du Conseil d’Etat du 15 février 2013, il a été jugé que la subvention aux ostentions de Limoges était illégale[2]  . Quels étaient donc les arguments des confréries en ce cas ? Exactement les arguments du maire : il s’agit de culture ! Autre argument : cela attire le tourisme ! Exactement les mêmes arguments que ceux de l’ancien maire Philippe Saurel ! Pourtant : le Conseil d’Etat a donné raison aux libres penseurs.

    Aux mêmes maux les mêmes remèdes : monsieur le Maire, nous irons au tribunal administratif. La loi de 1905 elle ne se défend pas dans les mots, mais dans les actes.

     

    Les fêtes de le Saint Roch : « culturelles » nous dit le maire. 

    Vraiment ? Regardons-y de plus près… 

     

    Les fêtes de Saint Roch sont des fêtes qui ne sont que « culturelles », rien à voir avec la religion. Nous invitons les citoyens de Montpellier à cliquer sur ce lien :

     https://www.montpellier3m.fr/sites/default/files/programme-fetes-st-roch-montpellier.pdf

    On peut donc lire qu’aux programmes des fêtes en 2018, on peut « avec saint Roch, rencontrer le christ » (deux pour le prix d’un !). Mais le programme fut chargé :

     

    Mercredi - 20h30 : cérémonie mariale ; 21h : procession mariale

    Jeudi – 8h30 messe 1 ; 10h30 messe 2 ; mais à 15h00, pas de messe, c’est culturel, avec une conférence. Par contre le thème est « Tout chrétien est missionnaire dans la mesure où il a rencontré l’amour de Dieu en Jésus-Christ ». 17h00 : cérémonie vespérale.

     

    Bref, que de la culture : entre le cinéma de Bunuel, et une exposition du Caravage, on case les messes et la rencontre du Christ.

     

    Attendez ! Ca c’était avant, quand Saurel était allié avec la droite. Maintenant, c’est la gauche. Mais qu’a donc fait le maire fraichement élu en Aout 2020 ? Il est allé… à l’église pour assister aux fêtes de Saint Roch réduites à leur plus simple expression : une messe. Une messe culturelle sans doute….

     

    Par contre, nous notons qu’une fois n’est pas coutume, les explications du maire en séance municipale n’étaient pas assorties du port du sourire benoit habituel.

     

    Tout le monde à égalité ? Oui ! Mais certains plus que d’autres… 

     

    Dans sa salve justificatrice, le maire de Montpellier a tenté d’expliquer que tout le monde était à la même enseigne. Soit. Ce sont les mots.

    Mais subventionner des fêtes chrétiennes tout en dénonçant les musulmans qui ne respectent pas l’égalité homme/femme, n’est-ce pas une égalité asymétrique ?

    Où est donc l’égalité quand on se prosterne à l’église Saint Roch le 16 aout tout sourire, devant un prête masculin, dans une institution dirigée par des hommes ?

    Faut-il rappeler la longue lutte des femmes pour se débarrasser, encore aujourd’hui, des institutions où l’église contrôlait les âmes et les corps ?

    Comment brandir l’égalité homme femme en permanence, pour la ranger discrètement en passant la porte des églises pour assister aux messes ?
    La seule explication, c’est de considérer que l’Eglise catholique est chez elle, en pays conquis, et que les autres, en particulier les musulmans, ne sont que « tolérés » et regardés comme des suspects. Sauf quand ils viennent du Qatar bien entendu, là c’est une autre affaire.

     

    Pour toutes ces raisons, nous serons toujours là pour faire respecter la loi de 1905. Cela prendra du temps, mais nous gagnerons.

     

    Manifestement, l’histoire et le droit de la laïcité n’est pas le point fort du maire actuel (comme du précédent), et apprendre des erreurs du passé ne l’est pas non plus. Dommage pour vous !

     

    Monsieur le Maire, rendez-vous donc au tribunal administratif ! 

     

     

     

     


     

    [1]   Voir l’intervention et la réponse du maire ici :  https://www.youtube.com/watch?v=Ihts8FbdDs4&t=11877s à partir de 3h16. 

    [2]   https://www.conseil-etat.fr/fr/arianeweb/CE/decision/2013-02-15/347049

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    Sainte Pécresse et sa Charte de la laïcité

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    COMMUNIQUÉ DE LA LP 91

    Le 18 novembre 2020, la Région Île de France, dont Mme Pécresse est la présidente, a accordé une subvention de 15 000 € à l’Association nationale Laissez-les Servir (ANLLS), adepte du « recadrage patriotique », aux pratiques paramilitaires et aux rapports ambigus avec l’Église catholique traditionaliste.

    « Remettre les jeunes dans le droit chemin », c’est la mission que s’assigne cette association, dont le fondateur est un ancien para, en organisant des séjours de types particuliers…

    Voici ce que relate un journaliste du Parisien :

    « Dans ces camps d’été réservés aux jeunes des quartiers populaires, les costumes sont des treillis et les animations des travaux d’intérêt général, comme nettoyer des cimetières ou des portes d’église. En guise d’activités sportives et culturelles, on patrouille en rangs dans le village en s’égosillant sur l’hymne de l’armée coloniale ou le Chant des Africains. Le temps fort de la colo consiste à se regrouper, lors d’une cérémonie du souvenir, autour du monument aux morts. Même les punitions sont à thème : « Je ne veux pas entendre wesh sinon c’est dix pompes » prévient le « capitaine » »

    Autre témoignage des « loisirs » organisés par cette association :

    « Des jeunes de banlieue en uniforme arborant le drapeau français chantant l’hymne de la Marine pour un soldat de ce corps d’armée, interprétant La Marseillaise, vendant des bleuets au profits des anciens de la 2ème DB, au garde-à-vous pendant les hymnes… Le symbole était fort, dimanche matin, au monument Leclerc. La veille, ces jeunes étaient venus nettoyer le site. « C’est un besoin urgent de repenser le patriotisme et leur place aujourd’hui a encore plus de sens au nom du vivre ensemble. Ils iront à la messe avec beaucoup de fierté… » explique le « capitaine » ».

    « Travail, ordre et discipline » sont les principes de cette association et de son « capitaine » nostalgique de l’Algérie Française. On n’est pas très loin du « Travail, Famille, Patrie » de l’ex-Maréchal Pétain, organisateur en son temps des Chantiers de Jeunesse !

    La Fédération de l’Essonne de la Libre Pensée s’est fort logiquement interrogée sur la conformité de la subvention versée par la Région à cette association au regard de « la Charte régionale des valeurs de la République et de la laïcité » que Mme Pécresse avait fait adopter à grand renfort de publicité.

    Voici ce que la Région a répondu le 8 juin 2021, après longue réflexion, à notre courrier… du 28 novembre 2020 :

    « Auditionné par la Commission « Sports, loisirs, jeunesse, citoyenneté et vie associative » de la Région le 14 novembre 2018, le Président de l’association avait eu l’occasion d’exposer aux membres de la Commission les objectifs des séjours et travaux d’intérêt général proposés aux jeunes en manque de repères : éducation à la citoyenneté et à la laïcité, activités de cohésion et culturelles, découverte du monde professionnel, travail sur la notion d’effort, d’estime de soi et de respect d’autrui. La visite d’églises, de mosquées ou de synagogues s’inscrit dans le cadre de ce programme pédagogique et de découverte de l’autre. »

    « Éducation à la laïcité » ? Les bras nous en tombent !

