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    Lettre à Madame le Maire de Digne 

    Lettre à Madame le Maire de Digne

     

                                  
     

                                   et

     

     

     

     LIBRE PENSEE 04                                                                                         Droits & Liberté 

    ___________________________________________________________________________ 

    à 

    Madame le Maire de Digne les Bains 

     

    Objet : Présence es qualité de la première magistrate de la commune de Digne les Bains à la cérémonie religieuse de nomination du nouvel évêque du diocèse et respect de la loi de 1905 de séparation des Eglises et de l’Etat.

     

                        Madame le Maire,

     

         La Libre Pensée des Alpes de Haute Provence et Droits & Libertés ont pris l’initiative de ce courrier suite à la relation dans la presse départementale de la cérémonie de nomination du nouvel évêque du diocèse le 17 janvier dernier où « De nombreux élus, personnalités civiles, et militaires, et religieuses bien sûr,  étaient présentes, dont le préfet Patricia Willaert, et le maire de Digne, Patricia Granet Brunello. » [HPI du 18 janvier 2015]

         Notre étonnement prend un relief particulier après la tenue à Digne du meeting laïque départemental à l’initiative de la Ligue de l’enseignement en présence de Monsieur Jean-Louis Bianco, président de l’Observatoire de la laïcité, à l’occasion duquel vous déclariez à très juste titre que la laïcité n’est « ni de l’athéisme ni d’une nouvelle religion mais un principe de fonctionnement de la Cité  ».

         Vous ajoutiez :

    « La laïcité n’est pas négociable ; je souhaite que le débat de ce soir soit à la hauteur des enjeux, qu’il se déroule dans le respect de nos principes républicains»[La Marseillaise du 20/10/ 2014] 

         Madame le Maire, le respect de nos principes républicains n’inclut-il point le respect de la loi de 1905 de séparation des Eglises et de l’Etat notamment dans ses deux premiers articles : 

    Article 1 La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes.

    Article 2 La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte.?

         Madame le Maire, si la laïcité n’est pas négociable dans vos paroles, le serait-elle dans vos actes par votre participation à cette cérémonie d’un culte au titre de maire de la commune de Digne ?

         Comment comprendre ?

         Aujourd’hui, il est de bon ton de se dire laïque.

         Mais la laïcité est défigurée dans de nombreux médias et discours politiques  peu au fait de la loi et des principes de la république, présentée par certains même comme un principe liberticide, bafouée de plus en plus souvent au nom de la « liberté religieuse » prenant le pas sur la liberté de conscience, excluant de la Cité les citoyens qui n’ont aucune religion ou qui ont une religion différente.

         Madame le Maire, nous faisons volontiers nôtres vos paroles : « La laïcité n’est pas négociable ». 

         La loi de 1905 doit être respectée.

         Mais qui, sinon les élus de la république se doivent, les premiers, de montrer l’exemple en la matière ? 

         Madame le Maire, nous souhaiterions en discuter avec vous.

         Veuillez agréer, Madame le Maire, nos salutations laïques.

     

         Le 25 janvier 2015 

       

    ______________________________________________________________________________

    http://www.hauteprovenceinfo.com/article-5430-trois-mille-personnes-pour-accueillir-monseigneur-nault-eveque-digne.html

     __________________________________________________________________________________

    Comte-rendu de la délégation reçue

    par le chef de cabinet de la mairie de Digne le 04 juin 201

    La délégation a remercié le chef de cabinet de recevoir notre délégation composée de Pascale, Christian, Anne-Marie, Hervé et Marc. 

     Mais elle a déploré à plusieurs reprises de ne pouvoir s'entretenir avec la maire en personne. 

     

    La délégation a présenté la Libre Pensée, à l'origine de la loi de 1905 avec le radical socialiste Ferdinand Buisson, les socialistes Briand et Jaurès, ce dernier à la chambre expliquant que c’est une  loi de liberté et de paix!

    La délégation a rappelé l'objet de sa demande: participation  du maire es-qualité à la cérémonie religieuse d'intronisation du nouvel évêque en infraction avec les articles 1 et 2 de la loi de 1905. Autant la Libre Pensée a approuvé les propos de la maire au meeting Ligue de l’Enseignement –Bianco : la laïcité n’est « ni de l’athéisme ni d’une nouvelle religion mais un principe de fonctionnement de la Cité  »« La laïcité n’est pas négociable ; je souhaite que le débat de ce soir soit à la hauteur des enjeux, qu’il se déroule dans le respect de nos principes républicains»[La Marseillaise du 20/10/ 2014] 

    Propos conformes à la laïcité institutionnelle que défend la Libre Pensée.

     Autant  dans la pratique, la loi de 1905 de séparation des Eglises et de l’Etat est enfreinte par la maire dans ses deux premiers articles :

                     Article 1 La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes. 

                    Article 2 La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte.? 

    La République ne reconnaît que des citoyens égaux en droit, elle ne doit donc reconnaître aucun culte, sinon il y a  discrimination contre l’égalité de traitement de tous. La maire en se rendant à une cérémonie religieuse reconnaît un culte et engage tous les citoyens qu’elle représente de par sa fonction, contre la liberté de conscience de tous. 

     

    Le directeur de cabinet a répondu que : 

    -La maire trouvait normal de répondre à une invitation d'un culte et le ferait d'ailleurs pour tous les cultes. Il précise cependant que sa présence à la messe ne remettait pas en cause ses convictions précédemment exposées. 

    -Après les évènements de janvier, la maire a rencontré, à leur demande des représentants de la communauté musulmane qui exprimaient leur peur et cherchaient un soutien auprès du Maire. 

     -Il y a un ministre de l’intérieur et des cultes...dont acte pour la mairie... 

     

    La délégation a répondu que : 

    -rencontrer des citoyens, quand bien même membres d'un culte particulier,  en demande de sécurité, était une chose bien normale pour le maire chargé de la sécurité de tous les citoyens de sa commune. Mais pour autant, cela n'avait rien à voir avec la participation officielle à une cérémonie religieuse.

    Quant au ministère …des  cultes, il avait été supprimé en ce qui concerne les cultes par la loi de 1905. De tous les représentants de la République, le ministre de l’intérieur et des cultes est le seul à avoir cette prérogative. Un maire ne l’a pas. 

    Le chef de cabinet a cru bon de prendre l’exemple de la « chapelle ardente » après le crash de l'A220: la maire était sur les lieux et les différents cultes étaient représentés, y compris pour les japonais…Un culte cependant a été plus démonstratif  que les autres...(inutile de préciser de quel culte il s'agit!) 

    La délégation : Et les athées et autres ? 

    Le chef de cabinet : 

    -Idem.

    -La maire a fait une avancée par rapport à la pratique précédente: les messes sont enlevées du déroulé des commémorations nationales relayées par la municipalité. 

     

    La délégation : Ce n'est pas parce que les gouvernants piétinent allègrement la loi de 1905 (Vals au Vatican, Hollande à la synagogue avec Netanyahou, dans la foulée de Sarkozy … que tout le monde doit les suivre. Au contraire, si les communes avec leurs maires, sensés garantir les principes de la République, en tête, montraient l'exemple du respect de la laïcité institutionnelle, ils trouveraient l'assentiment général des citoyens. Les rassemblements spontanés de janvier ont montré cette aspiration…

    La délégation a exprimé ses craintes de l’instauration du communautarisme en France impulsé volontairement par tous les gouvernements depuis de nombreuses années, dont le maintien de la  loi Debré est un exemple... elle doit être abrogée !

    C’est aussi ce qui conduit aux conflits interreligieux dans la société civile du type observé en banlieue parisienne dans des établissements scolaires où des communautés reproduisaient le conflit israélo-palestinien par exemple . 

    Tout le monde se dit laïque :

    D. Spagnou, Sisteron: ''La république est laïque mais la France est judéo-chrétienne par tradition'' 

    L’ex Évêque de Digne déplorait une laïcité qui  relègue l'Eglise à la sphère privée.

    Sarkozy: laïcité « positive », comme Adolphe Thiers : le curé et le pasteur (qui croient) sont supérieurs à l'instituteur laïque (qui ne croit pas)...

    C.Castaner: loi de 1905 bouffeuse de curés, « laïcarde », ayatollah  etc...

     

    Le chef de cabinet : 

    Il a regardé le documentaire de Caroline Fourest qui a justement parlé des 11 milliards de fonds publics détournés vers le privé, hier à la TV...  « Eternel débat… » conclut-il. 

     

    Le chef de cabinet qui a noté nos interventions sur son bloc-notes s'est engagé à les transmettre au maire de façon exhaustive... 

     

    POUR LA DELEGATION:

    La date éloignée de l'audience concédée, l'abstention de Mme le Maire quant à sa présence à l'entretien et sa non réponse ultérieure trahissent de sa part un malaise de l'élue quant à son positionnement par rapport à la loi de 1905, la loi, rien que la loi.

    A suivre donc...

             

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  •  Réécouter sur France Inter avec Danièle Sallenave, académicienne,  auteur de «dieu.com»Au moment où l'école de la république est accusée de tous les maux, où tend à s'y instaurer une véritable "chasse aux sorcières",  pour "délit de Je ne suis pas Charlie", où un premier ministre tient un discours de guerre devant des lycéens, "où le "fait religieux" devrait se substituer à l'enseignement de l'histoire, de la philosophie... où "l'union sacrée des religions" est institutionnalisée sous l'égide de préfets...

     

    Réécouter sur France Inter avec Danièle Sallenave, académicienne,  auteur de «dieu.com»

    Réécouter sur France Inter avec Danièle Sallenave, académicienne,  auteur de «dieu.com»

      http://www.franceinter.fr/emission-le-telephone-sonne-apres-les-attentats-que-dire-a-nos-enfants-que-faire-a-lecole

     

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    Allocution radio France Culture Juillet 2004

    La Libre Pensée reçoit Danielle Sallenave

     Réécouter sur France Inter avec Danièle Sallenave, académicienne,  auteur de «dieu.com»

    [ Foyer de tous les obscurantismes. Il nous faut retrouver une parole libre. Désigner haut et fort la menace que font peser les communautés, les identités collectives, les religions sur la paix civile, l'avenir de nos sociétés et la liberté individuelle. Rappeler haut et fort qu'aucune religion n'est à l'abri d'un retour vers le fanatisme. Refuser le scandale d'une existence rivée à ses origines, d'une pensée asservie à des dogmes. Osons être en toutes choses des athées résolus, méthodiques et gais. ]

     

    Réécouter sur France Inter avec Danièle Sallenave, académicienne,  auteur de «dieu.com»

    Télécharger « Allocution radio France Culture Juillet 2004.pdf »

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  • LP04 : 24 JANVIER 2015 LA BRILLANNE 04 CONFERENCE-DEBAT

    AVEC HENRI HUILLE (CAN FNLP)

    « Le doctrine sociale de l’Eglise  à l’œuvre dans les conflits sociaux »

    SUIVI DU TRADITIONNEL BANQUET REPUBLICAIN « TÊTE DE VEAU »

    en commémoration de la décollation de Louis Capet (21 janvier 1791)

    Ce 24 01 2015, il y avait Conférence par Henri Huille (Can FNLP) à La Brillanne suivie du banquet "tête de veau" Henri, textes à l'appui !

    Ce 24 01 2015, il y avait Conférence par Henri Huille (Can FNLP) à La Brillanne suivie du banquet "tête de veau"

     

    Ce 24 01 2015, il y avait Conférence par Henri Huille (Can FNLP) à La Brillanne suivie du banquet "tête de veau" Ce 24 01 2015, il y avait Conférence par Henri Huille (Can FNLP) à La Brillanne suivie du banquet "tête de veau"

     photos Serge

     

    (Notes brèves participant:)

    Henri a dans un premier temps rappelé ce qu’est la Libre Pensée. Sa définition formulée au congrès de Rome de 1904* comme méthode, la liberté étant toujours celle des autres (Rosa Luxemburg).

    Il a rappelé que la loi de 1905 est une loi qui autorise, qui n’interdit rien, une loi libertaire et républicaine qui contraint l’Etat qui a bien d’autres choses à s’occuper (construire des routes, des hôpitaux etc) que de se faire « police des consciences » , sans restriction du pouvoir des citoyens  dont est assurée la Liberté de conscience contre tous les dogmes.

     

    La « doctrine  sociale de l’Eglise »

    Faits et textes à l’appui, conformément à la méthode de la Libre Pensée, Henri a rappelé que la « d.s.E » n’est pas une invention polémique des libres penseurs, puisque c’est l’Eglise elle-même qui la revendique (depuis Thomas D'aquin), l’ayant affirmée (encyclique rerum novarum de Léon XIII 1891, quadragesimo anno 1931), et la réaffirmant régulièrement dans de multiples encycliques, textes universitaires, à l’usage des élites et des entreprises, comme modèles de management. (Philippe Pradine etc…)

    DOCUMENT Henri Huille:

    Télécharger « Philippe PRADINES.pdf »

     NOTES:

    Télécharger « 24 janvier notes conférence.pdf »

    REMERCIEMENTS

    à Monsieur le Maire de La Brillanne pour l'accueil dans sa commune.

     

    Remerciements à la presse.

     

    ARTICLE LA MARSEILLAISE

    Ce 24 01 2015, il y avait Conférence par Henri Huille (Can FNLP) à La Brillanne suivie du banquet "tête de veau"

    http://www.lamarseillaise.fr/alpes/societe/35411-l-association-capital-travail-jeu-de-dupes-du-clericalisme

     

    ARTICLE HPI

    Ce 24 01 2015, il y avait Conférence par Henri Huille (Can FNLP) à La Brillanne suivie du banquet "tête de veau"

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  • La Fédération Nationale de la Libre Pensée informe :  « L’Etat chez lui, les religions chez elles » Victor Hugo

    - COMMUNIQUE DE PRESSE –

    La Fédération Nationale de la Libre Pensée informe :

    « L’Etat chez lui, les religions chez elles » Victor Hugo

    La Fédération Ardéchoise et Drômoise de la Libre Pensée et le Groupe d’Annonay viennent de prendre connaissance de la déclaration de l’Association culturelle des musulmans d’Annonay qui considère que la Une du journal Charlie-Hebdo « porte atteinte à la communauté musulmane de France » et s’insurge contre « ces représentations imagées du prophète » jugées « insultantes par plus de 5 millions de citoyens en France » et demande « aux autorités de mettre leurs compétences au service de la nation pour faire interdire de telles représentations ». (Dauphiné Libéré du 18 janvier en pages régionales)

    Cette déclaration s’ajoute à celle du pape de retour des Philippines (15 janvier 2015) : «Le pape François, faisant allusion notamment à l'attaque du siège de Charlie-Hebdo le 7 janvier, a défendu la liberté d'expression tout en estimant qu'il n'était pas bon de provoquer les autres en insultant leur foi, faute de quoi une réaction est à attendre”.

    “Vous ne pouvez pas provoquer, vous ne pouvez pas insulter la foi des autres, vous ne pouvez pas vous moquer de la foi”, a t-il dit jeudi aux journalistes à bord de l'avion qui le conduisait du Sri Lanka aux Philippines, seconde étape de sa tournée en Asie. (…) “Il ne faut pas jouer avec la religion des autres. Ces personnes provoquent et ensuite (quelque chose peut arriver). La liberté d'expression a des limites”. (…) » (Agence Reuters le 15 janvier 2015)

    Le délit de blasphème a été aboli par la Révolution française.
    Veut-on nous faire revenir à l’Ancien-Régime ?

    Ces propos des responsables des religions ne réclament rien d’autre que de réintroduire le délit de blasphème en France et ce faisant de violer la laïcité, or il ne peut y avoir de délit de blasphème, au pays de la loi de Séparation des Eglises et de l’Etat. Que les religions décident d’exclure les adhérents qui contestent ou enfreignent leur dogme : c’est leur problème. Le blasphème n’a de sens qu'à l'intérieur d'un système religieux. C’est une affaire privée.

    Demander à l’Etat de sanctionner tout citoyen allant à l’encontre d’une règle valable pour les seuls adeptes d’une communauté religieuse, c’est demander à l’Etat de s’ingérer dans les religions et dans ce cas il n’y a plus de Séparation des Eglises et de l’Etat.

    Si un gouvernement favorise une religion, ou même plusieurs, c’est la fin de la République constituée de citoyens égaux en droits, libres de croire ou de ne pas croire, libres de penser, de s’exprimer. C’est la porte ouverte à un Etat communautariste porteur d’affrontements inter-ethniques ou intercommunautaires...

    La Libre Pensée dénonce l’union sacrée des religions contre la liberté d’expression et la liberté de conscience.
    Elle exige le respect de la loi de 1905 !

    Annonay, le 20 janvier 2015

     

    Télécharger « L'Etat chez lui, les religions chez elles.pdf »

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  • - COMMUNIQUE DE PRESSE FNLP –

    Les religions demandent l’abrogation du délit de blasphème en Alsace-Moselle : Bizarre, bizarre ? … Vous avez dit bizarre ?….

    Les religions demandent l’abrogation
    du délit de blasphème en Alsace-Moselle :
    Bizarre, bizarre ? … Vous avez dit bizarre ?….

    Est-ce l’Epiphanie qui fait son effet et les rois mages chargés de cadeaux et d’épices qui ont convaincu les représentants des cultes reconnus et aussi ceux de l’Islam de réclamer, le 6 janvier 2015, l’abrogation du délit de blasphème en Alsace-Moselle parce qu’il serait « obsolète » ?