    Non seulement cette Commission ne s’est pas renseignée de manière indépendante sur les pratiques de cette association (il suffit d’aller sur internet) mais elle prend pour argent comptant les déclarations de son « Président-capitaine », et s’en sert pour justifier le versement de la subvention, tout en précisant que l’ANLLS avait bien signé la « Charte régionale des valeurs de la République et de la laïcité ».

    Les élus régionaux de Sens Commun (association catho anti-IVG, opposée au mariage pour tous) membres de la majorité L.R., eux, se glorifient d’avoir initié et porté ce dossier : « 15 000 € pour l’association Laissez-les Servir qui invite les jeunes à des séjours leur permettant de découvrir la beauté et la force de l’histoire et de la culture françaises. » (sic)

    La Fondation VINCI soutient également l’ANLLS dans le cadre d’une convention de partenariat. Pas étonnant puisque parmi les principes à inculquer aux jeunes, il y a « Le respect de la hiérarchie (qui) les prépare à la vie en entreprise. » La boucle est bouclée !

    L’exemple du financement de l’ANLLS dont le président dit ce qu’il veut et signe la Charte de Mme Pécresse est illustratif de l’hypocrisie de ses promoteurs qui n’ont rien à faire de la laïcité et des traitements qu’on fait subir aux jeunes.

    Pour la Libre Pensée de l’Essonne, la place de la Charte régionale dite de la laïcité est à la poubelle, tout comme la Charte du Conseil départemental de l’Essonne qui n’a pas empêché ce dernier de verser 454 523 € à une institution religieuse Les Diaconesses de Reuilly et de subventionner légalement (plusieurs millions d’euros chaque année) le fonctionnement des collèges privés sous contrat, confessionnels à plus de 80%, placés pour la plupart sous la tutelle directe de l’Organisme de Gestion de l’Enseignement Catholique…

    Le 12 juin 2021

    TELECHARGEZ LA LETTRE OUVERTE DE LA LP91 A Mme PECRESSE

    TELECHARGEZ LE COMMUNIQUE DE LA LP 91

    TELECHARGEZ LA REPONSE DU CONSEIL REGIONAL A LA LP 91

    Analyse critique par Gérard Reix (LP 78),  de la brochure « Initiation du jeune à la citoyenneté » de l’Institut massicois de la citoyenneté et de la mémoire (IMCM) sous le haut patronage de la région Île-de-France et du Conseil Départemental de l’Essonne, dont le sous-titre est  : « La Nation confie à l’École la mission de faire partager aux élèves les valeurs de la République »

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  • COMMUNIQUE FNLP

    Libertés publiques : un nouveau revers pour le gouvernement

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    La Fédération nationale de la Libre Pensée, les associations œuvrant en faveur de la défense de la laïcité et de la démocratie, ainsi que les organisations syndicales ne sont pas seules à considérer que l’actuel gouvernement, digne héritier sur ce point de ceux qui l’ont précédé, mais à certains égards plus résolu qu’eux en cette matière, porte gravement atteinte aux libertés et droits fondamentaux.

    Après la déclaration d’inconstitutionnalité de certains aspects de la loi sur la sécurité globale par le Conseil constitutionnel  »CC, 20 mai 2021, n° 2021-817 DC.)), notamment de son point I de son article 52 (délit de provocation à l’identification d’un agent des forces de l’ordre), dans une décision du 10 juin 2021, le Conseil d’État vient de lui infliger un nouveau camouflet1 : la Haute juridiction administrative a annulé des dispositions essentielles, ayant trait à la restriction de la liberté d’informer des journalistes et à l’encerclement des manifestants, du Schéma national de maintien de l’ordre du 16 septembre 2020, par lequel le Ministre de l’Intérieur a entendu renouveler la doctrine d’emploi de la police et de la gendarmerie lors des cortèges sur la voie publique.

    Sur l’illégalité de la restriction de la liberté des journalistes durant les manifestations

    Le paragraphe 2.2.1 du Schéma national réaffirmait le principe de la nécessaire protection des journalistes couvrant des manifestations, au moyen notamment du port d’équipements spéciaux. Néanmoins, ce principe était conditionné par la confirmation de leur « identification » et « un comportement exempt de toute infraction ou provocation » des intéressés. Le Conseil d’État a considéré qu’il n’appartenait pas au Ministre de l’Intérieur d’édicter une telle condition, « dans des termes au demeurant ambigus et imprécis ».

    Le paragraphe 2.2.2 prévoyait d’instituer « un officier référent » ainsi qu’un « canal d’échange dédié » pour établir la liaison avec « les journalistes, titulaires d’une carte de presse, accrédités auprès des autorités. » En quelque sorte, le pouvoir exécutif pouvait arbitrairement empêcher certains journalistes d’exercer leur liberté d’informer le public. Le Conseil d’État a considéré qu’était illégale une accréditation « susceptible, faute de précision, de permettre un choix discrétionnaire des journalistes accrédités parmi tous ceux porteurs de la carte de presse […] »

    Enfin, le paragraphe 2.2.4 entendait rappeler que « le délit2 constitué par le fait de se maintenir dans un attroupement après sommation ne comporte aucune exception, y compris au profit des journalistes ou de membres d’associations. » Le Conseil a estimé que si les dispositions du Code pénal relatives à ce délit « ont pour effet d’interdire à toute personne, quelle que soit sa qualité, de continuer à participer volontairement à participer à un attroupement après sommations ne sauraient par elles-mêmes faire échec à la présence de la presse sur le lieu d’un attroupement afin que les journalistes puissent rendre compte […] des évènements qui s’y produisent. »

    Sur l’illégalité des « nasses » visant à enfermer les manifestants

    Le paragraphe 3.1.4 du Schéma national du maintien de l’ordre précisait qu’« il peut être utile, sur le temps juste nécessaire, d’encercler un groupe de manifestants aux fins de contrôle, d’interpellation ou d’une prévention d’une poursuite des troubles. » Si le Conseil d’État n’a pas contesté le principe de l’éventuel encerclement des manifestations, il le vide en pratique de toute portée. Il a considéré que la technique de l’encerclement telle que conçue par le Ministre de l’Intérieur « est susceptible d’affecter significativement la liberté de manifester, d’en dissuader l’exercice et de porter atteinte à la liberté d’aller et de venir. » Depuis les défilés contre la loi El Khomri jusqu’aux plus récents, les organisateurs et les participants ont pu mesurer que l’appréciation du Conseil est parfaitement exacte.

    L’arrêt du Conseil d’État constitue un caillou dans la chaussure du gouvernement. Il ne saurait cependant épuiser le sujet des atteintes aux libertés et droits fondamentaux qui ne cessent de s’accumuler depuis des années.

    La loi du 30 octobre 2017 sur le renforcement de la sécurité intérieure, celle du 25 mai 2021 sur sécurité globale, ainsi que les décrets du 2 décembre 2020 sur le fichage aggravé des citoyens dans le cadre des enquêtes administratives de la police doivent être abrogés, tandis que doivent être purement et simplement abandonnés les projets de loi prétendant renforcer « le respect des principes de la République », alors qu’ils en sont la négation ou envisageant une intensification de la lutte contre le terrorisme.

    Abrogation et retraits des lois et décrets liberticides !

    Paris, le 15 juin 2021

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  •  12 juin 2021/ DIGNE les BAINS: RETRAIT DES LOIS ET DECRETS LIBERTICIDES!