    Rassurez-vous, il n’est pas demandé de l’abroger dans la plupart des pays de l’Union européenne où ce délit moyenâgeux s’applique encore comme, par exemple, en Allemagne, Autriche, Italie, Espagne et dans certains pays du Nord.

    Il n’est pas question non plus d’abroger le statut clérical d’exception d’Alsace-Moselle où les ministres des cultes reconnus sont des fonctionnaires payés sur les fonds publics pour un budget annuel de 59 millions d’euros, pensions comprises.

    Pas question non plus de soutenir le Conseil général de la Guyane qui a décidé de ne plus rétribuer les 26 prêtres et l’Évêque sur les fonds publics pour un montant annuel de 800 000€.

    La Fédération nationale de la Libre Pensée est pour l’abrogation du délit de blasphème partout où il sévit et pour que la Loi de 1905 de Séparation des Eglises et de l’Etat s’applique sur tout le territoire de la République.

    Mais de quoi s’agit-il au juste dans cette affaire ?

    Il ne faut pas être grand clerc pour voir la manœuvre qui se dessine derrière cette demande d’abrogation. Sans doute la crainte de voir l’Observatoire de la laïcité demander la fin de cette anomalie antirépublicaine et antilaïque et aussi celle de l’action renforcée de la Libre Pensée pour la défense de la loi de 1905, ne sont pas étrangères à cette curieuse proposition émanant des religions.

    Il s’agit de supprimer d’un côté le délit de blasphème pour mieux garder de l’autre l’essentiel :
    - Le concordat bonapartiste de 1801 et les Actes organiques
    - L’intégralité de la loi Falloux de 1850
    - Les lois allemandes du temps de l’annexion qui sont favorables aux cultes.

    En vertu du statut clérical d’exception d’Alsace-Moselle, l’enseignement des religions est obligatoire (sauf dispense à demander) dans l’Ecole publique qui n’est pas laïque. La loi Falloux de 1850 s’applique intégralement. Celle loi qui faisait dire au grand Libre Penseur Victor Hugo : « C’est l’œuvre du parti clérical qui a mis un jésuite partout où il n’y avait pas un gendarme. »

    Il n’y a quasiment pas d’écoles privées catholiques en Alsace-Moselle, car c’est l’Ecole publique qui fait office d’école religieuse. Demander l’abrogation du délit de blasphème ne coûte pas grand-chose quand la jurisprudence l’a rendu quasiment inexistant, même si ce délit a une très grande force symbolique que l’on ne peut nier.

    Certains utilisent l’émotion légitime qui s’est exprimée contre les massacres de 17 victimes de la barbarie la plus sauvage pour tenter de remettre les religions en selle au nom de « la tolérance et du respect ». Et ceci au moment même où le pape vient, dans deux déclarations, de condamner le blasphème et l’offense aux religions et d’en justifier la répression.

    N’est-ce pas le sens de l’union sacrée des religions avec le gouvernement qui s’est manifestée dans le cortège de tête de la manifestation du 11 janvier 2015 à Paris ?

    Au nom de « la connaissance de l’autre » et du « vivre ensemble », on identifie la cohabitation des citoyens dans leur diversité et dans leur commun attachement à la République, avec la mise en valeur des communautés, notamment religieuses. Dans cette affirmation le citoyen « d’origine musulmane » est attaché à vie à sa religion d’origine, ses « racines » diront certains. Il est musulman et il doit le rester. Et cela s’applique à toutes les « communautés « réelles ou supposées, communautés que l’on cherche à institutionnaliser dans ce pays.

    On ne peut s’extraire de ce contexte pour comprendre réellement les choses dans cette affaire de délit de blasphème

    En effet, la présence de chefs religieux et de responsables politiques dans le cortège de tête constitue une opération politique étrangère à l’objectif initial de la manifestation. Cette opération vise à substituer à terme le dialogue interreligieux, le communautarisme à la laïcité, à la Séparation des Eglises et de l’Etat !

    Il s’agit visiblement de préserver le concordat et de l’étendre à l’Islam. Sinon, comment comprendre que l’Islam a été associé à cette demande, alors que cette religion n’est pas reconnue en Alsace-Moselle ?

    Des voix s’élèvent, ici ou là, pour présenter le Statut clérical d’exception d’Alsace-Moselle, non comme une exception, une anomalie, mais comme un modèle à exporter dans toute la France. D’ailleurs, l’Acte III de la décentralisation au nom du « droit à l’expérimentation » permettra cela.

    C’est le modèle de l’Union européenne et de son Traité constitutionnel qui, par son Article 17-C, reconnaît les religions comme des partenaires officiels et institutionnels des institutions européennes et qui en fait ainsi des co-législateurs.

    Il y a fort à parier que cette manœuvre politico-religieuse n’est en rien une sortie du concordat, mais, bien au contraire, le moyen de le maintenir.

    La Fédération nationale de la Libre Pensée
    ne participera pas à cette opération d’enfumage

    Elle exige l’abrogation totale
    du Statut clérical d’exception d’Alsace-Moselle !

    Paris, le 19 janvier 2015

    Les religions demandent l’abrogation du délit de blasphème en Alsace-Moselle : Bizarre, bizarre ? … Vous avez dit bizarre ?….

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  • Que faisaient-ils là? Application stricte de la loi de 1905 de séparation des cultes et de l'Etat!

    LU SUR

    H.P.I.

    Que faisaient-ils là? Application stricte de la loi de 1905 de séparation des cultes et de l'Etat!


    http://www.hauteprovenceinfo.com/article/18/01/2015/trois-mille-personnes-pour-accueillir-monseigneur-nault-eveque-de-digne/5597

    Au moment où on nous rebat les oreilles avec le déficit de république, de laïcité, d’instruction civique dans l’enseignement, des élus du département et les représentants de l’État montrent l’exemple, à Digne, une fois n'est pas coutume!

    "Mais qu'allaient-ils faire dans cette galère?"

    (Molière paraphrasé)

     

    Que faisaient-ils là? Application stricte de la loi de 1905 de séparation des cultes et de l'Etat!

    Manifestation nationale pour le 110ème anniversaire

    Loi du 9 décembre 1905

    concernant la séparation des Eglises et de l'Etat.

    Article 1 La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes.

    Article 2 La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte.

     

    Wu Shen

    _________________________________________________

    Prénom L.
    Loi de 1905 CHERCHEZ L'ERREUR!
    | 18/01/2015 | 19:54
     
    Loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Eglises et de l'Etat. Article 1 La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes. Article 2 La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte.
    - See more at: http://www.hauteprovenceinfo.com/article/18/01/2015/trois-mille-personnes-pour-accueillir-monseigneur-nault-eveque-de-digne/5597#sthash.G0Z0r1rZ.dpuf
    Loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Eglises et de l'Etat. Article 1 La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes. Article 2 La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. - See more at: http://www.hauteprovenceinfo.com/article/18/01/2015/trois-mille-personnes-pour-accueillir-monseigneur-nault-eveque-de-digne/5597#sthash.G0Z0r1rZ.dpuf
    Prénom L.
    Loi de 1905 CHERCHEZ L'ERREUR!
    | 18/01/2015 | 19:54
     
    Loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Eglises et de l'Etat. Article 1 La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes. Article 2 La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte.
    - See more at: http://www.hauteprovenceinfo.com/article/18/01/2015/trois-mille-personnes-pour-accueillir-monseigneur-nault-eveque-de-digne/5597#sthash.G0Z0r1rZ.dpuf
    Loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Eglises et de l'Etat. Article 1 La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes. Article 2 La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. - See more at: http://www.hauteprovenceinfo.com/article/18/01/2015/trois-mille-personnes-pour-accueillir-monseigneur-nault-eveque-de-digne/5597#sthash.G0Z0r1rZ.dpuf
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  •  Communiqué AILP

    MILLE COUPS DE FOUET CONTRE RAIF BADAWI ! FOUETTE EN PUBLIC TOUTES LES SEMAINES DEPUIS LE 9 JANVIER 2015



    MILLE COUPS DE FOUET CONTRE RAIF BADAWI !
    FOUETTE EN PUBLIC TOUTES LES SEMAINES
    DEPUIS LE 9 JANVIER 2015
    La torture comme sanction contre le délit de blasphème.

    En mai 2014, lors du procès du blogueur saoudien Raif Badawi, condamné à 1000 MILLE COUPS DE FOUET CONTRE RAIF BADAWI ! FOUETTE EN PUBLIC TOUTES LES SEMAINES DEPUIS LE 9 JANVIER 2015coups de fouet et 10 ans de prison en Arabie Saoudite pour des propos tenus sur son blog, l'Association Internationale de la Libre Pensée écrivait à propos des fondements juridiques de cette décision :

    « L'Arabie saoudite est un élément clé du système occidental d'alliances dans la région. Ses alliés s'embarrassent peu de remettre en cause cette théocratie et ses pratiques médiévales.

    En réalité le décret utilisé vise toutes les nuances de la liberté d'expression puisqu'il qualifie de "terroristes" certes les athées, mais aussi tous ceux qui remettent en question les fondamentaux de l'Islam tels qu'ils servent de base à la monarchie wahabbite. Cela peut s'appliquer aux chiites, aux soufis, aux alaouites, aux ahmadis, tous musulmans, mais aussi aux chrétiens et aux hindouistes.

    L'AILP considère qu'il s'agit là d'une mesure avant tout dirigé contre les saoudiennes et saoudiens qui commencent à revendiquer leurs droits fondamentaux de citoyens ou même à contester d'un point de vue religieux la dictature wahabbite. Le décret qui organise le renforcement de cette expression est avant tout un crime contre la liberté de pensée , et en premier lieu celle des saoudiennes et des saoudiens. »

    Le communiqué se terminait par un appel aux libres penseurs pour qu'ils interviennent auprès de leurs gouvernements respectifs pour l'annulation de la sanction. Quelques-uns sont intervenus. La sanction s'applique, barbare et sauvage. Elle doit cesser !

    L'Association Internationale de la Libre Pensée considère que la liberté d'expression ne se divise pas.

    La conjointe de Raif Badawi, Ensaf Haidar, réfugiée au Canada le demande aux gouvernements : « Intervenez auprès du gouvernement d'Arabie saoudite » !

    L’Association internationale de la Libre Pensée appelle toutes les organisations affiliées à intervenir auprès de leurs gouvernements respectifs et à publier les résultats de ces interventions.

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  • 11 janvier 2015

    France-culture

    La Libre Pensée sur France Culture - Dimanche 11 janvier 2015 : Nicolas Sadoul, secrétaire national de la Ligue de l’Enseignement.

     

    Au micro, David Gozlan, Secrétaire général de la Libre Pensée. 
    Je tiens tout d’abord, au nom de la Libre Pensée, à assurer de tout notre soutien les membres de de Charlie Hebdo, l’ensemble de ses journalistes et des familles touchées par ce drame [1].

    J’ai le plaisir d’accueillir aujourd’hui Nicolas Sadoul, secrétaire national de la Ligue de l’Enseignement. Peux-tu te présenter en quelques mots à nos auditeurs ?

    N. Sadoul  : Je suis donc secrétaire national de la Ligue de l’Enseignement, en charge pour notre confédération générale des œuvres laïques, de la formation, du développement durable et de la laïcité. J’ai donc en charge, avec une équipe, d’animer nos réseaux départementaux et régionaux dans le cadre de notre programme national.

    D. Gozlan : Tu viens de le dire, tu es responsable de la laïcité et d’un certain nombre d’autres secteurs. Quels sont vos champs d’action pour les auditeurs qui ne connaissent pas la Ligue de l’Enseignement ? Est-ce que tu peux expliquer quels sont vos domaines de compétences, d’influence, où est-ce que vous agissez ?

    N. Sadoul : La Ligue de l’Enseignement est née en 1866, elle va avoir 150 ans en 2016. Elle est à la fois un mouvement d’idées et d’opinions qui vise à promouvoir l’éducation populaire, l’éducation pour tous, les loisirs éducatifs, la culture, en étant porteur d’un projet de transformation sociale profond et qu’elle assume. 
    Elle est deuxièmement, un réseau d’associations locales fédérées départementalement, un mouvement associatif, donc près de 30 000 associations locales : des associations sportives, des associations de quartier, des associations culturelles, de théâtre amateur, de chorales, qui vivent, qui sont adhérentes à la Ligue et qu’il faut animer, dont il faut former les militants.
    Troisièmement, nous sommes un réseau d’entreprises de l’économie sociale et solidaire, et à ce titre là nous animons des maisons de quartier, des centres sociaux, des organismes de formation professionnelle, des centres de loisirs, des centres de vacances, des réseaux d’ingénierie sociale, bref un tissu d’activités éducatives, citoyennes et culturelles très dense puisque cela concerne à peu près 3 millions d’adhérents.

    D. Gozlan : Ce n’est donc pas une petite organisation ! Vous êtes véritablement insérés dans la société et au plus près des citoyens de ce pays. Toi, en tant que responsable de la laïcité, quels sont les messages que la Ligue de l’Enseignement réussi, ou veut faire passer à travers ce réseau ?

    N. Sadoul  : La Ligue de l’Enseignement, comme je le disais, est un mouvement d’éducation populaire, né dans la deuxième moitié du 19ème siècle, sous le Second Empire autoritaire et dictatorial. Elle promet la mise en place, après l’échec de la IIe République, d’un mouvement qui vise à instaurer l’école publique, laïque, obligatoire et gratuite. C’est à partir de ce mouvement d’opinion que naît la Ligue et qui aboutira aux grandes lois scolaires de 1881 et 1882.
    Pour la Ligue de l’Enseignement, la laïcité est avant tout portée parce qu’elle est associée à l’école publique, laïque et obligatoire. Jusque dans les années 90, du XXe siècle, la laïcité pour les ligueuses et les ligueurs est indissociable d’un travail par et pour l’école de la République. C’est donc une laïcité scolaro-centrée. 
    A partir des années 90, prenant en compte le fait que notre société est multi culturelle, que les notions de diversités font partie intégrante de notre société, la laïcité évolue et est perçue par nos militants, nos adhérents comme un fait social, un fait culturel et plus simplement lié et entrevu qu’au travers de la question scolaire même si évidemment la question de la laïcité et celle de l’école de la république sont toujours très intimement liées.
    Pour la Ligue de l’Enseignement la question de la laïcité et en même temps un travail autour de la pédagogie – expliquer ce qu’elle est et quelque fois ce qu’elle n’est pas auprès des enseignants, des animateurs, des dirigeants d’associations adhérentes – et un travail d’influence, de production d’outils pédagogiques, de textes, sur ces questions.

    D. Gozlan : Je sais que vous allez sortir un ouvrage, peut-être peux-tu nous en dire un mot et rebondir sur cette question et ce questionnement aujourd’hui dans la société qui est la nôtre. Parce que la laïcité est beaucoup décriée, elle est malmenée, elle est utilisée en tant que mot, en tant que terme, elle est fourvoyée, donc cette question de laïcité doit être au centre aussi du contrat social, de la société. Comment vous combattez cette laïcité malmenée et utilisée à mauvais escient ?

    N. Sadoul  : D’abord en essayant de se mettre dans une dynamique non pas de défense mais de promotion de la laïcité, d’explication de la laïcité. Rappeler que la laïcité dans notre pays c’est bien sur la loi de séparation des Eglises et de l’Etat de 1905, qui est une loi de liberté qui affirme dans son article premier l’importance, non pas de la liberté de religion – ce que certains croient – mais la liberté de conscience. C’est de promouvoir que la loi de séparation des Eglises et de l’Etat c’est une loi de liberté qui permet à chacun et à chacune de croire ou de ne pas croire, de changer d’opinion, de changer de croyance, bref de vivre d’une manière libre son aspiration ou non aux spiritualités et d’échanger. 
    Aujourd’hui, ce que nous constatons c’est que trop souvent la laïcité est perçue comme liberticide, comme interdisant. Confondant aussi ce qui est applicable à l’espace public. Qu’est-ce que l’espace public dans la République ? C’est pas l’espace commun, ce n’est pas l’agora. L’espace public c’est l’espace des institutions publiques. Et là s’applique la neutralité pour les agents publics. Pour le reste, c’est l’agora. Et la liberté de conscience, la liberté d’expression et donc tous les corolaires à ces libertés, sont possibles, y compris la liberté religieuse. Nous essayons, de manière très massive, importante, d’expliquer cette promotion de la laïcité qui est un facteur de liberté. 
    Ce que nous constatons aujourd’hui, y compris au près d’un certain nombre de républicaines et républicains qui pensent bien faire, c’est une promotion de la laïcité non pas comme un élément de liberté mais comme un élément restrictif des libertés publiques y compris ce que nous n’avons pas imposé aux catholiques grâce à Briand, Jaurès et aussi Ferdinand Buisson, c’est-à-dire d’imposer contre les catholiques la loi de séparation des Eglises et de l’Etat, nous souhaiterions le faire aujourd’hui, au XXIème siècle, pour celles et ceux de nos concitoyens, concitoyennes qui ont choisi d’autres spiritualités, et notamment pour nos concitoyens et concitoyennes arabo-musulmans et musulmans qui l’auraient choisi. 
    C’est ce que nous voulons faire en essayant d’éprouvé, d’éreinter les processus éducatifs jusqu’au bout. Nous ne sommes ni juges, ni législateurs, ni docteurs ou moralisateurs, nous sommes avant tout des éducateurs et à partir de là nous poussons jusqu’au bout, y compris dans nos prises de positions, la question de la liberté d’éducation. Par exemple la charte de la laïcité à l’école, que nous avons appelée de nos vœux, que le ministre Peillon a mis en place, nous l’avons soutenue et nous avons créé avec des enseignants, avec des animateurs, un ensemble d’outils pédagogiques visant à la faire connaitre dans le péri-éducatif, mais également pour que ce soit un moyen de discussion avec les parents d’élèves, avec les élus locaux, avec les responsables associatifs, car si la Charte de la laïcité concerne l’école de la République, elle concerne tout un chacun.