     

     

     

     

     

    Affiche MDL04

     

     

     

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    12 juin 2021/ DIGNE les BAINS: RETRAIT DES LOIS ET DECRETS LIBERTICIDES!

    12 juin 2021/ DIGNE les BAINS: RETRAIT DES LOIS ET DECRETS LIBERTICIDES!

    Digne-les-Bains : La Marche des Libertés réuni une centaine de manifestants - Haute Provence Info

    12 juin 2021/ DIGNE les BAINS: RETRAIT DES LOIS ET DECRETS LIBERTICIDES!hpi

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    12 juin 2021/ DIGNE les BAINS: RETRAIT DES LOIS ET DECRETS LIBERTICIDES!

    12 juin 2021/ DIGNE les BAINS: RETRAIT DES LOIS ET DECRETS LIBERTICIDES!

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    12 juin 2021/ DIGNE les BAINS: RETRAIT DES LOIS ET DECRETS LIBERTICIDES!

     

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    12 juin 2021/ DIGNE les BAINS: RETRAIT DES LOIS ET DECRETS LIBERTICIDES!

     

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    LIBRE PENSEE 04        http://librepensee04.eklablog.com      lpahp@orange.fr   

     

    12 juin 2021/ DIGNE les BAINS: RETRAIT DES LOIS ET DECRETS LIBERTICIDES!

     

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    12 juin 2021/ DIGNE les BAINS: RETRAIT DES LOIS ET DECRETS LIBERTICIDES!

     

     

    12 juin 2021/ DIGNE les BAINS: RETRAIT DES LOIS ET DECRETS LIBERTICIDES!

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    PRISE DE PAROLE LP04 

                                            Amis, citoyens, camarades, 

     

    12 juin 2021/ DIGNE les BAINS: RETRAIT DES LOIS ET DECRETS LIBERTICIDES!Il y a ceux qui ont les idées. Et il y a ceux qui les mettent en œuvre. 

    En ce qui concerne les «idées d’extrême-droite», il y a ceux qui les portent. 

    Et Il y a ceux qui les appliquent et décomplexent leurs émules dans la course à l’échalote, «plus à droite que moi, tu meurs!» 

    Ces derniers, ceux qui les appliquent, car ils détiennent les rênes de l’Etat,  nous, ''coordination Marche des Libertés'', les combattons sans relâche, depuis décembre 2020.

     

    Ainsi l’exécutif de la 5e république (Macron et ses gouvernements) utilise «l’état d’urgence», sécuritaire en 2015, devenu sanitaire en 2020, pour se livrer aux pires agressions contre l’état de droit et les libertés démocratiques, sans parler de la contre-réforme de l’assurance chômage et de la contre-réforme des retraites (nos cotisations!) soudainement remise sur la table. 

     

    Qui osera prétendre que l’«urgence sanitaire» imposait de promulguer les 3 lois limitant les libertés des individus, des associations et des syndicats! 

    La loi «sécurité globale», la loi «séparatisme» et la loi «renseignement-terrorisme», adoptée en première lecture à l’assemblée nationale début juin. 

     

    Qui osera soutenir que les 3 décrets du gouvernement du 4 décembre 2020, autorisant notamment à ficher les opinions et les comportements, ont comme objectif de protéger et de soigner la population! 

     

    A l’évidence, il s’agit là d’un arsenal destiné à réprimer tout soulèvement de la population contre le sort qui lui est fait! 

     

    Le conseil constitutionnel puis le conseil d’Etat nous ont donné raison! 

    Le premier, en censurant partiellement la loi «sécurité globale», notamment l’article 24 contre la liberté de la presse ainsi que l’utilisation de drônes.... Le second en censurant la nouvelle doctrine du maintien de l’ordre qui autorisait à «nasser» les manifestants et interdisait le travail indépendant des journalistes et des associations. 

     

    Amis, citoyens, camarades, 

    Plus que jamais, exigeons  

    Le RETRAIT TOTAL DE TOUTES LES LOIS ET DECRETS LIBERTICIDES!

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  •  

    POUR LE RETRAIT TOTAL DE TOUTES LES LOIS ET DECRETS LIBERTICIDES! La Libre Pensée 04 appelle à manifester le 12 juin à 14h00 à Digne, place de Gaulle.

     

    «État d’urgence» contre état de droit!
    «Chasse aux sorcières», «islamo-gauchisme», néo-maccartysme...!

     

     L’«état d’urgence» initié en 1955, puis instauré en 2015 pour raison «sécuritaires» sur fond d’attentats terroristes, est devenu «état d’urgence sanitaire» depuis 2020.

        Si nous ne nions pas la crise sanitaire due à la pandémie ni la nécessité de mesures de protection des citoyens, cet état d’exception a permis à l’exécutif de la 5e république (Macron et ses gouvernements) de se livrer aux pires agressions contre l’état de droit (prééminence du droit sur le pouvoir politique) et les libertés démocratiques (Déclaration des Droits 1789, lois de 1881, 1884, 1901, 1905), sans parler des attaques sociales, comme la brutale et pénalisante contre-réforme de l’assurance chômage.

         La contre-réforme des retraites (nos cotisations!) mise en veilleuse pour un temps redevient soudainement la solution impérieuse et urgente pour la bonne santé de l’économie.


        -Loi «sécurité globale»
    (censurée partiellement par le Conseil constitutionnel qui nous a, de fait, donné raison!...)
     

        -loi «séparatisme»
    (ayant abouti au sénat à «l’amendement UNEF»...chasse aux sorcières, néo-maccartysme!)
     

        -Loi «renseignement-terrorisme»
    (adoptée en première lecture à l’assemblée nationale début juin.)

        Qui osera prétendre que l’«urgence sanitaire» imposait de promulguer ces 3 lois limitant les libertés des individus, des associations et des syndicats!

        Qui osera soutenir que les 3 décrets du gouvernement du 4 décembre 2020, autorisant notamment à ficher des opinions, ont comme objectif de protéger et de soigner la population!

        A l’évidence, il s’agit là d’un arsenal destiné à réprimer tout soulèvement de la population contre le sort qui lui est fait!

    POUR LE RETRAIT TOTAL
    DE TOUTES LES LOIS ET DECRETS LIBERTICIDES!
    La Libre Pensée 04 appelle à manifester
    le 12 juin à 14h00 à Digne, place de Gaulle.

    POUR LE RETRAIT TOTAL DE TOUTES LES LOIS ET DECRETS LIBERTICIDES! La Libre Pensée 04 appelle à manifester le 12 juin à 14h00 à Digne, place de Gaulle.

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    Télécharger « 12 juin 21 Marche des libertés.doc »

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  • FÉDERATION NATIONALE DE LA LIBRE PENSÉE

    « Pourquoi nous créons la Vigie de la laïcité, un organisme indépendant et citoyen » 

    TRIBUNE parue dans Le Monde 09/06/2021 Collectif Jugeant que diverses relectures de la loi de 1905 rompent son équilibre et menacent le consensus nécessaire autour de la laïcité, treize personnalités, parmi lesquelles Jean Baubérot, Jean-Louis Bianco, Nicolas Cadène et Valentine Zuber, annoncent, dans une tribune au « Monde », la création d’un organisme destiné à apporter « une Lire plus …

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    Burkini : une porte ouverte par l’Assemblée nationale ? 