    D. Gozlan : Vous obtenez des succès en la matière ? Il y a des choses concrètes ou des succès concrets dont tu pourrais nous parler ?

    N. Sadoul : En matière de processus éducatif il est très difficile de parler de succès ou d’échec, mais ce que l’on peut voir aujourd’hui c’est qu’il y a véritablement une recrudescence des pédagogies, des dispositifs didactiques qui sont mis en œuvre. D’abord par l’institution, l’Education nationale, avec laquelle nous travaillons, dont on est partenaire. Des véritables programmes, des pédagogies de la laïcité en direction des enseignants au sein des Ecoles supérieures du professorat et d’éducation, mais aussi dans les formations des fonctionnaires, d’un certain nombre de spécialistes et professionnels de l’éducation, sont mis en œuvre. 
    Je ne sais pas si on peut parler de succès, en tous les cas là où nous intervenons avec des associations auprès de collectivités, pour que des personnes qui ne partagent pas le même point de vue, puissent dialoguer, élaborer des projets ensembles – que ce soit l’alimentation en collectivité, la prise en compte de la diversité culturelle dans des espaces de formation collective, l’appréhension d’un enseignement des faits religieux, faits religieux qui ne sont pas les religions mais qui sont les faits historiques, sociaux – là nous pouvons dire que nous avançons. 
    Je le dit à un moment, même si vous l’avez évoqué en introduction de l’émission, où effectivement la liberté d’expression est touchée de plein fouet puisque des journalistes de Charlie Hebdo ont été assassinés. Il faut que nous soyons très vigilants à ce que justement la laïcité qui permet l’expression de chacun, ne soit pas là aussi contrariée ou fasse l’objet de contresens dans l’agora. C’est un élément très important.

    D. Gozlan : Dans ton propos il s’agit de laïcité et de libertés publiques, et il s’agit du titre d’un colloque que nous organisons en commun – Ligue de l’enseignement, Ligue des Droits de l’Homme, Union Rationaliste et Libre Pensée – qui aura lieu le 21 mars prochain, avec des représentants de la Libre Pensée, Christian Eyschen et Michel Godicheau, des responsables de la Ligue de l’Enseignement, Jean-Michel Ducomte et Pierre Tournemire, une communication de Françoise Olivier-Utard pour l’Union Rationaliste et une communication de Michel Tubiana pour la LDH. D’autres intervenants très importants sur cette question de laïcité et libertés publiques : Jean Baubérot, Henri Pena-Ruiz, Philippe Portier, Claire Serre-Combe (porte-parole d’Osez le Féminisme), Patrice Rolland mais aussi Jean-Louis Bianco et Mohammed Moussaoui (Pdt de l’Union des Mosquées, Pdt d’honneur du Conseil français du culte musulman). 
    Tous cela pour discuter de cette question de laïcité et de libertés publiques, parce que comme tu l’as dit Nicolas, il y a une utilisation liberticide de la laïcité.

    Pour terminer, quelles sont les publications et prévisions de la Ligue de l’Enseignement pour les prochaines années ?

    N. Sadoul : Nous avons présenté fin décembre le programme de nos 150 ans qui auront lieu en 2016 avec tout un ensemble de colloques, une ligne éditoriale très féconde avec une histoire générale de la Ligue de l’Enseignement qui sera éditée, un partenariat avec France Télévision, l’INA, une série de documentaires et d’émissions y compris avec Radio France sont prévus. Tous les détails sont sur notre site www.laligue.org
    Dans les prochains jours nous éditons et nous présentons un ouvrage aux éditions Privat, dans la collection « Le comptoir des idées », qui s’appelle « Pour un enseignement laïque de la morale » sous la direction d’Eric Favet et de Guy Coq, et qui fait le point aujourd’hui sur ce questionnement au moment où il y a une grande consultation nationale au niveau des enseignants sur la question de l’enseignement laïque de la morale, jusqu’au 22 janvier.
    C’est un ouvrage de près de 200 pages qui fait le point sur l’histoire des termes de la morale, les liens morale et éthique, l’histoire de cet enseignement à l’école et surtout un certain nombre de propositions qui sont faites.
    Là encore n’hésitez pas à consulter notre site pour plus de détails.

    D. Gozlan : Auditrices, auditeurs merci. Pour pouvez soutenir la Libre Pensée en allant sur son site www.fnlp.fr.
    Au revoir.



    [1] N.B. : cette émission a été enregistrée le mercredi 7 en début d’après-midi, nous venions juste d’apprendre l’attentat contre Charlie Hebdo, mais nous ne savions rien de ce qui allait malheureusement suivre. Nous saluons la mémoire de toutes les victimes de ces jours noirs et apportons notre soutien à toutes les familles touchées par ce drame

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  • De Paris à Cayenne :  La laïcité doit être respectée !La Loi de 1905 de Séparation des Églises et de l’Etat doit être appliquée !

                          HONORE

     -        COMMUNIQUE DE PRESSE

    De Paris à Cayenne :

    La laïcité doit être respectée !

    La Loi de 1905 de Séparation des Églises et de l’Etat doit être appliquée !

     

    Du fait de l’ordonnance royale du 27 août 1828, édictée en pleine restauration monarchiste contre l’œuvre de la Révolution française, il existe un statut clérical d’exception en Guyane au seul bénéfice de l’Eglise catholique apostolique et romaine. Cette ordonnance royale a été complétée par les décrets lois Mandel de 1939, ce qui constitue un concordat de facto.De Paris à Cayenne :  La laïcité doit être respectée !La Loi de 1905 de Séparation des Églises et de l’Etat doit être appliquée !

    Les prêtres sont donc des fonctionnaires de catégorie B, ils sont 26 à être payés par le Conseil général. L’Evêque catholique est de catégorie A. Cela représente une dépense annuelle de 800 000 € détournés des fonds publics.

    Alain Tien Liong, Président du Conseil général de la Guyane, a fait voter la fin du paiement des salaires des prêtres et des Evêques. Cette décision a été remise en cause par le Tribunal administratif, puis par le Conseil d’Etat. Nous sommes donc actuellement dans une période de contestations juridiques.

    La Fédération nationale de la Libre Pensée apporte tout son soutien aux actions du Président Alain Tien Liong pour que cesse cette anomalie qui porte atteinte au principe républicain d’Egalité.

    La Libre Pensée s’adresse à l’ensemble du mouvement laïque en France pour que les associations laïques apportent aussi  leur soutien à cette mesure du Conseil général de Guyane.

    Une brèche laïque a été ouverte dans une survivance du Concordat. Il faut l’élargir de manière importante pour que la loi de Séparation des Eglises et de l’Etat du 9 décembre 1905 s’applique partout dans notre pays.

    «  La République ne reconnait, ne subventionne ni ne salarie aucun culte »

    (Article 2 de la loi de 1905)

     

    C’est la condition essentielle pour que la liberté de conscience soit pleinement respectée partout dans le pays.

     

    Paris, le 11 janvier 2015 

    De Paris à Cayenne :  La laïcité doit être respectée !La Loi de 1905 de Séparation des Églises et de l’Etat doit être appliquée !

    Télécharger « 20150114 Guyane.pdf »

     

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  • Manifestation nationale pour la défense de la loi de Séparation des Eglises et de l’Etat de 1905

    Manifestation nationale pour la défense
    de la loi de Séparation des Eglises et de l’Etat de 1905

    La défense de la Laïcité
    exige l’abrogation de la loi Debré !

    Tous à Paris, le samedi 5 décembre 2015 !


    En décembre 2015, nous célébrerons le 110e anniversaire de la loi du 9 décembre 1905 qui a institué la Séparation des Eglises et de l’Etat. Cette loi a fondé la laïcité de l’Etat en déclarant que la République assurait la liberté de conscience à toutes les citoyennes et à tous les citoyens. Pour cela, le principe de non-reconnaissance et de non-financement des cultes était établi.

    Après les lois laïques scolaires de 1881, 1882, 1886 qui ont fondé la laïcité de l’Ecole publique, la République était enfin rendue à son sentiment de dignité, selon l’expression de Jean Jaurès. La Libre Pensée, les libres penseurs comme Ferdinand Buisson, Aristide Briand, Emile Combes, Jean Jaurès, Anatole France, les plus grands esprits libres de l’époque, allaient ériger un mur de séparation entre les Eglises et l’Etat (à l’instar de Thomas Jefferson, troisième Président des Etats-Unis).

    La République proclamait que la religion était une affaire privée, chacun étant libre de croire ou de ne pas croire, la République devenait pleinement laïque et neutre sur le plan métaphysique. La République n’est pas chrétienne, juive, musulmane ou même libre penseuse. Elle est laïque !