    En faisant voter un amendement ce lundi 7 juin à l’Assemblée nationale, le groupe socialiste a-t-il ouvert la voie à l’autorisation du port du burkini à la piscine ? C’est en tout cas l’avis de l’association controversée Alliance citoyenne. TELECHARGEZ AU FORMAT PDF

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    Bachelier 2021, la totale ! 

    Communiqué de la Fédération de la LP44 La pandémie et la mise en place de l’état d’urgence sanitaire ont permis à ce gouvernement d’avancer d’une façon inespérée pour lui dans ses objectifs de destruction de l’Ecole publique et laïque. Le projet de loi séparatisme (appelé aussi par antiphrase « confortant le respect des principes de la Lire plus …

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    Motion adoptée par la Fédération de Paris de la Libre Pensée sur la politique de la Ville de Paris 

    La Fédération de Paris de la Libre Pensée, réunie en congrès le 6 juin 2021, exprime son opposition la plus ferme à la politique antilaïque, antisociale, antidémocratique et contraire aux droits des peuples menée par la Ville de Paris. • Antilaïques, les millions de subventions publiques accordées aux écoles et aux associations confessionnelles. • Antilaïque, Lire plus …

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  • Délégation MDL 04 reçue en préfecture le 3 juin 2021

     

    DélégDélégation MDL 04 reçue en préfecture le 3 juin 2021 ation MDL 04 reçue en préfecture le 3 juin 2021 

    Télécharger « Délégation MDL 04 reçue en préfecture le 3 juin 20.pdf »

     

       Le directeur de cabinet, M. Lacoste, a reçu notre délégation ( Geneviève, Christelle, Marc).

    Il nous a indiqué qu'il saisissait nos déclarations par écrit sur ordinateur pour les transmettre à la préfète avant remontée  à l'État.

     

       Nous avons donc rappelé l'origine de notre Coordination départementales MDL : une vingtaine d'organisations (associations et syndicats) en liaison avec au départ le collectif national Stop loi sécurité globale puis conjointement avec la coordination nationale contre la loi séparatisme.

     

       Nous avons expliqué pourquoi nous exigeons le retrait total des lois et décrets liberticides depuis 2020, sur fond d' «état d'urgence».

     

       L' «état d'urgence» créé en 1955 dans un contexte exceptionnel permet au gouvernement de suspendre les libertés individuelles et collectives à volonté, à tout moment.

    Ainsi, en 2015, nous avons connu l’ «état d'urgence» en raison des attentats et, à peine levé,  depuis 2020, nous sommes toujours en «état d'urgence».

    Qu'il soit sécuritaire ou sanitaire, c'est toujours et encore l' «état d'urgence».

    L'exception devient la règle contre les libertés élémentaires.

     

       La loi sécurité globale, la loi séparatisme rebaptisée «pour renforcer les principes de la république», les décrets du 2 décembre 2020 , et depuis le 1er juin 2021, la loi renseignement- terrorisme forment un ensemble de mesures  uniquement et strictement répressives contre l'État de droits et passant dangereusement dans le droit commun.

     

       Pour montrer la gravité de la chose, nous avons cité l'intervention inouïe du garde des sceaux dans l'hémicycle le 1er juin,  face à la surenchère de députés  dans la discussion du projet de loi que pourtant il défend  : «Outre l'écueil d'une possible censure du Conseil constitutionnel, M. Dupond-Moretti a dénoncé dans la "surenchère" de la droite le risque d'aboutir à un "Guantanamo à la française".» (Dépêche AFP).

     

       D’un côté, la crainte du conseil constitutionnel qui censure, retoque... et de l’autre la droite et l’extrême droite qui renchérissent ...

     

       Le directeur nous a confirmé que cette dernière loi «globalisait» les 2 autres.

    D’ailleurs, on peut le constater à la lecture, les articles s’interpénétrant, se complétant et se renforçant d’une loi à l’autre, toujours en pire, formant un seul bloc.

     

       Nous avons précisé que la censure par le conseil constitutionnel de la loi sécurité globale concernant quelques articles, dont l'emblématique ex-article 24 sur la liberté de la presse, nous donnait raison dans nos mobilisations et leur poursuite jusqu'au retrait total.

    Le directeur nous a d’ailleurs fait répéter que nous étions bien pour le retrait total.

     

        Christelle ayant évoqué la souffrance  des personnels soignants, des patients, des jeunes, des citoyens etc. Nous avons déroulé la chaîne arbitraire des interdictions notamment pour les syndicats, entravés dans leur action en défense des droits et revendications des personnels, sous prétexte de «pandémie» et d’«état d’urgence» avec la limitation du droit de réunion, de manifestation, de communications, les mesures  incohérentes et arbitraires dans les hôpitaux, les écoles  etc... toujours au nom de l’ «état d’urgence».

     

       Nous avons expliqué que, en plus du fichage des militants prévu par les décrets Darmanin du 02 12 2020 ( opinions politique, syndicale, religieuse, activités y compris sportives...), la loi séparatisme remet en cause la libre organisation des syndicats (loi de 1884), la libre organisation des associations (loi de 1901), la libre organisation des cultes (loi de 1905).

    Soumettre les associations à des «chartes de laïcité» est une aberration.

    En effet, c’est l’Etat qui est laïque! Non les associations ni les citoyens!

    D’ailleurs, le ministre de l’Intérieur, dans son livre sur le séparatisme musulman, contre la loi de 1905, se prévaut du concordat de Napoléon (1801) qui a imposé aux juifs un consistoire, mesure qu’il entend aujourd’hui imposer aux musulmans.

    Idem avec la signature de «contrats d’engagement républicains», aux critères arbitraires qui aboutissent à l’adoption de «l’amendement UNEF» par le sénat contre ce syndicat étudiant accusé de pratiques antirépublicaines (réunions «non mixtes», «racisées» etc... )

    Demain, à qui le tour?!...

     

       Nous avons rappelé notre solidarité avec Merlin (Forcalquier), victime de l’arbitraire et avons condamné l’action répressive à la demande du maire de Forcalquier contre le «café des libertés».

    Pour conclure, nous avons exprimé notre exigence de revenir à l’Etat de droit, seul moyen d’en finir avec la violence, la souffrance que subissent les citoyens privés des libertés les plus élémentaires.

     

       Nous avons annoncé l’appel de la coordination MDL04 à manifester  à Digne le 12 juin avec les organisateurs, en défense des libertés, pour le retrait de toutes les lois et mesures liberticides.

     

     

                                            M  pour LP04

     

    https://www.laquadrature.net/2021/05/27/loi-renseignement-le-retour-en-pire/

     

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  • FÉDERATION NATIONALE DE LA LIBRE PENSÉE

    En direct avec Michel Wieviorka. Retour sur la question de l’Islamo-gauchisme

    La Raison : Bonjour Michel Wieviorka, pouvez-vous présenter ? Michel Wievorka  : Je suis avant tout un chercheur en sciences sociales qui mène des travaux sur le racisme et l’antisémitisme depuis de nombreuses années, et pour qui prime la recherche de la vérité. L.R : Une intense campagne médiatique a lieu actuellement pour dénoncer « l’islamo-gauchisme ». Qu’en pensez-vous ? Lire plus …

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    150ème anniversaire de la Commune de Paris, la Libre Pensée est là !