    Aujourd’hui, les plus graves menaces pèsent sur la loi de 1905

    Formellement, aujourd’hui, la main sur le cœur, tout le monde se prononce pour la laïcité et pour la loi de 1905. Le débat sur les crèches chrétiennes, c’est-à-dire sur la présence de symboles religieux dans les Maisons de la République, a montré que de l’extrême-droite au Parti Socialiste, tout le monde est pour la loi de Séparation à condition de ne pas l’appliquer véritablement.

    Pour tous les affidés du cléricalisme sournois, la religion n’est plus une affaire privée, elle est rentrée dans le monde du « culturel » qui cache mal le prosélytisme cultuel. On a vu cette chose édifiante : des Élus de la République se sont prononcés pour que la loi de 1905 ne s’applique pas au nom « d’accommodements raisonnables » qui pervertissent la notion de laïcité comme on l’a vu au Québec. Pour eux, la laïcité mène à tout à condition d’en sortir.

    Force est de constater que depuis la prière du 15 août 2012, sous la houlette de l’Archevêque de Paris, André Vingt-Trois, l’épiscopat catholique a décidé d’engager une bataille pour la reconquête chrétienne des emplacements publics. Au nom des « racines chrétiennes », les Evêques veulent imposer en France ce qu’ils voulaient imposer dans la Constitution de l’Union européenne.

    Notre héritage est grec, celte, gaulois, romain, wisigoth, polonais, arabe, kabyle, espagnol et italien... Nos racines sont celles que nous nous sommes données à la Révolution française en déclarant le peuple souverain. La guerre médiatique, les caricatures, les menaces, les injures, puis les agressions commises par les cléricaux contre La Libre Pensée et les libres penseurs à l'occasion de Noël 2014 montrent à l'évidence que derrière l'invocation de la tradition catholique se montre une volonté récurrente d'imposer à l'ensemble de la société une façon de penser dogmatique. La religion tend à ne plus être une affaire privée.

    Il n’a pas fallu attendre longtemps pour apercevoir le véritable objectif de ces nouveaux Croisés. De manière croissante, la présence du judaïsme et de l’Islam notamment, a été dénoncée avec force. Pour faire bonne mesure, ils ont associé à cette nouvelle croisade la dénonciation des Francs-Maçons. Il suffit de voir la haine et l’hystérie de Philippe de Villiers, véritable initiateur, grâce aux lois de décentralisation, de la crèche au Conseil général de la Roche-sur-Yon, pour s’apercevoir que ce qui est visé fondamentalement est l’œuvre initiée par la Révolution française.

    Tout cela s’inscrit dans le « Choc de civilisations » et de « l’axe du bien et du mal » qui ont mis le feu à la planète et qui sèment mort et désolation sur les continents.

    C’est cela le véritable objectif de l’Eglise catholique : faire tourner la roue de l’Histoire à l’envers, mettre à bas l’œuvre de 1789. En finir avec la République une, indivisible, laïque et sociale pour un retour aux Anciennes-Provinces et au Concordat. C’est la revendication du retour au « privilège ecclésiastique » au nom de la « France éternelle ».

    C’est le complément obligé de l’offensive du MEDEF pour liquider tous les acquis de 1945. Celui-ci, en effet, exige la disparition du socle fondamental des droits et acquis sociaux. IL tente de briser tout le filet de protection des salariés édifié par des décennies de combat. Il veut instaurer le Contrat à durée déterminée (CDD) contre le Contrat à durée indéterminée (CDI). C’est la précarisation généralisée contre le Droit au travail. C’est le combat contre la République sociale.

    La Reforme territoriale qui veut supprimer les communes et les départements s'inscrit dans une décentralisation qui doit beaucoup à Charles Maurras et rien à Jean Jaurès, ce n'est donc pas une surprise que ce soit elle qui ait été invoquée pour financer les ostensions limousines ou la crèche du Conseil général de Vendée.

    C’est la même bataille réactionnaire pour faire revenir le Vieux-Monde de l’exploitation, de la superstition et des inégalités.

    Tous les acquis démocratiques, républicains, laïques et sociaux sont visés par ces offensives conjointes. C’est pourquoi, la Fédération nationale de la Libre Pensée s’adresse à tous ceux qui sont attachés à la défense de l’unité, de l’indivisibilité de la République, de la laïcité de l’Ecole et de l’Etat, des acquis sociaux et des droits, à agir ensemble pour la défense des acquis de la civilisation.

     

    La loi de 1905, c’est le non financement des cultes
    Il faut abroger la loi Debré !

    Manifestation nationale pour la défense de la loi de Séparation des Eglises et de l’Etat de 1905

    http://librepensee04.eklablog.com/meeting-laique-ste-tulle-10-orateurs-d-une-seule-et-meme-voix-abrogati-a112844594

    L’Article 2 de la loi de 1905 déclare comme un principe institutionnel : « la République ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte ». L’Eglise catholique le dit clairement : l’enseignement privé à 95% catholique est une œuvre de l’Eglise, il est placé sous la tutelle et le contrôle des Evêques.

    Or, par la loi du 31 décembre 1959, dite loi Debré, l’Etat finance l’enseignement privé catholique, au mépris du principe : « Fonds publics à l’Ecole publique, fonds privés à l’école privée ».

    L’enseignement privé catholique ne complète pas l’Enseignement public, il le concurrence outrageusement avec les fonds publics détournés de leur mission d’origine : permettre le droit à l’Instruction pour tous au sein de l’Ecole publique, laïque et républicaine.

    Dans le budget 2015 de l’Etat, ont été votés :

    •7 176 057 475 euros détournés pour l’enseignement privé (1er et 2nd degrés)

    •627 630 000 euros détournés pour le forfait d’externat privé

    •578 751 591 euros détournés pour l’enseignement agricole privé

    •78 895 852 euros détournés pour l’enseignement supérieur privé

    Soit 8, 5 milliards d’euros détournés des fonds publics !
    A cela s’ajoute près des 2 milliards détournés des budgets des collectivités territoriales.

    Le respect réel et intangible de la loi du 9 décembre 1905 de Séparation des Eglises et de l’Etat exige la fin du financement public de l’Eglise catholique et sa principale œuvre : l’enseignement privé.

    Il n’y a pas de véritable lutte pour la défense de la laïcité, sans lutte pour l’abrogation de la loi Debré !


    La Fédération nationale de la Libre Pensée
    appelle à une manifestation nationale,

    le samedi 5 décembre 2015 à 15H à Paris

    Pour défendre la loi du 9 décembre 1905 :
    Il faut abroger la loi Debré !

    Manifestation nationale pour la défense de la loi de Séparation des Eglises et de l’Etat de 1905

    Télécharger « Appel pour la manifestation 110e 1905.pdf »

     

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  • Une véritable solidarité internationale de la Libre Pensée

    Association Internationale de Libre Pensée (AILP)

    Une véritable solidarité internationale de la Libre Pensée


    Dès le lendemain du barbare et odieux attentat contre les journalistes de Charlie-Hebdo, l’Association internationale de la Libre Pensée publiait le communiqué suivant :

    Solidarité,
    « L’Association Internationale de la Libre Pensée (AILP), dont la Fédération nationale de la Libre Pensée française est membre, se déclare horrifiée de l’attentat meurtrier commis au siège de Charlie-Hebdo, journal satirique français.

    C’est un acte barbare qui ne peut que révulser tout démocrate, partisan de la liberté de conscience et de la liberté d’expression.

    L’AILP assure les journalistes et le personnel de Charlie-Hebdo de toute sa solidarité. Elle en informe toutes les associations de la Libre Pensée sur les différents continents »

    Bien entendu, l’AILP rendait ainsi hommage à toutes les victimes des meurtres qui ont été perpétrés ensuite et qui ont fait 17 victimes.

    Dans les heures et les jours qui ont suivis, l’appel à la solidarité de l’Association internationale de la Libre Pensée a été largement entendu par les associations de Libre Pensée dans le monde.

    Nous sont parvenus des messages et des prises de position des pays suivants : Irlande, Pologne, Italie, Portugal, USA, Angleterre, Irlande du Nord, Canada, Uruguay, France, Allemagne, Australie, Norvège, Autriche, Turquie, Liban, Argentine, Espagne, Belgique, Québec, Ecosse.

    Fidèles à leur tradition historique, les libres penseurs du monde entier, en toute indépendance, ont marqué leur solidarité aux victimes de la barbarie.