    Jamais, depuis cent-cinquante ans, la Commune n’a été aussi vivante. Elle a subi la haine des versaillais et de leurs descendants, elle a connu le silence officiel, elle a vu déferler la caricature et le dédain de classe. Mais, partout où on s’est dressé et où on se dresse encore contre les injustices, les discriminations, Lire plus …

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    Lettre ouverte aux candidats

    Les fédérations des Ardennes, de l’Aubre, de la Marne, de la Haute-Marne; de la Meurthe-et-Moselle, de la Moselle et du Bas-Rhin de la Libre Pensée, s’adresse aux candidats aux élections départementales et régionales, sur des questions relevant de la défense de la laïcité. TELECHARGEZ LE DOCUMENT AU FORMAT PDF

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    Dialogue entre un prêtre et la Libre Pensée

    C’est une action résolue pour que justice soit rendue aux victimes de l’Église catholique que mènent La Fédération Nationale de la Libre Pensée tant en France qu’au niveau mondial. Les affaires de pédophilie au sein de l’Eglise ne sont, hélas, pas chose nouvelle. Récemment, le cas de Bernard Preynat a défrayé la chronique. Ancien prêtre, Lire plus …

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  • Le Conseil constitutionnel se déchaîne, mais seule l’abrogation répondra à la protection des libertés

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    Le Conseil Constitutionnel vient de censurer sévèrement la loi sur la Sécurité globale adoptée le 15 avril 2021, dont vingt-deux articles sur soixante-dix-huit ont été soumis à son contrôle préalable à sa promulgation. Il a déclaré sept d’entre eux contraires, en tout ou partie, à la Constitution, quatre autres conformes à celle-ci dans les limites des réserves d’interprétation qu’il a formulées.

    Au surplus, il en a supprimé cinq autres d’office au motif qu’ils présentaient le caractère de cavaliers législatifs ayant pour objet des domaines étrangers à celui de la loi votée. Malgré cela, continuons d’exiger l’abrogation de tous les textes liberticides.

    La censure pour violation de la Constitution ou de droits fondamentaux

    Le débat s’était cristallisé sur l’article 24 de la proposition de loi Fauvergues, que le Sénat a réécrit (article 52 du texte actuel). Le ver était bien dans le fruit : au regard de l’article 8 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen du 26 août 1789 et de l’article 34 de la Constitution du 4 octobre 1958 relatif à l’office du Parlement en matière de légalité des délits et des peines, celui-ci, aux yeux du Conseil, « […] n’a pas suffisamment défini les éléments constitutifs de l’infraction […] » consistant à provoquer « […], dans le but manifeste qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique, à l’identification d’un agent de la police nationale, d’un militaire de la gendarmerie nationale ou d’un agent de la police municipale lorsque ces personnes agissent dans le cadre d’une opérations de police, d’un agent des douanes, lorsqu’il est en opération. »

    En outre, conformément d’ailleurs à sa jurisprudence, le Conseil constitutionnel a déclaré contraires à l’article 66 de la Constitution les dispositions de l’article 1er de la loi sur la Sécurité globale tendant à confier, dans le cadre d’une expérimentation d’une durée de cinq ans, des compétences d’officier de police judiciaire aux agents de la police municipale et aux gardes champêtres, au motif que ceux-ci ne sont pas soumis au contrôle direct de l’autorité judiciaire.

    Il a aussi constaté que les dispositions du I de l’article 2 ayant pour objet de porter à trois ans et 45 000 euros d’amende la peine encourue pour violation de domicile ont été introduites par amendement dans le projet de loi sans avoir de lien avec son article 1er, et ce en violation de l’article 45 de la Constitution.

    Enfin, le Conseil constitutionnel a déclaré les articles 41, 47 et 48 de la loi contraires au bloc de constitutionnalité, au motif qu’ils portaient atteinte au droit au respect de la vie privée, protégé par les articles 8 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales du 4 novembre 1950 et 9 du Code civil. Ils avaient respectivement trait, d’une part, à l’installation de systèmes de vidéosurveillance dans les chambres d’isolement des centres de rétention et des salles de garde à vue, d’autre part, à la captation, à l’enregistrement et au traitement ou à la transmission d’images prises à partir de drones et de caméras embarquées sur des véhicules des forces de l’ordre.

    Dans le deuxième cas, le Conseil a relevé que le nombre de personnes susceptibles d’être filmées, pendant une durée au demeurant indéterminée, était beaucoup trop grand, dans le troisième qu’étaient insuffisante l’information du public, possible la prise de vue de l’intérieur des immeubles, indéterminée la durée d’utilisation du matériel et inexistant un système de contrôle a priori par une autorité habilitée.

    Quatre réserves d’interprétation conditionnant l’application de la loi

    Les quatre réserves d’interprétation formulées par le Conseil constitutionnel concernent également des mesures de surveillance et de contrôle de la population, exercées par des fonctionnaires de police, nationale ou municipale, et par des agents de sécurité privée.

    Dans le prolongement de la sanction pour inconstitutionnalité des articles 41, 47 et 48, si le Conseil a regardé comme conforme à la Constitution l’article 45 relatif à l’emploi de caméras individuelles par les agents des polices nationale et municipales et les militaires de la gendarmerie nationale, toutefois il exige au stade de l’application de la loi une garantie d’intégrité des images captées lorsqu’elles sont versées au dossier d’instruction du délit présumé qu’elles établiraient, et ce au motif qu’il est impératif de préserver les droits de la défense et le déroulement d’un procès-équitable.

    Par ailleurs, le Conseil valide les articles 4 et 40 permettant aux agents de la police municipale, d’une part, de procéder à une inspection visuelle, à la fouille des bagages, voire à des palpations de sécurité des personnes se rendant à des manifestations sportives, récréatives ou culturelles, d’autre part, d’accéder à des images prises par des systèmes de vidéo-protection. Toutefois, il assortit sa décision respectivement des deux exigences suivantes : en premier lieu, les critères devant encadrer le recours aux mesures de fouille et de palpation doivent prévenir toute discrimination ; en second lieu, l’accès aux images de vidéo-protection publique n’est constitutionnel que si celles-ci sont prises par des systèmes installés dans le ressort de la collectivité concernée.

    Enfin, le Conseil constitutionnel valide l’article 29 de la loi autorisant les agents de sécurité privée à effectuer des missions de surveillance sur la voie publique sous réserve que celles-ci s’exercent uniquement aux abords des immeubles dont ils ont la garde, à défaut de quoi serait violé l’article 12 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen du 26 août 1789 qui prévoit que la force publique est « […] instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée. »

    La nécessité du maintien de l’exigence d’abrogation

    En dépit du camouflet qu’adresse le Conseil constitutionnel au Gouvernement et aux parlementaires engagés dans une spirale sécuritaire infernale, demeure impérative l’exigence d’abrogation de la loi sur la sécurité globale, même expurgée de ses dispositions les plus attentatoires aux libertés, même assortie des réserves d’interprétation de certaines autres mesures nouvelles qu’elle a introduites.

    D’une part, le Conseil constitutionnel, qui n’a pu se saisir d’office que des cavaliers législatifs, a examiné une partie seulement de la loi. Ainsi, il ne s’est pas prononcé sur la constitutionnalité de l’article 53 qui interdit à quiconque de refuser « […] l’accès à un établissement recevant du public » à « […] un fonctionnaire de la police nationale ou un militaire de la gendarmerie nationale de porter son arme hors service dans des conditions définies par décret en Conseil d’État […] », ni sur celle de l’article 54 qui étend les possibilités offertes aux militaires agissant sur le territoire national dans le cadre d’une opération de sécurité intérieure d’user de leurs armes ou « de matériels appropriés [pour] immobiliser les moyens de transport ».