    Paris, le 12 janvier 2015

     

    International Association Free of Thought (AIFT)

    A real international solidarity of the Free Thought


    On the very day after the barbarian and obnoxious attack against the journalists of Charlie-Hebdo, the international association of Free Thought released the following statement:

     

    Solidarity,
    The International Association of Free Thought (IAFT), of which the National Federation of the Free Thought is a member, declares itself horrified by the murderous attack committed in the premises of Charlie-Hebdo, French satirical newspaper
    It is a barbaric act which can only disgust any democrat, any advocate of freedom of conscience and freedom of expression
    The IAFT insures the journalists and the staff of Charlie-Hebdo of all its solidarity.
    The IAFT informs all the associations of the Free Thought on all the continents
    Paris, January the 7th, 2015

    Quite Naturally, the IAFT also paid tribute to all the victims of the murders that were perpetrated and caused 17 victims

    Within hours and the following days, the appeal for solidarity of the International Association of the Free Thought was widely echoed by the associations of Free Thought across the world.

    Messages and announcements of the following countries have reached us : Ireland, Poland, Italy, Portugal, USA, England, Ulster (Northern Ireland), Canada, Uruguay, France, Germany, Australia, Norway, Austria, Turkey, Lebanon, Argentina, Spain, Belgium, Quebec, Scotland.

    Faithful to their historical tradition, Free Thinkers around the world, in complete independence, have marked their solidarity to the victims of barbarity.

    Paris, January 12th,2015.

     
    Asociación Internacional de Libre Pensamiento (AILP)
    Una verdadera solidaridad internacional del Libre Pensamiento

    Desde el día siguiente del bárbaro y odioso atentado contra los perdiodistas de Charlie-Hebdo, la Asociación internacional del Libre Pensamiento publicaba el communicado siguiente :
    Solidaridad
    La Asociación Internacional de Libre Pensamiento (AILP), de la cual la federación nacional del Libre Pensiamento francés es miembra, se declara horrorizada por el atentado mortífero cometido en la sede de Charlie-Hebdo, el periódico satírico francés.
    Es un acto bárbaro que puede sólo repugnar todo demócrata, partidario de la libertad de conciencia y de la libertad de expresión.
    La AILP asegura a los periodistas y el personal de Charlie-Hebdo de toda su solidaridad.
    Informa sobre eso todas las asociaciones del Libre Pensiamento sobre los diferentes continentes.
    Paris, el 7 de enero de 2015
    Desde luego, la AILP rendía homenaje así a todas las víctimas de los homicidios que han sido perpetuados luego y que hicieron a 17 víctimas.
    En las horas y los días que siguieron, ese llamamiento a la solidaridad de la Asociación internacional del Libre Pensamiento ampliamente ha sido entendido por las asociaciones de Libre Pensamiento en el mundo.
    Nos llegaron mensajes y posiciones de los países siguinentes : Irlanda, Polonia, Italia, Portugal, USA, Inglaterra, Irlanda del Norte, Canadá, Uruguay, Francia, Alemania, Australia, Noruega, Austria, Turquía, Líbano, Argnetina, España, Bélgica, Quebec, Escocia.
    Fieles a su tradición histórica, los libres pensadores del mundo entero, en toda independencia, les marcaron su solidaridad con las víctimas de la barbarie.
    Paris, el 12 de enero de 2015

     

    Télécharger « 20150112 IAFT Statement AILP declaracion.pdf »

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  • Archives départementales (AD) et autres...

     
    LES ARCHIVES DEPARTEMENTALES 04
    ALPES DE HAUTE-PROVENCE
    Adresse : BP n°212 - 2, rue du Trélus - 04002 Digne-les-Bains
    Adresse électronique : -
    « Les Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence conservent sous la cote 4 M 30, un dossier d’environ 70 pièces relatives aux sociétés locales de Libre Pensée. »
    ____________________________________________________
     

    Gustave Adolphe HUBBARD,
    un libre penseur bas-alpin, député (Sisteron)
    Auteur d'un projet de loi de séparation en 1903, rapporteur au Congrès international LP de Rome en 1904.
     
    et sur 
     
    Publiez sur Calaméo ou explorez la bibliothèque.
    ___________________________________________________________________________
     

    LES DRAPEAUX 04
     
    Drapeau de la Libre Pensée de Vachères
    (photo communiquée gracieusement par M. Lecornec, maire adjoint de Vachères) 
    drapeau LP Vachères.2JPG
     

    Archives départementales (AD) et autres...


    declaration-LP-Volonne-8-aout-1901.jpg
    Drapeau de la Libre Pensée du Canton de Volonne,
    transmis à la FDGLP04 par l'UD-CGT 04

    Télécharger « Libre Pensée Canton de Volonne.pdf »

    Télécharger « Libre Pensée Canton de Volonne.doc »drapeau-canton-volonne.jpg

    ____________________________________________________ 

     

    Télécharger « Chronologie-loi-1905.pdf »

     

    Télécharger « 9 décembre 1905.pdf »

    Télécharger « 5 et 18 août 1906.pdf »

    Télécharger « Isoard député 04.doc »

    Télécharger « L'écho des Alpes.pdf »

    Télécharger « club athée gréoux.doc »

    Télécharger « La sentinelle 1mars1908.pdf »

    Télécharger « Le bas-alpin 10 déc 05.pdf »

    Télécharger « Le bas-alpin 10 déc 05 suite.pdf »

    Télécharger « parlementaires 04 Loi de 1905.doc »

    Télécharger « Le bas-alpin 11 déc 05.pdf »

    Télécharger « L'écho des Alpes.pdf »

    Télécharger « Thoard 6janv1906.pdf »

    Télécharger « parlementaires 04 Loi de 1905.doc »

     

    Drapeau de la Libre Pensée de Simiane (Basses Alpes)
     
    drapeau lp Simianezoom jpg
     
    ___________________________________________________________________________

    Le drap Libre Pensée ORAISON
     
     photo en attente
     de M. Jean-Jacques Bouyer
    __________________________________________________________________ 

    Extraits de la presse des Basses Alpes (ARCHIVES DEPARTEMENTALES 04)

    Archives départementales (AD) et autres...

     
     

    « La dépêche des Alpes » du samedi 9 décembre 1905

    Enfin !

    Par 181 voix contre 102, le Sénat a adopté mercredi l’ensemble du projet de loi sur la séparation des Eglises et de l’Etat, qui devient ainsi définitive.

    Cette journée historique marque la fin de la lutte séculaire des républicains contre le privilège de l’Eglise romaine. Désormais, il n’y a plus en France d’Eglise officielle. La théocratie a disparu de nos lois.

    Si l’on se reporte à dix années en arrière, on a peine qu’un pareil progrès ait pu s’accomplir par l’effort légal du parti républicain sans aucune commotion révolutionnaire.

    Il y a dix ans en effet, au lendemain de la chute du ministère Bourgeois, l’Eglise semblait près de mettre la main sur la République. Ses congrégations innombrables reconstituaient peu à peu la mainmorte et dressaient contre la société civile une société rivale, contre la société des droits de l’homme la société théocratique.

    Dix ans après, nous retrouvons les congrégations dispersées ou dissoutes, et l’Eglise elle-même dépouillée des privilèges qu’elle tenait du Concordat.

    C’est une véritable révolution, dont les effets ne tarderont pas à se manifester.

    Le République l’emporte enfin sur l’Eglise.

    Vive la République !

     


    « La dépêche des Alpes » du 6 janvier 1906

    Thoard

    Libre Pensée – Dans la réunion du 26 décembre, les libres-penseurs de Thoard ont voté à l’unanimité l’ordre du jour suivant :

    « Les libres-penseurs de Thoard adressent au citoyen député Isoard, le seul élu du département qui tienne compte de ses électeurs, leurs remerciements pour les votes franchement démocratique qu’il émet à la Chambre. Ils regrettent que la politique de l’éteignoir ait triomphé, lors du scrutin relatif à la suppression du vote secret. Ils espèrent que cette question sera reprise et aboutira à la suppression d’un mode de vote qui ne s’explique pas dans un siècle de progrès et de lumière. Ils ont appris avec plaisir le vote final de la séparation et espèrent que cette loi qui n’est pas parfaite, sera révisée et, en attendant, cette révision appliquée dans toute son intégrité. Les libres-penseurs constatent avec regret que la fermeture des écoles congréganistes a cessé. Ils désirent vivement qu’un Comité qui comprendra tous les groupes républicains, se forme à Digne et que ce Comité, rompant avec les vielles habitudes, prépare son programme et l’impose au candidat qu’il aura choisi.

    Le président

    BOYER Paul.

     

     


     

     

    _______________________________________________________________

    « La dépêche des Alpes » du 5 & 18 août1906

    Réunion du Comité Fédéral

    Dimanche dernier, 5 août, s’est tenu à Sisteron, dans la salle de la Libre Pensée Sisteronnaise « La Raison », une réunion générale du Comité fédéral. La séance était présidée par le citoyen Nicolas, secrétaire général de la Fédération, assisté du citoyen Tourrès, secrétaire adjoint et Maurel. Le citoyen Gasquet, trésorier, maire de Sisteron, s’étant fait excuser. Presque toutes les sociétés bas-alpines étaient représentées par leurs délégués.