    D’autre part, la loi sur la Sécurité globale s’inscrit dans un ensemble de textes attentatoires aux libertés comprenant notamment la loi du 30 octobre 2017 sur la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme (SILT), qui inclut dans le droit commun les dispositions d’exception de l’état d’urgence de 1955, la future loi renforçant le respect des principes de la République, le prochain texte concernant la lutte antiterroriste, ainsi que les trois décrets du 2 décembre 2020 autorisant, dans le cadre d’enquêtes administratives sur la sécurité publique et la prévention du terrorisme, le recueil, la conservation et le traitement de données relatives aux opinions politiques, syndicales, religieuses ou philosophiques des citoyens, voire des mineurs de treize ans et plus.

    Comme aurait pu dire Georges Brassens, dans ces lois et décrets liberticides, rien n’est bon, tout est à jeter !

    Abrogation des lois SILT et Sécurité globale ! Retrait du projet de loi Séparatisme ! Abrogation des décrets du 2 décembre 2020 !

    Paris, le 22 mai 2021

     

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  • Pour une grande marche des libertés

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    Pour l’abrogation de toutes les lois liberticides « Sécurité globale » et « Séparatisme », ainsi que les 3 décrets du 2 décembre 2021

    Pour le retrait des projets de loi sur le renseignement et le terrorisme

    La Fédération nationale de la Libre Pensée s’est adressée avec les initiateurs de l’Appel des syndicalistes contre les décrets « Fichage » pour proposer à la Coordination contre la loi « Sécurité globale », au Collectif contre la loi « Séparatisme », ainsi qu’à l’ensemble des organisations démocratiques, laïques, syndicales et politiques, pour leur soumettre l’idée de faire converger toutes les forces qui défendent les libertés et combattent les mesures liberticides dans

    une grande marche démocratique
    dans la deuxième quinzaine de juin.

    ■ Informée de l’Appel de personnalités, paru dans Libération du 4 mai 2021, la Libre Pensée affirme son accord sur l’essentiel de son contenu. Elle mandate son Secrétaire général Christian Eyschen pour le contresigner, si cela est encore possible. La Libre Pensée estime que le contenu de cet Appel pourrait correspondre au souci de faire converger toutes les actions des défenseurs des libertés.

    ■ Cependant, la Libre Pensée ne se reconnaît pas dans l’Appel à la manifestation du 12 juin 2021qui n’établit pas clairement la responsabilité de ce gouvernement dans la situation nauséabonde et dangereuse que nous connaissons aujourd’hui.

    ■ Ne voulant pas faire obstacle à la volonté d’une action unitaire et massive contre les mesures de ce gouvernement liberticide, la Libre Pensée laisse libre, comme de coutume, les Libres Penseurs de participer ou non à la manifestation du 12 juin 2021. Il n’y a pas trop d’initiatives pour la défense des libertés, par contre il y a trop d’atteintes aux libertés pour laisser faire cet état d’atteintes croissantes aux libertés et de remise en cause de la Démocratie.

    Tous ensemble pour la défense des libertés
    et pour l’abrogation des lois et mesures liberticides !

    Paris, le 28 mai 2021

     

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  • La Raison n°662 – JUIN 2021

     

    L’éditorial :

    La culture dans La Raison

    L’actualité préoccupante s’aggrave sous l’état d’urgence. Les lois restreignant les libertés publiques sont votées les unes après les autres. La loi « séparatisme » s’est vue adjoindre le terrible « amendement UNEF » qui prétend injecter le regard de l’État dans l’organisation interne des syndicats et associations. Une ministre annonce la liquidation de l’Observatoire de la Laïcité, indocile du point de vue du pouvoir. Tout cela est très grave et dûment commenté dans nos colonnes. Cependant, j’insisterai cette fois sur le contenu culturel et historique de notre revue, remarquable dans le présent numéro.

    Christian Eyschen revient sur la guerre d’Espagne, révolution vaincue et prélude à la guerre mondiale. Notre dossier souligne l’originalité de la révolution espagnole, avec le considérable développement de l’anarcho-syndicalisme et la puissance du fond anticlérical dans la classe ouvrière de ce pays. Ainsi des organisations comme la FAI et la CNT ont joué un rôle essentiel dans la révolution et la guerre civile. Mais la guerre d’Espagne, c’est aussi la révélation au grand jour de la monstruosité du stalinisme exerçant une répression violente contre les militants du POUM et les anarchistes. C’était une guerre civile au sein de la guerre civile, magistralement illustrée par le beau film de Ken Loach « Land and freedom ». La révolution espagnole, c’est aussi l’exercice réel de la « dictature du prolétariat » indépendamment de la coloration idéologique de ses dirigeants. Derrière ce mot, souvent utilisé comme épouvantail contre la révolution socialiste, c’est sa simple définition par Karl Marx qui se réalisait : la dictature de la majorité des exploités contre la minorité de leurs exploiteurs. Occupation des terres, contrôle des banques, occupation des usines. Triste est de constater que dirigeants marxistes et anarchistes en vinrent à renier tous leurs principes théoriques, finissant par freiner la collectivisation, par participer au gouvernement bourgeois de Catalogne (le POUM), et par accepter la mise en cause de l’indépendance des milices (CNT), les uns et les autres acceptant par ailleurs le chantage aux armes de Staline et des staliniens.

    On peut analyser les causes de leur défaite, les blâmer a posteriori de leurs erreurs et cependant révérer les militants de cette génération comme des géants. Marxistes, socialistes, anarchistes et républicains peuvent en tirer des leçons communes. Réellement, ce dossier est passionnant et, pour les libres penseurs de diverses sensibilités n’est pas qu’historique. La révolution espagnole est si proche, en fait ! Ajoutons à cela que la note de lecture sur « Le petit livre noir » devrait inciter nos militants et sympathisants à lire ce livre.

    Culture, après l’histoire : Deux articles sur Anatole France, libre penseur jugé démodé mais bien agréable à lire en dépit des injures très sectaires répandues contre lui par les surréalistes (ne nous trompons pas, je suis très admiratif du surréalisme mais ne partage pas leur sectarisme parfois outrancier). L’article de Dominique Goussot lui rend hommage sans rien cacher de ses zones d’ombre. Si vous ne l’avez encore fait, vous trouverez plaisir à lire ou relire « La rôtisserie de la reine Pédauque » ou « l’île des pingouins », et vous pourrez vous abstenir de « Les dieux ont soif » pamphlet fortement antirépublicain de ses jeunes années. L’article de Dominique Goussot vous donnera un avant-goût de son livre, et la recension qu’en a fait Christian Eyschen vous donnera envie de le lire. Anatole France Dreyfusard, ce fut indubitablement un tournant dans sa vie et son œuvre.

    Culture et philosophie : Benoît Schneckenburger nous entretient de Thomas Hobbes, un géant précurseur des lumières. Rousseau le critique mais s’en inspire. Thomas Paine le contredit mais lui doit beaucoup. Hobbes a bâti un système qui sécularise l’État à une époque où l’État est de droit divin. Autre incitation à la lecture et à la réflexion.

    Autre recension, sur le dernier ouvrage de Georges Minois consacré à Héloïse et Abélard. Au-delà de leur tragique histoire, la théologie de Pierre Abélard est un jalon important dans le retour du rationalisme dans la pensée du moyen-âge. Son enseignement empreint de réalisme dans la fameuse « querelle des universaux » annonce les grands franciscains hérétiques que furent Roger BaconGuillaume d’Occam et le laïc Raymond Lull. C’est la raison pour laquelle Abélard est cité plusieurs fois dans « Le nom de la rose » d’Humberto Ecco.

    Sans oublier l’anniversaire de la mort de Georges Feydeau !

    Bonne lecture.

    Jean-Sébastien Pierre
    Président de la FNLP

    La Couverture

    Le Sommaire

     

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  • 1871/2021  VIVE LA COMMUNE!  Château-Arnoux, au Monument Pacifiste Victorin Maurel, le 22 Mai 20211871/2021  VIVE LA COMMUNE!  Château-Arnoux, au Monument Pacifiste Victorin Maurel, le 22 Mai 2021

    1871/2021  150ème ANNIVERSAIRE! VIVE LA COMMUNE!  Château-Arnoux, au Monument Pacifiste Victorin Maurel, le 22 Mai 20211871/2021  VIVE LA COMMUNE!  Château-Arnoux, au Monument Pacifiste Victorin Maurel, le 22 Mai 2021 

     

    1871/2021  150ème ANNIVERSAIRE! VIVE LA COMMUNE!  Château-Arnoux, au Monument Pacifiste Victorin Maurel, le 22 Mai 2021

     

    1871/2021  VIVE LA COMMUNE! 150ème ANNIVERSAIRE!  Château-Arnoux, au Monument Pacifiste Victorin Maurel, le 22 Mai 2021

     

    in La Provence

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    1871/2021  VIVE LA COMMUNE! 150ème ANNIVERSAIRE!  Château-Arnoux, au Monument Pacifiste Victorin Maurel, le 22 Mai 2021

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    Château-Arnoux commémore le 150ème anniversaire de la Commune de 1871 - Haute Provence Info

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    1871/2021  150ème ANNIVERSAIRE! VIVE LA COMMUNE!  Château-Arnoux, au Monument Pacifiste Victorin Maurel, le 22 Mai 2021

     clic! 

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     PRISES DE PAROLES, CONTRIBUTIONS ...

     

    Accueil MUNICIPALITE Château-Arnoux St Auban

    1871/2021  VIVE LA COMMUNE! 150ème ANNIVERSAIRE!  Château-Arnoux, au Monument Pacifiste Victorin Maurel, le 22 Mai 2021 

    Madame Francine OBELISCO, 2ème adjointe au Maire

     

    Télécharger « Mme Obelisco Maire adjointe CASA.doc »

     

    1871/2021  VIVE LA COMMUNE! 150ème ANNIVERSAIRE!  Château-Arnoux, au Monument Pacifiste Victorin Maurel, le 22 Mai 2021LIBRE PENSEE 04, Marc Pouyet 

    Télécharger « LP04 La COMMUNE N'EST PAS MORTE.pdf »

     

    ASSOCIATION 1851, Colette CHAUVIN

    Télécharger « La Commune 187.doc »

     

    CGT, Cédric VOLAIT

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    PRCF, René BARTHES

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     Germain NEVIERE, Libre Penseur... 

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    POI, Dominique GUFFROY

    Télécharger « POI 22 05 21 La Commune.doc »

     

     

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     1871/2021  150ème ANNIVERSAIRE! VIVE LA COMMUNE!  Château-Arnoux, au Monument Pacifiste Victorin Maurel, le 22 Mai 2021

    18 mars 1871: crosse en l'air! fraternisation!

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     LP04

    Télécharger « INVITATION 22 05 21 150e LA COMMUNE..pdf »

                                         Télécharger « Origines et déroulement de la Commune.pdf »

     

    Le Mouton Noir 40 Hors série

     Télécharger « n°40 HS.pdf »

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    Un message de Philippe Fréchet

    Chers amis,

    Dans la continuité de l'émission que j'avais réalisée pour Radio-Zinzine sur Blanqui et la Commune, voici à présent une seconde émission consacrée à la belle personnalité de Louise Michel :

     

    https://radiozinzine.org/emissions/HPT/2021/HPT20210524-LouiseMichelEmpathieRevolutionnaire.mp3

     

    Bonne écoute !

    Bien amicalement,

     

    Philippe Fréchet

    https://phfrechet.blogspot.fr/

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  • INFOS FNLP

    FÉDERATION NATIONALE DE LA LIBRE PENSÉE

    Le Conseil constitutionnel se déchaîne, mais seule l’abrogation répondra à la protection des libertés

    Le Conseil Constitutionnel vient de censurer sévèrement la loi sur la Sécurité globale adoptée le 15 avril 2021, dont vingt-deux articles sur soixante-dix-huit ont été soumis à son contrôle préalable à sa promulgation. Il a déclaré sept d’entre eux contraires, en tout ou partie, à la Constitution, quatre autres conformes à celle-ci dans les limites Lire plus …

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    Principes républicains : il est encore temps de renouer la confiance

    Après l’échec de la commission mixte paritaire qui s’est réunie le 12 mai 2021 autour du projet de loi confortant le respect des principes de la République, Le Mouvement associatif appelle les parlementaires et le Gouvernement à entendre les inquiétudes des associations et des défenseurs des droits en revenant sur le Contrat d’engagement républicain et Lire plus …

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    Vive la Commune de Paris !

     Avoir pour patrie le monde et pour nature l’Humanité » Victor Hugo – La Fédération nationale de la Libre Pensée appelle à célébrer la Commune de Paris le 29 mai 2021 En ce 150e anniversaire de la Commune de Paris, la Libre Pensée entend prendre toute sa place dans l’évènement pour rappeler notamment le rôle des Lire plus …

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    Vive le peuple Palestinien !

    La Libre Pensée soutient les droits du peuple Palestinien et participe aux manifestations contre les agressions meurtrières de l’Etat d’Israël à Gaza. La Libre Pensée dénonce le faux parallèle entre les morts « d’un côté » et ceux « de l’autre » pour tenter de faire une « balance équitable » dans l’horreur. Viendrait-il à Lire plus …

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  • Discours de la Libre Pensée 04 - Non! La Commune n'est pas morte!Discours de la Libre Pensée 04 - Non! La Commune n'est pas morte!

     

    Citoyennes, Citoyens, Amis, Camarades,   

         Il y a 150 ans, débutait la ‘semaine sanglante’. La Libre Pensée a souhaité commémorer la Commune, bien sûr pour honorer les milliers de fédérés tombés sous les balles d’Adolphe Thiers, mais surtout pour célébrer, avec vous, l’œuvre de la première république ouvrière du monde.

     

         Pendant les 72 jours qu’elle a duré, des hommes et des femmes, des enfants même, des anonymes, des inconnus, des invisibles en majorité, ont débattu, délibéré, et agi dans l’urgence pour survivre mais aussi pour forger un avenir acceptable pour le plus grand nombre. Ils disaient ce qu’ils faisaient et faisaient ce qu’ils disaient, jour par jour.

     

          Ce fut un véritable défi de l’intelligence humaine à la malédiction que sont la guerre, l’exploitation, la misère...  Un véritable laboratoire démocratique, social et économique durant ces 72 jours.