    L’ordre du jour comportait :

    1° L’adoption du compte rendu de la dernière réunion ;

    2° La lecture de la correspondance comprenant au particulier une lettre du citoyen Louis Manent, de Guillestre (Hautes-Alpes), recommandant son livre vraiment démocratique : « En France, dans la République » (Prix 2fr.50) ;

    3° L’adhésion au Congrès régional du Sud-Est qui doit se tenir à Arles les 25 et 26 août 1906. Le comité fédéral délègue à ce Congrès le citoyen Martin Denis, président du groupe l’Aurore, et le charge de soutenir les désidératas de la Fédération : A) de la laïcisation de tous les établissements publics, hôpitaux, écoles, etc. ; B) mesures à prendre par le gouvernement pour défendre aux prêtres, pasteurs, rabbins ou officiants quelconques, de procéder à la cérémonie des baptêmes sans l’autorisation préalable des pères et mères de famille ; C) cérémonies civiles.

    4° L’adhésion au Congrès national qui doit se tenir à Paris les 2 et 3 septembre 1906. Le citoyen (…)

    (…) et religieuses.

    5° Organisation du Congrès de la Fédération bas-alpine qui doit se tenir à Sisteron le 30 septembre 1906. Ce Congrès comprendra une réunion privée réservée aux discussions des questions du programme un grand banquet démocratique et une réunion publique où seront conviés les élus républicains et les sociétés républicaines. Le comité fédéral est chargé d’élaborer un programme et de rédiger une circulaire qui sera adressée à toutes les sociétés des Basses-Alpes et des départements voisins. Les groupes qui désirent soumettre des vœux à ce Congrès sont priés d’en adresser la teneur au citoyen Petit, président du groupe de Riez, qui est chargé du rapport général.

    Cette réunion du comité fédéral fut suivie d’un déjeuner intime ou a régné, comme toujours, la plus franche cordialité.

    Le secrétaire général,

    H  NICOLAS.

     

     


    Fédération Autonome de Libre Pensée Bas-Alpine

    Réunion du Comité Fédéral

    Dimanche dernier s’est tenue, à Sisteron, dans la salle de la Libre Pensée Sisteronnaise « La Raison » une réunion générale du Comité fédéral. La séance était présidée par le citoyen Nicolas, secrétaire général de la Fédération, assisté du citoyen Gasquet trésorier.

    Les sociétés libres penseuses de Sisteron, Oraison, Riez, Manosque, Mane, Simiane, Valensole, Thoard, Volonne, Noyers, Peyruis, Revst-des-Brousses et Barcelonnette étaient représentées.

    Après l’adoption du compte-rendu du Congrès de Manosque, l’ordre du jour appelle la fixation de la du prochain Congrès de la Fédération. Il est décidé que ce Congrès aura lieu à Sisteron, le dimanche 30 septembre 1906. Toutefois, comme le Congrès national de la Libre Pensée doit se tenir à Paris les 15 et 16 avril 1906, une nouvelle réunion du Comité Fédéral aura lieu le 25 mars 1906 en vue de l’étude des questions à soumettre au Congrès de Paris.

    Toutes les sociétés libres penseuses du département ayant adopté le principe du vœu de l’Emancipation, Libre Pensée du canton de Riez, il est procédé à l’élection d’un rapporteur : le citoyen Petit, président du groupe de Riez, est élu par acclamations. Les délégués examinent ensuite les questions à inscrire au programme du Congrès de Sisteron. Sur la proposition du citoyen Petit, le comité fédéral retient quatre questions.

    I.  La Libre Pensée et le Pacifisme. – La libre pensée et les sociétés pacifistes, la libre pensée et l’arbitrage international, la libre pensée et le désarmement, l’enseignement du pacifisme dans les écoles et enfin la question posée par Hervé au Congrès international de Paris. « Que doivent faire les libres penseurs en cas de guerre ? »

    II. Organisation de la section française de la Fédération internationale de la Libre Pensée. – Etude du projet de statuts : adhésion de la Fédération des Basses-Alpes à la section française.

    III. Organisation départementale de la propagande libre penseuse. – Chaque société devra étudier les moyens les plus pratiques pour assurer le développement de la Libre Pensée dans notre département et en particulier l’adoption d’un modèle de tombe uniforme : socle de pierre, vase et pensée.

    IV. Organisation d’un orphelinat laïque dans les Basses-Alpes. – une commission de deux membres a été chargée d’étudier plus spécialement cette question et de concentrer les conclusions s’y rapportant.

    Toutes les conclusions des études devront être adressées au citoyen Petit : celles qui concernent les deux dernières avant le premier septembre 1906.

    Après la lecture de la correspondance, la réunion s’est terminée par un déjeuner intime où a régné la plus franche cordialité.

     

    Deux nouvelles sociétés sont en formation dans notre département, à Revest-du-Bion le citoyen Jourdan vient de grouper tous les militants de la Libre Pensée en société.

    A Quinson, la société de Libre Pensée « L’Aurore » a tenu sa première assemblée générale dimanche dernier.

    Dans quelques jours ces deux sociétés adhéreront à la Fédération.

     

                 Archives départementales (AD) et autres...



     

    • 1901: Carte d'adhérent de la Société de Libre-Pensée de Thoard (prêt famille)

    • Extrait du règlement pour les écoles publiques des Basses-Alpes,
    1851, en application de la loi Falloux, avant les lois scolaires laïques Ferry-Buisson-Goblet (1882-86)
     AD 04-1T10

    • Affiche électorale du candidat républicain socialiste,
    Circonscription de Forcalquier, élections législatives du 24 mai 1903
    AD 04-1Fi3/702

     ______________________________________________________________________

     


    APPEL REUNION DE CONSTITUTION DE LA FEDERATION LP04 09-10-2001

    Archives départementales (AD) et autres...

     

     

     

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  • SOLIDARITE

    SOLIDARITE AVEC CHARLY-HEBDO!

    ASSOCIATION INTERNATIONALE DE LA LIBRE PENSEE

     

    L’ASSOCIATION INTERNATIONALE DE LA LIBRE PENSEE (AILP), dont la Fédération Nationale de la libre Pensée est membre, se déclare horrifiée par l’attentat meurtrier commis au siège de Charlie-Hebdo, journal satirique français.

    C’est un acte de barbarie qui ne peut que révulser tout démocrate partisan de la liberté de conscience et de la liberté d’expression.

    L’AILP assure les journalistes et le personnel de Charlie-Hebdo de toute sa solidarité.

    Elle en informe toutes les associations de Libre Pensée sur les différents continents.

    Paris, le 7 janvier 2015

     

    Solidarity,

    The International Association of Free Thought (IAFT), of which the National Federation of the Free Thought is a member, declares itself horrified by the murderous attack committed in the premises of Charlie-Hebdo, French satirical newspaper

    It is an barbaric act which can only disgust any democrat, any advocate of freedom of conscience and freedom of expression

    The IAFT insures the journalists and the staff of Charlie-Hebdo of all its solidarity.

    The IAFT informs all the associations of the Free Thought on all the continents

    Paris, January the 7th, 2015

     

    Solidaridad

    La Asociación Internacional de Libre Pensamiento (AILP), de la cual la federación nacional del Libre Pensiamento francés es miembra,se declara horrorizada por el atentado mortífero cometido en la sede de Charlie-Hebdo, el periódico satírico francés.

    Es un acto bárbaro que puede sólo repugnar todo demócrata, partidario de la libertad de conciencia y de la libertad de expresión.

    La AILP asegura a los periodistas y el personal de Charlie-Hebdo de toda su solidaridad.

    Informa sobre eso todas las asociaciones del Libre Pensiamento sobre los diferentes continentes.

    Paris, el 7 de enero de 2015

     

    http://www.internationalfreethought.org/

     

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  • LE CONSEIL GÉNÉRAL DE GUYANE DÉCIDE DE NE PLUS RÉMUNÉRER LES PRÊTRES

    LE CONSEIL GÉNÉRAL DE GUYANE DÉCIDE DE NE PLUS RÉMUNÉRER LES PRÊTRES

    La Fédération nationale de la Libre Pensée informe. D'Alsace-Moselle en Guyane : un même combat pour la défense et l'application de la loi du 9 décembre 1905 de Séparation des Églises et de l’État

    FÉDÉRATION DE MOSELLE DE LA LIBRE PENSÉE
    à M. Alain TIEN-LIONG
    Président du Conseil Général de Guyane (...)

    Lire la suite de l'article

    LE CONSEIL GÉNÉRAL DE GUYANE DÉCIDE DE NE PLUS RÉMUNÉRER LES PRÊTRES

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  •  2015

    ♦ 110ème anniversaire de la loi de 1905 ♦

     

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    En France depuis 1789, le blasphème, notion religieuse n'existe plus!

    Invoquer un délit ou un droit de blasphème est donc erroné.

    Hérésie, apostasie, blasphème chez Augustin, saint

    Télécharger « st augustin hérésie.rtf »

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