     

         Karl Marx explique dans ‘’La Guerre civile en France’’ : La Commune, « C’est le peuple agissant pour lui-même et par lui-même » ;  « La Commune se débarrasse totalement de la hiérarchie politique et remplace les maîtres hautains du peuple par des serviteurs toujours révocables, remplace une responsabilité illusoire par une responsabilité véritable, puisque ses mandataires agissent constamment sous le contrôle du peuple » ;

     

           La Commune  esquisse ce que Jean Jaurès  appellera «la République sociale». Elle brise l’État de la bourgeoisie pour lui substituer un gouvernement ouvrier.

     

            La Commune réalise les réformes  démocratiques essentielles que la bourgeoisie n’a pas accomplies :

    -elle établit l’École laïque, gratuite et obligatoire pour les filles et les garçons ;

    -par le décret du 2 avril 1871, elle sépare l’État des Églises pour garantir à tous la liberté absolue de conscience. La première phrase - du décret - est la suivante : Le premier principe de la République est la liberté. ...Et la première des libertés est la liberté de conscience.

    -elle protège les libertés individuelles par un décret du 14 avril 1871 qui prévoit d’informer le juge dans les vingt-quatre heures de toute arrestation d’un citoyen, sanctionne durement les auteurs de détentions arbitraires et soumet à un contrôle très strict les perquisitions et les réquisitions ;

     -elle proclame la République comme «seule forme de gouvernement compatible avec les droits du Peuple»

    Face au blocus de Paris organisé depuis Versailles, la Commune approvisionne les Parisiens et  encadre les prix! 

    La Commune rétablit le moratoire sur les loyers. Plus généralement, les dettes de toute nature sont rééchelonnées.

    Pour héberger les sans-logis, la Commune réquisitionne les logements abandonnés par la bourgeoisie le 18 mars.

    La Commune réorganise le service postal en vue de surmonter l’interruption des communications entre Paris et l’extérieur ordonnée par Adolphe Thiers.

    Au chapitre de la République sociale, la commission du travail de la Commune présidée par Leo Frankel,  préconise de créer « une organisation sociale qui donne aux travailleurs des garanties réelles de secours et d’appui, en cas de chômage et de maladie. »

    Par le décret du 20 avril 1871  le travail de nuit des apprentis boulangers est interdit. Exceptionnellement, ils continueront volontairement de se lever aux aurores pour servir la population.

    Dès 1871, Leo Frankel dessine les contours de l’assurance chômage et de la sécurité sociale pour remplacer les monts de piété et la charité. 

    Par le décret du 16 avril 1871, la Commune réquisitionne les établissements industriels abandonnés par les patrons afin de relancer l’activité économique sous la responsabilité de groupements coopératifs.

    Internationaliste, la Commune a demandé à Garibaldi, le «héros des deux mondes»  de se placer sous son égide. Elle a fait appel aux polonais avec notamment Dombrovski pour les questions de défense militaire, le hongrois Leo Frankel, pour le droit du travail, des belges, des suisses, des russes dont Anna Jaclard et Elisabeth Dmitrieff...un syro-libanais Anis Al  Bittar à la Bibliothèque nationale...

     

          L’histoire ne se répète jamais à l’identique. Plus un héritage qu’un modèle à copier-coller, avec ses erreurs et ses insuffisances datées, nous savons que l’ œuvre et les principes de la Commune, enterrés avec ses milliers de fusillés, vivent plus que jamais dans la conscience de millions et millions dans ce pays et bien au-delà!

     

           N’en déplaise au Bonaparte aux éperons dorés de la 5e république en poste, Emmanuel Macron,  qui déclarait que «Versailles, c’est là où la République s’était retranchée quand elle était menacée » (entendu le 11 mai 2018, sur France 3). 

    Pour sûr, nous ne sommes pas dans le même camp!

         

    Toutes les lois et décrets proposés par le gouvernement depuis plus d’un an sont d’une extrême cohérence dans le renforcement des dispositions répressives. La loi «séparatisme» modifie gravement à la fois la loi de 1901 sur la liberté des associations, la loi de 1884 sur la liberté des syndicats et la loi de 1905 sur le libre exercice des cultes.  Pour faire court,  c’est encore et toujours le bâton!

           

             Le Conseil constitutionnel vient de retoquer quelques articles de la loi Sécurité globale. Sans illusion, prenons cela comme un encouragement à poursuivre nos mobilisations pour les libertés démocratiques, car on le sait, ils ne renonceront pas.

     

            5000 policiers (et non 35 000 selon la police!) manifestent devant l’assemblée nationale au prétexte de pleurer leurs morts? 8 morts de trop, c’est certain! Qui oserait dire le contraire?!

    700 ouvriers au moins décèdent au travail dans l’année! Qui les pleure? Sans commentaire.

     

               Citoyennes, citoyens, amis, camarades,

     

     

           Comme le dit la chanson: «Non, la Commune n’est pas morte!».

    Depuis le 18 mars, elle est célébrée dans toute la France. Pendant ce temps, à Alger, à Santiago du Chili, à Rangoon, à Gaza, Ramallah et Haïfa... le peuple se lève et s’organise contre l’oppression et l’injustice!

     

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  • * INVITATION PUBLIQUE *

    au monument aux morts pacifiste Victorin Maurel

    22 MAI - 14H00 - CHÂTEAU-ARNOUX - PLACE A LA COMMUNE! PLACE AU PEUPLE!

    Place à la Commune! Place au peuple!

     

    DECLARE EN PREFECTURE LE 3 MAI

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  • POURSUIVONS LA MOBILISATION POUR LA PALESTINE !

    Les agressions, bombardements, souffrances et déplacements forcés continuent en Palestine/Israël.

    Le 18 mai, les Palestiniens unis ont initié un large mouvement de grève et de protestation. Nous les soutenons.

    Mais notre gouvernement ne bouge pas. Il continue de renvoyer dos à dos les "deux camps", comme si il n'y avait ni colonisateur, ni colonisé.

    D'ailleurs, la France n'a toujours pas appelé à la protection du peuple palestinien !

     

    Afin de continuer et amplifier le soutien populaire aux palestinien-nes, l’AFPS 04, en lien avec le Collectif Palestine 04 "Urgence de la paix et du droit entre Palestiniens et Israéliens"

    et nos partenaires du mouvement de solidarité,

    vous appelle à une forte mobilisation et vous invite -après celui de Digne- à un nouveau RASSEMBLEMENT (la liste définitive des participants à l’appel sera publiée la veille)

    AFPS 04, Artisan du Monde, Assemblée Citoyenne du bassin Manosquin, Attac 04, CGT 04, LDH Digne et Vallées, LFI 04, Libre Pensée 04, Mouvement pour la Paix, PCF 04, PG 04, POI ...

    Promenade Aubert-Millot à Manosque samedi 22 mai de 17h à 19h

     

    Le 22 mai doit être une journée mondiale pour la Palestine

     

    Déclaration faite auprès des service de la préfecture et de la mairie de Manosque pour un rassemblement Promenade Aubert-Millot

    et mouvement vers l'esplanade François Mitterrand, si nous sommes suffisamment nombreux.

     

    L’objectif est de rassembler toutes celles et ceux qui souhaitent exprimer leur solidarité avec la Palestine et dénoncer la nouvelle attaque meurtrière de l’occupant sur Gaza.

    Quelques soient nos horizons, ce qui nous uni est bien la protection du peuple palestinien, la demande de levée du blocus de Gaza, contraindre Israel à respecter le droit international.

     

     

     

    Pour la poursuite de cet événement sans incident, nous vous prions de respecter les règles sanitaires et -quoique chacun.e puisse en penser individuellement- de bien vouloir porter un masque.

     

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